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Étude exploratoire des facteurs impliqués dans les démarches de prise de décision à l'intérieur du parcours thérapeutiqueGauthier, Ginette 23 February 2022 (has links)
L'organisation des démarches de prise de décision à l'intérieur d'un parcours thérapeutique présenterait une structure relativement homogène selon le groupe culturel d'appartenance d'un individu. L'objectif principal de cette étude est d'explorer les facteurs impliqués dans ces démarches faites par les Québécois francophones aux prises avec des problèmes de santé mentale. L'analyse de contenu d'un corpus de récits de vie (N=lO)permet d'atteindre cet objectif. Ces récits sont recueillis lors d'entrevues semi-directives. Un tableau descriptif des alternatives présentes dans l'imaginaire des aidés est dressé. On observe une tendance chez les sujets à privilégier le choix d'alternatives non professionnelles. Dans les alternatives professionnelles, les ressources médicales représentent le groupe d'alternatives les plus fréquemment choisies. Sept facteurs impliqués dans les démarches de prise de décision sont identifiés et décrits à l'intérieur d'une grille d'analyse. À l'aide de cette grille, une analyse qualitative est menée, ce qui permet de faire ressortir certaines particularités émergeant des principaux résultats obtenus lors de la synthèse des alternatives.
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Sélection de stratégies de transfert des connaissances visant à implanter les meilleures pratiques non pharmacologiques pour prévenir le délirium en soins intensifsBoivin, Anick 12 November 2023 (has links)
Le délirium est une complication fréquente dans les soins intensifs pouvant entraîner des complications à long terme chez les patients, et générer des coûts de santé importants. Il est recommandé de miser sur la prévention du délirium, combinant un ensemble de méthodes non pharmacologiques. Malgré les conséquences du délirium, ces pratiques ne sont pas toujours appliquées dans les milieux de soins. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que l'implantation de telles méthodes nécessite de modifier le comportement des professionnels de la santé. La recherche en transfert des connaissances peut aider à identifier des stratégies pouvant favoriser le succès de l'implantation de pratiques basées sur des résultats probants en tenant compte des barrières et des facilitateurs ainsi que du contexte qui influencent les comportements. Cette étude avait pour but de sélectionner des stratégies de transfert des connaissances pouvant contrer les barrières et optimiser les facilitateurs à l'implantation des méthodes non pharmacologiques de prévention du délirium dans une unité de soins intensifs tertiaire de la région de Québec. Pour répondre à l'objectif de l'étude, deux sessions de type groupes nominaux ont été réalisées avec des membres de l'équipe interdisciplinaire de l'unité des soins intensifs ciblée (infirmières, ergothérapeutes, physiothérapeutes et un médecin), ainsi qu'une patiente partenaire. Une évaluation du contexte organisationnel a aussi été réalisée auprès des participants à l'aide de l'Alberta Context Tool (ACT). Le cadre de référence Theoretical Domain Framework (TDF), en association avec le Behaviour Change Wheel (BCW), a été utilisé pour l'identification des barrières et des facilitateurs, l'analyse de la source du comportement à modifier ainsi que pour l'identification des stratégies de transfert des connaissances pouvant contrer les barrières identifiées, notamment grâce à une triangulation avec les résultats de l'ACT. Plusieurs stratégies de transferts des connaissances ont été votées favorablement par les participants des groupes nominaux avec un degré d'accord de 80% et plus. Ces stratégies misent sur la restructuration de l'environnement, la modification du contexte social, la formation, le développement d'outils cliniques, la facilitation, la persuasion ainsi que le support clinique par des modèles de rôle. Des pistes d'amélioration au programme de formation continue ont été identifiées, de même que différentes stratégies permettant d'améliorer le contexte organisationnel pour qu'il soit davantage favorable au changement de pratique. L'application des résultats de la présente étude pourrait potentiellement faire progresser la pratique clinique et améliorer la santé des patients qui sont hospitalisés aux soins intensifs. / Delirium is a common complication in the intensive care unit (ICU) that can lead to long-term complications in patients, and generate significant health costs. Delirium prevention in the ICU should focus on a non-pharmacological approach combining multiple interventions. Despite the many consequences that delirium can have, those actions are not always applied by care providers. This could be explained by the fact that the implementation of such interventions require to modify the behavior of health professionals. Knowledge translation research can help identify strategies that addresses barriers and facilitators as well as the context that influence behaviors. Such approach could favor success of best practices implementation. A study was conducted in a Canadian ICU trauma center in Quebec City aimed to select knowledge translation strategies to counter barriers and facilitate the implementation of non-pharmacological recommendations to prevent delirium in the ICU. To achieve the primary objective, two nominal group sessions were held that included participants of the interdisciplinary team (nurses, occupational therapist, physical therapist and one intensivist) and a patient partner. Organizational context was evaluated with the Alberta Context Tool (ACT). The Theoretical Domain Framework (TDF) was associated with the Behavior Change Wheel (BCW) to map barriers and facilitators, to guide the analysis of behavior sources along with the identification of knowledge strategies that could overcome barriers and optimize facilitators. Triangulation of the ACT results helped the determination of the strategies. Several knowledge strategies were accordingly voted with an 80% proportion of agreement by the participants. Those strategies focus on environment restructuration, social context modification, education, clinical tools development, facilitation, persuasion and clinical support/modeling. This study revealed opportunities to improve continuous formation at the hospital were identified, as well as other strategies that could potentially enhance organizational context in order to facilitate future changes in practices. Such approach has the potential to improve care provider practice and optimize patient well-being.
