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Vulnérabilité et réduction des risques liés à l'eau dans les quartiers informels de Jakarta, Indonésie. Réponses sociales, institutionnelles et non institutionnelles.

Texier, Pauline 28 November 2009 (has links) (PDF)
La métropole de Jakarta est fortement exposée aux menaces liées à l'eau, entre l'excès d'eau lors des inondations, le manque d'eau potable et la pollution de l'eau qui engendrent des menaces sanitaires. Si toutes les catégories sociales sont victimes des catastrophes liées à l'eau, les communautés pauvres des quartiers informels précaires sont particulièrement vulnérables notamment du fait de moyens de protection limités. Elles adoptent des comportements dangereux face aux menaces, auxquelles elles s'exposent et qu'elles aggravent de surcroît par des pratiques inadaptées. Par une approche géo-ethnographique et sociale, cette étude cherche dans un premier temps à mettre en évidence les causes profondes de vulnérabilité, en testant les hypothèses issues des deux paradigmes encadrant la recherche sur les risques. Elle met en exergue la dimension quotidienne des catastrophes et leur ancrage dans un long processus de marginalisation par rapport aux ressources. Dans un deuxième temps, des enquêtes auprès des acteurs institutionnels de la gestion du risque et du développement urbain, remises en perspectives par rapport au contexte international permettent d'appréhender les difficultés structurelles de gestion et l'inadaptation des stratégies de réduction des risques et de comprendre les enjeux politiques sous-jacents qui l'expliquent. Enfin, après une analyse participative de projets développés à l'échelle communautaire par les acteurs non institutionnels, ce travail propose une discussion sur le rôle des nombreux acteurs de l'échelle locale à internationale dans la mise en place de stratégies efficaces de réduction des risques de catastrophe pour les communautés vulnérables.
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Vulnérabilité résidentielle des ménages et trappes à pauvreté en milieu urbain. Les "bas-quartiers" d'Antananarivo / Households' residential vulnerability and poverty traps in urban districts. The precarious districts of Antananarivo

Rabemalanto, Nathalie 03 July 2018 (has links)
Cette thèse vise à expliciter comment les quartiers précaires peuvent être à l’origine de trappes à pauvreté résidentielles. À travers une approche multidimensionnelle réalisée à différentes échelles, nous montrons comment certains facteurs externes, notamment ceux liés aux caractéristiques de l’habitat, contribuent à accroître la vulnérabilité des ménages. Une telle étude de la vulnérabilité demande de considérer, lors de l’analyse, un grand nombre de facteurs explicatifs de l’état de leurs capabilités face à une série de risques sociaux, économiques ou environnementaux. D’autant que ces derniers sont particulièrement importants dans les quartiers précaires et qu’ils compromettent, pour les ménages, leurs possibilités de s’extraire de la pauvreté. Nous élaborons, dans ce but, une typologie de la vulnérabilité des ménages selon les risques cumulés. Nous confrontons les résultats quantitatifs obtenus par une enquête statistique aux discours subjectifs des ménages. Pour les données statistiques, nous nous référons à l’enquête du Programme Participatif d’Amélioration des Bidonvilles (PPAB) sur les conditions d’habitat dans les quartiers précaires d’Antananarivo. Les discours, quant à eux, permettent d’effectuer une analyse rétrospective du parcours des ménages afin de vérifier l’effet de trappe à pauvreté résidentielle. Toutes ces approches permettent de réfléchir à la conception de politiques urbaines qui soient aptes à lutter contre cet « effet de trappe à pauvreté urbaine » afin de relever le défi d’un développement qui soit socialement durable. / This thesis aims at clarifying how the precarious dwelling areas generate residential poverty traps. Through multidimensional and multiscale approaches, we demonstrate how some external factors, including the habitat, may contribute to the households’ vulnerability. In fact, studying vulnerability in such areas requires addressing a wide range of factors that determine their capabilities sets when confronted to social, economic or environmental risks. Those latter are particularly numerous in precarious areas and compromise the households’ possibilities to get out of poverty. We build a typology of households’ vulnerability based on cumulative risks. We compare the results from a statistical survey to households’ discourse analyses. As for the statistical database, we refer to a survey conducted for the Participatory Slum Upgrading Programme (PSUP) on habitat conditions in the precarious districts of Antananarivo. The discourses are used to carry a retrospective analysis of the households’ trajectories. These approaches will finally allow a reflection on the urban policy designed to fight against the “urban poverty trap effect” and address the challenge of a socially sustainable development.
