Spelling suggestions: "subject:"stratégies d'entreprises""
1 |
Les critères de réussite d'un système d'intelligence économique pour un meilleur pilotage stratégique : proposition d'un Modèle d'Évaluation de la Réussite d'un Système d'Intelligence Économique MERSIE / The criteria of business intelligence system succes for a better strategic pilotingDhaoui, Chedia 04 April 2008 (has links)
Plus qu'un phénomène de mode, l'intelligence économique représente, de nos jours, une nécessité pour toute entreprise faisant face à un contexte environnemental incertain, complexe et turbulent. Un tel contexte engendré par la mondialisation, l'avènement d'une société de l'information et la démocratisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication justifie d'autant plus l'intérêt grandissant que suscite l'intelligence économique en tant que pratique managériale au service de la stratégie de l'entreprise. Dans notre travail, nous considérons l'intelligence économique comme un système de pilotage stratégique permettant d'optimiser le comportement stratégique de l'entreprise et ce en instaurant une liberté d'action alliant préactivité pour se préparer aux changements et ne pas se laisser surprendre par ses concurrents, réactivité pour réagir rapidement et ne pas se laisser trop se distancer par ses rivaux et proactivité pour influencer l'environnement en faveur de l'entreprise et surprendre par l'innovation ainsi qu'une maîtrise du moment de la décision et de l'action stratégiques. En considérant ainsi le SIE comme un système de pilotage stratégique de l'entreprise, cela a motivé en nous l'intérêt d'en évaluer la réussite ainsi que l'impact sur la compétitivité de l'entreprise. C'est en ce sens que nous avons pour objectif d'en étudier les critères de réussite et de proposer un Modèle d'Évaluation de la Réussite d'un Système d'Intelligence Économique MERSIE. L'identification des facteurs clés de succès d'un SIE a reposé sur une démarche qualitative par études de cas ainsi que le recours à l'avis d'experts et consultants en IE afin d'aboutir à un ensemble de facteurs répartis en six classes que sont les facteurs culturels, stratégiques, informationnels, individuels, organisationnels et technologiques. L'expérimentation du modèle MERSIE a porté d'abord sur l'entreprise tunisienne "Hayet" avec pour objectif de vérifier que l'amélioration du degré de réalisation des facteurs induit une meilleure réussite du SIE. Ensuite nous avons étendu l'expérimentation à un échantillon de sept autres entreprises tunisiennes pour mettre en évidence la corrélation entre la réussite du SIE et la compétitivité des entreprises étudiées. / More than a passing fad, Business Intelligence (BI) represents a crucial need for today's companies facing a highly complex, uncertain and competitive environment. Such environment characteristics are now usual due to the globalization, the rise of an Information Age and the spectacular development of Information and Communication Technologies (ICT). In our work, we consider a Business Intelligence System (BIS) as a strategic piloting system allowing companies to optimize their strategic behavior by establishing a freedom of action based at the same time on a preactive behavior that aims to prepare in advance the company to face anticipated environment changes and thus avoids being surprised by other competitors, a reactive behavior for acting quickly that avoids falling behind rivals, and a proactive behavior that allows to surprise the others by innovating and influencing the environment favourably to the company as well as taking control of the strategic decision and action time. Based on such considerations, we assume that a Business Intelligence System need to be evaluated in order to be able to succeed in strategic piloting and acquiring competitiveness. That's the reason we focus, in this research, on studying the critical success factor of a BIS and we propose a model, called MERSIE, for the BIS success evaluation that is based on a set of BIS key success factors which we aim to identify in this work. We propose to identify such BIS key success factors using a case study of strategic decision problem resolution in the Tunisian company "Hayet", the partner of the present work. Once a set of factors was built, we submitted it to the opinion of experts and consultants on BI to have enough enhancements on the final list of BIS success factors. The result made it possible to have a set of more than 70 validated BIS success factors that we have classified into 6 main classes : cultural factors, strategic factors, informational factors, individual factors, organizational factors and technological factors. The experimentation of such a model first concerned the Tunisian company "Hayet", and then on a selection of seven other Tunisian companies from diverse sectors of activity. First of all, the experimentation concerning the company " Hayet " had as objective to verify that the enhancement of the realization of the BIS success factors leads better success to the BIS. Secondly, the experimentation concerning a selection of of seven other Tunisian companies, allows us to focus on and to prove the correlation between the realization of the BIS success factors, their coherence and the competitiveness of such companies.