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Dépistage précoce des troubles de comportement à l'école : validation d'un outil d'évaluation ludique pour les enfants d'âge primaireLemardelet, Laura 27 January 2024 (has links)
La santé mentale des jeunes s’avère une source de préoccupation dans le domaine scolaire. Au Québec, 14% des enfants de 5 et 19 ans souffriraient d’un trouble de santé mentale ou d’un trouble de comportement (TC) (Lesage et Émond, 2012). Malgré tout, de nombreux élèves avec des difficultés émotives ou comportementales ne sont pas identifiés (Kessler et al., 2005), faute d’outils brefs s’adressant spécifiquement aux enfants et pouvant s’administrer de façon conviviale à l’école (Albers et al., 2007). Dans ce contexte, ce mémoire porte sur la validation du Dominique Interactif (DI ; Valla, 2000), un outil ludique de dépistage des TC à l’école s’adressant aux enfants traduit en 11 langues et existant depuis plus de 20 ans. Deux objectifs sont poursuivis : 1) évaluer la validité convergente et discriminante du DI en comparant les résultats à ce test à ceux d’un système d’évaluation du comportement répondu par l’enfant, un de ses parents et son enseignant et 2) Évaluer la validité de construit du DI en intégrant les dimensions Internalisation et Externalisation de cet instrument dans un modèle explicatif de l’adaptation incluant la prise en compte de facteurs de risque, de protection et d’adversité. Au total, 77 enfants âgés entre 8 et 12 ans vivant dans des quartiers défavorisés du Québec ont rempli le DI, une mesure de coping, une de tracas quotidiens ainsi que le questionnaire autorapporté du Behavioral Assessment for Children (BASC-3-SRP; Kamphaus et Reynolds, 2015) lors d’un entretien à domicile. Un de leurs parents et leur enseignant ont aussi rempli BASC-3. Les analyses corrélationnelles montrent dans l’ensemble que les troubles internalisés du DI corrèlent de manière importante avec les troubles externalisés du BASC pour le questionnaire enfant. De plus, la dépression du DI est davantage corrélée avec l’Anxiété du BASC-SRP qu’avec le trait Dépression. Ainsi, le DI peut s’avérer utile pour recueillir l’opinion générale du jeune au sujet de ses symptômes émotionnels et comportementaux en vue de planifier une intervention, mais les informations recueillies ne sont pas suffisamment spécifiques pour identifier les types de difficultés vécues. L’intégration des scores globaux du DI à un modèle explicatif de l’adaptation montre que la sous-dimension Internalisation du DI s’intègre adéquatement au modèle, alors que ce n’est pas le cas de la dimension Externalisation. Cela appuie le fait que le DI peut s’avérer utile afin de dépister les symptômes de détresse émotionnelle chez l’enfant, bien que l’instrument ne soit pas suffisamment spécifique quant au type de mal-être ressenti et ne pourrait servir à établir des diagnostics. À titre complémentaire, des études impliquant un plus grand échantillon et des groupes cliniques seraient pertinent pour continuer la validation du DI ainsi que des études évaluant l’effet de l’âge sur la validité du DI.
