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Les accords d'entreprise ou de groupe à caractère transnational / International framework agreements in transnational companies

Izard, Sabine 23 September 2011 (has links)
La mondialisation de l’économie modifie les rapports sociaux. Face au poids grandissant des firmes multinationales, les organisations syndicales s’organisent au niveau international. De nouvelles stratégies de contre-pouvoir émergent dont les accords transnationaux d’entreprise ou de groupe sont le fruit. Résultats d’une négociation spontanée entre des acteurs dont la légitimité reste à prouver, ces accords aménagent les rapports sociaux dans les entreprises et les groupes à caractère transnational et édictent des règles de travail pour les salariés qui les composent, voire au-delà. D’abord envisagés comme de simples déclarations d’intention assurant, par-delà les frontières, la promotion des droits fondamentaux au travail, leur contenu se précise et engage plus fermement leurs signataires. Un cadre juridique propre s’impose. A défaut, ils seront régis selon le cadre national de réception. Malgré ces incertitudes, les signataires s’organisent conventionnellement pour donner effets aux accords. Des clauses spécifiques assurent leur mise en oeuvre et leur suivi. Pourtant le silence demeure sur les effets juridiques réellement produits. Dès lors, une certaine insécurité questionne les parties qui appellent parfois à la définition d’un cadre international de réception pour en définir les règles de conclusion, la portée et les recours envisageables en cas de violation. / The economic globalization changes the social relations. To face this growing importance of multinational firms, global unions get organized at international level. New strategies against this emerging power include the conclusion of international and European framework agreements. Result of a spontaneous negotiation between actors whose legitimacy remains to be seen, these agreements adjust any social relationships in transnational companies and groups and lay down rules for employees who work for the up, and beyond. First seen as mere declarations of intention promoting the Fundamental rights at work beyond borders, their content is taking shape and commitments are stronger for signatories. A legal framework is needed. Otherwise, agreements will be governed by the national legislations. Despite these uncertainties, signatories conventionally organize effects of their agreements. Specific provisions ensure their implementation and monitoring. Yet the silence remains on the legal effects actually occurred. Therefore, some insecurity questions the parties that sometimes ask for an international framework of reception to define the rules of conclusion, the scope of the agreement and possible remedies for violations.
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La Confédération Générale des Vignerons (du Midi) de sa création à sa fin. Un siècle de syndicalisme viticole (1907-1997). : un siècle de syndicalisme viticole (1907-1997). / The General Confederation of wine growers (to the South) from its creation to its end. A century of wine unionism (1907-1997).

Lauze, Jacques 07 December 2018 (has links)
Résumé.La CGV, Confédération reliant cinq syndicats viticoles languedociens a été créée en 1907 pour agir en tant qu’institution de l’interaction en réponse à la crise méridionale par la défense du vin naturel en utilisant le moyen de la poursuite et de la répression des fraudes. Cette création en tension, dans le corps et dans le processus d’interaction, a été suivie de plusieurs séquences, réussite-résistance-déclin-extinction s’articulant chacune à partir de singularités dont l’étude n’avait à ce jour, jamais été exhaustivement menée. Il s’agissait d’observer comment cette histoire s’est écrite en termes d’unité, de puissance et de cohérence pour l’organisation, puis en termes d’interactions entretenues avec d’autres centres de pouvoir et particulièrement les pouvoirs publics nationaux, puis européens.Cette observation a pu s’appuyer à titre principal sur l’exploitation des archives de l’organisation déposées à Narbonne ainsi que sur d’autres fonds régionaux, nationaux et européens, sur celle de la presse régionale et nationale, généraliste et spécialisée et sur quelques entretiens avec des acteurs encore actifs durant la période d’observation.Les choix fondateurs de la CGV lui ont permis à la fois d’accéder à une hégémonie nationale institutionnellement reconnue et à l’intégration partielle de ses services par l’administration d’Etat. Cette reconnaissance, fondée sur des valeurs d’intérêt public unanimement partagées, est entrée en résonnance avec une puissance viticole régionale affirmée par le lien confédéral créé, devenue dominante dans la nation. Cette construction a atteint son apogée en 1922 avant d’amorcer une phase de déclin liée à la mise en œuvre de nouvelles priorités, à un affaiblissement interne de l’organisation et à l’évolution de la position de l’Etat souhaitant reprendre en main sa mission de service public. Ce retournement a été aggravé dès la