|
2 |
Les orientations stratégiques des organisations d'entrepreneuriat socialHervieux, Chantal 06 1900 (has links) (PDF)
Les organisations à vocation sociale sont aujourd'hui confrontées à un environnement dynamique et incertain, ce qui mène à l'émergence de l'entrepreneuriat social. L'incertitude provient d'une plus grande concurrence portée par : la diminution des fonds et des subventions disponibles pour les organisations à vocation sociale (Johnson, 2000), l'augmentation du nombre de ces organisations (Eikenberry & Kluver, 2004), ainsi que la concurrence entre les organisations privées et les organisations sans but lucratif (OSBL) pour ces mêmes fonds qui ne sont plus réservés exclusivement aux OSBL (Eikenberry & Kluver, 2004). De plus, les exigences changent et nombreux sont ceux qui souhaitent une plus grande responsabilité et une gestion plus efficiente des fonds (Brouard et al., 2010). Cette situation apporte plus d'incertitude et de concurrence, ce qui pousse les organisations à vocation sociale à s'intéresser aux modes de financement autonomes, à comprendre le modèle du marché et à chercher l'amélioration de leur efficacité (Johnson, 2000). Ces changements mènent à une nouvelle orientation entrepreneuriale des organisations à vocation sociale : celle de l'entrepreneuriat social (ES). Pour la thèse, nous proposons comme objectif principal de répondre à la question suivante : qu'est-ce que l'entrepreneuriat social? Pour répondre à cette question, notre thèse vise à comprendre et expliquer l'entrepreneuriat social en apportant une réponse à nos trois objectifs secondaires : 1) Définir l'entrepreneuriat social et proposer un cadre conceptuel utile pour la recherche. Nous répondons au premier objectif secondaire dans notre article 1, intitulé : The Legitimization of Social Entrepreneurship, article publié dans le Journal of Enterprising Communities. Dans cet article, la question que nous nous posons est : malgré le manque de consensus concernant la définition de l'entrepreneuriat social, est-il possible de dégager une convergence dans les discours des acteurs institutionnels du domaine de l'entrepreneuriat social? 2) Comprendre l'action de l'entrepreneur social par l'étude de son organisation et de son réseau. Pour étudier et répondre à notre deuxième objectif secondaire, nous procédons par une étude de cas en profondeur et de son réseau présenté dans le chapitre : Social Entrepreneurs Actions in Networks ; chapitre publié dans le Handbook of research on Social Entrepreneurship. Dans ce chapitre, nous visons à comprendre l'action de l'entrepreneur social dans son réseau ainsi que l'apport du réseau à l'initiative d'entrepreneuriat social. 3) Mesurer l'orientation stratégique, entrepreneuriale et marchande des initiatives d'entrepreneuriat social et en évaluer les impacts sur la performance. Finalement, nous mesurons l'orientation entrepreneuriale et marchande des organisations de l'entrepreneuriat social, recherche que nous présenterons dans notre troisième article : Comparing Strategic Orientations in Social Entrepreneurship and Service SME, article accepté pour présentation à la 9th Annual NYU-Stern Conference on Social Entrepreneurship et qui sera soumis en premier au Journal of Business Venturing et en deuxième au journal Entrepreneurship Theory and Practice. Dans cet article, en plus d'appliquer l'échelle de mesure de l'orientation entrepreneuriale, nous allons aussi mesurer l'orientation marché des organisations de l'ES, car l'analyse effectuée dans la recherche présentée dans notre article 1 a démontré qu'une organisation socio-économique qui adopte des moyens marchands pour répondre à sa mission sociale se qualifie comme étant une initiative d'ES. De plus, nous comparons les relations entre ces orientations entre les organisations de l'ES et les PME commerciales de services.