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La participation syndicale des travailleurs dans un contexte de précarité de l’emploi

Parinaud, Benjamin 12 1900 (has links)
No description available.
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Approche de la complexité des risques sanitaires hydriques dans les quartiers précaires d'Antananarivo : la notion de contexte à l'épreuve des pratiques et représentations citadines / A complexity approach to heath risks related to water in Antananarivo precarious districts : the contextual notion challenging practices and coping strategies

Ognard, Carole 31 August 2018 (has links)
L’étude géographique des risques sanitaires hydriques à Antananarivo, capitale métropolitaine de Madagascar, pays tropical et au niveau de développement faible, s’articule à travers les conditions d’accès à la ressource, l’évaluation de la qualité de l’eau distribuée mais également à travers les pratiques domestiques accomplies jusqu’à sa consommation. Cette thèse cherche à illustrer via le déterminant hydrique combien les questions au croisement de la santé et de l’environnement sont, dans un milieu urbain en développement, des questions complexes. Cette complexité est engendrée par les différentes composantes du système pathogène à intégrer et les relations entre elles. À Antananarivo, nos analyses montrent que les disparités de santé en matière de risques hydriques sont le reflet d’une configuration sociale dichotomique héritée entre ville basse et ville haute et donc fortement imprégnée par les représentations. Comprendre les mécanismes à l’origine de ces disparités de santé, conduit à interroger les milieux de vie comme facteur risque, ici les quartiers précaires d’Antananarivo. Ces lieux sont soumis à des effets qui sont identifiés dans la littérature comme des effets de contexte (relatifs aux caractéristiques du territoire) et des effets de composition (relatifs aux caractéristiques des individus). À Antananarivo, l’approche quantitative confirme la prédominance des effets de contexte sur les effets de compositions. Pourtant, notre travail de terrain à travers la démonstration des pratiques et des compétences citadines mises en œuvre par les populations pour pallier, notamment les défaillances des services urbains de santé, de l’eau et de l’assainissement, nuance cette vision statique et déterministe des territoires enquêtés. En accord avec de récentes publications, cette recherche avec les difficultés que peuvent représenter les études un milieu urbain en développement, soutient qu’il existe une relation plus complexe et rétroactive entre les pratiques des populations et les territoires et que cette relation est en perpétuelle évolution. Les individus par leurs pratiques s’approprient et modifient la configuration des territoires et inversement. / The geographical study of the health risks related to water in Antananarivo, metropolitan capital of Madagascar, a tropical country with a low level development, is articulated through the access conditions to the water resources, the evaluation of supplied water quality and the domestic practices performed until its consumption. This thesis seeks to illustrate via the hydric determinant how complex are the issues at the intersection of health and environment in an urban developing area. This complexity is due to the integration of the various components of the pathogenic system and the connections between them. In Antananarivo, our analyses show that the disparities of health as regards hydric risks are the reflection of a dichotomic social configuration inherited between the lower and the upper city and thus strongly impregnated by the social representations. To understand the mechanisms at the origin of these disparities of health, life environment in the precarious districts of Antananarivo is studied as a risk factor. These places are subjected to effects which are identified in the literature like contextual effects (relating to the characteristics of the territory) and compositional effects (relating to the characteristics of the individuals). In Antananarivo, the quantitative approach confirms the predominance of the contextual effects over the compositional effects. However, our fieldwork moderates this static and deterministic vision of the surveyed territories through the observation of the coping strategies developed by the populations to mitigate the failures of the urban services of health, water and sanitation. In agreement with recent publications, this research, argues that it exists a more complex and retroactive relation between the practices of the populations and the territories. This relation is in perpetual evolution. The individuals by their practices adapt and modify the configuration of the territories and conversely.
