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A dyadic perspective on genito-pelvic pain : trauma antecedents and treatment effectivenessCorsini-Munt, Serena 04 1900 (has links)
La vestibulodynie provoquée (VP) est la forme la plus répandue de douleur génito-pelvienne/trouble de la pénétration et la cause la plus fréquente de douleur vaginale chez les femmes pré-ménopausées. Les femmes qui en souffrent rapportent plus de détresse psychologique ainsi qu’un fonctionnement sexuel appauvri, une diminution de la fréquence des activités sexuelles et du plaisir, et plus d’attitudes négatives à l’égard de la sexualité. Les recherches portant sur les couples souffrant de VP ont montré le rôle prépondérant des variables relationnelles dans la modulation des conséquences sexuelles et psychologiques pour les femmes et leurs partenaires. Cependant, aucune analyse dyadique n’a été appliquée au facteur de risque étiologique le plus robuste, soit la maltraitance durant l’enfance. Par ailleurs, malgré des recommandations répétées pour inclure le partenaire dans le traitement psychologique pour la VP, aucune étude à ce jour n’a examiné l’efficacité d’une psychothérapie qui inclut systématiquement le partenaire et dont la cible est le couple. L’objectif général de cette thèse a été d’utiliser une perspective dyadique afin d’examiner les antécédents de maltraitance et l’efficacité d’une intervention conçue pour améliorer les issues des couples souffrant de VP.
Le premier article vise à examiner les liens entre la maltraitance durant l’enfance des femmes souffrant de VP et leurs partenaires, et leur fonctionnement sexuel, leur ajustement psychologique, leur satisfaction conjugale et enfin avec la douleur rapportée par les femmes durant les relations sexuelles. Quarante-neuf couples souffrant de VP ont complété des questionnaires auto-rapportés. La maltraitance durant l’enfance chez les femmes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible chez les femmes et les hommes, une augmentation de l’anxiété chez les femmes seulement, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles. La maltraitance durant l’enfance chez les hommes était associée à un fonctionnement sexuel plus faible, moins de satisfaction conjugale, plus d’anxiété chez les femmes et les hommes, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles rapportée par les femmes.
En se basant sur les recommandations issues des études empiriques, une thérapie cognitive et comportementale pour les couples (TCCC) souffrant de VP a été développée. Le deuxième article présente les résultats d’une étude pilote testant son efficacité, fidélité et faisabilité potentielles. Neuf couples ont complété des questionnaires auto-rapportés pré- et post-traitement. La TCCC de 12 rencontres était manualisée. Les femmes ont rapporté une amélioration significative de la douleur, du fonctionnement et de la satisfaction sexuels, et les partenaires ont rapporté une amélioration significative de leur satisfaction sexuelle. Les couples ont rapporté des niveaux élevés de satisfaction quant à la psychothérapie, et les psychothérapeutes ont rapporté suivre le manuel de traitement de manière fidèle.
Le troisième article, s’appuyant sur les résultats prometteurs de l’étude pilote, décrit le protocole de recherche pour un essai clinique randomisé mesurant l’efficacité de la TCCC comparée à une intervention médicale de première ligne, la lidocaïne topique, pour le traitement de la VP. Enfin, les implications cliniques et théoriques de la thèse sont discutées. / Provoked vestibulodynia (PVD), a chronic, recurrent pain elicited via pressure to the vulvar vestibule or attempted vaginal penetration, is the most common form of pain during intercourse (genito-pelvic pain/penetration disorder), and the most frequent cause of vulvar pain in pre-menopausal women. Because of its deleterious impact on sexuality, it carries a heavy psychosexual burden for afflicted women, who report impoverished sexual function, decreased sexual frequency and pleasure, and more negative attitudes about sex. Research among couples with PVD has demonstrated the prominent role of partner variables in the modulation of PVD-associated consequences for women, and the negative sexual and psychological consequences experienced by partners. Yet, a dyadic analysis has not been applied to the most robust etiological risk factor for adult-onset PVD, childhood trauma or maltreatment. Furthermore, despite repeated recommendations to include the partner in psychological treatment of PVD, no study to date has examined the effectiveness of a treatment that systematically includes the partner and targets the couple. The overarching goal of this thesis was to use a dyadic perspective in examining trauma antecedents of PVD and treatment effectiveness of an intervention designed to improve outcomes for couples with PVD.