______________________________________________________________________________
|
3 |
Justification de l'ancrage territorial des firmes de transformation alimentaire au Québec selon les logiques du modèle d'affairesChaouachi, Mohamed Mehdi January 2009 (has links) (PDF)
Récemment, plusieurs changements économiques, technologiques et sociopolitiques exigent la restructuration des systèmes agroalimentaires, surtout au niveau des pays industrialisés. Le Canada ne fait pas exception. Au Québec, les spécialistes de ce secteur appellent à une nouvelle réflexion. Dans cette optique, le présent travail de recherche tentera d'apporter un nouvel éclairage à la question, en se penchant sur l'ancrage local de la transformation alimentaire, qui s'avère être le coeur du système agroalimentaire. L'objet de notre recherche consistera donc à répondre à la question suivante: Au Québec, en quoi les logiques des modèles d'affaires des firmes de la transformation agroalimentaire sont-elles propulsées par des leviers territoriaux? Afin de répondre à cette épineuse question, nous avons fait appel à deux concepts principaux. En premier lieu, nous avons veillé à clarifier le concept de modèle d'affaires. Ce dernier a d'ailleurs été remis en question par plusieurs auteurs et ce, en faveur d'une approche systémique dynamisée par trois propriétés à savoir l'innovation, l'inimitabilité et le changement, lesquelles ont pour objectifs de créer et capter de la valeur. Explicitement, le modèle d'affaires traduit les choix stratégiques en un système de quatre logiques d'affaires: la logique client, la logique expertise, la logique réseau et la logique de revenus. En deuxième lieu, nous avons mené une réflexion sur le concept de territoire pour retenir deux principaux leviers territoriaux, soit l'accès à des ressources et à des compétences génériques ou singulières locales et/ou supra locales données ou bien la co-construction de ressources et de compétences singulières locales et/ou supra locales. Une fois ce cadre théorique ancré dans la littérature, nous l'avons expérimenté pour répondre à notre question de recherche. Pour ce faire, nous avons procédé à une soixantaine d'entrevues, réalisées auprès de chefs d'entreprises du secteur de la transformation alimentaire au Québec et dont le contenu a été analysé à l'aide d'un outil d'analyse statistique de contenu textuel (Alceste). Nous avons procédé en deux temps d'analyse. Le premier traitement informatique du corpus global du thème du modèle d'affaires révèle quatre enjeux stratégiques, à savoir le défi de la distribution. la difficulté à recruter et à maintenir de la main-d'oeuvre, la fragilité du réseau local (dans certaines régions) et
l'internationalisation des produits. Le deuxième traitement informatique du corpus correspondant à chacune des logiques du modèle d'affaires nous a quant à lui éclairé sur la façon dont les firmes tentent de surmonter ces enjeux. Finalement, à la suite de l'identification des recouvrements (en termes d'entreprises) entre les différentes analyses des corpus correspondant aux quatre logiques émises ci-haut, nous proposons cinq modes d'ancrage territorial, où les entreprises s'enracinent localement pour propulser cinq modèles d'affaires: Internationaliser les produits innovateurs du Québec, Miser sur la RSE pour légitimer le projet tout en dynamisant la communauté, Combattre l'hégémonie de la grande distribution régionale, Niche sophistiquée et innovation commerciale, Optimiser la production des produits génériques et des marques de distributeurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie d'entreprise, Modèle d'affaires, Leviers territoriaux, Transformation alimentaire.
