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Utilisation de la thérapie orientée vers les solutions dans le traitement de l'anxiétéBrochu, Julie January 2011 (has links)
L'anxiété est une problématique prévalente qui entraîne des conséquences importantes sur les individus qui en sont atteints. L'approche cognitive comportementale est actuellement l'approche la plus utilisée dans le traitement de l'anxiété et a démontré son efficacité. À la suite d'une thérapie cognitive comportementale (TCC), la qualité de vie des gens souffrant de symptômes anxieux s'améliore sans pour autant atteindre le niveau de qualité de vie des gens non atteints de cette pathologie. La psychothérapie positive, plus précisément, la thérapie brève orientée vers les solutions (TBOS), s'est avérée efficace au point de vue de l'amélioration de la qualité de vie par l'utilisation de techniques visant à créer l'espoir chez les clients. Elle pourrait contribuer au traitement de l'anxiété et à l'amélioration de la qualité de vie des gens souffrant de symptômes anxieux. Cette recherche cible deux objectifs en lien avec ce thème : expliciter les règles d'action qui sous-tendent une intervention utilisant des techniques de thérapie brève orientée vers les solutions dans le traitement de l'anxiété et proposer un modèle qui rend compte de la synthèse de ces règles d'action. La présente recherche est de nature exploratoire et est une recherche-action qualitative de type praxéologique. La principale participante de cette étude est la chercheure-acteure étant donné que c'est sa pratique professionnelle qui a été étudiée. Huit clients se sont engagés dans une psychothérapie à la clinique d'anxiété de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas et ont accepté de participer à cette recherche. Les rencontres de psychothérapie avec ces clients ont été enregistrées sur bande audio. Une grille d'auto-observation a permis à la chercheure-acteure de collecter les données à partir de ces enregistrements et de les colliger dans un journal de bord. Une analyse qualitative de théorisation ancrée a été réalisée à partir des données collectées. Trois éléments centraux décrivant l'utilisation de la TBOS dans le traitement de l'anxiété ont été identifiés : les contextes dans lesquels la TBOS a été utilisée, les visées qui sous-tendaient son utilisation, ainsi que les modalités décrivant son utilisation. À partir des résultats, un modèle décrivant l'utilisation de la TBOS dans le traitement de l'anxiété et un"Guide du thérapeute" ont été produits. Ces deux outils ont été conçus afin d'offrir au lecteur une synthèse de nos résultats et fournir des critères descriptifs aux cliniciens désirant utiliser la TBOS auprès de clients atteints de symptômes anxieux.
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Le processus de construction de sens dans l'adaptation à la sclérose en plaquesCouture, Christiane January 2012 (has links)
Vivre avec la sclérose en plaques (SEP) est un défi récurrent pour la personne atteinte et ses proches. Les atteintes neurologiques évolutives obligent à une adaptation répétée en raison des conséquences psychologiques et sociales des limites fonctionnelles grandissantes. La documentation récente met en évidence le fait que les personnes qui conservent un meilleur équilibre psychologique face à la maladie sont celles qui arrivent à donner un sens à leur expérience. La capacité de donner un sens positif à la SEP est plus fréquente chez les personnes en début de maladie ou peu limitées au plan fonctionnel. Pour les personnes plus sévèrement atteintes, les données se font rares. La présente étude qualitative vise à mettre en lumière le processus de construction de sens de personnes modérément à sévèrement atteintes de SEP. L'échantillon est composé de huit participants, six femmes et deux hommes. Dans le cadre d'entrevues semi-structurées, ils font le récit de leur maladie en indiquant le sens qu'ils donnent à leur expérience. Les transcriptions des verbatim font l'objet d'une analyse phénoménologique. Les résultats permettent de mettre à jour les éléments essentiels qui structurent l'expérience de construction de sens. L'adaptation se fait sur deux axes principaux * limiter d'abord