fin du premier conflit mondial par des difficultés liées à la montée en puissance de nouvelles priorités concernant la régulation du marché (prix du vin, distillation et alcools, importations, fiscalité) puis son aménagement (solution à apporter au problème algérien). Ces difficultés, d’abord surmontées ont ensuite donné lieu à des situations de rupture qui ont finalement emporté la CGV. Restaurée entre 1930 et 1940 par la réussite du statut viticole, sa reconnaissance par les pouvoirs publics a d’abord été fortement altérée entre 1953 et 1956 par des orientations nationales qui se différenciaient des siennes et qui ont mis à mal son unité fondatrice et la solidité du lien confédéral. Après 1970, l’extension géographique du marché du vin à l’Europe et l’aggravation des tensions de la période précédente, transposées à une relation aux pouvoirs publics européens ont accéléré ce déclin. La CGVM, puissance viticole hégémonique en France, nationalement reconnue a progressivement reculé vers une situation de dépendance, aggravée après 1970 jusqu’à l’effacement. Cette histoire syndicale singulière s’est donc inscrite dans celle des rapports entretenus entre corps intermédiaires représentatifs et pouvoirs publics nationaux, puis européens. La CGV a d’abord bénéficié de l’intérêt qu’elle présentait en tant que puissance régionale et nationale représentative pour renforcer leur action, mais a ensuite été confrontée à un mouvement inverse d’affirmation autonome de leur mission de service public et de prise de décision guidées par une orientation capitaliste libérale en relation avec le poids de centres d’intérêts concurrents et antagonistes alors que sa représentativité s’affaiblissait jusqu’à l’extinction. / AbstractThe CGV, General Confederation for wine, is an organisation linking five Languedoc wine unions that was created in 1907 in order to act as an institution for interaction to answer the southern crisis with defending natural wine using prosecution and fraud repression. This creation being tense both in the interaction content and process, was followed by several sequences, success-resistance-decline-extinction, each articulated on the basis of singularities never comprehensively studied so far.It was about observing how this story was written in terms of unity, of power and consistency for the organisation, then in terms of interactions with other powerful centres and organisations and particularly national authorities, then European ones.This observation was primarily based on the exploitation of the archives of the organisation filed in Narbonne as well as on other regional, national and European funds, also based on the regional and national press, either general or specialised, and based finally on some interviews with still active players during the observation period.The founding choices of the CGV enabled this organisation both to reach an institutionally recognised national hegemony and a partial integration of its services by the state administration. This recognition, based on universally shared values of public interest, echoed with a regional wine-making power - a nationwide dominating organisation - stated by the creation of a confederate link. This construction reached its peak in 1922 before initiating a phase of decline linked to the implementation of new priorities, to an internal weakening of the organisation and to the evolution of the position of the State wishing to control back its public service mission.This reverse was aggravated by the end of the first world conflict by difficulties related to the rise of new priorities concerning market regulation (wine price, distillation and alcohol, imports, taxation) then its development (solution to be given to the Algerian problem). These difficulties, first overcome, and then gave rise to situations of break that finally ended the CGV.Restored between 1930 and 1940 by the success of the viticultural status, its recognition by the public authorities was first strongly altered between 1953 and 1956 by national orientations that differed from its own ones and that undermined the confederal bond founding unity and strength. After 1970, the geographical extension of the wine market to Europe and the worsening of the tensions of the previous period, transposed to a relation with the European public authorities accelerated that decline. The CGVM, hegemonic viticultural power in France, nationally recognised, gradually retreated into a situation of dependence, aggravated after 1970 and finally disappeared.This singular union history was therefore inscribed in the relationship maintained between representative intermediate bodies and national and European public authorities. The CGV first benefited from its interest as a representative regional and national power to strengthen their action, but was then confronted with a reverse movement of independent assertion of their public service mission and decision-making processes guided by a liberal capitalist orientation in relation to the weight of competing and antagonistic centres of interest while its representativity weakened to eventually end.