|
4 |
Unraveling the process of creative construction and its impact on corporate strategy and the industry structure in turbulent ecosystemsSarkis, Hani 02 1900 (has links) (PDF)
Créée dans les années 50 par l'économiste autrichien Joseph Schumpeter, le terme "Destruction créatrice" suggère que la compétition émergente des nouvelles technologies ferait perdre aux compagnies déjà bien établies, leur position sur le marché ainsi que leur avantage compétitif. Depuis, ce terme et son concept ont évolué. Certains chercheurs avancèrent que les technologies disruptives remplaceraient celles existantes, représentant ainsi un inconvénient aux entreprises historiques et leurs fournisseurs. Cette recherche empirique explore le processus par lequel la construction créatrice (ou la destruction), telle que suggérée par Schumpeter, a eu un effet sur l'industrie des télécommunications et la façon dont cela a changé la stratégie corporative des entreprises et la structure de l'industrie dans le domaine des télécommunications. La relation à l'étude est celle entre les activités intensives de fusions et d'acquisitions, celles des entreprises guidées par les entrepreneurs et managers en matière de technologies. En outre, cette recherche explique tout en le soulignant, le lien entre les acquisitions et l'entrepreneuriat innovateur, la création de nouvelles technologies et le capital-risque, le tout dans un système national d'innovation servant d'écosystème. De plus, elle explore le processus d'intégration de ces technologies acquises afin de créer de nouveaux services, applications et modèles d'affaire convergents. Dans le cadre de cette recherche qualitative, une méthodologie mixte a été employée. Celle-ci est composée principalement de la théorie ancrée (grounded theory) qui permettra de construire puis proposer un modèle théorique et ses propositions, en se basant sur les informations existantes de l'industrie de la télécommunication. Les résultats pourront être appliqués à d'autres industries de haute technologie telles que la biotechnologie, l'aérospatial et la nano technologie. Il s'agit d'une recherche multidisciplinaire suivant les traditions de la stratégie, l'entrepreneuriat et la gestion de la technologie et de l'innovation, qui aura des répercussions sur les chercheurs de même que les professionnels de l'industrie.
______________________________________________________________________________
|
5 |
Technologies de l'information et de la communication et innovation : implications organisationnelles et stratégiques dans les entreprises touristiques des Alpes-MaritimesAldebert, Bénédicte 06 December 2006 (has links) (PDF)
Filière dynamique et en perpétuelle métamorphose, le tourisme connaît depuis une dizaine d'années de profondes transformations issues, en partie, du développement de nouveaux systèmes de diffusion de l'information. Si de nombreux travaux sur les incidences des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la filière touristique se sont développés depuis les années 1990, peu d'auteurs se sont spécifiquement centrés sur les questions de changements organisationnels et d'innovation. Ainsi, cette recherche vise à étudier les implications organisationnelles et stratégiques de l'implantation des TIC dans les organisations touristiques en répondant à la problématique suivante : quelles sont les conditions favorables à la création d'innovation issue de l'implantation d'une TIC dans les organisations touristiques ? <br />Afin d'y répondre, nous avons choisi une démarche multi méthodes qui, dans un cadre positiviste aménagé, a consisté à combiner une analyse quantitative et une analyse qualitative. La première a testé trois hypothèses sur un échantillon de 291 entreprises touristiques des Alpes Maritimes et la seconde méthode a consisté en l'étude d'un cas unique.<br />Cette recherche apporte une contribution à la compréhension des relations entre les TIC et les organisations touristiques et permet une meilleure prise en compte des facteurs clés de succès des entreprises touristiques susceptibles, par le biais des TIC, d'innover.