l'impact des symptômes dans le concret, puis s'investir dans un emploi du temps qui conjugue des relations significatives et le sentiment d'être utile. Le sens comme tel s'élabore dans la recherche d'un nouvel équilibre existentiel qui réconcilie des forces contradictoires. Ces tensions créatrices se créent notamment dans l'oscillation entre le lâcher prise et la détermination, la centration sur le moment présent et la planification inhérente à la gestion des énergies. Le processus de construction de sens se distribue sur un continuum de stratégies d'intégration des différentes facettes de soi : faire comme si de rien n'était, faire avec les limites, faire malgré la maladie, faire du nouveau à cause de la SEP, faire grâce à la maladie. La compréhension du processus de construction de sens dans l'adaptation à la SEP permet d'identifier des pistes d'intervention pour mieux accompagner les personnes plus sévèrement atteintes de SEP dans leur adaptation
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L'expérience humaine positive en art-thérapieLambert, Jacinthe January 2013 (has links)
L’art-thérapie est une approche thérapeutique fondée sur les principes de la psychologie et de l’expression artistique, plus spécifiquement les arts visuels. Cette approche propose un processus d’expression, de transformation et d’actualisation de soi en utilisant une communication tant par l’image que par les mots (AATQ, 2012). Cette association (images/mots) augmente la probabilité de dépister des problèmes et de susciter des solutions qui ne pourraient être uniquement évoqués en thérapie verbale. Pour sa part, la psychologie positive s’est développée dans le but d’encourager le développement des forces personnelles et d’accroître la satisfaction de vie. Inspirés de ce courant, Seligman, Rashid et Parks (2006) proposent la psychothérapie positive afin de prévenir et traiter divers problèmes cliniques en favorisant l’expérience humaine positive. L’expérience humaine positive se définit selon trois composantes : la vie plaisante, la vie engagée et la vie significative. La vie plaisante se rapporte aux émotions positives vécues dans le quotidien. La vie engagée correspond aux forces de caractère ainsi qu’à la capacité de s’investir dans des expériences optimales "flow". La vie significative s’applique au sentiment d’appartenance au bien commun et à son implication dans celui-ci. Le but de la présente recherche est d’énoncer les stratégies positives mises de l’avant par le courant de la psychologie positive, et ce, dans une démarche en art-thérapie. Cette recherche cible deux objectifs : décrire les stratégies art-thérapeutiques qui suscitent une expérience humaine positive et exposer comment, en tant qu’art-thérapeute, nous appliquons ces mêmes stratégies. La recherche s’inscrit dans un paradigme qualitatif et est de nature descriptive et exploratoire. Elle consiste en une recherche-action de type praxéologique qui s’appuie sur l’observation de notre propre pratique professionnelle. Huit clients ont été rencontrés au cours de séances enregistrées sur bande sonore en art-thérapie menées par la chercheure-acteure. Une grille d’auto-observation a permis à la chercheure-acteure de collecter les données à partir de ces enregistrements et de les colliger dans un journal de pratique. Une analyse qualitative de théorisation ancrée a été réalisée à partir de la collecte des données. Puis, des entretiens d’explicitation ont été mis en place pour compléter la collecte et l’analyse des données. Cette recherche permet de dégager seize stratégies positives en art-thérapie regroupées autour des trois composantes de l’expérience humaine positive. Six stratégies positives enrichissent la "vie plaisante", cinq soutiennent la "vie engagée" et cinq autres consolident la "vie significative". Cette recherche permet également de mettre en lumière un modèle personnel d’intervention positive en art-thérapie "A.R.T." où les stratégies positives se développent sur un continuum d’actions de création (Agir), de réflexions et de verbalisations (Réfléchir) et de transferts des expériences et des connaissances acquises au cours d’une démarche art-thérapeutique dans le quotidien de la personne (Transférer).