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L'expérience d'émotions négatives chez les étudiants universitaires : le rôle des buts d'accomplissement et de l'estime de soi contingenteBlouin, Patrick 18 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de mettre à l’épreuve un modèle qui explore les liens entre des traits de personnalité, le programme d’étude, les buts d’accomplissement et l’estime de soi contingente, et ce, afin d’expliquer pourquoi certains étudiants sont plus à risque de vivre de la honte, de la culpabilité et de l’anxiété durant leur parcours scolaire. Le cadre théorique utilisé est le modèle 2x2 des buts d’accomplissement (Elliot & McGregor, 2001). Un total de 172 étudiants de premier cycle provenant des programmes de baccalauréat en psychologie, en service social et en enseignement du français langue seconde ont participé à cette étude. Les résultats d’une analyse acheminatoire corroborent en partie les hypothèses de la recherche. Plus précisément, ils indiquent que les étudiants dont l’estime de soi dépend de leurs performances scolaires sont plus à risque de vivre de l’anxiété, de la honte et de la culpabilité. Comme attendu, les buts de performance-approche sont susceptibles de conduire à une estime de soi contingente aux performances scolaires. Par ailleurs, les résultats suggèrent qu’indépendamment des traits de personnalité de l’étudiant, l’environnement scolaire dans lequel il étudie peut orienter ses buts : les étudiants du programme de psychologie ont davantage tendance à poursuivre des buts de performance-approche et de maîtrise-évitement que ceux en service social et en enseignement. Ces résultats sont interprétés à la lumière des modèles théoriques portant sur les buts d’accomplissement et sur l’estime de soi contingente. / Using the 2x2 achievement goal framework (Elliot & McGregor, 2001), our objective was to validate a model that includes personality, program of study, achievement goals and contingent self-esteem in order to explain why some students are more likely to experience shame, guilt, and anxiety during their college education. A total of 172 psychology, education and social work undergraduates participated in this study. Results from path analysis partially supported our hypotheses. More precisely, results show that students whose self-esteem is contingent on their academic performances are more at risk to experience feelings of guilt, shame and anxiety during their studies. Furthermore, ours results suggest that the program of study can be a predictor of student’s achievement goals. Compared to students in education and social work, psychology undergraduates were more likely to have performance-approach goals. In turn, these performance-approach goals exerted a positive predictive influence on contingent self-esteem. Results are discussed in light of the 2 x 2 achievement goal framework and the contingent self-esteem literature.
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Perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie associées à l'insomnie comorbide à un trouble psychiatrique ou médicalPerozzo, Cristina 24 April 2018 (has links)
Cette thèse visait à comparer les perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie associées à l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique ou médical à celles de l’insomnie seule. En premier lieu, une revue de littérature sur les perturbations du sommeil et du fonctionnement diurne caractérisant l’insomnie comorbide, comparativement à l’insomnie seule, a été effectuée. Celle-ci incluait 38 études et a révélé que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique n’était pas associée à des perturbations du sommeil subjectives plus sévères que l’insomnie seule, mais qu’elle était liée à une variabilité internuits du sommeil plus importante. L’insomnie comorbide à un trouble dépressif comportait une proportion plus élevée de sommeil paradoxal et moins d’activité électroencéphalographique à hautes fréquences au cours de la nuit que l’insomnie seule. L’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique (principalement dépressif) était liée à une utilisation accrue des soins de santé et à des perturbations plus sévères de l’humeur, de la cognition et des tâches quotidiennes. Peu de différences sur le plan du sommeil ont été observées entre l’insomnie avec et l’insomnie sans douleur chronique comorbide. La fréquence et la sévérité des perturbations de l’humeur ainsi que les risques d’absentéisme et d’invalidité au travail étaient plus élevés lorsque l’insomnie était accompagnée de douleur. Parmi les recherches recensées, la plupart portaient sur l’insomnie comorbide à un trouble dépressif ou à une condition douloureuse. Un nombre limité d’études a exploré la comorbidité médicale et celles qui ont évalué les perturbations objectives du sommeil dans l’insomnie avec et sans comorbidité psychiatrique ont obtenu des résultats mitigés. Plusieurs études comportaient des limites méthodologiques majeures, telles que l’utilisation de critères distincts afin de définir l’insomnie dans différents groupes au sein d’une même étude et le manque de contrôle des effets confondants d’autres troubles comorbides et de médicaments prescrits. Tenant compte de ces limites, une étude empirique visant à comparer les perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie qui caractérisent l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique et l’insomnie comorbide à un trouble médical à celles de l’insomnie seule a été réalisée. L’échantillon était composé de 84 adultes, répartis en cinq groupes : insomnie seule (INS; n = 22), insomnie comorbide à un trouble psychiatrique (INS+PSY; n = 16), insomnie comorbide à un trouble médical (INS+MED; n = 14), bons dormeurs avec un trouble médical (BD+MED; n = 17) et bons dormeurs en santé (n = 15). Des analyses multivariées suivies de corrélations canoniques pour des contrastes planifiés ont révélé que le groupe