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Étude du bilan d'eau atmosphérique sur l'Amérique du Nord par décomposition d'échelle pour les climats présent et futur, tels que simulés par le Modèle Régional Canadien du ClimatBresson, Raphaël January 2009 (has links) (PDF)
L'eau est à la fois ressource et source de danger dans nos sociétés. Elle est aussi l'un des principaux acteurs du climat. Que ce soit pour la gestion des ressources en eau, la prévention des extrêmes climatiques ou une meilleure compréhension du climat, une bonne connaissance du cycle hydrologique est clairement indispensable. Ce projet consiste en l'étude du bilan d'eau atmosphérique tel que simulé par le Modèle Régional Canadien du Climat (MRCC) piloté par le Modèle Climatique Canadien Global (MCCG3) au-dessus de l'Amérique du nord. Deux simulations de 30 ans sont considérées, représentant pour l'une le climat actuel, et pour l'autre un climat futur plus chaud, selon le scénario A2 du Rapport Spécial sur les Scénarios d'Emission. La climatologie actuelle du bilan d'eau atmosphérique de ces deux climats est étudiée par le calcul de statistiques saisonnières pour les saisons d'été et d'hiver. Les variables du bilan d'eau sont de plus décomposées en trois échelles spatiales: une très grande échelle résolue par le MCCG3 et imposée au MRCC par le pilotage, une grande échelle résolue à la fois par le MRCC et le MCCG3, et une petite échelle résolue uniquement par le MRCC. La divergence horizontale du flux d'humidité atmosphérique est également décomposée de façon alternative en 9 termes d'interaction impliquant une des trois échelles de vent et d'humidité. Cette décomposition d'échelle permet d'une part d'explorer la contribution des différentes échelles à la climatologie du bilan d'eau atmosphérique, et d'autre part d'évaluer la valeur ajoutée des fines échelles du MRCC en les comparant aux plus grandes échelles du modèle. Les résultats traduisent des climatologies distinctes du bilan d'eau atmosphérique pour la saison d'hiver, dominée par le passage des dépressions des moyennes latitudes, et la saison d'été, où davantage de convection se produit. La contribution des petites échelles à la moyenne saisonnière des variables du bilan d'eau apparaît très limitée. En revanche, elle s'avère être importante pour leur variabilité intrasaisonnière, suggérant une valeur ajoutée importante des petites échelles. La comparaison des deux simulations de climat révèle une intensification générale de la branche atmosphérique du cycle hydrologique dans le climat futur simulé par le MRCC, comparable en termes relatifs pour les champs de moyenne et de variabilité temporelle. Elle apparaît également plus forte en termes relatifs en hiver qu'en été. Les changements observés, ainsi que la contribution des différentes échelles à ces changements, présentent des patrons cohérents avec ceux des variables dans le climat présent et sont gradués en amplitude selon l'intensité des signaux du climat présent. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : MRCC, Décomposition d'échelle, Bilan d'eau atmosphérique, Changement climatique, Valeur ajoutée.
