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Psychotherapy with children and early adolescents from a mentalization perspectiveMunoz Specht, Pablo 24 April 2018 (has links)
Un faible nombre d’études portant spécifiquement sur des interventions basées sur la mentalisation pour les enfants et les adolescents sont actuellement disponibles. Cependant, plusieurs études appuient l’idée qu’un large éventail de psychopathologies sévères chez les enfants et les adolescents est lié à une faible capacité à mentaliser. Cette étude pilote vise donc à identifier, à classer et à conceptualiser les interventions fondées sur la mentalisation et utilisées en thérapie par deux thérapeutes expérimentés. Un enfant et un adolescent ont été suivis au cours de leur première année de psychothérapie afin d’obtenir des informations sur ce type d’interventions. Un total de vingt-huit séances de thérapie ont été sélectionnées et codifiées. Cet étude qualitative inductive/déductive a permis d'identifier vingt-trois techniques de mentalisation utilisées en thérapie. Sept techniques font référence à des catégories déjà préétablies alors que dix-sept techniques ont nouvellement émergé du processus de codification. Par ailleurs, un cadre conceptuel a été élaboré afin d’organiser de manière cohérente toutes les interventions basées sur la mentalisation. Une des principales contributions de cette étude pilote fut l’identification et la description de sept nouvelles techniques ayant émergé de la codification et qui sont utilisées dans la thérapie par le jeu. Nos résultats ont montré que dans cette forme de thérapie, le thérapeute utilise un vaste répertoire d'interventions basées sur la mentalisation. En somme, cette étude vise à enrichir le cadre théorique et pratique des traitements basés sur la mentalisation chez les enfants et les adolescents avec des nouvelles données empiriques. / Little has been written about mentalization based interventions in adolescents and children in clinical settings. However, several studies have found that a significant number of the most severe child and adolescent pathologies are related with an inadequate capacity to mentalize. The present pilot study, aimed to identify, categorize and conceptualize the mentalization-based interventions used by two experienced therapists. One child and one adolescent were followed up during the first year of psychotherapy to obtain this explicit information. A total of twenty eight therapy session were selected and coded. This qualitative, inductive/deductive study identified twenty four mentalization based techniques used during therapy. Seven techniques were pre-established categories, and seventeen new techniques emerged from the coding process. In addition, based on the coding process, a conceptual framework was developed and used to coherently organize all observed mentalization based interventions. One of the major findings of this pilot study were eight emerging techniques which described mentalization based interventions used in play therapy. Even though little literature is currently available on this subject, our findings have shown that in play therapy our therapist utilized an extensive range of mentalization based interventions. This study is an important step, since it contributes to enrich the theoretical and practical MBT framework for children and adolescents, with new empirical based evidence.
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Place et impact de l’intersubjectivité et des résonances dans et sur le processus intégré de psychothérapie et de supervisionChavannes, Pascal January 2015 (has links)
L’être humain est un être de relation. Il naît et grandit en lien avec l’autre, et ce n’est que graduellement que s’établit un « je », un « tu » et, dans une spirale continue, à la fois le rapport à soi et à autrui. La relation se fonde donc sur le lien intersubjectif et la communication s’active au gré des résonances qui font écho au vécu des différentes personnes en contact les unes avec les autres. De la naissance à la mort, la personne sera constamment et immédiatement renvoyée à l’expérience du « nous », du soi, de l’autre et du lien qui les unit. L’expérience d’un « nous » englobe ce que chacun transporte dans l’instant de rencontre et révèle la singularité du moment. Ceci s’applique à toutes les situations, et en particulier au processus de psychothérapie et de supervision. L’objet de la présente recherche est précisément de démontrer l’existence et les contours de la réalité intersubjective et des résonances mutuelles qui prennent place au cours de séances de thérapie et de supervision. La présente étude explorera donc plus finement, en tenant compte du discours et des associations intérieures des protagonistes, les processus intersubjectifs et les résonances qui s’opèrent entre le client, le thérapeute et le superviseur. Bien que le savoir clinique reconnaisse aujourd’hui que l’intersubjectivité opère en thérapie et en supervision, les recherches empiriques sur les processus et les formes que prennent les mouvements d’intersubjectivité et de résonances qui se produisent à l’occasion de ces interactions, sont limitées. Car si la valeur intersubjective de la psychothérapie et de la supervision est aujourd’hui reconnue, l’explicitation de la nature des processus intersubjectifs en jeu reste à faire. Dans cette recherche exploratoire, l’auteur suit pas à pas, à l’aide du verbatim des séances et des impressions ou échos personnels subséquents des protagonistes, le fil des interactions intersubjectives et le jeu des résonances personnelles qui s’instaurent entre un client, un thérapeute et un superviseur au fil de dix rencontres de thérapie et de supervision. La méthodologie est qualitative et l’approche, phénoménologique et inductive. Les analyses sont séquentielles et portent sur deux niveau : un niveau macroscopique visant à faire ressortir les mouvements intersubjectifs et un niveau microscopique visant à faire émerger le sens et la nature des résonances. Il en ressort que le jeu des influences mutuelles et bidirectionnelles est présent tout au long du processus de thérapie et de supervision. À partir de ce constat, des commentaires sont émis au sujet des interinfluences qui prennent place tout au long des processus de thérapie et de supervision.