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Les coalitions hétérogènes comme stratégie de renouveau syndical : une étude de cas en contexte québécois

Benoit, Guillaume 05 1900 (has links)
No description available.
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La constitutionnalisation du droit du travail : étude d'une dynamique contemporaine / The constitutionalization of labor law

Bauduin, Bérénice 29 March 2017 (has links)
Étudier la constitutionnalisation du droit du travail en tant que dynamique contemporaine suppose d'envisager non seulement la dynamique actuelle de ce mouvement mais également sa dynamique future. En premier lieu, le droit du travail s'inscrit pleinement dans un mouvement général de constitutionnalisation des branches du droit. Le droit du travail est donc l'objet d'une constitutionnalisation. Le droit du travail est, ensuite, une source de constitutionnalisation en permettant la reconnaissance de la valeur constitutionnelle de plusieurs droits et libertés civils de premier plan. En second lieu, le droit du travail subit actuellement des évolutions susceptibles d'entretenir des rapports étroits avec la constitutionnalisation dont il fait l'objet. Tout d'abord, les réformes récentes tendent à opérer une redéfinition du dialogue social. Les rapports entre la loi et la convention collective se trouvent ainsi profondément revisités. Ces évolutions, par la particularité des problématiques qu'elles soulèvent sont de nature à amplifier considérablement la constitutionnalisation du droit du travail. Place de la négociation collective dans l'élaboration de la loi, relations entre dispositions supplétives et compétence du législateur, capacité de résistance du contrat individuel de travail les questions sont non seulement nombreuses mais également originales. Ensuite, les orientations du droit du travail s'avèrent changeantes. Les apports que peut avoir la constitutionnalisation du droit du travail à la définition de ces orientations doivent être soulignés. Plus particulièrement, elle peut endosser à la fois un rôle d'obstacle et de moteur dans cette définition. / Studying the constitutionalization of labor law as a contemporary dynamic implies considering not only the current dynamics of this movement but also its future dynamics. In the first place, labor law is full y part of a general process of constitutionalization of the different branches of the law. Labor law is therefore the subject of a constitutionalization. Labor law is also a source of constitutionalization as it is the source of constitutional recognition for several important civil rights and freedoms. Second, labor law is currently undergoing several evolutions which are likely to entertain close relations with the constitutionalisation process it is going through. Recent reforms tend to redefine labour relations. The relation between law and collective agreements is deeply revisited. These developments, because of the particular nature of the problems they raise, are likely to amplify the constitutionalization of labor Jaw. Several original questions are raised : collective negociations in the process of law-making, relations between supplementary provisions and legislative power, resiliance of the individual employment contract. At last, the orientations of labor law are changing. The constitutionalization of labor Jaw can help to define or redefine these orientations. More specifically, it can act both as an obstacle and a driving force in this definition.
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Syndicalisme : « l’impersonnel » à l’épreuve. Le cas d’une section départementale du SNUIPP-FSU. / Questioning the « impersonal dimension » in French unionism : a local trade union branch (SNUIPP-FSU) as a case study.