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Évaluation de la variabilité interne et des effets reliés à la taille du domaine d'intégration du modèle régional canadien du climat sur la région nord atlantique en utilisant l'approche de l'expérience du grand-frèreRapaić, Maja January 2010 (has links) (PDF)
L'Arctique montre la plus grande vulnérabilité de toutes les régions de la Terre aux changements climatiques. Pour cette raison, il est très important de simuler avec précision les différents modes climatiques de cette région. Une expérience testant huit modèles différents montre de grandes différences entre des simulations effectuées par ces modèles au-dessus l'Arctique (Rinke et al. 2006). La sensibilité des résultats de modèles régionaux à la taille du domaine est un phénomène bien connu aussi (Leduc et Laprise, 2009): le domaine doit être suffisamment grand pour permettre le développement de fines échelles, mais suffisamment petit pour que les conditions aux frontières latérales (CFL) contrôlent l'intégration. Pour examiner la variabilité interne (VI) du Modèle Régional Canadien du Climat (MRCC) et l'influence de la taille de domaine sur une simulation, nous avons choisi d'utiliser l'approche de l'expérience du Grand-Frère (EGF)
(« Big-Brother Experiment », BBE; Denis et al. 2002). EGF permet ici de comparer les simulations effectuées sur les différentes tailles de domaine et d'étudier comment cela affecte les résultats. Aussi, pour un domaine donné, la VI peut être étudiée par l'introduction de petites différences dans les conditions initiales dans un ensemble des simulations. L'avantage qui provient de l'utilisation de EGF est la possibilité d'étudier le comportement de la petite échelle du climat, c'est-à-dire de la valeur ajoutée d'un MRC, qui est absente dans les CFL, et d'évaluer la nature et la magnitude de la VI pour le domaine d'étude. Les résultats de notre expérience sont en accord avec les conclusions des études précédentes: la VI est plus importante sur un domaine d'intégration plus grand. L'évolution temporelle de la VI pour deux tailles de domaine est bien différente et dépend fortement de la situation synoptique. La variance transitoire est fortement sous-estimée par la moyenne de l'ensemble au-dessus d'un domaine plus grand. Néanmoins, le modèle sous-estime la petite échelle pour le plus petit LB, surtout en altitude dans la région caractérisée par les vents plus forts, tandis que le plus grand domaine permet au modèle le développement d'une solution moins dépendante des conditions aux frontières latérales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modèle régional du climat, Expérience « Big-Brother », Sensibilité à la taille du domaine, Ensemble des simulations, Variabilité interne.
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Le processus de constitution de l'acteur politique collectif autochtone amazonien à travers les conflits socio-écologiques en Équateur (1992-2002)Huerta, Anaïs January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à comprendre le processus de constitution de l'acteur politique collectif autochtone amazonien à travers les conflits socio-écologiques de l'Orient équatorien de 1992 à 2002. Bien qu'il se soit doté d'une nouvelle Constitution qui consacre les droits des peuples indigènes, l'État équatorien favorise les activités d'exploration et d'extraction de ressources naturelles sur leurs territoires. Nous tenterons de saisir, grâce aux outils conceptuels de Sydney Tarrow et d'autres auteurs du courant de la mobilisation des ressources, la façon dont s'articulent les revendications économiques et culturelles, le rôle de l'identité ethnique comme moyen et fin de la mobilisation, et les opportunités politiques ouvertes par la Constitution de 1998 et la Convention 169 de l'OIT. Mais en usant de stratégies tant institutionnelles qu'extra-institutionnelles, les indigènes amazoniens transforment eux-mêmes le contexte politique dans lequel ils évoluent. Par ailleurs, la constitution de l'acteur collectif amazonien se fait dans l'interaction avec les autres acteurs, sans que le processus soit le seul produit de décisions pensées stratégiquement. Si les Indiens visent à être reconnus au sein d'un État pluriethnique et multiculturel, ils entendent également démocratiser les institutions de l'Équateur et former de nouveaux espaces de délibération sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Indigènes, Autochtones, Équateur, Amazonie, Mobilisation, Identité ethnique, Conflits socio-écologiques.