INS+PSY rapportait un sommeil non réparateur un plus grand nombre de nuits par semaine et des atteintes diurnes plus sévères (motivation, fatigue physique, fonctionnement physique et occupationnel, impacts de l’insomnie) que le groupe INS. Selon des agendas du sommeil, les participants du groupe INS+MED dormaient moins longtemps et se réveillaient plus souvent la nuit que ceux du groupe INS. Ces premiers étaient aussi moins productifs au travail. Comparativement aux BD+MED, le groupe INS+MED était plus déprimé et fatigué et avait un fonctionnement occupationnel plus perturbé, alors que le groupe INS avait un meilleur fonctionnement physique, mais plus de symptômes dépressifs, un niveau de fatigue plus élevé et moins de vitalité. Les résultats de la thèse suggèrent que la nature des difficultés de sommeil dans l’insomnie comorbide à un trouble dépressif et l’insomnie seule pourrait différer et que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique est caractérisée par des perturbations du fonctionnement diurne plus sévères, comparativement à l’insomnie seule. L’insomnie comorbide à un trouble médical est liée à un sommeil plus fragmenté et de courte durée et à plus de difficultés sur les plans de l’humeur et du fonctionnement occupationnel que l’insomnie seule. Ces observations soulèvent les possibilités que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique soit un sous-type d’insomnie distinct de l’insomnie seule et que la comorbidité d’un trouble psychiatrique favorise le maintien de l’insomnie par le biais de processus cognitifs et comportementaux transdiagnostiques (p. ex., mode de pensée répétitif). Les résultats appuient la pertinence d’adapter les interventions pour l’insomnie chez les personnes qui ont un autre trouble, notamment psychiatrique, afin de les aider à surmonter le fardeau d’un double diagnostic et de leur assurer un meilleur sommeil et bien-être. / This thesis aimed to compare the disturbances in sleep, daytime functioning, and quality of life associated with insomnia with a comorbid psychiatric or medical disorder to those of insomnia alone. First, a review of the literature on the sleep disturbances and daytime impairments characterizing comorbid insomnia as compared to insomnia alone was conducted. The review included 38 studies and revealed that insomnia with a comorbid psychiatric disorder was not associated with more severe subjective sleep disturbances than insomnia alone, but that it was related to increased night-to-night sleep variability. Insomnia comorbid with a depressive disorder involved a higher proportion of rapid eye movement (REM) sleep and less high frequency electroencephalographic activity during the night than insomnia alone. Insomnia with a comorbid psychiatric (mainly depressive) disorder was linked to higher health care use and more severe daytime impairments in mood, cognition, and ability to complete daily activities. Few differences in sleep were observed between insomnia with and insomnia without comorbid chronic pain. The rate and severity of mood disturbances and risks of sick leave and disability were higher when insomnia was accompanied by pain. Among reviewed studies, most investigated insomnia with a comorbid depressive disorder or painful condition. A limited number explored medical comorbidity and those that compared objective sleep disturbances in insomnia with and without a comorbid psychiatric disorder yielded inconclusive results. Many studies had major methodological limitations, including the use of different criteria to define insomnia for subgroups within a same study and the lack of control for the confounding effects of other comorbid disorders and prescribed medications. Considering these limitations, an empirical study comparing the sleep disturbances and daytime impairments characterizing insomnia with a comorbid psychiatric disorder and insomnia with a comorbid medical disorder to those of insomnia alone was conducted. The sample included 84 adults, divided into five groups: insomnia alone (INS; n = 22), insomnia comorbid with a psychiatric disorder (INS+PSY; n = 16), insomnia comorbid with a medical disorder (INS+MED; n = 14), good sleepers with a medical disorder (GS+MED; n = 17), and healthy good sleepers (n = 15). Multivariate analyses followed by canonical correlations for a priori contrasts revealed the INS+PSY group reported more nights of nonrestorative sleep and more severe daytime impairments (motivation, physical fatigue, physical and occupational functioning, insomnia-related consequences) than the INS group. According to sleep diaries, participants in the INS+MED group had shorter nights of sleep and more nighttime awakenings than those in the INS group. The former were also less productive at work. Compared to GS+MED, the INS+MED group was more depressed and fatigued, and had poorer occupational functioning, while the INS group had better physical functioning, but more severe depressive symptoms, higher levels of fatigue, and less vitality. Results of the thesis suggest that the nature of sleep complaints differs in insomnia with and without a comorbid depressive disorder and that insomnia with a comorbid psychiatric disorder is characterized by more severe daytime deficits compared to insomnia alone. Insomnia with a comorbid medical disorder was associated with a shorter and more fragmented sleep, and with more impairments in mood and role functioning than insomnia alone. Findings raise the possibilities that insomnia with a comorbid psychiatric disorder is distinct from insomnia alone and that psychiatric comorbidity contributes to the maintenance of insomnia via transdiagnostic cognitive and behavioral processes (e.g., repetitive thinking). Results support the relevance of adapting interventions for insomnia among persons with another disorder, notably a psychiatric disorder, to help them overcome the burden of a dual diagnosis and insure improved sleep and well-being.
