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Étude qualitative, participative et visuelle sur les regards associés à la santé mentale de futures éducatrices autochtones

Sylvestre, Marie-Pier January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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Le rapport au travail d'infirmières gestionnaires de programme-clientèle: une étude en psychodynamique du travail

Allaire, Line January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La santé mentale des personnes âgées consommant régulièrement des benzodiazépines

Guérette, Anne 21 February 2021 (has links)
Un relevé de la littérature contenu dans la première partie de cette thèse suggère que les consommateurs de psychotropes qui sont âgés présentent un niveau de santé mentale plus détérioré que les non consommateurs. La seconde partie de cette thèse présente une étude ayant permis de comparer des personnes âgées de 65 ans et plus consommant régulièrement des benzodiazépines des personnes âgées de 65 ans et plus ne consommant pas de benzodiazépines sur différents indicateurs du niveau de santé mentale. Cinquante sujets consommant régulièrement des benzodiazépines et 50 sujets ne consommant pas de benzodiazépines ont été comparés en ce qui regarde le bien-être psychologique, la détresse psychologique et les troubles de la santé mentale. Les résultats ont démontré que les personnes âgées consommant régulièrement des benzodiazépines, comparativement aux non consommateurs, présentaient (1) un niveau de bien-être psychologique plus faible, (2) un niveau de détresse psychologique plus élevé et (3) une histoire actuelle et passée de troubles de la santé mentale en proportion plus élevée. Les consommateurs de benzodiazépines présentaient également un niveau de détérioration subjective du sommeil plus important que les non consommateurs.
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Effet de l’exercice physique sur le craving et la consommation de cannabis : une série de devis expérimentaux à cas unique

Geoffroy, Gary 04 1900 (has links)
Introduction : Le cannabis est une des substances psychotropes les plus utilisées à l’échelle mondiale et sa consommation peut être décrite sur un continuum, allant de l’usage récréatif jusqu’au trouble de l’usage. De ce fait, la recherche s’intéresse de plus en plus à des interventions efficaces, particulièrement pour la gestion du besoin impérieux de consommer une substance (ou craving). De nombreuses études ont en effet montré que le craving était très souvent associé à la consommation de substances, incluant le cannabis. L’activité physique (AP) est souvent mentionnée comme une stratégie potentielle de réhabilitation dans le cadre d’une consommation de substance. Parmi les concepts émergents dans le domaine de l’activité physique, on peut citer l’utilisation des affects. Un affect étant globalement une sensation de plaisir ou de déplaisir dont on pourrait se servir pour guider l’intensité de séances d’exercice physique dans le but de maximiser son appréciation. Enfin, récemment, un faisceau de preuves a suggéré que l’exercice physique pourrait stimuler les circuits de la récompense au niveau cérébral par l’intermédiaire du système endocannabinoïde. Objectifs : Dans ce contexte, nous souhaitions tester l’effet d’un programme d’entraînement physique, centré sur les affects, de 4 semaines sur la consommation de cannabis (en fréquence et en intensité) ainsi que le craving autorapportés chez 4 consommateurs récréatifs de cannabis. Nous souhaitions également étudier l’impact du programme d’entrainement sur les affects positifs et l’envie de manger/craving alimentaire des participants. Méthode : Nous avons réalisé une série de devis expérimentaux à cas unique de type A-B-A’ couplés à des mesures d’évaluations écologiques instantaneés par téléphone. Les critères de jugement principaux ont été mesurés avec une série d’items validés durant 3 notifications quotidiennes. Hypothèses : Nous pensions que la consommation de cannabis et le niveau de craving autorapportés allaient diminuer durant la phase d’entrainement (phase B) en comparaison à la phase A observationnelle. Nous nous attendions également à ce que l’intervention d’exercice physique soit bien acceptée par les participants et qu’elle soit associée à une amélioration des affects positifs ainsi qu’une réduction du craving alimentaire durant la phase B. Résultats : Un total de 504 mesures a été collecté. Pour le craving, deux de nos participants sur quatre ont montré une augmentation significative pendant la phase B. Un seul d’entre eux a montré une diminution significative du craving pendant la phase B. Pour la fréquence de consommation, deux participants sur quatre ont montré une augmentation significative pendant la phase B. Aucun n’a montré une diminution significative de sa fréquence de consommation pendant la phase B. Pour l’intensité de consommation, deux participants sur quatre ont montré une diminution significative pendant la phase B. Aucun n’a