Briec, Cécile 14 October 2013 (has links)
Cette thèse propose d’explorer, à partir d’une intervention réalisée dans un milieu de travail non ordinaire, celui d’une section départementale d’un syndicat, les spécificités de la dimension impersonnelle du « métier » de syndicaliste.L’intervention s’est déployée selon la perspective méthodologique et méthodique propre à la clinique de l’activité, auprès d’un collectif de militants d’un syndicat des enseignants du premier degré qui ont pris pour objet d’analyse une part de leur activité syndicale. Cette intervention, tant dans son déroulement que dans le contenu des analyses co-produites par les militants, a été particulière. Après un examen de la littérature relative à des travaux qui s’intéressent au syndicalisme analysé comme une activité et à des métiers exercés dans le secteur social, cette particularité s’est précisée et s’est constituée en objet de recherche. Elle concerne l’une des quatre dimensions du « métier » de syndicaliste, la dimension impersonnelle. Les analyses du matériau issu des autoconfrontations croisées ont permis de montrer que cette dimension est floue et « in-discutée ». Nous avons alors avancé l’hypothèse que cette « in-discussion » pourrait s’expliquer par des contradictions qui traverseraient les principes fondateurs du syndicat. Ces particularités de la dimension impersonnelle du « métier » de syndicaliste ont aussi des conséquences sur les autres dimensions du métier ce qui nous a conduit à interroger l’usage du mot « métier » pour évoquer l’activité syndicale. La réflexion se prolonge alors par une discussion de la conceptualisation de la dimension impersonnelle du métier en clinique de l’activité. Alors qu’elle est souvent définie de manière imprécise comme ce qui relève indifféremment de la prescription, des tâches ou des fonctions, il est proposé de concevoir cette dimension comme un rapport entre des buts et des moyens donnés par l’organisation. Le travail réalisé sur les spécificités de la dimension impersonnelle du « métier » de syndicaliste permet également de préciser la notion de but : elle contiendrait distinctement des buts généraux et des buts issus de l’organisation du travail. / This thesis seeks to explore, from a “transformation-action” in a “non-ordinary” workplace such as a trade union county branch, the specificities of the impersonal dimension experienced in the occupation of trade unionist.The transformation-action took place within a group of activists from a high school teachers’ trade union that collectively analyzed their own activity within the union. It was conducted according to the activity clinics consistent methods and methodologies. This transformation action was unusual in the way it was conducted and in that the content was co-produced by activists themselves. Following research and literature related on unionism analyzed as being a working activity as well as occupations in the field of social work, this characteristic became itself an object of research. This was identified as one of the trade unionist occupation’s four dimensions, the impersonal dimension.The analysis carried out on “crossed self-confrontation” material showed that this dimension is poorly defined and "not-discussed". We suggest that this "non-discussion" could be explained by existing contradictions within the Union founding principles themselves. The characteristics of the impersonal dimension of the trade unionist occupation also has effects on the other dimensions of the occupation; this has led us to question the use of the word occupation to describe the union activity.The debate is to be continued with a discussion of the conceptualization of the occupation impersonal dimension in the field of clinic of activity. Often described in indistinct terms as it relates either to the prescription, or to the tasks or functions, it is suggested to develop this dimension as being a link between goals and means given by the organization. The work based on the specificities of the impersonal dimension of the trade unionist occupation also clarifies the goal concept : it contains general goals on one hand and goals from the work organization on the other hand.
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Reestrutura??o produtiva na Petrobr?s e a??o sindical dos petroleiros do RN