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La polyvalence de l'agent de développement rural et son rôle dans le développement territorial du Centre du QuébecFlorvil, Mario January 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche sur le métier d'agent de développement rural, au Québec, se révèle une façon toute particulière, de donner plus de visibilité à ces professionnels qui surmontent nombres d'obstacles pour appuyer le développement socioéconomique et cuIturel des collectivités rurales centricoises. L'étude apporte un éclairage sur la profession et, permet aussi de comprendre l'implication d'acteurs d'horizons différents réunis autour des mêmes problématiques locales. Par contre, l'étude ne vise pas à évaluer leur travail, ni à apporter des changements dans la manière dont ils exécutent leurs tâches, mais à les voir au centre des actions territoriales. C'est en quelque sorte notre objet d'étude. L'hypothèse adoptée s'articule autour de la polyvalence du métier de l'agent de développement rural qui, de par ses tâches, est d'impulser la transformation du territoire vers un mieux être global, au moyen de projets, d'actions, en valorisant les ressources locales, dans une vision à long terme et, d'anticiper des mutations dans une logique de démocratie participative. Nous avons adopté une méthodologie de type d'entrevues semi directives, dans le but de comprendre un métier émergent, car, notre objet de recherche n'a pas eu beaucoup de publications de recherches empiriques ni de développements conceptuels majeurs. L'entretien semi-directif demeure le meilleur moyen d'apprendre davantage sur le métier. Le cadre théorique est inspiré de la théorie de la structuration d'Antony Giddens, il permet de situer l'agent de développement rural à travers les concepts définis par l'auteur. C'est une évidence que les politiques lui donnent un ensemble de possibilités d'actions et d'échanges, mais, il est aussi soumis à une structure. Les résultats rejoignent l'hypothèse et l'objectif qui étaient fixés au départ. ils sont constitués d'analyses transversales de discours des principaux acteurs opérant dans les différentes MRC et de CLD du territoire centricois. Le métier d'agent rural s'effectue au sein d'une équipe et nécéssite la coopération de nombreux acteurs locaux (élus, administration, professionnel, habitants,...).C'est un métier qui exige de grandes qualités humaines: écoute, sens de la négociation, gestion des conflits. L'agent rural est aussi un conseiller qui peut travailler dans différentes institutions de développement, il se doit de connaître les milieux, les parcourir, identifier les décideurs locaux, établir les contacts sur le terrain et, soutenir les comités locaux. il offre aussi la possibilité aux municipalités de s'engager dans la voie du développement notamment en travaillant avec les bénévoles et les promoteurs individuels et collectifs. En conclusion, nous faisons un retour sur les objectifs et hypothèse de l'étude en vue de la validation de cette dernière et nous traitons aussi de la perspective du métier d'agent de développement rural au Québec. Nous sommes convaincus, en analysant le développement de cette région que ce métier, d'agent de développement rural, mérite d'être reconnu par la collectivité à sa juste valeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Polyvalence, Agent de développement rural, Gouvernance territoriale, Attractivité territoriale, Politique nationale de la ruralité, Pacte rural, Coffret rural, Développement local, Consultation publique, Mobilisation, Développement régional.
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Étude des débits des cours d'eau canadiens dans un climat changeantPoitras, Vincent 09 1900 (has links) (PDF)
Selon le Groupe International d'Experts sur le Climat (lPCC, 2007), les changements climatiques vont entraîner une intensification du cycle hydrologique à l'échelle globale et un accroissement des précipitations dans certaines régions du monde, notamment celles situées aux latitudes moyennes et élevées. Des changements survenant au niveau de la quantité de précipitation saisonnière ainsi qu'au niveau de l'intensité et de la fréquence des événements extrêmes ont un impact direct sur l'amplitude des écoulements fluviaux saisonniers et sur la période d'occurrence et la fréquence des inondations et des sécheresses. De tels changements auront des impacts significatifs sur les ressources hydriques régionales. Cette étude se concentre sur la validation et l'évaluation des changements projetés au niveau des écoulements fluviaux moyens et au niveau de la période d'occurrence et de la fréquence des écoulements