The first article aimed to examine associations between childhood maltreatment of both women with PVD and their partners and their sexual functioning, psychological adjustment and couple satisfaction, as well as women’s reported pain during sexual intercourse. Forty-nine couples with PVD completed self-report questionnaires. Women’s childhood maltreatment was associated with lower sexual functioning for women and men, increased anxiety for women only, and increased affective pain during sexual intercourse. Male partners’ childhood maltreatment was associated with lower sexual functioning, decreased couple satisfaction and increased anxiety for women and men, and higher affective pain reported by women during sexual intercourse.
Drawing from the recommendations in the empirical literature, a Cognitive-Behavioural Couple Therapy (CBCT) for PVD was developed. The second article presents the results from its pilot testing for potential effectiveness, reliability and feasibility. Nine couples completed pre- and post-treatment self-report measures following the 12-session, manualized intervention. Women reported significant improvements in pain, sexual function and satisfaction, and partners reported significant improvements in sexual satisfaction. Exploratory analyses revealed improvements in anxiety, depression and pain-related cognitions, such as pain catastrophizing, for both women and partners. Couples reported high rates of treatment satisfaction and therapists reported good treatment reliability.
The third article, building on the promising pilot study results, describes the research protocol for a randomized clinical trial to assess the efficacy of CBCT compared to a first-line medical intervention, topical lidocaine, for the treatment of PVD. In this ongoing trial, couples with PVD are randomized to one of the two treatment options. The clinical and theoretical implications of the thesis are discussed.
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Déterminants dyadiques et évolution dans le temps de la douleur génito-pelviennePâquet, Myriam 05 1900 (has links)
No description available.
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Facteurs relationnels favorisant le bien-être sexuel au quotidien et à plus long terme chez les couples de longue duréeBeaulieu, Noémie 08 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Le bien-être sexuel, soit l’évaluation subjective des aspects physiques, émotionnels, cognitifs et sociaux de sa sexualité, inclut la satisfaction sexuelle, les pensées, connaissances, émotions et expériences personnelles en lien avec la sexualité. Il est associé à plusieurs bienfaits physiques et psychologiques et constitue un ingrédient essentiel des relations amoureuses satisfaisantes. Or, la satisfaction sexuelle tend à diminuer pendant la relation et les difficultés sexuelles sont fréquentes chez les couples de longue durée. Il est donc nécessaire de s’intéresser aux facteurs favorisant le bien-être sexuel chez ces couples. Selon le Interpersonal Emotion Regulation Model of women’s sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), des facteurs relationnels, comme les caractéristiques de la relation (p. ex. intimité), les caractéristiques individuelles des partenaires (p. ex. attachement) et les caractéristiques des activités sexuelles précises (p. ex. motivations sexuelles), doivent être considérés dans l’étude du bien-être sexuel des couples. Ainsi, la thèse visait à examiner des facteurs relationnels liés au bien-être sexuel chez les deux partenaires de couples de longue durée de la population générale. À l’aide d’un devis dyadique prospectif, la première étude a investigué le bien-être sexuel de manière globale : elle s’est penchée sur les associations entre l’intimité et la satisfaction sexuelle et conjugale pendant 13 mois chez 145 couples. Les résultats suggèrent la présence d’associations bidirectionnelles entre l’intimité et la satisfaction sexuelle ainsi qu’entre l’intimité et la satisfaction conjugale. Une perception d’intimité plus élevée était associée à des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés dans le temps. En retour, des niveaux de satisfaction sexuelle et conjugale plus élevés étaient associés à une perception d’intimité plus élevée dans le temps. La deuxième étude a examiné le bien-être sexuel de façon plus proximale à l’aide d’un devis dyadique à journaux quotidiens (21 jours) : elle a investigué les associations entre les insécurités d’attachement, les motivations sexuelles d’attachement et de soutien ainsi que les émotions ressenties par les deux partenaires de 149 couples lors des activités sexuelles. Les résultats démontrent que les individus