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Analyse de l'activité en ondes lentes et des oscillations lentes chez les somnambules

Perrault, Rosemarie 02 1900 (has links)
Le somnambulisme est une parasomnie commune, caractérisée par des éveils incomplets lors des stades de sommeil lent, au cours desquels les individus atteints présentent des comportements moteurs d’une complexité variable accompagnés de confusion et d’un jugement altéré. La littérature actuelle suggère que ce trouble serait associé à des particularités de l’activité en ondes lentes et des oscillations lentes, deux indices de l’intégrité du processus homéostatique et de la profondeur du sommeil. Toutefois, en raison de certaines lacunes méthodologiques dans les études existantes, le rôle de ces marqueurs électroencéphalographiques dans la pathophysiologie du somnambulisme reste à éclaircir. Notre premier article a donc investigué d’éventuelles anomalies de l’activité en ondes lentes et des oscillations lentes chez les somnambules, en comparant leur sommeil au cours de la nuit entière à celui de participants contrôles. De plus, comme les somnambules semblent réagir différemment (en termes de fragmentation du sommeil notamment) des dormeurs normaux à une pression homéostatique accrue, nous avons comparé l’activité en ondes lentes et les oscillations lentes en nuit de base et suite à une privation de sommeil de 38 heures. Les résultats de nos enregistrements électroencéphalographiques chez 10 somnambules adultes et neuf participants contrôles montrent une élévation de la puissance spectrale de l’activité en ondes lentes et de la densité des oscillations lentes en nuit de récupération par rapport à la nuit de base pour nos deux groupes. Toutefois, contrairement à plusieurs études précédentes, nous ne n’observons pas de différence entre somnambules et dormeurs normaux quant à l’activité en ondes lentes et aux oscillations lentes pour aucune des deux nuits. Au-delà ce certaines considérations méthodologiques ayant pu contribuer à ce résultat inattendu, nous croyons qu’il justifie un questionnement sur l’hétérogénéité des somnambules comme population. Notre deuxième article s’est penché sur les facteurs électroencéphalographiques transitoires susceptibles d’être associés au déclenchement des épisodes de somnambulisme. Nous avons comparé les fluctuations d’activité en ondes lentes et des oscillations lentes dans les minutes avant des épisodes de somnambulisme spontanés (c.a.d.: non associés à un stimulus identifiable) à celles survenant avant des éveils normaux comparables chez 12 somnambules adultes. Nous montrons que, comparativement aux éveils normaux, les épisodes de somnambulisme sont précédés d’un sommeil plus profond, tel qu’indiqué par une plus grande densité spectrale de l’activité en ondes lentes et une plus grande densité des oscillations lentes. Cet approfondissement du sommeil, spécifique aux épisodes de somnambulisme, semble survenir sur un laps de temps relativement long (>3 minutes), et non abruptement au cours des secondes précédant l’épisode. Ces données ouvrent un questionnement quant aux mécanismes en jeu dans la survenue des épisodes de somnambulisme spontanés. Globalement, cette thèse suggère que des phénomènes liés à l’activité en ondes lentes et aux oscillations lentes seraient liés au déclenchement des épisodes de somnambulisme, mais que des études supplémentaires devront être menées afin de délimiter le rôle précis que ces marqueurs jouent dans la pathophysiologie du somnambulisme. / Sleepwalking is a common parasomnia characterized by sudden but incomplete arousals out of non-rapid eye movement sleep during which predisposed individuals display motor behaviours of various complexity, accompanied by mental confusion and altered judgement. A growing body of evidence suggests that this condition could be associated with atypical patterns in slow wave activity and slow oscillations, both markers of the integrity of the homeostasis process and of sleep intensity. However, due to methodological limitations in past studies, the role of these electroencephalographic markers in the pathophysiology of sleepwalking remains unclear. Our first article aimed at describing slow wave activity and slow oscillations abnormalities in sleepwalkers by comparing whole night sleep in 10 adult sleepwalkers and 9 control participants. In addition, since past studies have shown that increased homeostatic pressure has differential effects on sleepwalkers versus normal controls (e.g., in terms of sleep fragmentation), we compared slow wave activity and slow oscillations during baseline sleep and recovery sleep after 38 hours of sleep deprivation in patients and controls. Results show that sleep deprivation increases slow wave activity power density and slow oscillations density in both groups. However, contrary to our predictions, no group differences were noted on any of the two nights on slow wave activity or slow oscillations. Beyond methodological considerations which may partially account for this unexpected result, this study opens questions as to the homogeneity of sleepwalkers as a clinical population. Our second study focused on transient electroencephalographic fluctuations that