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Das althebräische Verbalsystem aus aramäischer Sicht : masoretischer Text, Targume und Peschitta /Bombeck, Stefan, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Philosophische Fakultät für Altertumskunde und Kulturwissenschaften--München--Ludwig-Maximilians-Universität München, 1995. / Bibliogr. p. 233-234. Index.
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De la xenia païenne à l'aksenia monastique : définition, représentations et pratiques de l'hospitalité dans les communautés grecques et syriaques de grande syrie (IVe - VIe siècles) / From pagan xenia to monastic aksenia : definition, representations and practices of hospitality in Greek and Syriac communities in Great Syria (4th-6th centuries)Fauchon, Claire 29 November 2012 (has links)
Ce travail de doctorat porte sur la xenia en Grande Syrie, du règne de Constantin à celui de Justinien. La comparaison des usages grec et syriaque de la notion d’hospitalité a mis en évidence d’importantes modifications sémantiques qui reflètent des divergences irréductibles entre les conceptions païennes et chrétiennes de l’hospitalité. Cette notion se christianise au cours des IVe-VIe siècles, jusqu’à devenir un objet théologique, apanage des milieux monastiques, syriaques notamment. Mais la christianisation des mentalités implique-t-elle nécessairement une modification profonde des pratiques sociales culturelles de l’accueil et une mutation complète des structures matérielles où se déroulent les activités du recevoir ? L’étude des structures d’hospitalité a révélé la pérennité de la localisation des structures d’accueil à l’échelle du territoire syrien tout au long de l’Antiquité tardive, même si la diversité des solutions adoptées, à l’échelle des structures elles-mêmes, semble témoigner d’un réel attachement aux traditions régionales. Enfin, l’analyse des acteurs de l’hospitalité a révélé que les moines sont loin d’être les seuls acteurs de l’hospitalité en Grande Syrie. Il existe par ailleurs un paradoxe entre le discours normé et universaliste de l’accueil chrétien et la réalité telle que nous pouvons la décrypter. Les liens entre hospitalité et dissidence doivent être envisagés. De nouveaux critères de sélection des hôtes apparaissent à la fin de l’Antiquité. L’hérésie réintroduit l’idée de critères particuliers, ce qui engendre une déconstruction du modèle social et de nouveaux enjeux politiques, lesquels semblent conditionner la naissance de l’Église miaphysite. / This doctoral thesis deals with xenia in Great Syria from Constantine’s reign to Justinian’s. The comparison between the Greek and the Syriac uses of the notion of hospitality brings to light important semantic modifications that reflect irreducible differences between the Pagan and Christian conceptions of hospitality. This notion gets Christianized in the course of the 4th and 5th centuries, to the point of becoming a theological topic, privilege of monastic milieux, particularly Syriac ones. But how far does the Christianization of mentalities necessarily imply a deep modification in cultural and social practices of reception and a complete change in the material structures in which reception activities take place? The study of hospitality structures and facilities reveals the durability of the localization of reception structures at the level of the Syrian territory throughout late Antiquity, even if, at the level of the structures themselves, the diversity of the solutions adopted seems to testify to a real attachment to regional traditions. Finally, the examination of the protagonists of hospitality shows that monks are far from being the only actors of hospitality in Great Syria. Besides, there is a contradiction between the standard universalist discourse of Christian welcoming and reality, as we can decipher it. The links between hospitality and dissidence have to be considered. New criteria of selection of hosts and guests appear in Late Antiquity. Heresy re-introduces the idea of specific criteria into use, which causes the “deconstruction” of the social pattern and new political stakes, which seem to influence the birth of the Non-Chalcedonian Church.