Silva, Francisca Tavares da 14 November 2005 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T14:20:19Z (GMT). No. of bitstreams: 1 FranciscaTS.pdf: 354266 bytes, checksum: 0b1f976de40e3b43fdf18b4668bc17e4 (MD5) Previous issue date: 2005-11-14 / Coordena??o de Aperfei?oamento de Pessoal de N?vel Superior / Ce travail a l objectif d analyser la question de la restructuration productive dans la Petrobr?s/ RN et les implications possibles sur l action syndicale du Sindipetro/RN pendant la p?riode 1995 2003. La restructuration productive dans la Petrobr?s/RN commence dans la d?cennie 1990 quand l entreprise, au niveau national, d?cide d adh?rer au Programa Brasileiro de Qualidade e Produtividade PBQP lanc? par le gouvernement Collor comme motivation et priorit? pour que les entreprises s adaptent ? l ouverture de l ?conomie br?silienne au march? ext?rieur. De ce fait, la Petrobr?s/RN afin de se maintenir dans le march? comp?titif et mondialis? , adopte des techniques administratives bas?es sur la philosophie de la qualit? totate, met au point des inovations technologiques et organisationnelles, tout en alt?rant sa base technique et adopte, encore, la tertiairisation de quelques activit?s visant ? la reduction des co?ts. De telles mesures ont atteint de fa?on remarquable l action du Sindipetro/RN qui commence alors ? agir selon la logique de la politique n?o-lib?rale du gouvernement de conduite anti-syndicale. Face ? ces faits le syndicat a r?d?fini ses actions dans le but de trouver des mani?res de poursuivre les luttes syndicales dans cette conjoncture de difficult?s dans les relations de travail. Celui-ci s engage donc ? entamer les n?gociations comme strat?gie afin de pr?server les privil?ges de la cat?gorie et d ?viter la perte des droits acquis / O presente trabalho tem por finalidade analisar a quest?o da reestrutura??o produtiva na Petrobr?s/RN e as poss?veis implica??es sobre a a??o sindical do Sindipetro/RN, no per?odo de 1995 a 2003. A reestrutura??o produtiva na Petrobr?s/RN inicia-se nos anos 90, quando a empresa, em n?vel nacional, resolve aderir ao Programa Brasileiro de Qualidade e Produtividade - PBQP lan?ado pelo governo Collor como incentivo e prioridade para que as empresas se adequassem ? abertura da economia brasileira ao mercado externo. Desse modo, a Petrobr?s/RN, como forma de manter-se no mercado competitivo e globalizado, lan?a m?o de t?cnicas administrativas pautadas na filosofia da qualidade total, implementa inova??es tecnol?gicas e organizacionais, alterando sua base t?cnica, e adota a terceiriza??o de algumas atividades com vistas ? redu??o de custos. Tais medidas atingiram de modo contundente a a??o do Sindipetro/RN, que passou a lidar com a l?gica da pol?tica neoliberal do governo, que tem uma postura anti-sindical. Diante de tais fatos o sindicato redefiniu suas a??es, tendo em vista encontrar formas de sobreviv?ncia das lutas sindicais nessa conjuntura de dificuldades nas rela??es de trabalho. Este assumiu uma postura que prioriza a banca de negocia??es como estrat?gia para preservar os benef?cios da categoria e evitar perdas de direitos conquistados
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Les professeurs et l'enseignement de l'Histoire : un consensus impossible, des marges de manoeuvre aléatoires (de la Libération à nos jours) / Teachers and the teaching of History : impossible consensus, random leeway, (From “Libération” at ours days)

Geitner, Vincent 18 December 2015 (has links)
La période est marquée par des projets de réforme qui ont des conséquences importantes sur l'enseignement de l'Histoire. Cependant, les professeurs d'Histoire, peu nombreux dans la population active, restent divisés, aussi bien sur la stratégie syndicale à adopter que sur les questions pédagogiques ou historiographiques soulevées par ces réformes. En effet, les professeurs se rattachent à des cultures syndicales ou associatives particulières et poursuivent souvent des objectifs opposés. Néanmoins, ces clivages peuvent être comblés, grâce à l'action de syndicalistes soucieux de rechercher des alliés, afin de briser l'isolement dans lequel se trouve leur organisation. Par conséquent, les représentants des professeurs disposent de marges de manœuvre limitées, mais réelles, pour s’opposer aux réformes qu'ils redoutent. / The period is marked by reform projects which have important consequences on the teaching of History. However, history teachers, few in the working population, remain relatively divided as well on the trade-union strategy, as on the teaching or historiographical issues raised by the reforms. Teachers, indeed, are attached to particular trade-union cultures, privileging different goals. However, this trade union rift can be filled by the action of trade unionists, anxious to search allies in order to break the isolation of their organization. Consequently, teacher representatives thus have often only leeway limited, but real, to be opposed to the reforms which they fear.