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Facteurs déterminants d’une expérience significative en psychothérapie : perspectives de clients adultesAubin, André January 2017 (has links)
La présente étude porte sur les facteurs déterminants d’une expérience significative en psychothérapie selon la perspective de clients adultes.
Les deux principaux objectifs poursuivis dans cette thèse sont : 1) l’exploration et la description des facteurs déterminants d’une expérience significative en psychothérapie selon la perspective des clients; et 2) l’élaboration d’une représentation synthétique et structurée de ces facteurs. Les facteurs déterminants sont regroupés sous sept catégories (Clients, Psychothérapeutes, Relation thérapeutique, Environnements, Impacts, Temps et Investissements) et sous quatre sous-catégories (Corporelle, Émotionnelle, Cognitive et Interactive).
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Étude de la capacité de symbolisation chez des enfants diagnostiqués hyperactifsDelisle, Gaëlle 06 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse s'inscrit dans un projet de recherche global élaboré par le GREPP (Groupe de Recherche et d'Études sur la Psychothérapie et la Psychanalyse). Ce projet vise à rétablir les liens trop souvent ignorés entre la recherche et la clinique. Il s'agit d'une étude descriptive du fonctionnement d'enfants diagnostiqués TDAH quant à la symbolisation, concept au cœur de la psychothérapie psychanalytique (Roussillon, 1999). Cette étude est inspirée par des intuitions cliniques issues de plusieurs thérapeutes et chercheurs (Daumerie, 2001 ; Roman, 2001 ; Claudon, 2002), peu de recherches expérimentales n'ayant été entreprises auparavant. Le format présenté est celui d'une thèse par articles. Cette option, bien que moins unitaire qu'une thèse classique nous a permis de situer notre problématique (hyperactivité et symbolisation) selon plusieurs perspectives. En tout, trois articles composent la thèse, accompagnés d'un quatrième article en annexe. Ceux-ci sont précédés d'un historique concernant la problématique de l'hyperactivité. Dans le premier article, nous soulignons une tendance qui se dégage dans les théories de la symbolisation: l'importance du rôle de l'objet réel pour soutenir la symbolisation. Les points de vue théoriques concernant cette fonction sont rassemblés selon leurs perspectives communes. Qu'il s'agisse de l'aspect intersubjectif, lequel sous-tend les notions d'identification projective, de fonction contenante et d’objeu, ou encore du fonctionnement mental sous jacent à un tel avènement, ces différentes hypothèses sont explorées. Après cette recension des écrits concernant les fonctions de l'environnement (au sens de Winnicott) dans l'émergence de la symbolisation, une réflexion théorico-clinique ouvre des voies d'application thérapeutiques. Le deuxième article amorce une réflexion sur l'apport des méthodes projectives dans l'étude de la symbolisation et ce, d'un point de vue quantitatif. Les résultats de notre étude réalisée auprès d'enfants hyperactifs sont présentés et analysés. S'ensuit une analyse comparative de diverses recherches ayant utilisé le Rorschach comme méthode privilégiée pour étudier le fonctionnement des enfants hyperactifs. La disparité des résultats observée dans les différentes études présentées relance le débat sur la question de l'unicité psychopathologique de l'hyperactivité. Finalement, à la lumière des résultats de notre propre recherche, nous estimons qu'un processus aussi dynamique et complexe que la symbolisation peut difficilement s'appréhender à travers une série d'indices quantitatifs et que d'autres paradigmes méthodologiques plus qualitatifs devraient être envisagés. En dernier lieu, dans le troisième article, une étude visant à repérer les mouvements propres à la symbolisation à travers une analyse associative séquentielle de protocoles de Rorschach est présentée. Les avantages d'une telle méthode sont ensuite discutés et une réflexion sur le fonctionnement des enfants hyperactifs, en lien avec la symbolisation, est présentée. Les résultats nous indiquent qu'une méthode axée sur l'analyse du discours, du contenu et de la séquence peut se révéler enrichissante dans l'étude de la symbolisation puisqu'elle nous permet de voir un processus à l'œuvre, s'exprimant « in vivo ». De plus, une telle méthode nous a donné l'occasion d'explorer différents modes de symbolisation à travers les protocoles recueillis dans notre étude. Notons cependant, que dans la majorité des protocoles peu d'indices de symbolisation ont été repérés.