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Les relations entre l'attachement à un animal de compagnie, le bien-être subjectif et le soutien social des personnes présentant un problème de santé mentaleNadeau, Julie 13 April 2018 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif de démystifier le rôle joué par l’animal de compagnie quant aux dimensions du bien-être et du soutien social chez les personnes d’âge adulte présentant un problème de santé mentale. Pour ce faire, les résultats issus des données qualitatives (n=7) et quantitatives (n=20) ont été regroupés de façon à les confronter à la théorie des provisions sociales de Weiss (1974). Il en ressort que l’animal de compagnie joue un rôle de substitut relationnel dont l’importance fluctue selon les besoins sociaux de la personne, tel un continuum. Ainsi, chez les personnes bénéficiant de peu de soutien social, on rapporte un degré d’attachement plus élevé à l’animal, ce dernier apportant notamment à son propriétaire du soutien émotionnel et une occasion de se sentir utile. Ce rôle est considérablement moindre auprès des individus bénéficiant d’un soutien social adéquat, l’animal étant restreint à des fonctions plus utilitaires. / The purpose of this dissertation is to demystify the role played by pets in individual well-being and social support to adults with mental illness. To this end, results from qualitative (n=7) and quantitative (n=20) data were collated for comparison with Weiss’ social provision theory (1974). This study highlights the fact that much like a continuum, pets are relationship surrogates whose importance fluctuates according to a person’s social needs. Thus, persons benefiting from less social support show a greater degree of attachment to their pets, since the animals give them emotional support and an opportunity to feel useful. This role is considerably less significant among persons benefiting from adequate social support, in such cases the pet’s role is restricted to more utilitarian functions.
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La prévention et la réduction des problèmes liés à la consommation de substances psychoactives par une intervention brève ciblée à la personnalité chez les adolescents présentant des problèmes de santé mentalePerrier-Ménard, Eveline 08 1900 (has links)
Contexte : Chez les adolescents, les troubles de santé mentale sont fréquemment associés à des troubles liés à l’usage de substances psychoactives. Ce double diagnostic complique le traitement et le pronostic des patients, en entraînant par ailleurs des coûts effarants pour la société. Selon la récente littérature ainsi que les priorités que les gouvernements fédéral et provincial de la santé se sont fixés, une approche intégrée des soins est celle à privilégier dans la prise en charge globale des troubles concomitants. Trois études randomisées contrôlées ont démontré qu’une intervention ciblée à certains profils de personnalité à haut risque de problèmes de consommation (Désespoir/Pensées négatives, Impulsivité, Sensibilité à l’anxiété, Recherche de sensations fortes), et prédisposant également à des troubles psychiatriques, réduit la consommation excessive d’alcool, la quantité et la fréquence de consommation ainsi que les problèmes liés à celle-ci. Dans ce mémoire, il a été postulé qu’une intervention brève ciblée à des facteurs de risque communs aux troubles concomitants, soit ces différents profils de personnalité, et visant la prévention et la réduction de la consommation et problèmes associés aurait aussi un effet bénéfique chez une population clinique psychiatrique d’adolescents.