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Le relogement à Annaba : un paradoxe entre normes, politiques d'aménagement et réalités urbaines / Relocation to Annaba : a paradox between norms, planning policies and urban realities

Ouzerdine, Amir 05 November 2018 (has links)
La ville algérienne subit depuis ces dernières décennies de profondes transformations de ses territoires suite à une urbanisation galopante, une mobilité croissante, une recomposition socio-spatiale et une diversification des enjeux collectifs et individuels. La recomposition de ces territoires urbains, centraux et périphériques, est soumise à des normes d’habitation et à des règles d’urbanisme, qui ont une dimension universelle et qui s’appliquent à l’ensemble des tissus urbains. Ces normes et ces règles visent à la réalisation d’une part, de lotissements d’habitat individuel et d’autre part de zones d’habitat collectif pour répondre à une crise de logement et reloger les habitants des tissus précaires et informels. Cependant, Il ne semble pas exister dans les textes réglementaires, ni dans les aménagements proposés, de volonté de prendre en compte les particularités urbaines, or la plus part des grandes villes algériennes possèdent des tissus urbains particuliers dont la morphologie, la typologie et les pratiques ne se conforment pas à celle du lotissement ou des ensembles collectifs. Pire encore le processus et les opérations de relogement évoluent sans concertations entre les différents acteurs du projet. L’exemple de la ville de Annaba a permis à la fois de prendre "à revers" les projets de relogement des aménageurs ainsi que les idéaux qu’ils véhiculent et de révéler le décalage entre les représentations des relogeurs et des relogés (publiques et sociales). Ceci est lié essentiellement à un climat d’ignorance et de méfiance mutuelle. La collaboration entre ces deux acteurs reste très restreinte. Les causes sont multiples et seraient à l’origine de l’image actuelle (dévalorisée) de la ville et des expressions spatiales et sociales souvent à l’opposé du projet urbain de base. La nature des relogements effectués, d’un habitat traditionnel précaire avec ses règles d’usage codifiées et assimilées, à un habitat social de type collectif standard, peut provoquer des réactions problématiques sur le plan social (rapport de voisinage) et/ou sur le plan spatial (détournement des espaces publics, délimitation des espaces privés). Changeant d’horizon spatial, parfois social, ces citadins reformulent leurs manières de voir la ville, mais détournent une opération d’urbanisme unilatéralement échafaudée par les aménageurs. Derrière toute cette expression architecturale et/ou urbaine, individuelle et/ou collective, sous forme de réponse spatiale et/ou sociale, se cache les particularités d’un tissu traditionnel qui perd de son efficacité, de son apport, ainsi que son identité. Les habitants essaient de reproduire (reformuler) certaines pratiques essentiellement issues de la médina traditionnelle, autrefois centre de vie sociale important. Reste à savoir les conséquences de ces nouvelles formes de réponses sociales et spatiales sur les nouveaux aménagements et leurs aspects urbains. / In recent decades, the Algerian city has undergone profound transformations of its territory territories following a rampant urbanization, a growing mobility, a socio-spatial recomposition and a diversification of the collective and individual stakes. The recomposition of these urban, central and peripheral territories is subject to housing standards and urban planning rules, which have a universal dimension and apply to all urban fabrics. These norms and rules are aimed at the realization of a share of individual housing estates and other areas of collective housing to respond to a housing crisis and relocate the inhabitants of old unhealthy and degraded fabrics. However, it does not seem to exist in the regulatory texts, or in the proposed developments, willingness to take into account the urban particularities, but most of the major Algerian cities have particular urban fabrics whose morphology, typology and practices do not conform to subdivision or collective sets. Worse still, the process and the relocation operations evolve without any consultation between the different actors of the project. The example of the city of Annaba has made it possible at the same time to "reverse" the relocation plans of developers and the ideals they convey and to reveal the gap between the representations of relocators and relocated. This is essentially linked to a climate of ignorance and mutual mistrust. The collaboration between these two actors remains very limited. The causes are multiple and would be at the origin of the current (devalued) image of the city and the spatial and social expressions often opposite to the basic urban project. The nature of the relocations carried out, from a traditional urban housing with its codified and assimilated rules of use, to a standard collective type of housing, can provoke problematic reactions on the social level (neighborhood report) and / or on the spatial (appropriation of public spaces, delimitation of private spaces). Changing their spatial horizon, sometimes social, these townspeople reformulate their ways of seeing the city, but divert an operation of urbanism unilaterally scaffolded by the developers. Behind all this architectural expression and / or urban, individual and / or collective, in the form of spatial and / or social response, lies the peculiarities of a traditional fabric that loses its effectiveness, its contribution, as well as its identity. The inhabitants try to reproduce (reformulate) certain practices essentially coming from the traditional medina, other times center of social life important. It remains to be seen what impact these new forms of social and spatial responses will have on new developments and their urban aspects.