extrêmes, i.e. les écoulements de fort débit (crue) et de faible débit (étiage), pour les bassins canadiens sélectionnés. Cela se fait en utilisant un ensemble de simulations du Modèle régional du climat canadien correspondant au climat actuel (1961-1990) et à un climat futur (2041-2070) basé sur le scénario SRES A2. La validation est effectuée en évaluant les erreurs de performance et celles dues au pilotage, causées respectivement par la dynamique interne et la physique du modèle et par les erreurs associées au pilotage du modèle à ses frontières. Les résultats suggèrent des erreurs de performance positives des écoulements annuels moyens pour les bassins sans régulation situés dans la partie ouest du Canada (toujours supérieur à 30% sauf pour le bassin de l'Athabasca ou la différence n'est que de 4%) en raison d'une surestimation de l'équivalent en eau de la neige (SWE). Les erreurs dues au pilotage sont, en général, plus petites que les erreurs de performance (le coefficient d'habileté S est inférieur à 85% pour 12 des 14 bassins dans le cas des erreurs de performance alors que ce n'est le cas que de 2 bassins pour les erreurs de pilotage) et présentent sauf pour les bassins situés plus au sud, un biais négatif (pouvant aller jusqu'à -25%) La validation des étiages suggère que le modèle a quelques difficultés pour reproduire l'amplitude observée et la période d'occurrence des étiages, tandis qu'au niveau des crues, le modèle reproduit raisonnablement la période d'occurrence, quoique avec quelques différences entre les amplitudes observées et modélisées. En général, les résultats suggèrent une augmentation de l'amplitude de l'écoulement hivernal et un pic de fonte de neige survenant plus tôt (une à deux semaines) pour les bassins situés plus au nord, de même que des changements significatifs quant aux caractéristiques des crues et des étiages.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Changement climatique, crue, étiage, modèle climatique régional, écoulement fluvial.
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Le développement touristique à Utila au Honduras : une île dans l'économie d'archipelBoisvert, François 11 1900 (has links) (PDF)
Avec l'accélération actuelle de la mondialisation de l'économie, plusieurs communautés appliquent des stratégies de développement à partir d'initiatives locales. Plusieurs facteurs expliquent ce choix. Si bien des recherches ont été réalisées sur des initiatives locales en réponse à des situations de crise et aux besoins de reconversion sur le plan de la production manufacturière et des services à la collectivité, peu d'études ont abordé des cas de développement local dans la sphère du tourisme international, en particulier dans le contexte d'un pays en voie de développement. L'île d'Utila au Honduras constitue un exemple particulièrement probant de l'économie d'archipel dont parle Pierre Veltz. Utila connaît à la fois une croissance effrénée et est branchée aux réseaux mondiaux, tout en se détachant de son cadre économique national. De ce fait, la distance, qui jusqu'à très récemment représentait l'un des principaux freins à l'échange économique, ne représente plus une barrière aux flux de diffusion des capitaux et des marchandises. Par contre, lorsque l'on parle de flux, on ne parle justement pas d'une diffusion homogène, mais bien d'une diffusion ciblée. Les grandes régions métropolitaines sont donc reliées par des réseaux, elles partagent un mode de vie moderne et elles sont plus reliées entre elles qu'avec leurs périphéries respectives, tant aux plans économique que culturel. C'est-à-dire que la proximité géographique des régions métropolitaines riches, n'est plus garante de succès, pas plus que l'éloignement géographique n'est synonyme de marasme. Notre recherche essaie de répondre à la question suivante: quels sont les facteurs et quels sont les acteurs du développement local à Utila et par quels mécanismes ce développement prend-il forme? L'hypothèse soutenue dans la recherche est que le modèle de développement local d'Utila est un modèle relativement original, qui réussit à se connecter à l'économie mondiale, cela s'expliquant, d'une part, par la forme réticulaire prise par l'industrie touristique internationale et, d'autre part, par les spécificités culturelles de la communauté d'Utila par rapport à son ensemble national. C'est par une analyse basée sur les différentes approches territoriales et systémiques qui abordent l'économie d'archipel et les nouvelles fractures socioterritoriales qui en découlent que nous entendons démontrer comment le cas d'Utila illustre à la fois le succès économique local et la désolidarisation territoriale.