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Diabète de type 1 : thérapie familiale et de groupe vers l'approche intégratricePoirier, Nancy January 2007 (has links) (PDF)
Cet essai vise, d'une part, à inventorier les études portant sur l'efficacité de deux modalités de traitements, la thérapie de groupe et la thérapie familiale, sur l'adaptation psychologique d'enfants atteints du diabète de type 1 et de leur famille, et d'autre part, à les comparer entre elles ainsi que par rapport au traitement conventionnel (une rencontre de l'enfant et de son accompagnateur avec les spécialistes-médecin, infirmière, diététiste, psychologue, travailleuse sociale -et, par la suite un suivi qui permet d'assurer le contrôle métabolique). Une revue systématique de la littérature est d'abord effectuée. La méthodologie de celle-ci s'inspire du modèle de Cook (1997) qui comprend: la description des sources de données, le processus de sélection des études, l'extraction et la synthèse des données ainsi que la présentation et l'analyse des résultats. Parmi les treize études recensées, sept ont recours à la thérapie de groupe et six à la thérapie familiale. Des résultats significatifs sont mis en évidence pour trois études utilisant la thérapie de groupe avec groupe contrôle. Pour la première, la simulation du diabète par les parents dans le contexte d'une thérapie multifamiliale a pour effet d'améliorer le contrôle métabolique des adolescents tout en favorisant une attitude plus positive à l'égard du diabète. Pour la deuxième étude, une thérapie comportementale sur la gestion du stress résulte en une diminution du stress relié au diabète. Enfin, dans la troisième étude, l'enseignement de stratégies d'adaptation améliore le contrôle métabolique de l'enfant et sa qualité de vie. En ce qui concerne les six autres études ayant eu recours à la thérapie familiale, deux d'entre elles ont obtenu des résultats significatifs. La première a montré une diminution de l'intensité et du nombre de conflits spécifiques entourant le régime de vie et la relation parents-adolescent, grâce à l'amélioration des habilités de communication et de résolution de conflits. Pour la seconde, l'intervention précoce de type multidisciplinaire s'est révélée être un facteur déterminant dans l'amélioration de la relation familiale, l'assiduité aux soins et la sociabilité de l'enfant. Alors que la première a utilisé avec succès l'intervention behaviorale-systémique, la deuxième a mis à profit l'intervention de crise. Les résultats des autres études n'ont pas été jugés probants à cause principalement du manque de rigueur dans les protocoles de recherche et de l'absence d'instruments de mesure valides. À partir de ces résultats et pour pallier plusieurs des lacunes identifiées lors de l'analyse des études répertoriées notamment le manque de spécificité et de rigueur des construits et des instruments de mesure, la faible fréquence d'inclusion de la fratrie, l'absence de prise en compte des phases développementales de l'enfant dans les interventions -une approche intégratrice à la fois cohérente, souple et adaptable aux besoins spécifiques de l'enfant et de sa famille est proposée. Cette approche adopte une vision systémique (la famille étant considérée comme un tout interactif), intègre un mode d'intervention multidisciplinaire et des modèles théoriques de thérapies complémentaires afin de couvrir tant la dimension biologique que psychologique et sociale de l'enfant incluant aussi sa famille. L'intervention de crise, les suivis post-diagnostic et développementaux inclus aussi dans cette approche assureraient un ajustement adéquat des membres de la famille et garantiront un sain développement de l'enfant. Un plan sommaire d'intervention est présenté afin d'en fournir les modalités et le déroulement chronologique de celles-ci. Enfin, il va de soi que la validation de ce modèle devra passer par une évaluation rigoureuse de son applicabilité et de son efficacité considérant les lacunes et les limites des études antérieures. Cet article sera soumis à la Revue québécoise de psychologie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Diabète de type 1, Thérapie familiale, Thérapie de groupe, Coping (stratégie d'adaptation), Intervention psychosociale, Intervention, Approche intégratrice.