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Les coalitions comme stratégie de renouveau syndical : un cas aux Philippines

Lebel, Jean-François 12 1900 (has links)
Cette recherche fait état de la crise du syndicalisme qui affecte la capacité d’action et l’efficacité des pratiques des organisations syndicales à travers le monde. Elle dresse un portrait complet des éléments de crise qu’elle décline sous les niveaux économique, politique et social. Cette recherche expose ainsi la nécessité d’un renouveau syndical pour porter précisément sur les coalitions, hétérogènes notamment, comme stratégie de renouveau syndical. Au plan analytique, elle évalue l’impact de l’identité et de la capacité organisationnelle d’une organisation syndicale aux Philippines sur son choix de se coaliser, mais aussi l’influence de ses objectifs et du contexte national dans lequel elle évolue. Les données empiriques pour mener cette étude proviennent principalement de près de 24 entrevues semi-dirigées, tenues auprès de représentants de l’une des plus grandes organisations syndicales des Philippines, de représentants d’organisations non syndicales alliées et de répondants externes à celle-ci. Premièrement, nos résultats montrent qu’une identité collective sociétale forte influence favorablement le choix de l’organisation syndicale étudiée de se coaliser. Elle confirme également le rôle essentiel de l’identité dans l’orientation de son action collective. Deuxièmement, nos résultats permettent de conclure qu’une capacité organisationnelle forte influence favorablement le choix de cette organisation syndicale de se coaliser, considérant qu’elle permet à celle-ci d’identifier les opportunités d’action, de mettre en œuvre de nouvelles stratégies et d’assurer la légitimité et la mobilisation des membres quant aux actions entreprises. De nos résultats ressort l’importance de l’éducation sur l’accroissement de la capacité organisationnelle et, particulièrement, sur la formation et le renforcement de l’identité collective de l’organisation syndicale étudiée. Plus encore, nos résultats exposent l’interaction entre les dimensions de l’identité et de la capacité organisationnelle : précisément, nous avons observé une relation de renforcement positif entre ces deux variables. Troisièmement, nos résultats mettent de l’avant l’interaction entre les différents niveaux de transformations résultantes de sa participation à différents types de coalitions. Ainsi dans le cas observé, l’obtention de transformation au plan intraorganisationnel permet à rebours d’obtenir des transformations au plan extraorganisationnel et vice-versa. Finalement, le contexte répressif des Philippines et les objectifs de l’organisation syndicale étudiée apparaissent favorables à son choix de se coaliser à différents niveaux (local, régional, national et international). / This research aims to survey the crisis, which affects the effectiveness and action-readiness of labor unions around the world. It portrays crisis elements happening at the economic, political and social levels, thus exposing the necessity of implementing union renewal. The research puts the focus on how coalitions might be one of the many key elements to this revitalization. It evaluates the influence of identity and organizational capacity on choosing whether to coalesce, while taking into account the specific union objectives and the national context in which it operates. The research has been conducted in a trade union organization based in the Philippines. The empirical data used in the research comes from 24 semi-structured interviews with representatives from one of the largest labor union in the country, representatives from non-union allies to this organization, and other actors not directly involved with the trade union organization under study. First, the results show that a strong societal, collective identity influences the choice of this union organization to join coalitions. Collective identity is also a fundamental element to better understand the orientation of the collective action displayed by this organization. Second, our results also suggest that a strong and visionary organizational capacity influences positively the choice of joining a coalition, since the union is reputed by then to be better-equipped to identify opportunities to act differently, to elaborate strategies of union renewal, and to ensure that these actions are properly understood and legitimized by the rank-and-file members. Our case study also demonstrates the importance of education for increasing organizational capacity, especially when it comes to collective identity formation and empowerment. Furthermore, our findings confirm the interaction between identity and organizational capacity: specifically, we observe a positive, mutually reinforcing relationship between the two variables. Third, our results reveal the interaction between the different levels of transformations resulting from the participation in coalitions. In fact, our case study shows that intraorganizational transformation leads to extraorganizational transformation and vice-versa. Lastly, our study shows that the combined effect of the repressive context of the Philippines and the specific objectives of the interviewed labor union seem to support its decision to coalesce at different (local, regional, national and international) levels.