|
6 |
Vers un modèle d'entreprise hybride : l'évolution de la gestion d'un contexte de loyauté réciproque vers un modèle de marchés, étude du cas de Johnson & JohnsonTremblay, Frédéric January 2008 (has links) (PDF)
L'environnement dans lequel oeuvre l'entreprise a évolué au cours des dernières décennies. Partant des années 1930 vers le début des années 1980, l'entreprise évoluait selon l'idéologie du modèle de loyauté réciproque, ou plus communément désigné comme concept de stakeholder. Selon ce modèle, les dirigeants ont la responsabilité de conserver dans leur gestion un sain équilibre entre les intérêts de leurs employés, des actionnaires, des clients et de la société en général ou toute autre partie prenante pertinente. La sécurité d'emploi est garantie au personnel qui en retour, assure loyauté et fidélité à l'entreprise qui l'embauche. Plusieurs évènements se sont combinés et sont ainsi venus perturber la dynamique du modèle de loyauté réciproque vers le début des années 1980. Ces évènements peuvent être catégorisés sous trois principaux marchés. Le premier de ces marchés concerne les produits et services qui a subi les contre coups des vagues de déréglementation et de l'ouverture des marchés à l'international. Viennent ensuite les pressions en provenance des marchés financiers qui ont considérablement modifié l'ordre d'importance des parties prenantes, au cours des années 1980, reléguant ainsi l'employé et la communauté aux derniers rangs pour faire place à l'actionnaire comme principal acteur disciple de la maximisation de la valeur. La récession de 1981-1982 est un point tournant de la répudiation de l'entreprise du principe d'emploi à vie. La croissance de la mobilité poussa alors l'employé à rechercher la maximisation de sa valeur marchande, causant ainsi l'émergence d'un marché secondaire du talent. Ce mémoire porte sur l'analyse de ces facteurs de changements. L'objectif est de déterminer que certaines entreprises conservent des éléments caractéristiques du modèle de loyauté réciproque dans un monde où le modèle de marché est prédominant. Le cas de l'entreprise Johnson & Johnson de l'industrie pharmaceutique américaine est utilisé afin de démontrer cet état de fait.
|
7 |
Comment les entreprises réussissent-elles à conserver des parties importantes du modèle de loyauté réciproque malgré qu'elles évoluent dans un contexte caractérisé par les pressions des marchés (financiers, talent, produits et services)? : le cas NucorRenaud, François January 2009 (has links) (PDF)
Des changements dramatiques sont survenus dans les contextes de marché des entreprises vers la fin des années 1970, début des années 1980. Ces changements qui se sont exercés par l'entremise de puissantes forces dynamiques ont particulièrement modifié la conception de ce qu'est une entreprise transigée publiquement. Le premier concept « le modèle de loyauté réciproque » (Allaire et Firsirotu, 1993, 2004), courant dominant durant la période précédent les changements importants, se caractérise par la loyauté mutuelle entre l'entreprise et son management et entre l'entreprise et ses employés. De plus, les actionnaires ne sont qu'une constituante pas plus importante que les autres parties prenantes. Vers la fin des années 1970, ce modèle de l'organisation a été assailli par des transformations radicales dans ses contextes qui se sont caractérisées par des pressions provenant de trois marchés: le marché des produits et services, le marché des capitaux et le marché du talent. Ces pressions ont mené à un nouveau concept de l'entreprise « le modèle de marchés » (Allaire et Firsirotu, 1993, 2004). En conséquence, des entreprises se sont adaptées plus ou moins rapidement à ce nouveau modèle qui est devenu la conception dominante pour expliquer les contextes de marché. Ce mémoire analyse les changements dramatiques survenus dans les contextes de marché. Qui plus est, l'objectif est de déterminer comment les entreprises réussissent à conserver des parties importantes du modèle de loyauté réciproque malgré qu'elles évoluent dans un contexte caractérisé par les pressions des marchés. Le cas de l'entreprise Nucor, aciériste majeur aux États-Unis, est utilisé pour répondre à cette question de recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Loyauté réciproque, Nucor, Stratégie, Industrie de l'acier, Mini-aciéries.