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L'empathie et la vidéoconférence en séances simulées de téléthérapieGrondin, Frédéric 30 August 2022 (has links)
La téléthérapie, soit l'offre de soins en psychothérapie à l'aide de moyens de communication comme la vidéoconférence (VC), est une modalité de traitement de plus en plus utilisée. Bien que la recherche montre que cette modalité soit aussi efficace que les suivis en présentiel et qu'elle permette la création de l'alliance thérapeutique avec les clients, des préoccupations subsistent quant à la possibilité que l'empathie soit impactée dans les suivis de téléthérapie par VC. Les quelques données disponibles indiquent que l'empathie ressentie par les thérapeutes et perçue par les clients pourrait être moindre en VC qu'en présentiel, ce qui n'a pas encore été testé expérimentalement. Cet écart d'empathie proviendrait de la perte relative de certains indices non verbaux en VC, notamment du contact visuel. Considérant que l'empathie constitue un prédicteur de l'issue thérapeutique, il importe 1) d'élucider les mécanismes propres au contexte de VC qui influencent l'empathie, 2) de tester quantitativement la présence d'une différence d'empathie entre les séances en VC et celles en présentiel et 3) de développer des méthodes par lesquelles optimiser l'empathie en téléthérapie. Ces objectifs sont abordés par l'entremise des quatre chapitres de la thèse. Le premier chapitre aborde le développement d'un cadre conceptuel rendant compte de l'effet de filtre présent dans un contexte de communication virtuelle et du probable impact délétère de cet effet de filtre sur l'empathie en téléthérapie. Le chapitre 2, au moyen de deux études, montre que les niveaux d'empathie ressentie et perçue lors de séances simulées de thérapie sont moins élevés en VC qu'en présentiel. Le chapitre 2 identifie également que certains éléments de la téléprésence, soit l'impression pour les thérapeutes et les clients d'être ensemble durant l'appel en VC, corrèlent avec l'empathie rapportée par les thérapeutes et les clients. Les chapitres 3 et 4 investiguent l'effet du contact visuel sur l'empathie perçue en téléthérapie. Le chapitre 3 décrit d'abord le développement d'une méthodologie simple permettant de préserver la perception de contact visuel en diminuant l'angle de regard situé entre la caméra web et les yeux de l'interlocuteur sur l'écran d'ordinateur. Le chapitre 4 reprend cette méthodologie pour créer deux conditions expérimentales, avec ou sans contact visuel en VC. Les résultats montrent que, contrairement aux hypothèses initiales, le fait de pouvoir établir un contact visuel n'augmente pas les niveaux d'empathie et de téléprésence rapportés par les clients en séances simulées de téléthérapie. Des données d'oculométrie prélevées durant les séances montrent que les clients ne regardent pas davantage les yeux et le visage du thérapeute dans la condition avec contact visuel. Une association est toutefois observée entre le temps passé à regarder les yeux du thérapeute et l'empathie rapportée par les clients, mais seulement dans la condition avec contact visuel. Ces données indiquent ainsi que les clients sont en mesure de percevoir l'empathie en VC, que le contact visuel soit possible ou non. La thèse démontre que l'empathie peut être affectée en contexte de VC, mais également que les clients peuvent s'ajuster à l'altération de certains indices non verbaux lorsqu'ils jaugent l'empathie du thérapeute. Ces résultats sont encourageants vu l'usage grandissant de cette modalité de traitement en contexte de pandémie mondiale de COVID-19. / Teletherapy, defined as the use of a communication medium such as videoconference (VC) to conduct psychotherapy sessions at a distance, is increasingly used by therapists and clients. The use of teletherapy has seen a surge during the COVID-19 pandemic as a means to comply with the recommended social distancing measures. Though teletherapy has produced comparable outcomes to traditional, in-person therapy and is deemed a suitable modality for the establishment of therapeutic alliance, concerns remain over the possibility that empathy could be altered in teletherapy through VC. The available data, although limited, support the hypothesis that empathy could be lower in VC than in in-person sessions, but this has yet to