Méthode : Pour tester cette hypothèse, deux études ont été conduites dans le cadre de ce mémoire. Dans la première, ce sont des données d’une cohorte déjà existante d’adolescents en milieu scolaire qui ont été analysées afin de déterminer si parmi ces adolescents, ceux à haut risque de problèmes de consommation et présentant des symptômes de problèmes psychiatriques pourraient bénéficier de cette intervention brève. La même intervention a ensuite été testée auprès d’un échantillon d’adolescents en milieu clinique; cette étude, qui constitue la deuxième partie de ce mémoire, s’est déroulée au sein d’un département psychiatrique en centre hospitalier.
Résultats : La première étude a permis de démontrer que les adolescents à haut risque de problèmes de consommation présentant des symptômes dépressifs et anxieux bénéficiaient tout autant de l’intervention. Ceux présentant des symptômes d’hyperactivité/impulsivité et problèmes de conduite en ont quant à eux bénéficié autant sinon davantage, les effets étant d’ailleurs plus prononcés pour certaines variables de consommation chez les adolescents présentant davantage de symptômes externalisés. Dans la seconde étude, aucun résultat significatif n’a pu être obtenu quant aux variables de consommations ou de problèmes de santé mentale. Les adolescents ayant reçu l’intervention ont davantage répondu au suivi à 6 mois comparativement à ceux n’ayant pas reçu l’intervention (p =0,003).
Conclusion : La première étude est prometteuse quant à l’applicabilité de l’intervention chez des jeunes présentant des symptômes de problèmes psychiatriques. En ce sens, l’absence de résultat significatif pour la seconde étude pourrait possiblement être en partie due à une attrition à 6 mois plus substantielle que celle attendue et donc aux limites statistiques encourues. Cependant, il est aussi possible que l’intervention telle qu’elle a été offerte n’était pas suffisamment approfondie ou n’adressait pas suffisamment d’enjeux propres à cette population clinique. Il a néanmoins pu être observé que l’évaluation et l’organisation des soins des patients n’incluaient pas d’emblée la prise en charge de leur consommation ou problèmes associés. La coordination entre clinique et recherche devrait être optimisée, autant pour supporter la mission que se sont donnée les gouvernements d’harmoniser ces deux dimensions, que pour suivre leurs recommandations quant à la nécessité de prioriser une intégrité des soins chez les patients souffrant de troubles concomitants. / Background: In adolescents, mental health disorders frequently co-occurs with substance misuse, a dual diagnosis that tends to complicate the patient’s treatment and prognosis, resulting in astounding costs for society. Thus, it is critical to investigate how to prevent and reduce substance use problems in this population and optimize their global treatment. According to recent literature and to health provincial and federal governments’ priorities, an integrated services approach has been identified as the strategy to favour. In three randomised-controlled trials, brief personality-targeted interventions have shown to be effective in preventing adolescent onset and growth of drinking, binge-drinking and drinking problems. The personality profiles targeted (Hopelessness/Negative thinking, Impulsivity, Anxiety-Sensitivity, Sensation Seeking) play an important role in the onset and development of both substance misuse and psychiatric symptoms. In this thesis, we hypothesized that brief personality-targeted interventions aiming to prevent and reduce substance misuse in a high-risk population would also benefit a psychiatric clinical sample of adolescents.
Methods: To test this hypothesis, 2 studies were conducted as part of this thesis. In the first one, data from an existing sample of adolescents from a school cohort were analysed to determine if among these students, those at high risk of alcohol misuse and presenting with psychiatric symptoms could benefit from this brief intervention. The same intervention was then delivered to a clinical sample of adolescents; this second study was conducted in a psychiatric department in a hospital setting.
Results: The first study showed that the intervention was as effective regardless of whether the adolescents reported depression and anxiety symptoms; these symptoms did not moderate the intervention effects on substance misuse and associated problems. However, reporting hyperactivity/impulsivity symptoms and conduct problems did significantly moderate the intervention effects on some drinking outcomes, showing mainly more beneficial intervention effects in adolescents reporting higher levels of externalizing symptoms. In the second study, no significant intervention effects were found regarding substance use and psychiatric symptoms outcomes. Adolescents who received the intervention significantly had higher rates of follow-up compared to those who did not receive the intervention (p =0,003).