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L'Histoire ecclésiastique de Bar ‘Ebroyo : écrire l'histoire de l'Église dans le Proche-Orient du 13e siècle / Bar ‘Ebroyo’s Ecclesiastical History : writing Church History in the 13th century Middle EastMazzola, Marianna 25 June 2018 (has links)
L'Histoire Ecclésiastique de Grégoire Bar ‘Ebroyo (1225/6-1286 apr. J.-C.), auteur syro-orthodoxe et maphrien de l’Est, a depuis longtemps été reconnue comme une source historique inestimable pour l’histoire de l’Antiquité tardive et médiévale du Moyen-Orient, mais elle a reçu une attention limitée du monde scientifique en tant qu’œuvre de littérature à part entière, et n’a jamais fait l’objet d’une monographie. En outre, l’Histoire Ecclésiastique n’est encore et toujours seulement accessible que par l’intermédiaire d’une édition du 19e s., qui est simplement une reproduction diplomatique d’un manuscrit du 16e s. Bien que la Chronique de Bar ‘Ebroyo, dont l’Histoire Ecclésiastique forme la seconde partie, soit le seul ouvrage historiographique en syriaque préservé dans plus d’un seul manuscrit, sa riche tradition manuscrite n’a jamais été examinée. Le but de cette thèse doctorale est tout d’abord de fournir une étude philologique et historiographique de l’Histoire Ecclésiastique. Plus particulièrement, je propose une analyse de a) la tradition manuscrite et de la transmission du texte, b) de la relation avec la tradition du genre de l’histoire ecclésiastique, c) l’étude des sources. Cette étude s’accompagne d’une nouvelle édition de texte et d’une traduction anglaise. / The Ecclesiastical History of Gregory Bar ‘Ebroyo (1225/6-1286 A.D.), Syrian Orthodox author and maphrian of the East, has long been recognized as an invaluable historical source for the history of the Late Antique and Medieval Middle East but it has received limited scholarly attention as a work of literature in its own right, and it has never been made the object of a book-length study. Moreover, the Ecclesiastical History is still available only via a 19th century edition, which is basically a diplomatic reproduction of a 16th century manuscript. Although Bar ‘Ebroyo’s Chronicle, of which the Ecclesiastical History forms the second part, is the only Syriac historiographical work preserved in more than one manuscript, its rich manuscript tradition has never been examined. The purpose of this thesis is to provide a first philological and historiographical study of the Ecclesiastical History. More particularly, I propose an analysis of a) the manuscript tradition and the transmission of the text, b) the relation with the tradition of the genre Ecclesiastical History, c) the study of the sources. This study is accompanied by a newly established text and an English translation.
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Deux codices hagiographiques sur papyrus du Musée du Louvre : édition et commentaire / Two hagiographical codices on papyrus from the Musée du Louvre : edition and commentaryCapron, Laurent 13 March 2010 (has links)
La thèse présente la reconstruction codicologique et l’édition commentée des fragments de deux codices hagiographiques sur papyrus conservés au Musée du Louvre. Ils contiennent les restes de la Vie de sainte Eupraxie (codex 1), de la Vie de saint Abraham de Qidun et de la Vie de sainte Théodora d’Alexandrie (codex 2). Le codex 1 est inédit. Le codex 2 fut partiellement publié en 1889 par C. Wessely, mais la découverte de nouveaux fragments et la restauration de l’ensemble ont entièrement remis en cause cette édition. La consultation de nombreux manuscrits médiévaux a permis de combler l’essentiel des lacunes. Certaines subsistent pourtant dans la Vie de sainte Théodora. Ces papyrus présentent les plus anciens témoins des versions grecques des textes, ce qui a permis l’identification des familles de manuscrits les plus fidèles à l’original. La Vie d’Abraham de Qidun présente la particularité d’être une traduction grecque d’un texte composé en syriaque. Des témoins grecs perdus mais contemporains du papyrus ont aussi été traduits en araméen christo-palestinien. Une place particulière est donnée à ces versions. La Vie d’Eupraxie et la Vie de Théodora sont probablement des fictions où apparaissent en filigrane des querelles historico-religieuses. / This thesis presents the reconstruction and the commented edition of the fragments of two hagiographical codices on papyrus, from the Musée du Louvre. They preserve some parts of the Life of Eupraxia (codex 1), of the Life of Abraham of Qidun and the Life of Theodora of Alexandria (codex 2). The codex 1 is unedited. The codex 2 was partly published in 1889 by C. Wessely, but as a result of the discovery of new fragments and the restoration of all of these papyri, a new edition was indispensable. After the reading of a large number of medieval manuscripts, it has been possible to fill most of the holes. Only the Life of Theodora remains incomplete. These papyri present the oldest witnesses of the Greek version of the texts, allowing the identification of the groups of manuscripts which preserved the best text. The Life of Abraham is a Greek translation of a genuine Syriac text. Some now lost Greek manuscripts, contemporary of the papyrus, have been translated in Christo-Palestinian Aramaic. These versions are studied in particular. The Life of Eupraxia as well as the Life of Theodora is probably fictions in which it is possible to suppose the presence of historical-political quarrels.