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Du barrage au guichet. Naissance et transformation des mouvements de chômeurs en Argentine (1990 – 2015) / From Roadblocks to Welfare Offices. Rise and Transformation of Unemployed people’s Movements in Argentine (1990-2015).

Rodriguez Blanco, Maricel 12 November 2018 (has links)
Cette thèse porte dans une perspective sociohistorique et ethnographique sur le mouvement piquetero en Argentine et ses transformations successives durant les années 2000 en un vaste réseau d’organisation prestataires de services. Ce mouvement est né des actions collectives des chômeurs et travailleurs précaires à la fin des années 1990 contre les effets des réformes « néolibérales » et tient son nom de l’un de ses modes de protestation privilégié, le barrage de route ou piquete. Dès ses débuts, les piqueteros ont fait l’objet d’un double traitement de la part de l’État, entre répression et récupération dans le cadre de la mise en place de programmes de transferts conditionnés des ressources (Conditional Cash Transfer Programs). Dans cette nouvelle configuration de l’action publique ciblée, il s’agit désormais pour l’État de déléguer la distribution des aides sociales aux organisations, au regard de leur proximité territoriale avec les populations précarisées. Or, cette thèse montre que ce rôle flou de guichet, qui tend à introduire d’une manière ou d’une autre de la concurrence entre les organisations, a ainsi rapidement contribué à fragmenter l’espace piquetero, et produit des effets ambivalents sur les pratiques et les trajectoires des participants. La thèse s’appuie sur des méthodes mixtes, qualitatives et quantitatives, à partir d’une enquête de terrain menée pendant 40 mois, entre 2000 et 2015, dans deux provinces argentines. D’une part, à travers une ethnographie et des entretiens biographiques approfondis auprès des leaders, des délégués et des militants de la base (N=104), nous avons observé les interactions entre ces différentes catégories. Une prosopographie des leaders (N=76) nous a, d’autre part, permis à partir des méthodes statistiques de l’analyse factorielle (ACM) et de la classification (CAH) de rendre compte de la structuration de cet espace des organisations. Dans une première partie, la thèse s’attache – à l’appui d’archives et d’entretiens – à mettre en lumière les conditions de possibilité de la cristallisation progressive d’un mouvement social en un espace d’organisations. Nous avons cherché ici à appréhender le contexte, les enjeux et les moyens d’action de ce mouvement contestataire, en rapportant son inscription à l’évolution depuis le début du XXè siècle des rapports entre État, partis politiques et syndicats. La deuxième partie de la thèse est, elle, consacrée à l’analyse des pratiques militantes et des formes d’encadrement au sein des organisations. L’ouverture de la boîte noire des organisations révèle ainsi à quel point leur fonctionnement interne résulte de la capacité d’un ensemble d’intermédiaires à mener un travail de représentation, de mobilisation et de gestion des ressources vis-à-vis de certaines fractions des classes populaires particulièrement disposées à s’engager dans la durée. L’examen statistique des trajectoires de leaders nous renseigne par ailleurs sur les ressources nécessaires à l’occupation d’un tel poste et aussi sur ce que l’engagement fait aux parcours individuels. Enfin, une troisième partie a servi à appréhender les pratiques associatives au sein des organisations. Restituer les logiques de recrutement et les profils des recrutés a donné à voir dans la durée aussi bien les conditions de l’engagement de ces chômeurs et travailleurs précaires que les effets sur leurs trajectoires. L’observation des pratiques notamment lors des assemblées permet de montrer les principes d’encadrement tendus entre militantisme et entreprenariat qui pèsent sur les participants. Si cette fraction de précaires témoigne au sein des classes populaires de formes de mobilisation et de résistance particulièrement exemplaires, ils tendent également à déployer des modalités d’accommodement aux organisations, différenciées suivant leur socialisation et le volume et la nature de leurs ressources. / This thesis discusses the Piquetero movement in Argentina and its successive transformations during the 2000s into an extensive network of service provider organizations throughout the territory from a sociohistorical and ethnographic perspective. This movement was born out of the collective actions of the unemployed and precarious workers in the late 1990s against the effects of "neoliberal" reforms, and takes its name from one of their preferred modes of protest, the roadblock or picket. Since its beginnings, the Piquetero movement has been the subject of a double treatment by the State, between repression and recovery in the context of the establishment of Conditional Cash Transfer Programs. In this new configuration of targeted public action, it is now up to the State to delegate the distribution of social assistance to a network of organizations, given their territorial proximity to the underprivileged populations. However, this thesis shows that this fuzzy wicket role, which tends to introduce in one way or another the competition amid the organizations, has thus quickly contributed to fragment the piquetero space, and produces ambivalent effects