montré une augmentation de son intensité de consommation pendant la phase B. Concernant les affects positifs, nos résultats n’ont pas montré d’effets significatifs de notre intervention. Enfin, au niveau du craving alimentaire, seul un participant sur quatre a montré une diminution significative pendant la phase B. Discussion : Nos résultats ont confirmé l’aspect intra et interindividuel de l’AP, c’est-à-dire la grande variabilité des réponses pouvant être obtenues suite à l’AP chez un même, mais aussi chez différents individus. L’absence de patrons de réponses homogènes nous pousse à questionner l’effet bénéfique de ce type d’interventions en AP pour diminuer le craving et la consommation chez des consommateurs récréatifs de cannabis. Conclusion : Il semblerait donc que les interventions en AP centrées sur les affects ne soient pas forcément recommandées pour les consommateurs récréatifs de cannabis si ces derniers souhaitent diminuer leur craving ainsi que leur fréquence de consommation. En revanche, des effets très prometteurs ont été obtenus sur la réduction de l’intensité de consommation. D’autres interventions devraient être menées afin de mieux identifier à la fois les éléments intrinsèques à l’intervention qui mènent à une diminution du craving et de la consommation, mais aussi les caractéristiques des participants chez qui on peut voir des améliorations. / Introduction: Cannabis is one of the most widely used psychotropic substances worldwide and its use can be described on a continuum, ranging from recreational use to cannabis use disorder. As a result, research is increasingly interested in effective interventions, especially for craving management, an extreme urge to consume a substance. Numerous studies have indeed shown that craving is very often associated with consumption of substances, including cannabis. Physical activity (PA) is often mentioned as a potential rehabilitation strategy for substance use. Among the emerging concepts in the field of physical activity is the consideration of affect. An affect could be described as a feeling of pleasure or displeasure which could be used to guide the intensity of physical exercise sessions in order to maximize one's appreciation. Recently, a corpus of evidence has proposed that physical exercise may stimulate reward circuits in the brain via the endocannabinoid system. Objectives: We wanted to test the effect of a 4-week affect-centered training program on cannabis use (in frequency and intensity) as well as self-reported craving in 4 recreational cannabis users. We also wanted to study the impact of the training program on participants' positive affect and food cravings. Method: We carried out a series of single-case experimental studies (A-B-A’ type) coupled with ecological momentary assessment measures via mobile phone. The main judgment criteria were measured with validated items during 3 daily reports. Hypotheses: We thought that self-reported cannabis use and craving would decrease during the training program (B stage) compared to the observational stage (A stage). We also expected that the exercise program would be well accepted by the participants and that it would be associated with an improvement in positive affect as well as a reduction in food craving during B stage. Results: A total of 504 measures were collected. As for craving, two out of four of our participants showed a significant increase during B stage. Only one of them showed a significant decrease in craving during B stage. As for frequency of consumption, two out of four participants showed a significant increase during B stage. None showed a significant decrease in their frequency of consumption during B stage. As for consumption intensity, two out of four participants showed a significant decrease during B stage. None showed a significant increase in consumption intensity during B stage. Regarding positive affect, our results did not show any significant effects of our intervention. Finally, in terms of food craving, only one in four participants showed a significant decrease during B stage. Discussion: Our results confirmed the intra and interindividual aspect of PA, i.e. the great variability of responses that can be obtained following PA in the same person, but also in different individuals. The absence of homogeneous response patterns leads us to question the beneficial effect of this type of PA intervention in reducing craving and consumption in recreational cannabis users. Conclusion: It seems that affect-centered PA interventions are not necessarily recommended for recreational cannabis users if they wish to reduce cannabis craving and frequency of consumption. On the other hand, very promising effects have been obtained on the reduction of consumption intensity. Futures interventions should be carried out in order to better identify both the intrinsic aspects of the intervention that lead to a reduction in craving and consumption, but also characteristics of the participants in whom we can see improvements.