Conclusion: The first study is promising regarding the applicability of the intervention with adolescents with psychiatric disorders’ symptoms. In that sense, the lack of significant findings in the second study could potentially be explained by attrition and small sample size at follow-up and therefore to the statistical limits encountered. It is also possible that the intervention as delivered did not address the issues specific to this clinical population in enough depth. Nevertheless, it was observed that the evaluation and organization of patient care did not simultaneously include support for patients’ substance use or associated problems. The coordination between treatment and research should be optimized, not only to support the stated mission of governments to harmonize these two dimensions, but also to follow their recommendations as to the need to prioritize the integration of care for patients with comorbid disorders.
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Profil de pratique des médecins omnipraticiens en santé mentale au QuébecImboua, Armelle 06 1900 (has links)
Au Québec, face à la prévalence élevée des problèmes de santé mentale et à la pénurie de médecins psychiatres, le médecin omnipraticien (MO) occupe une place primordiale dans la prise en charge et le suivi des soins de santé mentale.
Dans le contexte de réforme du système de santé mentale axée sur un renforcement de la collaboration entre les MO, les psychiatres et les équipes de santé mentale, notre étude vise à mieux comprendre la pratique clinique et la pratique collaborative développée par les MO, leur appréciation des outils de travail et de la qualité des services de santé mentale, dans le but d’améliorer la complémentarité des soins au niveau primaire.
Cette étude transversale impliquait 1415 MO de neuf territoires de centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Québec. L’échantillon final était constitué de 398 MO représentatifs de lieux de pratique diversifiés et le taux de réponse était de 41%.
Nos résultats mettent en évidence que la pratique clinique et la pratique collaborative des MO diffère selon le degré de gravité des problèmes de santé mentale des patients rencontrés, c’est à dire, trouble transitoire/modéré de santé mentale (TTM.SM) ou trouble grave de santé mentale (TG.SM), et que les MO sont favorables au fait de travailler en collaboration avec les autres professionnels de la santé mentale.
Ainsi, il apparaît important de renforcer l’accessibilité des MO aux professionnels de la santé mentale, particulièrement les psychiatres, et de les informer de l’existence des autres acteurs en santé mentale sur leur territoire, pour renforcer la collaboration et la qualité des soins primaires de santé mentale. / In Quebec, considering the high prevalence rate of mental health disorder and the scarcity of psychiatrists, general practitioners (GPs) hold an importante role in the management and the follow-up of mental health care.
In the context of the ongoing mental health system reform aimed at reinforcing collaboration between GPs, psychiatrists and mental health teams, our objectives are to have a better understanding of clinical practice and collaborative practice, developed by GP and their assessment of working tools and quality of mental health services, in order to improve the complementary of primary mental health care.
The study was carried out using a cross-sectional design, involving 1415 GPs from nine Quebec territories. The final sample included 398 GPs, representing diverse practice places, and the response rate was 41%.
The study highlighted that GPs have different clinical and collaboration practices according to the seriousness of mental disorder patients seen, i.e. transient and moderate mental disorder (TMMD) or serious and permanent mental disorder (SPMD); and GPs strongly support care coordination efforts with all mental health professionals.
Therefore, it appears important to reinforce GP accessibility to other mental health professionals, particularly psychiatrists, and to inform them on the presence of all actors in mental health in their territory, in order to develop collaboration and quality of primary mental healthcare.
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Schizophrénie et dépression : Recours aux services avant et après une hospitalisation pour tentative de suicideRouthier, Danielle 09 1900 (has links)
Contexte :
Une tentative de suicide antérieure et les troubles mentaux constituent d’importants facteurs de risque de suicide. Les services de santé ont un rôle important à jouer en matière de prévention.
Objectif :
Analyser les patrons de recours aux services à des fins de santé mentale avant et après une hospitalisation pour tentative de suicide chez les résidents montréalais qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression.
Méthode :
Les données proviennent de la banque médico administrative jumelée de l’Agence de Montréal. Les caractéristiques des patients et les taux de contacts avec les services trois mois avant et après l’hospitalisation index furent comparées. L’échantillon représentatif compte 525 Montréalais hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide (avr. 2003-déc. 2004) qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression.
Résultats :
Le recours aux services a augmenté de manière significative suivant l’hospitalisation index. Les patients déjà en contact avec les services et les hommes avec comorbidité en termes d’abus de substances semblent en contact avec les services au cours des trois mois suivant leur hospitalisation contrairement aux femmes avec comorbidité. Le profil « urgence » de recours aux services semble prédire une absence de recours aux services.