may be associated with the onset of sleepwalking episodes. We compared slow wave activity and slow oscillations fluctuations in the moments leading up to spontaneous (that is, occurring without an identifiable internal or external stimuli) somnambulistic episodes recorded in the sleep laboratory in 12 adult sleepwalkers and comparing these patterns to those observed prior to non-behavioural awakenings observed in the same patients. We showed that when compared to non-behavioural awakenings from the same sleep stage and sleep period, somnambulistic episodes were preceded by deeper sleep, as indicated by higher slow wave activity power density and slow oscillations density. This deepening of sleepwalkers’ sleep occurs over a relatively long period of time (>3 minutes) before the episode, rather than abruptly in the seconds preceding episode onset. These findings raise key questions about fundamental mechanisms involved in the occurrence of spontaneously recorded somnambulistic episodes. Taken as a whole, the results from the work presented in this thesis show that electrophysiological processes related to slow wave activity and slow oscillations play a role in the occurrence of somnambulistic episodes. However, the functional significance of these electroencephalographic markers in the pathophysiology of sleepwalking remains to be clarified.
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Physiopathologie du somnambulisme chez l'adulte : effets de la privation de sommeil et des éveils forcés au cours du sommeil

Pilon, Mathieu January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Physiopathologie du somnambulisme chez l'adulte : effets de la privation de sommeil et des éveils forcés au cours du sommeil

Pilon, Mathieu January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La somniloquie : un modèle pour l'étude de la consolidation mnésique verbale pendant le sommeil / Sleep-talking : a model to study the verbal memory consolidation during sleep

Uguccioni, Ginevra 21 September 2015 (has links)
Selon la théorie du replay, le sommeil améliore la consolidation mnésique des apprentissages récents à travers leur réactivation. Pour tester cette hypothèse, nous avons utilisé le modèle de la somniloquie : les paroles nocturnes reflétant le contenu mental du dormeur et les informations qu’il est en train de traiter. La somniloquie survient fréquemment dans le cadre de parasomnies de sommeil lent (somnambulisme) ou de sommeil paradoxal (TCSP). Nous avons d’abord montré comment ces deux parasomnies correspondaient à la mise en gestes et en paroles du contenu mental du dormeur, avec une prédominance en sommeil lent de rêves de catastrophes que les somnambules fuyaient et en sommeil paradoxal, de rêves d’agressions d’animaux ou de personnes que les patients contre-attaquaient. Ceci soutient le concept de la fonction évolutionniste des rêves comme un entraînement virtuel à « fuir ou combattre » les menaces. Ensuite, nous avons utilisé les somniloquies pour tester si un apprentissage verbal récent était consolidé pendant le sommeil mais aussi si certains mots étaient répétés en dormant. Nous avons d’abord montré que la consolidation mnésique verbale liée au sommeil était bien conservée chez les somnambules comme chez les patients atteints de TCSP, même déments, comparée aux sujets normaux. Ensuite, nous n’avons pas identifié de réexécution de phrases apprises la veille lors des somniloquies de sommeil lent, mais avons identifié chez un patient avec TCSP, un élément sémantique évoquant une réutilisation du contexte de l’histoire. Enfin, nous avons collecté 883 verbatim nocturnes et décrit les aspects acoustico-phonétiques, prosodiques et sémantiques du langage nocturne. / According to the replay theory, sleep improves memory consolidation of recent learning through their reactivation. To test this hypothesis, we used the model of sleep-talking: the words uttered reflecting the mental content of the sleeper and the information he is proceeding. Sleep-talking occur frequently within the context of slow wave sleep (sleepwalking) or REM sleep parasomnias (RBD). We first showed how these two parasomnias corresponded to the setting gestures and words of the mental content of the sleeper, with predominance during slow wave sleep of dreams featuring disasters that sleepwalkers fleeing, and during REM sleep of dreams of attacks by animals or people that subjects counterattack. This supports the concept of evolutionary function of dreams as a virtual drive to “fight or flight” threats. Then, we used sleep-talking to test if a recent verbal was not only consolidated during sleep but also if some words were repeated while sleeping. We first showed that verbal memory consolidation related to sleep was preserved in sleepwalkers as in patients with RBD, even with dementia, compared with normal subjects. Then, we haven’t identified rehearsed sentences of the material learned the day before during slow wave sleep parasomnias, but we identified in a subject with RBD, a semantic component evoking a rehearse of the context of the learned history. Finally, we collected 883 verbatim during sleep and describes the acoustic-phonetic, prosodic and semantic aspects of sleep-talking.