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Impacts de la participation aux activités organisées sur la détresse psychologique d’élèves-athlètes au secondaire

Sabourin, Camille 04 October 2023 (has links)
Malgré les preuves empiriques soulignant l’augmentation de la détresse psychologique à l’adolescence, s’engager dans des activités organisées (c.-à-d., les sports scolaires, les sports communautaires et les activités non sportives) pourrait exercer une influence protectrice. Cependant, les mesures de confinement à domicile mises en place durant la pandémie de COVID-19 ont entraîné des changements soudains dans la vie de tous. Pour les élèves-athlètes du secondaire, ces changements ont signifié passer à l’enseignement en ligne, réduisant considérablement leurs activités sociales. Les chercheurs ont exprimé des inquiétudes quant aux conséquences potentielles de ces changements drastiques sur la détresse psychologique des adolescents. La présente thèse doctorale vise à explorer les impacts de la participation aux activités organisées sur la détresse psychologique d’élèves-athlètes au secondaire à l’aide de trois études. Des élèves-athlètes canadiens (n = 930) de la 11e et 12e année ont été recrutés à l’année 1 (T1 ; année scolaire 2019-2020) en répondant à un questionnaire annuel en ligne qui mesurait : (a) la participation à des sports scolaires au secondaire, (b) la participation à des sports communautaires, (c) la participation à des activités parascolaires non sportives et (d) la détresse psychologique (études 1 et 3). Un sous-échantillon de participants ayant rempli le questionnaire à l’année 1 ont aussi pris part à des entretiens individuels semi-structurés (étude 2). Trois types d’analyse de données ont été employés : l’analyse de classe latente (étude 1), l’analyse thématique déductive (étude 2) et l’analyse de covariance à mesures répétées (étude 3). L’analyse des classes latentes de l’étude 1 a indiqué qu’un modèle à deux classes (c.-à-d., classe 1 = étendue de participation étroite, détresse psychologique faible ; classe 2 = étendue de participation large, détresse psychologique modérée) était le plus approprié. Les résultats ont indiqué que malgré la probabilité divergente de participation à des activités organisées, les participants des deux classes latentes avaient une probabilité faible à modérée de présenter des niveaux élevés de détresse psychologique à l’année 1 (T1 ; année scolaire 2019-2020). L’analyse thématique déductive de l’étude 2 (année scolaire 2020-2021) a illustré les expériences des élèves-athlètes du secondaire en temps de COVID-19. Les résultats ont indiqué que le sport, avant l’arrivée du COVID-19, faisait partie intégrante de l’identité des participants. L’apparition de la pandémie de COVID-19 et la suspension des activités organisées auront induit des sentiments de confusion identitaire et de détresse psychologique. Néanmoins, beaucoup ont su faire preuve d’introspection et de résilience durant la pandémie de COVID-19. Finalement, l’analyse de covariance à mesures répétées de l’étude 3 n’a montré aucune relation statistiquement significative entre les trajectoires de participation aux activités organisées sur trois ans (c.-à-d., entre la poursuite, l’arrêt et la reprise du sport suite à la transition du secondaire) et les niveaux de détresse psychologique. Les résultats auront permis une perspective longitudinale de l’impact de la pandémie (T1, T2 et T3 ; années scolaires 2019-2020, 2020-2021 et 2021-2022) sur la détresse psychologique des élèves-athlètes, indiquant des scores de détresse psychologique modérée à chaque temps de mesure. Pris ensemble, les résultats de cette thèse apportent des contributions empiriques et pratiques à la littérature en permettant d’élucider la prémisse selon laquelle la participation au sport et aux activités parascolaires non sportives peut avoir un impact durable sur le développement des jeunes.