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Les déterminants de l’adhésion syndicale : le cas de l’industrie de la construction au Québec

Guay-Glaude, Jean-Philippe 05 1900 (has links)
Résumé : Le mouvement syndical au cours des dernières années est en déclin, notamment au Québec. Plus précisément, le taux de présence syndicale était de 40,3% et il est descendu à 39.1% en 2020 (INSPQ, 2020). Mais pourquoi donc ? Plusieurs recherches ont abordé cette question en soulevant que les causes du déclin du syndicalisme sont principalement externes aux organisations syndicales (ex. : montée des valeurs individualistes) et d’autres évoquent des causes plutôt internes aux organisations syndicales (ex. : structures syndicales complexes). Toutefois, dans un contexte où les travailleurs ont l’obligation de choisir un syndicat, quels seront les facteurs qui influenceront l’adhésion syndicale de ces travailleurs ? Cette recherche tente de répondre à cette question avec le cas de l’industrie de la construction au Québec. Dans cette industrie, les travailleurs, dès leur entrée, doivent adhérer à une des cinq organisations syndicales reconnues, et ce, indépendamment des choix des autres travailleurs de son métier ou de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Il pourra revisiter son choix lors d’un scrutin syndical qui a lieu tous les quatre (4) ans. Pour répondre à notre question de recherche, nous présentons une revue de littérature riche sur l’adhésion syndicale ; le maraudage syndical ; l’engagement syndical ; et les facteurs explicatifs de l’adhésion syndicale. Nous consacrons notre deuxième chapitre complet à l’industrie de la construction pour bien comprendre les différents aspects de cette industrie qui ont une influence sur les facteurs d’adhésion syndicale des travailleurs. Nous présentons au chapitre trois, notre modèle concept et notre méthodologie de recherche appuyés par notre revue de littérature du premier chapitre. Avec les données statistiques que nous avons obtenues de la Commission de la Construction du Québec (CCQ), nous présentons au quatrième chapitre les résultats des maraudages de 2012, 2016 et 2020. Lors du cinquième et dernier chapitre, nous traitons des résultats obtenus au précédent chapitre, des hypothèses que nous avons émises, des limites de notre recherche et ainsi que des pistes de réflexion futures. / The union movement has been in decline in the recent years, particularly in Quebec. More precisely, the union presence rate was 40.3% and it went down to 39.1% in 2020 (INSPQ, 2020). But why? Several studies have addressed this question by pointing out that the causes of the unionism’s decline are mainly external to union organizations (e.g., the rise of individualistic values), while others point to causes that are more internal to union organizations (e.g., complex union structures). However, in a context where workers are obliged to choose a union, what factors will influence union membership among these workers? This research attempts to answer this question with the case of the construction industry in Quebec. As soon as the workers enter this industry, they must join one of the five recognized union organizations, regardless of the choices made by other workers in their trade or the company they work for. They can revisit their choice during a union vote that takes place every four (4) years. To answer our research question, we present a rich review of the literature on union membership; union raiding; union involvement; and factors that explain union membership. We devote our second full chapter to the construction industry to fully understand the different aspects of this industry that influence the factors of union membership among workers. In chapter three we present our conceptual model and research methodology supported by our literature review in chapter one. With the statistical data we obtained from the Commission de la Construction du Québec (CCQ), we present in the fourth chapter the results of the 2012, 2016 and 2020 union raids. In the fifth and last chapter, we discuss the results obtained in the previous chapter, the hypotheses we have put forward, the limits of our research and future avenues of reflection.
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Les formes de participations syndicales dans les cégeps

Garant, Mélanie 16 April 2018 (has links)
La réforme au collégial en 1993 a modifié les relations de travail dans le réseau collégial. La décentralisation d'une partie des matières négociables au niveau national vers le local apporte un changement dans les relations patronales-syndicales. Les syndicats et leur fédération doivent adapter leurs stratégies afin de demeurer actifs. La présente recherche a étudié deux collèges dans le réseau afin d'analyser le comportement des syndicats à la suite des restructurations qui ont modifié l'environnement interne et externe des collèges. Pour ce faire, nous avons utilisé le modèle du triangle du pouvoir de Levesque et Murray (2003) qui divise en trois composantes les ressources que les syndicats mobilisent (la capacité stratégique, la cohérence interne et la cohérence externe). L'analyse des résultats, combinée au cadre théorique, nous permet de démontrer que les éléments du triangle du pouvoir influencent le choix de la stratégie aux syndicats locaux. De plus, malgré les défis que pose le régime, certains syndicats locaux semblent peu enclins à faire valoir le droit de négocier localement. Finalement, il est intéressant de constater comment deux syndicats évoluant dans un même contexte et dans un même réseau peuvent avoir des positions syndicales diamétralement opposées. Les ressources et le contexte interne sont déterminants dans la stratégie adoptée et dans la manière de gérer les défis communs.

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