be empirically tested. The relative loss of nonverbal cues in VC, such as the alteration of eye contact, could account for this potential discrepancy in empathy. There is therefore a need 1) to describe the influence of the VC medium on the mechanisms underlying empathy, 2) to quantitatively compare the levels of empathy in VC sessions to those in in-person sessions, and 3) to design a procedure to enhance empathy in VC sessions. These objectives are addressed in the four chapters of this thesis. The first chapter consists in the elaboration of a conceptual framework of online empathy. The conceptual framework describes the filter effect induced by online environments on nonverbal signals and its potential adverse influence on empathy in VC. Chapter 2 describes a study showing a decrease in empathy reported by therapists and clients taking part in simulated clinical sessions in VC and in-person settings. The results also reveal a significant correlation between empathy and telepresence, a term that relates to the impression for clients and therapists of being there, together in a VC interaction. The studies described in Chapters 3 and 4 aim at identifying the impact of eye contact on perceived empathy in teletherapy. Chapter 3 first describes the development of a simple methodology that facilitates eye contact in VC by decreasing the gaze angle between the webcam and the eyes of the other interactant on the screen. This methodology is employed in the experiment described in Chapter 4 to either allow or prevent eye contact from the clients' perspective during simulations of clinical sessions. The results show that, contrary to the hypothesis, facilitating eye contact in VC does not lead to higher levels of empathy and telepresence. Eye tracking data collected during the sessions showed that clients did not look more at the eyes and the face of therapists when eye contact was facilitated. However, a significant, positive correlation was observed between the time spent looking into the eyes of the therapist and the levels of empathy reported, but only in the sessions where eye contact was facilitated. These results show that clients can perceive empathy in VC, whether eye contact is altered or not. Overall, the findings of the thesis demonstrate that empathy can be altered in VC sessions but also highlight the capacity of clients to adapt to the alteration of nonverbal signals when assessing therapist empathy.
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Efficacité des psychothérapies de la dépression selon le nombre de séances : une méta-régressionRouault, Olivier 18 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2011-2012 / Le nombre de séances de psychothérapie est une donnée essentielle à prendre en compte dans le domaine de l'évaluation des psychothérapies. Le but de cette étude est de déterminer si pour une catégorie de troubles spécifiques, les troubles de l'humeur, le nombre de séances de psychothérapie est un facteur déterminant dans l'efficacité des psychothérapies. Plus spécifiquement deux questions de recherche ont été abordées. Premièrement, évaluer si un nombre très réduit de séances de psychothérapies est efficace dans le traitement des troubles de l'humeur. Deuxièmement déterminer si, pour les différents types de psychothérapies ayant fait l'objet d'essais cliniques dans le cadre des troubles de l'humeur, l'efficacité des interventions est associée au nombre de séances. La méthode employée est une méta-analyse, à partir des études disponibles dans la littérature, complétée d' une méta-régression où la variable nombre de séances est rapprochée de la taille d'effet. L'étude montre tout d'abord que les thérapies très courtes (moins de six séances) sont efficaces pour le traitement des troubles de l'humeur. Ensuite les résultats indiquent que, toutes thérapies confondues, le nombre de séances et associé à la taille d'effet. Plus spécifiquement, pour les thérapies psychodynamiques et interpersonnelles le nombre de séances est associé à la taille d'effet. Ce n'est pas le cas pour les thérapies cognitives comportementales et les thérapies comportementales stricto sensu. Ces résultats peuvent être pris en compte dans les formats de psychothérapie qui peuvent être proposés aux clients selon leurs besoins et les caractéristiques de leur trouble de l'humeur.