Conclusions :
Les services de santé répondent aux tentatives de suicide, particulièrement chez les hommes avec troubles d’abus de substances. Cependant, des interventions sont requises en vue d’améliorer la coordination des services, principalement pour les personnes qui se présentent l’urgence, les femmes avec troubles d’abus de substances et les patients en marge du système avant leur hospitalisation. / Background:
Mental health disorders and suicide attempts are important risk factors for suicide. Health care services have an important role to play in preventing these deaths.
Objective:
To analyze patterns of service use for a mental health purpose before and after a hospitalisation following a suicide attempt among Montreal’s residents diagnosed with schizophrenia or depression.
Method:
Data was taken from the linked administrative database of the Montreal’s Agency. Patient’ characteristics and contacts rates with services three months before and after the index hospitalisation were compared. The representative sample includes all 525 patients living in Montreal, who were hospitalised following a suicide attempt (Apr. 2003-Dec. 2004) and who were diagnosed with schizophrenia or depression.
Results:
Intensity of care increased significantly after the index hospitalisation. Patients in contact with services before and comorbidity of substance abuse disorder among men predicted a contact with services for a mental health purpose three months after the index hospitalisation contrary to women with comorbidity. Besides, the emergency room profile of service use predicted a lack of service utilisation.
Conclusions:
Health services respond to suicide attempts, including in men with substance abuse. However, there is an opportunity for increased aftercare coordination for suicidal individuals, in particular for those presenting at the emergency room, those with no previous contact with services and for women with substance abuse.
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La détresse psychologique et les problèmes cardiovasculaires chez les travailleurs: une étude transversale de la comorbiditéLapointe, Sandra 08 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire consiste à déterminer s’il existe une association entre la détresse psychologique et les problèmes cardiovasculaires chez les travailleurs, suite à l’influence de certains facteurs professionnels. Les données proviennent de l’Enquête sur la santé dans les communautés canadiennes (cycle 3.1 de l’ESCC), menée par Statistique Canada en 2005. Notre échantillon est composé de 15 394 canadiens et canadiennes en emploi de 15 ans et plus, représentatif sur le plan de l’âge, du genre et de la distribution géographique du lieu de résidence.
Les analyses de régressions logistiques montrent que quatre facteurs professionnels présentent une association significative avec la détresse psychologique : les demandes psychologiques, la menace de perdre son emploi, le soutien social au travail, la satisfaction au travail. Puis, trois facteurs s’avèrent être reliés au développement de problèmes cardiovasculaires, soit l’utilisation des compétences, la satisfaction au travail ainsi que le nombre d’heures travaillées.
Les analyses de variances multiples (MANOVA) révèlent que la détresse psychologique est associée aux problèmes cardiovasculaires et que ces deux problèmes de santé peuvent se retrouver en situation de comorbidité. Selon les résultats, on observe que cinq facteurs sont significativement corrélés à la présence de détresse psychologique en même qu’un problème cardiovasculaire : les demandes psychologiques, la menace de perdre son emploi, le soutien social au travail, la satisfaction au travail ainsi que le nombre d’heures travaillées. Par ailleurs, l’utilisation des compétences, l’autonomie décisionnelle et les exigences physiques de travail ne sont pas significativement associés à la détresse psychologique et à la présence de problèmes cardiovasculaires. / The main objective of this thesis is to determine whether there is an association between psychological distress and cardiovascular problems among workers, due to the influence of certain professional factors. The data came from the Canadian Community Health Survey (cycle 3.1 of CCHS), conducted by Statistics Canada in 2005. Our sample consists of 15 394 employed Canadians aged 15 and over, representative of age, gender and geographic distribution of place of residence.
The logistic regression analysis showed that four professional factors have a significant association with psychological distress: psychological demands, job insecurity, social support at work, and job satisfaction. In addition, three factors appear to be related to the development of cardiovascular problems; the use of skills, job satisfaction, and the number of hours worked.
The multiple analysis of variance (MANOVA) showed that psychological distress is associated with cardiovascular problems and that these two health problems may be apparent in situations of comorbidity. According to the results, we find that five factors present a significant correlation between the presence of psychological distress and a cardiovascular problem: psychological demands, job insecurity, social support at work, job satisfaction and the number of hours worked. However, the use of skills, decisional authority at work and physical demands of work are not significantly associated with psychological distress and the presence of cardiovascular problems.
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