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Caractérisation phénotypique et physiopathologie du somnambulisme / Phenotype and pathophysiology of sleepwalking

Lopez, Régis 19 December 2016 (has links)
Les parasomnies forment un ensemble de troubles du sommeil caractérisés par la survenue de comportements ou de phénomènes psychiques indésirables au cours du sommeil. Les parasomnies du sommeil lent profond (SLP) regroupent le somnambulisme, les terreurs nocturnes et les éveils confusionnels et surviennent au décours d’éveils brutaux en SLP. Elles s’associent souvent chez un même individu et pourraient représenter des variantes cliniques d’une même pathologie.Longtemps considérées comme des troubles bénins du sommeil, les données actuelles soulignent les conséquences des parasomnies, avec des mises en danger et un retentissement fonctionnel diurne. Nos trois premiers travaux ont permis une meilleure caractérisation du phénotype et des conséquences des parasomnies, en particulier sur le plan de la somnolence et des phénomènes douloureux chroniques. Près de la moitié des adultes parasomniaques rapportaient une plainte de somnolence diurne excessive associée à une propension marquée au sommeil sur les premières heures de la journée. Nous retrouvions une fréquence élevée de douleurs chroniques, de céphalées et de migraine. Par ailleurs nous avons décrit un phénomène fréquent d’hypo/analgésie au cours des accès parasomniaques.Le diagnostic des parasomnies du SLP repose uniquement sur des éléments cliniques, sans critères polysomnographiques objectifs. Si des travaux récents suggèrent que les parasomnies sont associées à des altérations discrètes de la microstructure du SLP, les performances diagnostiques de ces paramètres n’ont pas fait l’objet d’études spécifiques. Nous avons développé une nouvelle méthode d’analyse polysomnographique qui offre de bonnes performances de classification chez des adultes parasomniaques et des sujets témoins.Malgré cinq décennies d’études cliniques et expérimentales, la physiopathologie de ces parasomnies reste mal connue. Un modèle permet de conceptualiser les mécanismes de la maladie. Chez un patient prédisposé génétiquement, certaines conditions responsables d’une instabilité du SLP favorisent la survenue d’un éveil dissocié précipité par un stimulus éveillant. Nos travaux en cours et futurs porteront sur l’étude de ces mécanismes au moyen de techniques innovantes de génétique, d’électrophysiologie et d’imagerie fonctionnelle. / Parasomnias are sleep disorders characterized by undesirable behavioral or experiential phenomena occurring during sleep. Disorders such as sleepwalking (somnambulism), sleep terrors and confusional arousal are classified under the term “Non Rapid Eye Movement (NREM) Sleep-related parasomnias” as they frequently occur during sudden arousals from slow wave sleep. They often coexist within the same individual and are considered as different phenotypes for a similar underlying pathophysiology.The widespread belief that NREM parasomnias are benign disorders is actually challenged as they can result in various adverse consequences such as violent and injurious behaviors and daytime functional impairment. Our first three studies investigated the clinical phenotype and the consequences of NREM parasomnias, especially subjective and objective daytime sleepiness and chronic pain. We found that almost an half of sleepwalkers had complaint of sleepiness with an increased objective sleep propensity in the morning. We also reported a high frequency of chronic pain, headaches and migraine in patients and described a frequent analgesia phenomenon during injurious parasomniac episodes.The diagnosis of NREM parasomnias is usually made from clinical history, without polysomnographic-based diagnostic criteria. If recent works suggested that NREM parasomnia were associated with subtle changes on the NREM microstructure, the diagnostic performances of these parameters have been poorly studied with appropriate design. We developed a new polysomnographic scoring method that offers a good classification rate of NREM parasomnia patients and controls.Despite almost five decades of clinical and laboratory investigations, the pathophysiology of NREM parasomnias remains poorly understood. One model is currently used to conceptualize the mechanisms of the disease. A predisposed patient is primed by conditions that impair slow wave sleep stability resulting in dissociated arousal precipitated by arousing stimuli. Our further works will investigate the pathophysiology of NREM parasomnia using innovative genetic, electrophysiological and functional imagery approaches.