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L'empathie et la vidéoconférence en séances simulées de téléthérapieGrondin, Frédéric 13 December 2023 (has links)
La téléthérapie, soit l'offre de soins en psychothérapie à l'aide de moyens de communication comme la vidéoconférence (VC), est une modalité de traitement de plus en plus utilisée. Bien que la recherche montre que cette modalité soit aussi efficace que les suivis en présentiel et qu'elle permette la création de l'alliance thérapeutique avec les clients, des préoccupations subsistent quant à la possibilité que l'empathie soit impactée dans les suivis de téléthérapie par VC. Les quelques données disponibles indiquent que l'empathie ressentie par les thérapeutes et perçue par les clients pourrait être moindre en VC qu'en présentiel, ce qui n'a pas encore été testé expérimentalement. Cet écart d'empathie proviendrait de la perte relative de certains indices non verbaux en VC, notamment du contact visuel. Considérant que l'empathie constitue un prédicteur de l'issue thérapeutique, il importe 1) d'élucider les mécanismes propres au contexte de VC qui influencent l'empathie, 2) de tester quantitativement la présence d'une différence d'empathie entre les séances en VC et celles en présentiel et 3) de développer des méthodes par lesquelles optimiser l'empathie en téléthérapie. Ces objectifs sont abordés par l'entremise des quatre chapitres de la thèse. Le premier chapitre aborde le développement d'un cadre conceptuel rendant compte de l'effet de filtre présent dans un contexte de communication virtuelle et du probable impact délétère de cet effet de filtre sur l'empathie en téléthérapie. Le chapitre 2, au moyen de deux études, montre que les niveaux d'empathie ressentie et perçue lors de séances simulées de thérapie sont moins élevés en VC qu'en présentiel. Le chapitre 2 identifie également que certains éléments de la téléprésence, soit l'impression pour les thérapeutes et les clients d'être ensemble durant l'appel en VC, corrèlent avec l'empathie rapportée par les thérapeutes et les clients. Les chapitres 3 et 4 investiguent l'effet du contact visuel sur l'empathie perçue en téléthérapie. Le chapitre 3 décrit d'abord le développement d'une méthodologie simple permettant de préserver la perception de contact visuel en diminuant l'angle de regard situé entre la caméra web et les yeux de l'interlocuteur sur l'écran d'ordinateur. Le chapitre 4 reprend cette méthodologie pour créer deux conditions expérimentales, avec ou sans contact visuel en VC. Les résultats montrent que, contrairement aux hypothèses initiales, le fait de pouvoir établir un contact visuel n'augmente pas les niveaux d'empathie et de téléprésence rapportés par les clients en séances simulées de téléthérapie. Des données d'oculométrie prélevées durant les séances montrent que les clients ne regardent pas davantage les yeux et le visage du thérapeute dans la condition avec contact visuel. Une association est toutefois observée entre le temps passé à regarder les yeux du thérapeute et l'empathie rapportée par les clients, mais seulement dans la condition avec contact visuel. Ces données indiquent ainsi que les clients sont en mesure de percevoir l'empathie en VC, que le contact visuel soit possible ou non. La thèse démontre que l'empathie peut être affectée en contexte de VC, mais également que les clients peuvent s'ajuster à l'altération de certains indices non verbaux lorsqu'ils jaugent l'empathie du thérapeute. Ces résultats sont encourageants vu l'usage grandissant de cette modalité de traitement en contexte de pandémie mondiale de COVID-19. / Teletherapy, defined as the use of a communication medium such as videoconference (VC) to conduct psychotherapy sessions at a distance, is increasingly used by therapists and clients. The use of teletherapy has seen a surge during the COVID-19 pandemic as a means to comply with the recommended social distancing measures. Though teletherapy has produced comparable outcomes to traditional, in-person therapy and is deemed a suitable modality for the establishment of therapeutic alliance, concerns remain over the possibility that empathy could be altered in teletherapy through VC. The available data, although limited, support the hypothesis that empathy could be lower in VC than in in-person sessions, but this has yet to be empirically tested. The relative loss of nonverbal cues in VC, such as the alteration of eye contact, could account for this potential discrepancy in empathy. There is therefore a need 1) to describe the influence of the VC medium on the mechanisms underlying empathy, 2) to quantitatively compare the levels of empathy in VC sessions to those in in-person sessions, and 3) to design a procedure to enhance empathy in VC sessions. These objectives are addressed in the four chapters of this thesis. The first chapter consists in the elaboration of a conceptual framework of online empathy. The conceptual framework describes the filter effect induced by online environments on nonverbal signals and its potential adverse influence on empathy in VC. Chapter 2 describes a study showing a decrease in empathy reported by therapists and clients taking part in simulated clinical sessions in VC and in-person settings. The results also reveal a significant correlation between empathy and telepresence, a term that relates to the impression for clients and therapists of being there, together in a VC interaction. The studies described in Chapters 3 and 4 aim at identifying the impact of eye contact on perceived empathy in teletherapy. Chapter 3 first describes the development of a simple methodology that facilitates eye contact in VC by decreasing the gaze angle between the webcam and the eyes of the other interactant on the screen. This methodology is employed in the experiment described in Chapter 4 to either allow or prevent eye contact from the clients' perspective during simulations of clinical sessions. The results show that, contrary to the hypothesis, facilitating eye contact in VC does not lead to higher levels of empathy and telepresence. Eye tracking data collected during the sessions showed that clients did not look more at the eyes and the face of therapists when eye contact was facilitated. However, a significant, positive correlation was observed between the time spent looking into the eyes of the therapist and the levels of empathy reported, but only in the sessions where eye contact was facilitated. These results show that clients can perceive empathy in VC, whether eye contact is altered or not. Overall, the findings of the thesis demonstrate that empathy can be altered in VC sessions but also highlight the capacity of clients to adapt to the alteration of nonverbal signals when assessing therapist empathy.