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La relation entre la santé mentale et la consommation de psychotropes chez des aînés vivant dans la communauté

Voyer, Philippe 03 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal / Cette étude avait pour buts de décrire l'association existant entre la santé mentale et la consommation de psychotropes dans le temps chez des aînés vivant dans la communauté et d'explorer les perceptions qu'ils ont en regard des médicaments psychotropes. Pour atteindre ces buts, quatre questions de recherche ont été formulées. La première question consistait à décrire la trajectoire longitudinale de la santé mentale des aînés utilisateurs de psychotropes. La deuxième question visait à illustrer la trajectoire longitudinale du profil de consommation de psychotropes. La troisième question de recherche, qui correspond au cœur de cette étude, cherchait à décrire l'association existant entre la santé mentale et l'utilisation de psychotropes chez des aînés. Enfin, la quatrième question de recherche touchait aux perceptions des utilisateurs de psychotropes en rapport avec la cause de la consommation, les habitudes d'utilisation, les raisons de l'usage à long terme et te rapport de l'aîné aux psychotropes. Un devis préexpérimental de type longitudinal à mesures répétées a donc servi à répondre aux quatre questions de recherche. L'échantillon était formé de 48 aînés utilisateurs de psychotropes vivant en résidence pour aînés autonomes. De plus, une activité de groupe à caractère physique a été réalisée à raison de trois séances par semaine de 30 minutes pendant 16 semaines, afin de favoriser l'observation de l'association entre la santé mentale et l'usage de psychotropes. Il y a eu cinq collectes des données à 4 semaines d'intervalle et des entretiens en profondeur chez un sous-échantillon (n=11) à la fin du programme. Les réponses à ces questions révèlent que la santé mentale des participants a illustré un accroissement statistiquement significatif au cours de l'étude. Pour sa part, la consommation de psychotropes n'a pas affiché de changements statistiquement significatifs. On comprendra qu'en présence d'un accroissement de la santé mentale et en l'absence de modification dans l'usage des psychotropes, on n'a pu obtenir d'association significative entre la santé mentale et l'usage des psychotropes. Les entretiens en profondeur qui furent effectués à la fin de l'intervention ont permis d'identifier les perceptions des aînés à l'égard des psychotropes. L'interprétation de ces perceptions additionnée aux résultats des trois premières questions suggère que le phénomène se divise en deux phases, soit l'amorce de la consommation et le maintien de l'utilisation des psychotropes. Il transparaît du discours des participants que le début et le maintien de la consommation ne se trouvent pas soumis aux mêmes facteurs. En conséquence deux modèles explicatifs résultent de cette recherche. Les retombées de cette recherche sont multiples. D'abord, d'un point de vue théorique, les modèles explicatifs représentent une voie prometteuse pour comprendre le phénomène et ils constituent des bases rigoureuses pour le développement des connaissances dans le domaine. La discussion entourant le rôle et la signification de la santé mentale, dépendamment que l'aîné soit un nouveau consommateur ou un consommateur de longue date, représente un angle intéressant d'étude du phénomène dans le futur. Dans la même veine, la réflexion entourant la place et la signification de la dépendance chez des utilisateurs de longue date de psychotropes s'avèrent une piste d'avenir potentiellement fructueuse. Enfin, l'âgisme ainsi que la stigmatisation des maladies mentales et des psychotropes s'avèrent des éléments nouveaux dans l'étude des psychotropes, particulièrement en faisant le lien avec le contexte de l'amorce de l'usage des psychotropes versus le maintien de la consommation.