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Separation anxiety in children suffering from sleep terrors or sleepwalking / Anxiété de séparation chez les enfants souffrant de terreurs du sommeil ou de somnambulisme

Garmroudinezhad Rostami, Elham 18 April 2019 (has links)
La relation entre la psychopathologie développementale et le sommeil, ou vice versa, est complexe (Gregory & Sadeh, 2016). Davantage de recherche est nécessaire, y compris des études longitudinales populationnelles chez les enfants. Cependant, le trouble d'anxiété généralisée et le trouble d'anxiété de séparation comptent tous deux les problèmes de sommeil parmi leurs principaux symptômes chez les enfants en clinique (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014). Les résultats sont toutefois mitigés et certaines perturbations du sommeil ne sont pas associées à l'anxiété dans la population non-clinique d'enfants. On sait peu de choses sur la relation entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes et le somnambulisme chez les enfants d'une population non clinique. Donc, dans ce mèmoire, je tente de démontrer la présence de liens entre l'anxiété de séparation et les terreurs nocturnes d’une part, et le somnambulisme d’autre part, dans la petite enfance ; je teste la robustesse de ces associations après avoir pris en compte l'anxiété générale chez les participants. Enfin, j’explorerai les différences entre les sexes pour ces associations. Cette recherche fait partie de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ, Canada), pilotée par l'Institut de la statistique du Québec. Dans l'échantillon initial, 2223 familles ont été incluses lorsque les enfants avaient environ cinq mois. Dans cette étude, l'anxiété de séparation et l'anxiété générale ont été mesurés chaque année entre l'âge de 1,5 et 6 ans grâce au questionnaire informatisé rempli par l'interviewer, un entretien structuré en face à face avec la mère (N = 2045; 2044). Les terreurs nocturnes ont été évaluées entre 1,5 et 6 ans et le somnambulisme entre 2,5 et 6 ans à l'aide d'un questionnaire autoadministré à la mère (N = 1840; 1849). Un score moyen à travers les temps de mesure a été calculé pour l'anxiété de séparation et l'anxiété générale alors qu’une somme a été calculée pour les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les associations ont été testées par des régressions hiérarchiques en trois étapes : (1) anxiété de séparation et facteurs de confusion, (2) inclusion de l'anxiété générale et (3) inclusion d'un terme d'interaction sexe * anxiété de séparation. L'une des principales conclusions de cette étude est que l'anxiété de séparation pouvait prédire à la fois les terreurs nocturnes et le somnambulisme dans la petite enfance, même après contrôle de l'anxiété générale entrée comme facteur de confusion dans les modèles. Cette dernière n'a montré aucune association avec les deux parasomnies. Les associations n’étaient pas différentes pour les garçons et les filles. Nos résultats ont montré que l'anxiété de séparation pourrait jouer un rôle dans l’apparition des terreurs nocturnes et du somnambulisme chez les jeunes enfants dans la population générale (non-clinique). Cette étude représente une étape importante dans la compréhension des liens entre les symptômes d’anxiété de séparation et le sommeil chez les enfants. / The relationship between developmental psychopathology and sleep is complex (Gregory & Sadeh, 2016). More research is needed, including longitudinal population-based studies in children. However, Generalized anxiety disorder and separation anxiety disorder all list sleep problems among their core symptoms in clinical children population (Kupfer, 2015; Shanahan et al., 2014), but results are mixed and sleep disturbances may not be associated with anxiety in non-clinical population of children. Little is known the relationship between separation anxiety and night terrors and sleepwalking among children in a non-clinical population. So, in this dissertation, I explore the links between separation anxiety and night terrors on one hand, and sleepwalking on the other hand, in a non-clinical early childhood sample. This research is part of the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, Canada), initiated by the Quebec Institute of Statistics. In the initial