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Les liens entre la qualité affective des relations d'objet et l'assiduité en psychothérapie de groupe chez des individus ayant un trouble de la personnalité limiteLeblanc, Jean-Sébastien January 2010 (has links)
Les relations d'objet, lesquelles référent aux représentations cognitives-affectives sous-jacentes aux relations interpersonnelles, sont connues pour être reliées à la capacité d'une personne à établir des relations stables dans différents contextes y compris en contexte thérapeutique. Cette étude a pour but d'identifier certaines dimensions des relations d'objet des clients inscrits au programme des troubles de la personnalité limite de l'Institut Douglas associées au taux de présence en psychothérapie de groupe sur une période d'un an. À cet effet, des analyses de corrélation ont été effectuées entre le taux de présence en psychothérapie de groupe et deux variables du Social Cognition and Object Relations Scale (SCORS) appliquées aux narrations du Test d'Aperception Thématique (TAT), soient la « tonalité affective des représentations » et la « capacité à l'investissement émotionnel dans les relations ».Les résultats indiquent que ces deux dimensions affectives des relations d'objet ainsi que l'âge sont corrélés positivement au taux de présence en psychothérapie de groupe chez les clients présentant un trouble de la personnalité limite.Les implications cliniques sont discutées.
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Efficacité de la psychothérapie gestaltiste des relations d'objet sur le trouble dépressif majeur accompagné d'une pathologie de la personnalitéNoël, Dominique January 2015 (has links)
L'incidence du trouble dépressif majeur est à la hausse et son occurrence produit la plus grande détérioration de l'état de santé comparée à d'autres maladies physiques ou mentales. Plusieurs approches psychothérapeutiques brèves réussissent à guérir un épisode dépressif à court terme, mais leur efficacité est faible à long terme, ce qui fait en sorte que la rechute et la chronicité de ce trouble demeurent problématiques. Plusieurs recherches ont associé la présence de traits de personnalité pathologiques à la dépression, ce qui pourrait contribuer à sa chronicité. L’étude de traitements thérapeutiques intensifs qui en tiennent compte semble plus pertinente. La psycho- thérapie gestaltiste de relations d'objet (PGRO) est une approche qui a été conçue au départ pour traiter les pathologies de la personnalité. L'objectif principal de la présente recherche est d'étudier l'application de la PGRO au trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité. Une diminution de la symptomatologie dépressive et des traits de personnalité pathologiques était attendue. Trois participantes, recrutées à partir de la clientèle en cabinet privé de la chercheuse, souffrant d'un épisode dépressif majeur et présentant des traits de personnalité pathologiques, ont participé à 20 séances de PGRO. Elles ont été évaluées avant et après le traitement ainsi que lors d’un suivi de six mois. Aux suivis, l'épisode dépressif majeur était résorbé, ce qui fut aussi confirmé un an après la fin du traitement. Les traits de personnalité pathologiques avaient diminué de 33,33 % à 80,49 % selon la participante. Les résultats apportent un soutien préliminaire important quant à l'efficacité de la PGRO pour traiter le trouble dépressif majeur accompagné d’une pathologie de la personnalité et suggèrent que le travail sur le plan de la personnalité pathologique a un impact sur la diminution de la symptomatologie dépressive.
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