|
8 |
Pratiques de gestion en termes de création, circulation et maintien des connaissances stratégiques dans le secteur de la haute technologie : le cas d'une entreprise en aéronautiqueBelbeche, Manel January 2009 (has links) (PDF)
Les études sur la gestion des connaissances font ressortir l'importance de la connaissance, dans cette nouvelle économie du savoir. Elle devient une ressource stratégique, capable de doter les entreprises d'un avantage concurrentiel. Ces dernières doivent prendre en considération de nouveaux enjeux relatifs à la connaissance pour en tirer profit. Cela se traduit par la mise en place de pratiques managériales favorables à une gestion des connaissances dynamique et continue. Plus concrètement, cela signifie un mode de fonctionnement et de gestion qui s'articulent autour d'une structure organisationnelle adaptée et soutenue par des pratiques managériales et dans des relations partenariales et collaboratives avec les différents acteurs de la chaîne de valeur du secteur. La recherche suivante s'inscrit dans la perspective citée ci-dessus. L'objectif consiste à nous intéresser aux pratiques de gestion qui favorisent la gestion des connaissances dans une optique de performance organisationnelle et de résultats. Nous allons tenter de voir quelles sont les pratiques qui animent l'esprit général de gestion des connaissances dans une entreprise en aéronautique. Il s'agit de réaliser un portrait des pratiques de gestion qui favorisent la création, la circulation et le maintien des connaissances stratégiques dans une entreprise et de voir leurs implications sur les connaissances. Le secteur aéronautique a été choisi, car il est très riche en connaissances, et fait appel à des investissements importants dans la R&D afin de soutenir l'émergence de nouvelles connaissances. Cette étude se base sur des fondements théoriques. Afin de mieux comprendre les concepts et les enjeux qui composent notre sujet, nous nous sommes appuyés sur différentes approches et théories: la théorie de création de connaissance de Nonaka, les différentes approches en gestion des connaissances, la théorie de la contingence, les théories organisationnelles, ainsi que la théorie des réseaux. L'ensemble de ces théories met en lumière les éléments clefs relatifs à la meilleure manière de gérer les connaissances stratégiques dans une approche dynamique. Afin de répondre aux objectifs de l'étude, nous avons procédé à une étude qualitative à caractère exploratoire. Les données ont été récoltées au cours d'entrevues semi-dirigées menées auprès de 12 employés de la société Thalès, équipementier électronique français, en France et au Québec. Ces entrevues ont fait ressortir l'idée que dans cette entreprise, les dirigeants ont conscience de l'imponance d'une partie des connaissances tacites et de l'ensemble des connaissances explicites. Cela se manifeste à travers un mode de gestion des connaissances implicitement intégré dans le fonctionnement de l'entreprise et dans différents éléments. La structure organisationnelle, les processus, la gestion des compétences, l'utilisation de leviers comme la mobilité, la formation et l'animation de réseaux d'experts, ont été pensées de manière à pousser les individus à travailler ensemble, collaborer, et se socialiser afin de créer de la connaissance collectivement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Connaissance, Gestion des connaissances, Création, Pratiques de gestion, Structure organisationnelle, Réseaux, Équipementier, Aéronautique.
|
9 |
Flexibilité stratégique des firmes du secteur des aliments fonctionnels et nutraceutiques : analyses d'hypothèses dynamiques de la concurrence basée sur les compétencesBolduc, Marie-Kim January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche examine la flexibilité stratégique des firmes évoluant dans le secteur des aliments fonctionnels et nutraceutiques, industrie reconnue pour sa nature émergente et hétérogène (Cloutier et Saives, 2002). Afin de réussir face à la concurrence sur les marchés de produits, les firmes doivent se doter d'une flexibilité stratégique qui leur permet de répondre plus rapidement et efficacement aux changements de l'environnement (Sanchez, 1995; Sanchez et al., 1996; Sanchez, 2004). Les moyens pour parvenir à cette flexibilité consistent à privilégier la notion de modularité dans les opérations de la firme ainsi que la notion de concurrence basée sur les compétences. Qu'elle soit organisationnelle ou de produits, la modularité constitue un moyen d'atteindre cette flexibilité. Cette recherche a donc pour objectif de répondre à la question suivante: « Comment les entreprises, dans un secteur émergent, atteignent-elles une flexibilité stratégique leur permettant de s'adapter à leur environnement concurrentiel? La dynamique des systèmes est l'approche méthodologique choisie dans le cadre de cette recherche. Cette approche permet l'élaboration d'une hypothèse dynamique générale qualitative afin de caractériser la flexibilité