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Le processus de conscience réflexive dans la pratique de psychothérapie d'une doctorante en psychologieMorin, Karine January 2015 (has links)
L’intégration des expériences professionnelles et des expériences personnelles chez les psychothérapeutes est démontrée comme étant nécessaire à une pratique efficace. Comme doctorante en psychologie, j’ai voulu répondre aux exigences élevées de mon programme de formation, tout en ne négligeant pas la nécessité d’aborder la dimension personnelle de mon développement. C’est la raison d’être de la présente recherche et de mon intérêt pour la conscience réflexive. Plusieurs recherches démontrent qu’un praticien efficace ou d’expérience utilise la conscience réflexive, mais elles n’expliquent pas comment il s’en sert dans sa pratique. Même s’il existe un sens globalement partagé à la conscience réflexive – qui est de se prendre soi-même comme sujet d’analyse – l’absence de définition opérationnelle demeure un problème en psychothérapie. La présente recherche a comme objectif de décrire comment une doctorante en psychologie vit la conscience réflexive dans sa pratique de psychothérapie. Au moyen d’un devis qualitatif, descriptif et exploratoire de type praxéologique, cette recherche adopte un point de vue à la première personne. La collecte de données se déroule avant, pendant et après les séances de psychothérapie auprès de huit clients qui ont été rencontrés durant la dernière année d’internat en psychologie de la doctorante. Le canevas investigatif est le principal outil de collecte utilisé et découle de la méthode d’analyse qui a été privilégiée, l’analyse par questionnement analytique. Un groupe d’entretien, un entretien d’explicitation centré sur le vécu, ainsi que des enregistrements audio des séances psychothérapeutiques ont contribué à l’approfondissement de l’analyse de données et à la validité des résultats. Ceux-ci proposent une description de la conscience réflexive en trois volets : ce qui la compose, ce qui la guide et comment elle évolue. En plus des dimensions habituellement associées au concept de conscience réflexive en psychologie (les cognitions et les émotions), les résultats mettent en évidence les sensations physiques et les perceptions transcendantes du processus à l’étude. Ils précisent également que la conscience réflexive est guidée par une recherche de cohérence personnelle et professionnelle, et soulignent la prise de recul que ce processus permet. La discussion apporte un éclairage pertinent sur une partie du processus de conscience réflexive qui met dans des conditions semblables à la « pleine conscience ». La discussion s’intéresse aussi au rapprochement entre cette forme de méditation et des composantes de la conscience réflexive. Pour ce faire, des découvertes émergentes en neurosciences sur les effets bénéfiques de la méditation sont évoquées. Finalement, cette recherche propose un exercice de réflexion aux thérapeutes qui souhaitent développer la conscience réflexive dans leur pratique. La présente recherche fournit des apports tant aux plans scientifique et théorique, qu’au plan social. D’une part, elle contribue aux recherches qui s’intéressent à mieux définir la conscience réflexive en suggérant une compréhension de l’intérieur, de ce processus. D’autre part, elle participe à la promotion de la recherche praxéologique à la première personne dans le milieu universitaire, en approfondissant la compréhension de la conscience réflexive comme aptitude et comme connaissance.
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Perception par les clients des composantes d’une relation thérapeutique positiveLamontagne, Émilie January 2016 (has links)
Bien que des interventions psychothérapeutiques efficaces aient été identifiées pour un éventail de problématiques psychologiques, un nombre considérable de clients ne bénéficient toutefois pas complètement de ces traitements, tel que l’indiquent les hauts taux d’abandon thérapeutique. La relation thérapeutique comme telle a été identifiée comme l’un des prédicteurs de l’abandon et plusieurs études ont démontré que les clients qui demeurent en thérapie évaluent leur alliance thérapeutique de manière plus positive que ceux qui abandonnent. De plus, parmi les clients qui demeurent en thérapie, c’est encore la relation thérapeutique qui joue un rôle important par sa valeur prédictive des résultats thérapeutiques. Le courant humaniste, en psychothérapie, place la relation thérapeutique au premier plan de l’intervention et a largement contribué à l’intérêt grandissant, en recherche, pour la relation thérapeutique. Malgré cette reconnaissance de l’importance de la relation thérapeutique, les études sur la nature des composantes de la relation thérapeutique et sur leur rôle dans l’efficacité de la thérapie ont surtout été menées du point de vue du psychothérapeute ou de celui d’un observateur. Le point de vue du client a été peu étudié, bien qu’il puisse être un meilleur prédicteur des résultats thérapeutiques. La présente étude avait donc pour but de recueillir les perceptions de clients adultes en psychothérapie sur la nature des composantes d’une relation thérapeutique positive ainsi que sur les composantes de la relation thérapeutique qu’ils perçoivent comme ayant un impact positif sur leur processus de changement. Un cadre théorique humaniste a été privilégié. Un devis qualitatif a été utilisé, car ce type de devis est pertinent pour explorer un phénomène peu documenté et pour décrire en profondeur