on the practices and the trajectories of the participants. The thesis is based on mixed methods, qualitative and quantitative, from a large 40-month field survey conducted between 2000 and 2015 in two Argentinian provinces. On the one hand, through an ethnography and in-depth biographical interviews with leaders, delegates and grassroots activists (N=104), we observed the interactions between these different categories. A prosopography of the leaders (N=76) allowed us, on the other hand, from the statistical methods of factor analysis (ACM) and hierarchical classification (CAH), to report on the structuring of this space of organizations. In the first part, the thesis focuses – with the support of archives and interviews – on the conditions of the gradual crystallization of a social movement into a space of organizations. We sought here to understand the context, the stakes and the means of action of this protest movement, relating its inscription to the evolution since the beginning of the XXth century of the relations between State, political parties and unions. The second part of our thesis is devoted to the analysis of activist practices and forms of supervision within organizations. The opening of the black box of the organizations thus reveals to what extent their internal functioning results from the capacity of a set of intermediaries to carry out a work of representation, mobilization and management of resources among working classes particularly willing to engage in the long term. The statistical examination of the trajectories of leaders also informed us about the resources that were necessary to occupy such a position and also about the effects of their engagement to their individual trajectories. Finally, a third part serves to apprehend associative practices within organizations. Restoring the recruiting logics and the profiles of the recruits has shown in the long term both the conditions of the commitment of these unemployed and precarious workers and the effects on their trajectories. The observation of practices, especially during assemblies, shows the principles of supervision stretched between activism and entrepreneurship which weighed on the participants. If this fraction of precarious people testifies within the working classes of forms of mobilization and resistance particularly exemplary, they also tend to deploy modes of accommodation to organizations, differentiated according to their socialization, and the volume and nature of their resources.
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La construction sociale d'une économie d'insertion au Québec : le cas des entreprises d'insertion sociale

Pierre, Alfred 12 1900 (has links)
Cette thèse analyse le processus par lequel les entreprises d’insertion tentent de neutraliser la situation d’exclusion des populations marginalisées. Il s’agit des individus souvent sans emploi, sans revenu et sans protection sociale qui se battent pour exister socialement. Ils sont diversement nommés et appréhendés par la théorie sociologique, soit en termes « d’inutiles au monde » ou de « désaffiliés », soit en termes de « personnes disqualifiées », de « rebuts humains » ou de « vaincus dans la lutte pour le capital symbolique », pour l’importance sociale. En accordant leur intérêt exclusivement à ces exclus et en transformant le revenu d’assistance sociale en salaire de travail, les entreprises d’insertion jouent, depuis les années 1980, un rôle crucial dans leur lutte pour l’existence sociale et les placent dans la lisière du travailleur et de l’assisté social pour les transformer et les insérer dans le marché du travail. Nous saisissons l’encastrement social et l’émergence de ces entreprises comme un vecteur d’inclusion sociale en lien avec la dépossession sociale qui s’opère par la montée du travail atypique, l’obligation d’activation sociale et le recul de la protection sociale pour comprendre ce qui se joue réellement dans ces organismes. À savoir, en quoi et comment leurs interventions permettent-elles de réhabiliter et de réinsérer les vaincus postfordistes dans le marché du travail ? Quelle est leur mission véritable ? S’agit-il d’une mission d’adaptation des travailleurs aux besoins du marché du travail, d’activation des prestataires potentiels de l’assistance sociale, de requalification des exclus ou de lutte contre l’exclusion et la pauvreté ? Nous inscrivant dans la continuité de Pierre Bourdieu pour qui « le monde social, armé de ce savoir, peut défaire ce que le monde social a fait », cette thèse interroge la mission de ces entreprises en rapport avec le mandat reçu d’Emploi-Québec dans la perspective de la théorie des champs de l’auteur. Laquelle perspective définit l’exclusion et l’insertion sociales comme la position occupée dans l’espace social, résultant du rapport des espèces de capital possédé à ses habitus, les dispositions sociales héritées de sa trajectoire sociale. Ce faisant, l’exclusion sociale reste et demeure un processus de dépossession sociale, c’est-à-dire de décapitalisation, la carence de ressources et pouvoirs nécessaires et indispensables à l’occupation et au maintien d’une position sociale donnée dans un champ. Dès lors, renverser l’exclusion sociale est bien possible et correspond à la mise en œuvre d’un processus de repossession sociale, c’est-à-dire de capitalisation ou de recapitalisation, entendue