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The sensitivity of regional climate simulations to domain size and large scale driving techniqueKornic, Dragana 07 1900 (has links) (PDF)
La sensibilité du Modèle Régional Canadien du Climat (MRCC) à la taille du domaine et à la technique de pilotage spectral (SN) est étudiée. Nous savons déjà que le domaine d'intégration du MRCC doit être suffisamment grand pour permettre le développement complet des petites échelles. Si l'intégration est réalisée sur un très grand domaine, elle conduit à d'importantes déviations, à moins qu'un pilotage des grandes échelles soit appliqué. La technique du pilotage spectral consiste à forcer les grandes échelles pas seulement aux frontières latérales, mais aussi à l'intérieur du domaine d'intégration. L'influence des différentes tailles de domaines et l'intensité du pilotage de grande échelle est étudiée avec le cadre expérimental du « Grand-Frère ». Elle consiste premièrement à établir une simulation de référence, nommée « Grand-Frère », GF, sur un grand domaine en haute résolution (~45km). Cette simulation est ensuite filtrée en enlevant les petites échelles. Les données résultantes (grandes échelles : ~2160km) sont utilisées pour piloter le même modèle, intégré à la même haute résolution, mais sur un domaine plus petit issu que le domaine BB (appelé « Petit-Frère », PF). Nous avons effectué 5 simulations de PF avec 196x196, 160x160, 140x140, 120x120 et 100x100 points de grille. Les statistiques du climat entre les simulations de GF et celles de PF sont comparées sur un domaine commun de 86x86 points de grille. Trois expériences sont réalisées : deux avec différentes intensités de pilotage (0 à 5%; 5%) et une sans le pilotage spectral. Avec l'application du pilotage de grande échelle, on note l'augmentation de la corrélation spatiale entre les simulations de PF et leur référence avec l'augmentation de la taille du domaine. Pour chaque étude, les diagrammes de Taylor montrent l'augmentation de la corrélation temporelle des caractéristiques à petites échelles, de quelques dizaines de pourcentages pour les plus grands domaines, avec les valeurs les plus hautes du coefficient de pilotage.
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Comparaison et évaluation des techniques de modélisation régionale du climat avec le modèle GEM : aire limitée versus résolution variableVerville, Marc 10 1900 (has links) (PDF)
Les différentes études sur les changements climatiques requièrent de l'information à plus petite échelle spatiale que les modèles globaux du climat. La modélisation régionale du climat se veut être une solution alternative pour atteindre les critères de résolutions spatiales à un coût informatique raisonnable. Les deux principales configurations utilisées pour produire des simulations climatiques à l'échelle régionale sont : le modèle à aire limitée (LAM) et le modèle mondial à résolution variable (MMRV). Depuis quelques années, le centre météorologique canadien (CMC), plus spécifiquement la division de recherche en prévision numérique (RPN) ont façonné le modèle GEM de manière à rendre possible l'utilisation de l'une ou l'autre de ces deux configurations avec exactement les mêmes paramétrages physiques et le même noyau dynamique. En utilisant le modèle GEM, il est maintenant possible de comparer proprement les deux techniques de simulation régionale du climat. En sachant que les MMRVs requièrent un coût informatique bien au-delà de ce que demandent les LAMs, l'idée de mettre en évidence les bénéfices de chaque méthode demeure incontournable. Nous avons donc comparé deux simulations climatiques GEM-LAM (au-dessus de l'Amérique et de l'Europe), pilotées par GEM-UNIFORM, avec deux simulations GEM-VR. Les simulations GEM-VR ont été produites en prenant soin d'étirer les mailles du modèle de manière à créer des régions d'intérêts qui coïncident parfaitement avec les domaines des simulations GEM-LAM, i.e. en ayant le même nombre de points de grilles et la même résolution. Les statistiques climatiques hivernales et estivales des deux simulations à haute résolution ont été comparées par l'entremise d'une approche statistique appelée test t de Student. Par ailleurs, les moyennes temporelles de chacune des configurations ont été comparées avec des réanalyses. Bien que les différences des moyennes temporelles entre GEM-LAM et GEM-VR sont relativement petites, le