l’expérience unique et complexe qui s’y rapporte. Des entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès de clients en psychothérapie à moyen et long terme (de 15 séances à deux ans), avec des psychologues d’orientation humaniste, étant donné l’importance qui est accordée à la relation thérapeutique par cette approche. Les données ont été analysées à l’aide de la méthode d’analyse de contenu mixte, inspirée de la méthode proposée par l’Écuyer, en combinant la méthode déductive et la méthode inductive. Une grille des composantes préexistantes a été construite pour guider la collecte et l’analyse des données et comprend la Relation coopérative, la Relation transférentielle, la Relation personne-à-personne et la Relation transpersonnelle. L’analyse des données a permis de décrire en profondeur ces composantes. De plus, l’analyse à l’aide de la méthode inductive a fait se dégager un arbre des catégories émergentes, qui amène des éléments d’approfondissement quant à la perception des clients d’une relation thérapeutique positive. Une démarche d’accord inter-juges a permis d’augmenter la validité du processus de codification. En ce qui a trait aux éléments perçus comme ayant un impact positif sur le processus de changement, la confiance mutuelle et le dévoilement de soi seraient centraux dans la perception des clients de cette étude. De plus, il ressort que différents éléments de la relation plus personnelle qui s’établit entre le client et le thérapeute, tels qu’un équilibre entre intimité et distance émotionnelle ainsi que la présence d’une complicité, seraient des leviers importants dans le processus de changement, selon les clients qui ont participé à cette étude. À la lumière des résultats obtenus ainsi que des forces et des limites de l’étude, des recommandations concernant les pistes d’investigation futures pour la recherche sont formulées. Les résultats et la
discussion de la présente étude pourront fournir aux psychologues cliniciens et aux institutions de formation une porte d’entrée pour amorcer ou poursuivre une réflexion quant aux composantes de la relation thérapeutique pouvant recevoir une attention particulière en psychothérapie.
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Modes d'organisation de la prise en charge des patients avec un premier épisode psychotique dans les hôpitaux montréalaisSylvain, Chantal January 2006 (has links)
Contexte. Le manque d'adhésion aux stratégies d'intervention est un problème fréquemment observé chez les patients qui présentent un trouble grave de santé mentale. Ses [i.e. Ces] conséquences peuvent être sérieuses, et ce, particulièrement au moment d'un premier épisode psychotique. Selon plusieurs auteurs, l'organisation des services exercerait une influence importante sur l'adhésion des patients. Cependant, en dépit des ressources importantes qui sont consenties au traitement intra hospitalier des patients psychiatriques, les connaissances concernant les modes organisationnels qui y sont privilégiés demeurent limitées. La présente étude a tenté de combler cette lacune. Objectif. Établir une taxonomie des modes d'organisation à partir des variations notées dans l'organisation des services hospitaliers destinés aux personnes qui consultent à l'urgence en raison d'un premier épisode psychotique. Méthode. Une étude descriptive simple a été réalisée. Des entrevues effectuées auprès de deux informateurs clés dans chacun des 13 hôpitaux de l'île de Montréal dotés d'un département de psychiatrie et d'une urgence ont permis de documenter différentes dimensions de l'organisation des services, soit la vision, la structure organisationnelle, les ressources et les pratiques. Les données ont été analysées en s'inspirant de l'approche configurationnelle et les résultats soumis à un comité d'experts à des fins de validation. Résultats. Quatre modèles d'organisation différents ont pu être distingués. La diversité des mécanismes de coordination mis en place afin d'assurer un agencement logique des services constitue un premier contraste observé entre les modèles. Ce contraste permet de distinguer deux modèles dits"coordonnés" et deux modèles dits"peu coordonnés". Chacun de ces types peut également être distingué selon l'étendue de l'offre de services qui s'y trouve. Ce second contraste permet d'obtenir des modèles qui sont dits"variés" ou"limités". Conclusion. Cette étude a permis de tracer pour la première fois un portrait des caractéristiques organisationnelles du réseau hospitalier montréalais dans la prise en charge des patients qui consultent à l'urgence, particulièrement ceux avec un premier épisode psychotique. La taxonomie des modèles d'organisation qui en découle représente par conséquent un premier jalon pour étudier l'influence des facteurs organisationnels sur différentes mesures de résultats, dont l'adhésion aux stratégies d'intervention de ces patients.