sample, 2223 families were included when children were approximately 5 months. Separation anxiety and General anxiety were measured from the ages of yearly 1.5 to 6 years through the Interviewer Completed Computerized Questionnaire, a face-to-face structured interview with the mother (N= 2045; 2044). Night terrors were assessed from 1.5 to 6 years of age, and sleepwalking from 2.5 years to 6 years, through a self-administered questionnaire completed by the mother (N= 1840; 1849). A mean score across measurement times was calculated for separation anxiety and general anxiety, and a sum for night terrors and sleepwalking. I tested the associations with three-step hierarchical regression models: (1) inclusion of separation anxiety and confounding factors as predictors, (2) inclusion of general anxiety, and (3) inclusion of an interaction term gender*separation anxiety. One of the major findings of this study is that separation anxiety predicts both night terrors and sleepwalking in early childhood, even after controlling for general anxiety. The latter showed no associations with any of the two parasomnias. Finally, these associations were not different for boys and girls. Our findings have shown that separation anxiety may play a role in night terrors and sleepwalking etiology. This study represents an important step for a better understanding of the association between separation anxiety symptoms and sleep in children in the general (non-clinical) population.
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Activation du système nerveux autonome lors du sommeil nocturne et lors du sommeil de récupération diurne chez les somnambules et les sujets contrôles

Scavone, Geneviève 07 1900 (has links)
Les somnambules présentent des caractéristiques qui suggèrent un dysfonctionnement dans la régulation du sommeil lent profond (SLP). La fonction autonome est étroitement liée à la régulation des stades de sommeil et reflète l’intensité du SLP. Notre objectif est d’étudier la fonction autonome pendant le SLP des somnambules et des sujets témoins avant et après une privation de sommeil. Quatorze somnambules adultes (9 femmes et 5 hommes ; 28,1 ± 5,8 ans) et 14 sujets témoins appariés pour l’âge et le sexe (27,8 ± 6,0 ans) ont été évalués par vidéo - polysomnographie pour une nuit de base et pendant le sommeil de récupération après 25 heures de privation de sommeil. La fréquence cardiaque (FC) et les composantes spectrales de la variabilité de la FC ont été évaluées. Les composantes de basses (LF) et de hautes fréquences (HF) en valeur absolue et en unités normalisées (LFn et HFn) ainsi que le ratio LF/HF ont été analysés à partir de segments de 5 minutes d’électrocardiogramme sélectionnés lors du SLP des deux premiers cycles de sommeil. Au cours du premier cycle de sommeil, les somnambules, mais pas les sujets témoins, ont montré une diminution des LFn et du ratio LF/HF ainsi qu’une augmentation des HFn lors du sommeil de récupération par rapport au sommeil normal. Au cours du deuxième cycle, les somnambules ont montré une FC plus élevée en sommeil de récupération par rapport au sommeil de base et l’inverse a été trouvé chez les sujets témoins. Les somnambules ont montré une augmentation de l’activité parasympathique ainsi qu’une diminution de l’activité sympathique au cours du premier cycle du sommeil de récupération par rapport à la valeur initiale. Puisque cette fenêtre de temps est fortement associée à la survenue d'épisodes de somnambulisme chez les sujets prédisposés, cette hyperactivité parasympathique pourrait être impliquée dans la physiopathologie de somnambulisme. / Sleepwalkers show a dysfunction in the regulation of slow-wave sleep (SWS). Autonomic function is closely related to sleep stage regulation and reflects SWS intensity. We thus investigated cardiac autonomic function during SWS in sleepwalkers and controls during normal sleep and recovery sleep following sleep deprivation. Fourteen adult sleepwalkers (9 women, 5 men; 28.1±5.8 years) and 14 sex- and age-matched normal controls (27.8± 6.0 years) were evaluated prospectively by video-polysomnography for one baseline night and during recovery sleep following 25 hours of sleep deprivation. Heart rate (HR) and the spectral components of HR variability during subjects' SWS were investigated