test t de Student confirme que pour la plupart des variables considérées dans cette étude, les extremums de différences sont statistiquement significatifs avec un niveau de confiance égal ou plus grand à 95 %. Par contre, on remarque un plus faible pourcentage de différences significatives au-dessus de l'Europe qu'au-dessus de l'Amérique du nord, étant même à l'occasion inexistant. Le résultat qui distingue le plus cette étude est sans aucun doute le fait que les précipitations totales simulées par GEM-LAM sont significativement supérieures à celles générés par GEM-VR. Logiquement, cet excédant d'eau ne peut qu'être occasionné par la technique de pilotage ou/et d'éponge utilisée dans cette expérience. De plus, pour ce qui est du champ de température, on remarque que GEM-LAM reproduit un climat plus chaud en hiver et plus froid en été que GEM-VR. Pour ce qui est de la comparaison avec les réanalyses, on constate que les deux approches démontrent les mêmes faiblesses, e.g. des régions avec un biais chaud/sec et un surplus de précipitation au-dessus des montagnes.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : modélisation régionale du climat, aire limitée, résolution variable, GEM
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Le syndrome du rentier encombrant : une évaluation de la situation au CanadaGaudreault, Simon 06 1900 (has links) (PDF)
En dépit d'un potentiel intéressant, on ne constate pas en général l'émergence et le renouvellement d'un bassin entrepreneurial fort dans la périphérie canadienne, soit les régions situées à plus d'une heure de route des grands centres. Comment expliquer cette faiblesse de l'entrepreneuriat, malgré la présence d'une base industrielle solide (plusieurs grands employeurs) et d'une population riche susceptibles de créer des opportunités pour les entrepreneurs? Les grands employeurs et le niveau de vie élevé dans plusieurs régions périphériques, loin d'être des atouts, sont-ils plutôt nuisibles au développement économique? Certains auteurs se sont attardés à l'étude des obstacles à l'entrepreneuriat qui caractérisent la périphérie. Un niveau de salaires élevé et des conditions de travail au-dessus de la moyenne, conjugués à l'absence d'un bassin important de petits entrepreneurs, y constitueraient un véritable frein à la création d'entreprises. Ce que Polese et Shearmur (2002) ont identifié comme le « syndrome du rentier encombrant » pourrait aider à comprendre pourquoi certaines régions éprouvent plus de difficultés que d'autres à diversifier leur économie. Toutefois, l'impact d'un tel phénomène sur l'entrepreneuriat local, bien que suspecté, n'a pas encore été pleinement mesuré. Le présent mémoire se propose de vérifier si, et dans quelle mesure, il existe une relation négative entre le taux de création nette d'entreprises et la concentration de l'emploi chez certains grands employeurs (mesurée notamment à l'aide du niveau des salaires) dans les régions périphériques du pays. Cette hypothèse est analysée selon une approche empirique et testée à l'aide d'une analyse économétrique de données sur les entreprises et la population compilées par Statistique Canada. L'objectif principal est de mesurer le pouvoir explicatif du syndrome du rentier encombrant sur le niveau de création de nouvelles entreprises, tout en prenant en compte l'influence exercée par d'autres importants facteurs explicatifs des écarts régionaux de création d'entreprises. Les résultats obtenus suite à l'analyse économétrique, s'ils ne permettent pas de tirer des conclusions définitives, montrent que les facteurs liés à l'influence de certains types d'entreprises ou d'industries sur le contexte local sont parmi les déterminants importants de l'entrepreneuriat dans la périphérie canadienne. L'analyse identifie un lien négatif entre la part de l'emploi dans les industries de ressources et le taux de création nette d'entreprises, ce qui va dans le sens de l'hypothèse du syndrome du rentier encombrant dans les régions périphériques du Canada. L'accès à des données plus complètes permettant notamment de distinguer les différents phénomènes entrepreneuriaux s'avère donc souhaitable pour mieux évaluer l'impact du syndrome du rentier encombrant, qui demeurera ainsi non entièrement mesuré pour l'instant.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : entrepreneuriat, grande entreprise, développement régional, régions périphériques.