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Les relations entre l'attachement à un animal de compagnie, le bien-être subjectif et le soutien social des personnes présentant un problème de santé mentale

Nadeau, Julie 13 April 2018 (has links)
Le présent mémoire a pour objectif de démystifier le rôle joué par l’animal de compagnie quant aux dimensions du bien-être et du soutien social chez les personnes d’âge adulte présentant un problème de santé mentale. Pour ce faire, les résultats issus des données qualitatives (n=7) et quantitatives (n=20) ont été regroupés de façon à les confronter à la théorie des provisions sociales de Weiss (1974). Il en ressort que l’animal de compagnie joue un rôle de substitut relationnel dont l’importance fluctue selon les besoins sociaux de la personne, tel un continuum. Ainsi, chez les personnes bénéficiant de peu de soutien social, on rapporte un degré d’attachement plus élevé à l’animal, ce dernier apportant notamment à son propriétaire du soutien émotionnel et une occasion de se sentir utile. Ce rôle est considérablement moindre auprès des individus bénéficiant d’un soutien social adéquat, l’animal étant restreint à des fonctions plus utilitaires. / The purpose of this dissertation is to demystify the role played by pets in individual well-being and social support to adults with mental illness. To this end, results from qualitative (n=7) and quantitative (n=20) data were collated for comparison with Weiss’ social provision theory (1974). This study highlights the fact that much like a continuum, pets are relationship surrogates whose importance fluctuates according to a person’s social needs. Thus, persons benefiting from less social support show a greater degree of attachment to their pets, since the animals give them emotional support and an opportunity to feel useful. This role is considerably less significant among persons benefiting from adequate social support, in such cases the pet’s role is restricted to more utilitarian functions.
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La qualité de vie perçue et le maintien dans le milieu naturel des personnes aux prises avec un trouble mental sévère

Dallaire, Louis 23 March 2022 (has links)
L'objectif du présent mémoire est d'identifier, dans une perspective communautaire, les diverses variables qui contribuent au maintien de personnes ayant un trouble mental sévère dans leur milieu et à leur qualité de vie perçue. Les variables retenues dans cette étude sont surtout des variables sur lesquelles il est possible d'intervenir. Les résultats du premier article montrent que le niveau fonctionnel de la personne et, dans une plus grande mesure, son réseau de soutien social sont significativement liés à la qualité de vie globale. Ces deux variables semblent propices à des interventions visant l'amélioration de la qualité de vie. Le deuxième article met en relation la qualité de vie, le réseau de soutien, le niveau fonctionnel et l'utilisation des services avec le maintien des personnes dans leur milieu de vie naturel. Il s'avère que le niveau fonctionnel est la seule de ces variables significativement liée au maintien.
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L'expérience d'émotions négatives chez les étudiants universitaires : le rôle des buts d'accomplissement et de l'estime de soi contingente

Blouin, Patrick 18 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de mettre à l’épreuve un modèle qui explore les liens entre des traits de personnalité, le programme d’étude, les buts d’accomplissement et l’estime de soi contingente, et ce, afin d’expliquer pourquoi certains étudiants sont plus à risque de vivre de la honte, de la culpabilité et de l’anxiété durant leur parcours scolaire. Le cadre théorique utilisé est le modèle 2x2 des buts d’accomplissement (Elliot & McGregor, 2001). Un total de 172 étudiants de premier cycle provenant des programmes de baccalauréat en psychologie, en service social et en enseignement du français langue seconde ont participé à cette étude. Les résultats d’une analyse acheminatoire corroborent en partie les hypothèses de la recherche. Plus précisément, ils indiquent que les étudiants dont l’estime de soi dépend de leurs performances scolaires sont plus à risque de vivre de l’anxiété, de la honte et de la culpabilité. Comme attendu, les buts de performance-approche sont susceptibles de conduire à une estime de soi contingente aux performances scolaires. Par ailleurs, les résultats suggèrent qu’indépendamment des traits de personnalité de l’étudiant, l’environnement scolaire dans lequel il étudie peut orienter ses buts : les étudiants du programme de psychologie ont davantage tendance à poursuivre des buts de performance-approche et de maîtrise-évitement que ceux en service social et en enseignement. Ces résultats sont interprétés à la lumière des modèles théoriques portant sur les buts d’accomplissement et sur l’estime de soi contingente. / Using the 2x2 achievement goal framework (Elliot & McGregor, 2001), our objective was to validate a model that includes personality, program of study, achievement goals and contingent self-esteem in order to explain why some students are more likely to experience shame, guilt, and anxiety during their college education. A total of 172 psychology, education and social work undergraduates participated in this study. Results from path analysis partially supported our hypotheses. More precisely, results show that students whose self-esteem is contingent on their academic performances are more at risk to experience feelings of guilt, shame and anxiety during their studies. Furthermore, ours results suggest that the program of study can be a predictor of student’s achievement goals. Compared to students in education and social work, psychology undergraduates were more likely to have performance-approach goals. In turn, these performance-approach goals exerted a positive predictive influence on contingent self-esteem. Results are discussed in light of the 2 x 2 achievement goal framework and the contingent self-esteem literature.