during the first and second sleep cycles of both sleep conditions. Five-minute segments of electrocardiographic recordings from SWS were used to investigate HR, low-frequency (LF) and high-frequency (HF) components of the HR spectral decomposition in absolute and normalized units (LFn and HFn), and LF/HF ratio during subjects’ first two sleep cycles. During the first sleep cycle, sleepwalkers, but not controls, showed a decrease in LF/HF ratio and LFn as well as increased HFn from baseline to recovery sleep. During the second sleep cycle, sleepwalkers showed increased HR from baseline to recovery sleep whereas a decrease in HR was observed in controls. Compared to control subjects, sleepwalkers show a greater increase of parasympathetic tone and greater decrease of sympathetic tone during the first sleep cycle of their recovery sleep as compared to baseline. Since the first sleep cycle during recovery sleep constitutes a time window preferentially associated with the occurrence of somnambulistic episodes in predisposed participants, this parasympathetic hyperactivity may be implicated in the pathophysiology of sleepwalking.
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Physiopathologie du somnambulisme : étude de l’activité cérébrale en sommeil lent profond via la Tomographie d’Émission Monophotonique (TEMP) et l'analyse de connectivité fonctionnelle cérébrale

Desjardins, Marie-Ève 08 1900 (has links)
No description available.
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Étude des facteurs génétiques dans la pathophysiologie du somnambulisme

Fournier, Simon 12 1900 (has links)
Le somnambulisme est un trouble du sommeil fréquent qui appartient à la famille des parasomnies NREM. Malgré des décennies de recherche, sa pathophysiologie reste peu comprise. Les études de familles et les études de jumeaux démontrent qu’une forte composante héréditaire est en jeu. Toutefois, très peu d’études moléculaires ont été menées afin d’identifier des gènes impliqués et il n’y a toujours pas de consensus quant au mode de transmission dans les familles. Cet ouvrage contient deux études distinctes qui tenteront de répondre à ces deux problèmes. L’objectif de la première étude était de déterminer si des variants génétiques dans le gène Adénosine désaminase (ADA) étaient enrichis dans la population somnambule en comparaison avec les dormeurs sains. Le gène entier a été séquencé chez 251 patients somnambules provenant de Montréal et de Montpellier ainsi que chez 94 sujets contrôles sans histoire personnelle ni familiale de somnambulisme. Aucun variant génétique n’était enrichi chez les patients somnambules en comparaison avec les dormeurs sains et les bases de données génétiques publiques. Dans la deuxième étude, le premier objectif était de déterminer le mode de transmission du somnambulisme chez 20 familles canadiennes-françaises. Le deuxième objectif était de mesurer le risque récurrent ainsi que le risque relatif pour la fratrie et les enfants des patients index. Dans notre cohorte, le somnambulisme se transmettait principalement selon un mode autosomal dominant à pénétrance réduite. Les risques récurrents pour les apparentés de premier degré étaient : à vie 0,48 à 0,56, durant l’enfance 0,43 à 0,56 et à l’âge adulte 0,14 à 0,35. Les risques relatifs pour les apparentés de premier degré étaient : à vie 6,96 à 8,12, durant l’enfance 1,48 à 4,06 et à l’âge adulte 4,67 à 11,67 supérieurs à la population générale. D’autres études moléculaires comme le séquençage de l’exome et les études de liaison génétique dans les familles seront nécessaires afin d’identifier de nouveaux gènes candidats qui pourront agir à titre de biomarqueurs. Cela permettrait de faciliter le diagnostic et ultimement développer des approches thérapeutiques ciblées. / Sleepwalking is a common sleep disorder and it belongs to the family of NREM parasomnias. Despite decades of research, its pathophysiology remains poorly understood. Family and twin studies show that a strong hereditary component is involved. However, very few molecular studies have been conducted to identify the genes involved and there is still no consensus on the mode of transmission in families. This Master’s thesis contains two separate studies which will attempt to address these two problems. The aim of the first