comme la dotation des exclus en ressources et pouvoirs nécessaires pour payer leurs droits d’entrée dans le champ, s’y investir et jouer le jeu. Nous considérons cet objet d’analyse en mettant en œuvre un double dispositif méthodologique. D’une part, nous avons donné la parole à des dirigeants et intervenants d’entreprises d’insertion qui ont accepté volontiers de nous parler de leurs récits de pratique, c’est-à-dire de ce qu’ils ont fait et font ordinairement avec les bénéficiaires. Ce qui permet de retracer les formes d’interventions pour comprendre ce qui se fait et se défait dans les entreprises afin de doter les bénéficiaires en capitaux nécessaires à leur insertion dans le marché du travail. D’autre part, nous avons donné la parole à des participants afin de comprendre les faits structurants de trois moments de leurs trajectoires sociale et professionnelle, les moments ante-parcours, in-parcours et post-parcours d’insertion. À partir d’un matériau de 69 entretiens en profondeur (36 avec des membres dirigeants et intervenants et 33 avec des participants et participantes), nous analysons la formation des travailleurs et travailleuses précaires et polyvalents, dotés d’un méta-capital. C’est le capital spécifique de ce sous-champ d’insertion, la production des habitus professionnels, devant fonctionner comme un capital à caractère général et universalisant, appelé « les compétences transférables ». Les portraits-types de bénéficiaires permettent ainsi de révéler en quoi le parcours d’insertion est propice pour l’évolution de leur trajectoire. / Abstract This thesis analyzes the process by which integration enterprises try to neutralize the exclusion of marginalized populations. These are individuals who are often unemployed, without income and without social protection who struggle to exist socially. They are variously named and understood by sociological theory, either in terms of "useless in the world" or "disaffiliated", or in terms of "disqualified persons", "human rejects" or "vanquished in the struggle for the world". By giving their interest exclusively to those excluded and by transforming the income from social assistance into working wages, integration enterprises have, since the 1980s, played a crucial role in their struggle for social existence and placed them on the fringes of society. We understand the social embeddedness and the emergence of these companies as a vector of social inclusion in connection with social dispossession which takes place through the rise of atypical work, the obligation of social activation and the decline in social protection to understand what is really going on in these organizations. Namely, how do their interventions make it possible to rehabilitate and reintegrate the defeated post-Fordists into the labor market? What is their real mission? Is it a mission of adapting workers to the needs of the labor market, activating potential social assistance providers, re-qualification of the excluded or the fight against exclusion and poverty? In line with Pierre Bourdieu for whom “the social world, armed with this knowledge, can undo what the social world has done”, this thesis questions the mission of these companies in relation to the mandate received from Emploi-Québec from the perspective of the author's field theory. This perspective defines social exclusion and inclusion as the position occupied in social space, resulting from the relationship of the capital possessed to its habits, the social arrangements inherited from its social trajectory. In doing so, social exclusion remains a process of social dispossession, that is to say of decapitalization, the lack of resources and powers necessary and essential to the occupation and maintenance of a given social position in a field. Therefore, reversing social exclusion is quite possible and corresponds to the implementation of a process of social repossession, that is to say of capitalization or recapitalization, understood as the endowment of the excluded with the necessary resources and powers to pay their entry fees to the field, invest in it and play the game. We demonstrate here this object of analysis by implementing a double methodological device. On the one hand, we gave the floor to managers and workers in integration enterprises who willingly agree to talk about their practices. This makes it possible to trace the forms of intervention in order to understand what is done and what is undone in companies in order to provide the beneficiaries with the capital necessary for their integration into the labor market. On the other hand, we gave the floor to participants to understand the structuring facts of three moments in their social and professional trajectories, the pre-journey, in-journey and post-integration moments. Using material from 69 in-depth interviews (36 with executive members and speakers and 33 with participants), we analyze the fabric of precarious and versatile workers, endowed with a meta-capital. It is the specific capital of this insertion sub-field, the production of professional habits, to function as a general and universalizing capital, called "transferable skills". The typical portraits of beneficiaries thus make it possible to reveal the opportunity of the integration process for the development of their trajectories.

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