présentant plus d’évitement de l’intimité avaient moins tendance à rapporter des motivations sexuelles de soutien, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives lors des activités sexuelles. Les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient davantage de motivations sexuelles d’attachement, ce qui était associé à des expériences émotionnelles plus négatives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Toutefois, les personnes présentant plus d’anxiété d’abandon rapportaient également plus de motivations sexuelles de soutien et cela était associé à des expériences émotionnelles plus positives pendant les activités sexuelles pour les deux partenaires. Les résultats de la thèse mettent en relief l’importance de considérer les prédispositions individuelles, les caractéristiques de la relation ainsi que les raisons pour lesquelles les individus s’engagent dans des interactions sexuelles pour mieux comprendre le bien-être sexuel des partenaires de couples de longue durée. La thèse apporte une contribution théorique de par son investigation de postulats théoriques peu étudiés empiriquement à ce jour. Plusieurs implications cliniques découlent également des résultats et sont discutés dans la thèse. / Sexual well-being, i.e., subjective evaluation of physical, emotional, cognitive, and social aspects of one’s sexuality including, for instance, sexual satisfaction, thoughts, knowledge, emotions and personal experiences related to sexuality, is associated with important physical and psychological health benefits. It is also an essential ingredient of a satisfying romantic relationship for many adults. However sexual satisfaction tends to decrease with the length of the relationship, and sexual difficulties are often a concern for couples in relationship therapy. Thus, there is a need to address factors that may promote sexual well-being in long-term couples. According to the Interpersonal Emotion Regulation Model of women's sexual dysfunction (Rosen & Bergeron, 2019), multiple relational factors, such as relationship characteristics (e.g., intimacy), partners’ individual characteristics (e.g., attachment), and characteristics of sexual activities (e.g., sexual motivations), must be considered when studying couples' sexual well-being. As such, the overall purpose of this dissertation was to examine relational factors related to sexual well-being in both partners of long-term couples in the general population. The first study investigated global sexual well-being by examining its involvement in relationship dynamics with a longitudinal dyadic design. Specifically, this study examined the associations between intimacy and sexual and relationship satisfaction over a 13-month period in 145 couples. The results suggest that the associations between intimacy and sexual satisfaction as well as between intimacy and relationship satisfaction are bidirectional. Indeed, higher perceived intimacy was associated with higher levels of sexual and relationship satisfaction over time. In turn, higher levels of sexual and relationship satisfaction were also associated with higher perceived intimacy over time. The second study examined sexual well-being more proximally using a dyadic daily diary design (21 days). The purpose of this study was to investigate associations between attachment insecurities, attachment- and caregiving-related sexual motives, and emotions experienced during sexual activities by both partners of 149 couples. Analyses revealed that individuals with higher levels of attachment avoidance were less likely to report caregiving sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities. Individuals with higher levels of attachment anxiety reported more attachment sexual motives, which was associated with more negative emotional experiences during sexual activities for these individuals and their partners. However, individuals with higher levels of attachment anxiety also reported more caregiving sexual motives and this was associated with more positive emotional experiences during sexual activities for both partners. Overall, the dissertation and its two articles highlight the importance of considering partners’ individual predispositions, relationship characteristics, as well as the reasons why individuals engage in sexual interactions to better understand the sexual well-being of partners in long-term couples. This research makes a substantial theoretical contribution by investigating theoretical assumptions that have rarely been studied empirically to date. Several clinical implications also arise from the findings and are discussed in the dissertation.
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