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Perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie associées à l'insomnie comorbide à un trouble psychiatrique ou médical

Perozzo, Cristina 24 April 2018 (has links)
Cette thèse visait à comparer les perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie associées à l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique ou médical à celles de l’insomnie seule. En premier lieu, une revue de littérature sur les perturbations du sommeil et du fonctionnement diurne caractérisant l’insomnie comorbide, comparativement à l’insomnie seule, a été effectuée. Celle-ci incluait 38 études et a révélé que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique n’était pas associée à des perturbations du sommeil subjectives plus sévères que l’insomnie seule, mais qu’elle était liée à une variabilité internuits du sommeil plus importante. L’insomnie comorbide à un trouble dépressif comportait une proportion plus élevée de sommeil paradoxal et moins d’activité électroencéphalographique à hautes fréquences au cours de la nuit que l’insomnie seule. L’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique (principalement dépressif) était liée à une utilisation accrue des soins de santé et à des perturbations plus sévères de l’humeur, de la cognition et des tâches quotidiennes. Peu de différences sur le plan du sommeil ont été observées entre l’insomnie avec et l’insomnie sans douleur chronique comorbide. La fréquence et la sévérité des perturbations de l’humeur ainsi que les risques d’absentéisme et d’invalidité au travail étaient plus élevés lorsque l’insomnie était accompagnée de douleur. Parmi les recherches recensées, la plupart portaient sur l’insomnie comorbide à un trouble dépressif ou à une condition douloureuse. Un nombre limité d’études a exploré la comorbidité médicale et celles qui ont évalué les perturbations objectives du sommeil dans l’insomnie avec et sans comorbidité psychiatrique ont obtenu des résultats mitigés. Plusieurs études comportaient des limites méthodologiques majeures, telles que l’utilisation de critères distincts afin de définir l’insomnie dans différents groupes au sein d’une même étude et le manque de contrôle des effets confondants d’autres troubles comorbides et de médicaments prescrits. Tenant compte de ces limites, une étude empirique visant à comparer les perturbations du sommeil, du fonctionnement diurne et de la qualité de vie qui caractérisent l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique et l’insomnie comorbide à un trouble médical à celles de l’insomnie seule a été réalisée. L’échantillon était composé de 84 adultes, répartis en cinq groupes : insomnie seule (INS; n = 22), insomnie comorbide à un trouble psychiatrique (INS+PSY; n = 16), insomnie comorbide à un trouble médical (INS+MED; n = 14), bons dormeurs avec un trouble médical (BD+MED; n = 17) et bons dormeurs en santé (n = 15). Des analyses multivariées suivies de corrélations canoniques pour des contrastes planifiés ont révélé que le groupe INS+PSY rapportait un sommeil non réparateur un plus grand nombre de nuits par semaine et des atteintes diurnes plus sévères (motivation, fatigue physique, fonctionnement physique et occupationnel, impacts de l’insomnie) que le groupe INS. Selon des agendas du sommeil, les participants du groupe INS+MED dormaient moins longtemps et se réveillaient plus souvent la nuit que ceux du groupe INS. Ces premiers étaient aussi moins productifs au travail. Comparativement aux BD+MED, le groupe INS+MED était plus déprimé et fatigué et avait un fonctionnement occupationnel plus perturbé, alors que le groupe INS avait un meilleur fonctionnement physique, mais plus de symptômes dépressifs, un niveau de fatigue plus élevé et moins de vitalité. Les résultats de la thèse suggèrent que la nature des difficultés de sommeil dans l’insomnie comorbide à un trouble dépressif et l’insomnie seule pourrait différer et que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique est caractérisée par des perturbations du fonctionnement diurne plus sévères, comparativement à l’insomnie seule. L’insomnie comorbide à un trouble médical est liée à un sommeil plus fragmenté et de courte durée et à plus de difficultés sur les plans de l’humeur et du fonctionnement occupationnel que l’insomnie seule. Ces observations soulèvent les possibilités que l’insomnie comorbide à un trouble psychiatrique soit un sous-type d’insomnie distinct de l’insomnie seule et que la comorbidité d’un trouble