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Développement et évaluation d'une activité de formation continue adaptée aux infirmières et infirmiers oeuvrant en traumatologieMarceau, Mélanie January 2009 (has links)
L'écart entre les compétences attendues des infirmières et infirmiers dans le service des urgences et la formation ne cesse de s'agrandir. De plus, la clientèle polytraumatisée, complexe et variée, nécessite une approche structurée, basée sur des standards de pratique, connue par toute l'équipe infirmière, médicale et d'inhalothérapie. Pour pallier à ces difficultés, la formation continue est essentielle et contribue, entre autres, à augmenter la qualité des soins et à diminuer la mortalité et la morbidité auprès des personnes polytraumatisées. Peu d'activités de formation continue existent pour les infirmières et infirmiers du service des urgences oeuvrant auprès de la clientèle polytraumatisée. Les formations continues reconnues sont coûteuses, difficilement accessibles et elles ne reposent pas sur une évaluation des besoins du personnel infirmier ciblé. Objectifs. Cette étude avait pour but de développer et d'évaluer une activité de formation continue pour les infirmières et infirmiers du service des urgences oeuvrant en traumatologie en (1) identifiant leurs besoins spécifiques de formation continue, (2) évaluant leurs connaissances générales avant, après et trois mois suivant une activité de formation continue, (3) évaluant les connaissances procédurales avant, après et trois mois suivant une activité de formation continue et (4) évaluant la satisfaction des participantes et participants concernant la réponse à leurs besoins de formation. Méthodologie. Cette étude s'appuie sur le modèle conceptuel de compétence de Le Boterf (2006) et utilise un devis qualitatif évaluatif de 4e génération selon Guba et Lincoln (1989) dans lequel se sont ajoutées des données quantitatives. Les données quantitatives ont été recueillies par le biais d'un questionnaire sociodémographique et de questionnaires d'évaluation des connaissances alors que, pour les données qualitatives, des entrevues de groupe focalisé ainsi qu'un questionnaire d'évaluation de la satisfaction ont été nécessaires. Résultats. Les résultats recueillis auprès de 33 participantes et participants illustrent le lien entre l'évaluation des besoins et la construction d'une activité de formation continue par et pour les infirmières et infirmiers du service des urgences d'un centre hospitalier universitaire oeuvrant auprès de personnes polytraumatisées. Cette activité de formation continue, construite avec la collaboration des ressources du milieu, s'est avérée peu coûteuse pour les personnes participantes, accessible et basée sur les besoins du personnel infirmier. On remarque une augmentation des connaissances générales et procédurales concernant les soins donnés aux personnes polytraumatisées qui se sont maintenues dans le temps. Conclusion. L'approche participative innovatrice utilisée dans cette étude a contribué au sentiment d'implication ressenti par le personnel infirmier tout au long du processus de construction et de mise en oeuvre d'activités de formation continue.
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Gestion de la douleur chronique par les infirmières des Groupes de médecine de familleBergeron, Dave A January 2011 (has links)
Selon la Société québécoise de la douleur (2005), des milliers de Québécois souffrent actuellement d'un problème de douleur chronique (DC) pour laquelle le traitement et la prise en charge sont souvent inadéquats. L'introduction des Groupes de médecine de famille (GMF) où les infirmières jouent un rôle clé dans le suivi des problèmes de santé chroniques représente un contexte favorable pour un meilleur suivi des personnes aux prises avec de la DC (MSSS, 2002). Objectifs: Cette étude a pour objectifs de décrire les activités réalisées par les infirmières oeuvrant en GMF en rapport avec la gestion de la douleur chez la clientèle souffrant de DC, de décrire leurs connaissances et croyances à ce sujet, les barrières et les facteurs associés aux activités qu'elles effectuent en gestion de la douleur. Méthode: Un dispositif descriptif corrélationnel transversal de type enquête a été utilisé. La population accessible provient d'une liste de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec recensant les infirmières en GMF ayant donné leur autorisation à être rejointes pour des fins de recherche. Deux questionnaires postaux auto-administrés ont été envoyés à 195 infirmières. De ce nombre, 53 ont répondu aux questionnaires. Pour répondre aux trois premiers objectifs, une analyse descriptive des deux questionnaires utilisés a été réalisée. Des corrélations de Spearman ont été effectuées afin de vérifier la présence d'association entre les activités en gestion de la douleur et les autres variables. Résultats : Les trois activités qui ont été le plus souvent réalisées par les infirmières sont d'établir une relation thérapeutique avec le client; de réaliser des discussions avec le médecin sur l'efficacité des mesures thérapeutiques et de faire un enseignement personnalisé au client. Pour le niveau des connaissances et les croyances des infirmières, leur résultat moyen pondéré est de 61,5%. Le nombre moyen de personnes rencontrées par les infirmières qui souffrent de douleur chronique est de 2,68 personnes par semaine. Douze activités infirmières sont aussi corrélées avec le nombre de personnes rencontrées souffrant de la douleur chronique. Les principales barrières que les infirmières en GMF perçoivent sont la méconnaissance des interventions possibles en douleur (71,7%) et la non-disponibilité de l'information sur la gestion de la douleur (52,8%). Conclusion : Les infirmières au sein des GMF font peu d'activités en gestion de la DC, mais elles sont ouvertes à jouer un rôle plus important. Néanmoins, pour cela, il serait nécessaire de mettre en place des mécanismes de formation continue et de soutien pour ces infirmières.