stratégique du secteur des aliments fonctionnels et nutraceutiques. Selon Warren (2005), dans un contexte en mouvance, cette approche permet de mieux percevoir les interdépendances entre les ressources et de parvenir à un modèle traduisant la performance des firmes, c'est-à-dire la représentation d'un système dynamique des ressources de la firme. La flexibilité stratégique consiste en une utilisation performante des ressources de la firme (Sanchez et al., 1996) afin de stimuler la création de nouveaux produits et de favoriser la modularité de ces firmes. La modélisation par la dynamique des systèmes se veut une méthode appropriée pour expliquer le caractère évolutif des firmes. Cette recherche présente donc les résultats obtenus lors d'une étude multi-cas ciblant des gestionnaires de haut niveau hiérarchique évoluant au sein d'entreprises du secteur des aliments fonctionnels et nutraceutiques. Ainsi, les résultats de la recherche démontrent que l'application de la modularité organisationnelle et de produits, ainsi que le développement de compétences à l'interne, constituent pour les firmes des moyens endogènes d'atteindre une flexibilité stratégique, en réponse aux changements de l'environnement concurrentiel. De plus, la modularité organisationnelle se traduit concrètement par l'acquisition et l'assimilation à l'externe de ressources et savoirs-faire de nature scientifique et technique, qui favorisent la complémentarité des ressources nécessaires à l'interne dans l'application de la modularité de produits. L'application de cette modularité serait influencée au préalable par une diversité de la demande, une intensité de la concurrence ainsi qu'une hétérogénéité des ressources à l'interne. Ceci répondrait à une stratégie à long terme commune parmi les catégories d'entreprises interrogées visant la commercialisation d'une gamme de produits diversifiés, en réaction aux changements de l'environnement tels les effets non anticipés de la réglementation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dynamique des systèmes, Concurrence basée sur les compétences, Flexibilité stratégique, Modularité de produits, Modularité organisationnelle, Aliments fonctionnels et nutraceutiques, Réglementation.
|
10 |
La stratégie dans les organisations d'économie sociale : le cas des systèmes d'échange de proximité québécoisGaudreault, Josée January 2010 (has links) (PDF)
Les systèmes d'échange de proximité sont des organisations d'économie sociale qui utilisent un outil monétaire, la monnaie sociale, pour répondre à divers besoins exprimés par les individus et collectivités, de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion à l'expérimentation d'un mode de consommation alternatif, en passant par le développement des communautés, la critique du système économique et la valorisation des compétences. L'échange de proximité est l'un des secteurs les moins formalisés de l'économie sociale. Ces organisations, qui remettent en question des éléments aussi primordiaux que le travail et l'argent, présentent un fort potentiel d'innovation et de transformation sociale et partagent avec l'économie sociale un ensemble de défis liés à la dualité entre les aspects sociaux et économiques de leur mission. Alors que les dispositifs de monnaie sociale ont fait l'objet de peu de démarches de documentation et de recherche, nous offrons une analyse des systèmes d'échange de proximité québécois sous l'angle de la stratégie afin d'évaluer les perspectives de pérennité et de développement de ces organisations issues de la société civile et leur potentiel de contribution au développement social et économique des collectivités dans lesquelles elles évoluent. La stratégie est donc ici appliquée à un contexte de réciprocité où l'échange est abordé en termes de lien social et de valorisation de l'autre plutôt qu'en termes d'opportunisme et de profit. Au-delà de l'hétérogénéité des organisations étudiées, la notion de cohérence stratégique apparait centrale et déterminante dans l'évaluation de la pertinence et des retombées sociales et économiques de l'échange de proximité. Nous proposons une synthèse des variables (forces, faiblesses, opportunités et menaces) influençant la trajectoire stratégique de ces organisations et identifions des configurations-types d'organisations affichant un haut degré de cohérence stratégique. Dans tous les cas, la combinaison d'une forte vigueur associative et de la présence d'une utopie mobilisatrice partagée par les membres-usagers apparaît comme la principale condition de succès pour les systèmes d'échange de proximité. À travers cette recherche, une recension exhaustive des systèmes d'échange de proximité québécois a été réalisée et les études de cas permettent de jeter la lumière sur des entreprises d'économie sociale novatrices qui se démarquent au niveau des assemblages de choix organisationnels, de l'attitude envers les parties prenantes et des démarches visant la reconnaissance du mouvement.
|
Page generated in 0.0678 seconds