psychiatrique favorise le maintien de l’insomnie par le biais de processus cognitifs et comportementaux transdiagnostiques (p. ex., mode de pensée répétitif). Les résultats appuient la pertinence d’adapter les interventions pour l’insomnie chez les personnes qui ont un autre trouble, notamment psychiatrique, afin de les aider à surmonter le fardeau d’un double diagnostic et de leur assurer un meilleur sommeil et bien-être. / This thesis aimed to compare the disturbances in sleep, daytime functioning, and quality of life associated with insomnia with a comorbid psychiatric or medical disorder to those of insomnia alone. First, a review of the literature on the sleep disturbances and daytime impairments characterizing comorbid insomnia as compared to insomnia alone was conducted. The review included 38 studies and revealed that insomnia with a comorbid psychiatric disorder was not associated with more severe subjective sleep disturbances than insomnia alone, but that it was related to increased night-to-night sleep variability. Insomnia comorbid with a depressive disorder involved a higher proportion of rapid eye movement (REM) sleep and less high frequency electroencephalographic activity during the night than insomnia alone. Insomnia with a comorbid psychiatric (mainly depressive) disorder was linked to higher health care use and more severe daytime impairments in mood, cognition, and ability to complete daily activities. Few differences in sleep were observed between insomnia with and insomnia without comorbid chronic pain. The rate and severity of mood disturbances and risks of sick leave and disability were higher when insomnia was accompanied by pain. Among reviewed studies, most investigated insomnia with a comorbid depressive disorder or painful condition. A limited number explored medical comorbidity and those that compared objective sleep disturbances in insomnia with and without a comorbid psychiatric disorder yielded inconclusive results. Many studies had major methodological limitations, including the use of different criteria to define insomnia for subgroups within a same study and the lack of control for the confounding effects of other comorbid disorders and prescribed medications. Considering these limitations, an empirical study comparing the sleep disturbances and daytime impairments characterizing insomnia with a comorbid psychiatric disorder and insomnia with a comorbid medical disorder to those of insomnia alone was conducted. The sample included 84 adults, divided into five groups: insomnia alone (INS; n = 22), insomnia comorbid with a psychiatric disorder (INS+PSY; n = 16), insomnia comorbid with a medical disorder (INS+MED; n = 14), good sleepers with a medical disorder (GS+MED; n = 17), and healthy good sleepers (n = 15). Multivariate analyses followed by canonical correlations for a priori contrasts revealed the INS+PSY group reported more nights of nonrestorative sleep and more severe daytime impairments (motivation, physical fatigue, physical and occupational functioning, insomnia-related consequences) than the INS group. According to sleep diaries, participants in the INS+MED group had shorter nights of sleep and more nighttime awakenings than those in the INS group. The former were also less productive at work. Compared to GS+MED, the INS+MED group was more depressed and fatigued, and had poorer occupational functioning, while the INS group had better physical functioning, but more severe depressive symptoms, higher levels of fatigue, and less vitality. Results of the thesis suggest that the nature of sleep complaints differs in insomnia with and without a comorbid depressive disorder and that insomnia with a comorbid psychiatric disorder is characterized by more severe daytime deficits compared to insomnia alone. Insomnia with a comorbid medical disorder was associated with a shorter and more fragmented sleep, and with more impairments in mood and role functioning than insomnia alone. Findings raise the possibilities that insomnia with a comorbid psychiatric disorder is distinct from insomnia alone and that psychiatric comorbidity contributes to the maintenance of insomnia via transdiagnostic cognitive and behavioral processes (e.g., repetitive thinking). Results support the relevance of adapting interventions for insomnia among persons with another disorder, notably a psychiatric disorder, to help them overcome the burden of a dual diagnosis and insure improved sleep and well-being.

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