study was to determine whether genetic variants in the Adenosine Deaminase (ADA) gene were enriched in the sleepwalking population compared to healthy sleepers. The entire gene was sequenced in 251 sleepwalking patients from Montreal and Montpellier as well as in 94 control subjects with no personal or family history of sleepwalking. No genetic variants were enriched in sleepwalking patients compared to healthy sleepers and public genetic databases. In the second study, the first objective was to determine the mode of transmission of sleepwalking in 20 French-Canadian families. The second objective was to measure the recurrence risk as well as the relative risk for siblings and children of index patients. In our cohort, sleepwalking was transmitted mainly in an autosomal dominant mode with reduced penetrance. The recurrence risks for first-degree relatives were: lifetime 0.48 to 0.56, in childhood 0.43 to 0.56, and in adulthood 0.14 to 0.35. The relative risks for first-degree relatives were: lifetime 6.96 to 8.12, in childhood 1.48 to 4.06 and in adulthood 4.67 to 11.67 higher than the general population. Further molecular studies, such as exome sequencing, and genetic linkage studies in families will be needed in order to identify new candidate genes that can act as biomarkers. This would allow the development of an independent test for the diagnosis and ultimately have implications for targeted therapeutic approaches.
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Analyse de l’activité en ondes lentes et des oscillations lentes précédant le somnambulisme

Jaar, Olivier 09 1900 (has links)
Diverses études se sont penchées sur les paramètres EEG du sommeil en ondes lentes, y compris l’activité en ondes lentes en lien avec le somnambulisme, mais les résultats se révèlent inconsistants et contradictoires. Le premier objectif de la présente étude était d’analyser quantitativement l’EEG en sommeil en mesurant les fluctuations de puissance spectrale en delta (1-4 Hz) et delta lent (0.5-1 Hz) avant des épisodes de somnambulisme. Le second était de détecter les oscillations lentes (> 75 μV, fréquence d'environ 0.7-0.8 Hz) et très lentes (> 140 μV, fréquence d'environ 0.7-0.8 Hz) afin d'examiner leur changement d'amplitude et de densité avant de tels épisodes. Suite à une privation de sommeil de 25 heures, les enregistrements polysomnographiques de 22 adultes atteints de somnambulisme ont été scrutés. L’analyse des 200 secondes avant les épisodes révèle que ceux-ci ne sont pas précédés d’une augmentation graduelle de puissance spectrale en delta ni en delta lent, tant sur les dérivations frontale, centrale que pariétale. Toutefois, une hausse statistiquement significative de la densité des oscillations lentes et des oscillations très lentes a été observée au cours des 20 sec immédiatement avant le début des épisodes. Reste à déterminer le rôle exact de ces paramètres de l’EEG en sommeil par rapport à la manifestation et au diagnostic des parasomnies en sommeil lent. / Several studies have investigated slow-wave sleep EEG parameters, including slow-wave activity (SWA) in relation to somnambulism, but results have been both inconsistent and contradictory. The first goal of the present study was to conduct a quantitative analysis of sleepwalkers’ sleep EEG by studying fluctuations in spectral power for delta (1-4 Hz) and slow delta (0.5-1 Hz) before the onset of somnambulistic episodes. A secondary aim was to detect slow wave oscillations to examine their changes in amplitude and density prior to behavioral episodes of somnambulism. Twenty-two adult sleepwalkers were investigated polysomnographically following 25 h of sleep deprivation. Analysis of patients’ sleep EEG over the 200 sec prior to the episodes’ onset revealed that the episodes were not preceded by a gradual increase in spectral power for either delta or slow delta over frontal, central, or parietal leads. However, time course comparisons revealed significant changes in the density of slow and very slow wave oscillations, with significant increases occurring during the final 20 sec immediately preceding episode onset. The specificity of these sleep EEG parameters for the occurrence and diagnosis of NREM parasomnias remains to be determined.

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