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Simulations du modèle régional canadien du climat, version 5 (MRCC5) en Afrique de l'Ouest : validation et sensibilité à la localisation du domaineTete, Kossivi Yéwougni 01 1900 (has links) (PDF)
L'Afrique de l'Ouest (AO) est une région continentale des tropiques caractérisée par une intense variation des précipitations. Les études récentes ont permis d'améliorer la compréhension de la dynamique de la mousson africaine. Ces études ont contribué à la sécurité alimentaire, à la santé publique et à la stabilité politique de la région. L'AO est touchée par des aléas climatiques extrêmes, notamment les sécheresses et les inondations, qui affectent principalement les populations majoritairement rurales. Les conséquences socioéconomiques et sanitaires (p. ex., la famine et les épidémies) ont des impacts énormes sur le quotidien des populations. Les options d'adaptation ont été prises, mais s'avèrent insuffisantes pour la sécurité alimentaire, les ressources en eau et les problèmes de santé. Ces changements poussent de nombreuses personnes à se déplacer vers des régions sécuritaires. Les études ont montré une variation significative du climat passé, actuel et futur de l'Afrique. Ces changements futurs projetés auront des effets importants sur les différents secteurs tels l'économie, la politique et la santé. Par conséquent, une meilleure connaissance des projections climatiques s'impose. Ainsi, les modèles climatiques globaux (MCG) sont utilisés pour étudier et faire des projections du climat de l'AO. La résolution spatiale des MCG est acceptable pour étudier la circulation et les changements climatiques à l'échelle planétaire, mais insuffisante à l'échelle régionale. Compte tenu de ces insuffisances, des études récentes ont été effectuées avec les modèles régionaux du climat (MRC). Les MRC sont toutefois sensibles aux conditions initiales, aux frontières latérales, à la région et à la taille du domaine. Dans la poursuite d'études précédentes sur la variabilité inter-membre, cette étude évalue les simulations effectuées avec le Modèle Régional Canadien du Climat version 5 (MRCC5), quant à l'habileté du modèle à reproduire le climat observé, ainsi que la sensibilité des simulations à la localisation du domaine de calcul. Un ensemble de quatre simulations a été réalisé pour l'année 2006, avec une résolution horizontale de 22 km (0.2°). Les simulations se distinguent les unes des autres uniquement par la localisation géographique du domaine d'intégration. Pour les précipitations, les résultats montrent que les zones convectives sont les plus sensibles à la localisation du domaine, révélant que la position du domaine influence les résultats. En général, le MRCC5 représente bien la distribution spatiale des précipitations et sa variabilité inter-saisonnière. Les faiblesses principales sont la surestimation des précipitations sur la Côte de Guinée, mais une sous-estimation dans le Sahel. Les températures simulées par le MRCC5 sont semblables à celles des réanalyses, mais la bande de température chaude dans le Sahara est plus étroite et s'étend moins vers le nord. L'advection de l'air froid d'Europe est plus forte dans les simulations que les réanalyses. Le MRCC5 présente un biais froid sur Fouta Djalon, le plateau de Jos, le massif du Hoggar et les montagnes camerounaises. Il faut remarquer que, pour le champ de température, la variabilité à la localisation du domaine (VL) est inférieure à la variabilité transitoire (VT), contrairement au cas des précipitations où elles étaient du même ordre de grandeur. Ce qui suggère que les conditions aux frontières latérales limitent la croissance de la VL de la température, mais contrôlent peu les précipitations.
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