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Description de l’implantation et mesure des effets d’une intervention de soutien afin de diminuer les symptômes d’état de stress post-traumatique (ÉSPT) auprès d’infirmières d’urgenceLavoie, Stéphane January 2014 (has links)
Les infirmières d’urgence sont exposées à des évènements traumatiques (ÉT) au travail. Ces ÉT peuvent avoir comme conséquence des symptômes d’état de stress post-traumatique (ÉSPT). Peu de soutien est disponible dans les urgences. Une intervention de soutien a été développée mais non-testée. Cette étude vise à 1) décrire l’implantation de l’intervention et 2) évaluer les effets de l’intervention sur les symptômes d’ÉSPT. Le premier objectif général se décline en deux objectifs spécifiques : a) décrire les facteurs pré-traumatiques et post-traumatiques associés à des symptômes d’ÉSPT avant l’implantation puis b) décrire l’implantation de l’intervention, à proprement dit. La recherche évaluative a été menée auprès de 35 infirmières d’une urgence sur une période d’un an. Des questionnaires auto-administrés ont permis la collecte de données à deux temps de mesure (avant-après). Des rencontres de comité de pilotage, des entrevues individuelles et des questionnaires de satisfaction ont permis de colliger des données qualitatives durant l’implantation. Les ÉT où il y a présence de « deuil-chagrin » (ex. : blessures intentionnelles portées à un enfant menant ou non à son décès, la mort par suicide d’un patient) sont associés positivement à de la détresse péritraumatique (DPT), présente dans les premiers jours suivant l’évènement. La DPT est, à son tour, associée positivement aux symptômes d’ÉSPT. Deux traits de personnalité (névrotisme, extraversion) sont à considérer. Le névrotisme est associé positivement à de la DPT alors que l’extraversion est associée négativement à des symptômes de DPT et d’ÉSPT. Au niveau de la mesure des effets, le niveau de stress post-traumatique a diminué entre T1 et T2. L’engagement du milieu de travail et la satisfaction des participants représentent les facteurs ayant eu un impact positif sur l’implantation. Le nombre élevé de changements organisationnels et une tension au travail perçue représentent les facteurs négatifs. Les résultats sont congruents avec la littérature mais certains sont nouveaux pour les infirmières. Ils suggèrent que certains ÉT représentent la levée de « drapeaux rouges » lorsqu’ils se produisent en salle d’urgence. Le type d’ÉT, la DPT et des traits de personnalité sont également des facteurs importants à considérer. Sans établir de relation de cause à effet, les résultats suggèrent un effet bénéfique de l’intervention sur les symptômes d’ÉSPT. Des recommandations quant au soutien organisationnel à déployer découlent de cette recherche.
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La psychothérapie en milieu carcéral une mission impossible?Dauphinais, Louise January 2008 (has links)
Cette recherche qualitative utilisant l'analyse par questionnement et l'analyse qualitative de théorisation vise à explorer les difficultés et stratégies qu'utilisent les psychologues qui travaillent auprès des détenus dans les pénitenciers fédéraux. Sept psychologues d'expérience ont été interrogés afin de mieux connaître la façon dont ils adaptent leur pratique à cette clientèle pour le moins particulière. Les psychologues semblent le plus souvent arriver à trouver une façon créative de s'adapter à ce milieu ainsi qu'à créer une alliance thérapeutique avec leurs clients en majorité antisociaux. Toutefois, on constate que ce travail est difficile et complexe en raison de nombreux enjeux liés notamment au double mandat du psychologue, à la méfiance des clients ou à certaines autres caractéristiques particulières du milieu et des clients eux-mêmes. La charge affective avec laquelle doivent composer les psychologues est lourde. Cette recherche permet d'identifier plusieurs stratégies efficaces et utiles aux professionnels dans ce domaine. Une supervision et une bonne formation apparaissent essentielles dans ce contexte pour éviter les dérapages.
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