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Présences chrétiennes en Mésopotamie durant l’époque sassanide (IIIe-VIIe siècles) : géographie et société / Christianity, society and geography in Mesopotamia during the Sasanian Era (3rd to 7th century)Brelaud, Simon 03 December 2018 (has links)
La présente thèse étudie à la fois les réalités de la présence chrétienne en Mésopotamie ainsi que l’image que les chrétiens se sont données d’eux-mêmes. Installé sur les rives du Tigre et de l’Euphrate, le christianisme de l’empire perse s’est diffusé à l’ombre d’un pouvoir non chrétien, comme dans l’empire romain. Toutefois les destinées des deux christianismes, celui d’Occident et celui d’Orient, se sont séparées lorsque l’empire romain est devenu chrétien. Les chrétiens de la Mésopotamie sassanide ont dû alors osciller entre l’hostilité franche du pouvoir et les périodes de tolérance jusqu’à la chute de la dynastie au milieu du VIIe siècle. Le christianisme mésopotamien fut caractérisé par une forme de diversité à la fois linguistique et religieuse, marqué par la porosité avec les autres groupes, contre laquelle les autorités religieuses n’ont cessé de délimiter des frontières claires. Il s’est progressivement étendu à l’ensemble des couches de la société sassanide, jusqu’aux élites dirigeantes, et jusqu’aux campagnes. Alors, une production littéraire et historiographique d’ampleur a contribué à la formation d’un portrait cohérent et linéaire dans la documentation syro-orientale dominante, issue de l’Église de l’Est. Ailleurs, des mémoires divergentes des chrétiens de Perse nous sont parvenues. / This dissertation looks at both the realities of the Christian presence in Mesopotamia and how the Christians constructed their own image. Established on the Tigris and Euphrates rivers, Christianity during the Persian Empire it developed under a shadowy non-Christian power, as with the case with the Roman Empire. However, the fate of Western and Eastern Christianities diverged when the Roman Empire became Christian. In Sasanian Mesopotamia, the treatment of Christians wavered between direct hostility from Zoroastrian power and periods of tolerance, until the fall of the dynasty in the middle of the 7th century. A form of linguistic and religious diversity characterized Mesopotamian Christianity. The lines between Christians and the other communities were narrow, which caused religious authorities to draw clear boundaries between Christians and non-Christians. Christianity expanded into the whole Sasanian society, including the peasantry and ruling elites. Therefore, after the 5th century, there was a large proliferation of East-Syrian literature and historiography, which had a key role in the development of the dominant Christian image within the Church of Persia. However, other literary traditions passed down different views of the Christians of Sasanian Mesopotamia.
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La théologie du salut selon le cycle hebdomadaire syro-antiochien : Étude historique et théologique / The theology of salvation according to the Syro-Antiochian weekly cycle : An historical and theological study.Habil, Menzer 11 January 2014 (has links)
Le cycle hebdomadaire syro-antiochien est un cycle liturgique férial, simple et non eucharistique. Le livre de prières dont on sert pendant ces jours fériaux est appelé en syriaque Shehimo, ce que signifie « simple » ou « banal ». La valeur théologique des offices du Shehimo réside dans leur fonction actualisante qui transforme les événements salvifiques du passé en réalité vécue constamment par les fidèles à travers la mémoire. L’étude du livre, de sa structure liturgique, de son contenu et de ses sources révèle la grande richesse du cycle hebdomadaire qui a su assimiler plusieurs textes bibliques, apocryphes, patristiques et historiques afin de les présenter aux fidèles d’une manière simple pour les accompagner dans leur voyage hebdomadaire entre le premier et le huitième jour de la semaine. D’autre part, l’économie du salut réalisée par le Verbe de Dieu constitue la base solide sur laquelle se fondent les textes du Shehimo. Dieu a crée l’homme motivé par son amour et lorsque l’homme est tombé dans le péché, Dieu l’a sauvé par le même amour divin invraisemblable. L’incarnation du Fils, sa vie, son enseignement, ses miracles, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection visaient toujours le salut de l’homme. D’une manière poétique, imaginative et mélodique, le chrétien se souvient de toute cette œuvre salvifique et divine que le Christ a réalisée en sa faveur, il affirme son attachement à cette œuvre, il chante la gloire de son Sauveur et il exprime ardemment son désir d’être digne de lui chanter éternellement sa gloire dans son Royaume céleste. / The Syro-Antiochian weekly cycle is an ordinary, simple and non-eucharistic liturgical cycle. The prayer book which we use during the ordinary days, is called Shehimo in Syriac, which means “simple” or “trivial”. The theological value of the services of the Shehimo lies in their actualizing function which transforms the salvational events of the past into a reality that is constantly lived by the faithful through their memory. The study of the book, of its liturgical structure, its content and its sources, reveals the great richness of the weekly cycle which was able to assimilate many biblical, apocryphal, patristic and historical texts in order to present them to the faithful in a simple manner so as to accompany them in their weekly journey from the first to the eighth day of the week. On the other hand, the economy of salvation that was realized by the Word of God constitutes the solid base on which the texts of the Shehimo are founded. When God created man He was motivated by His love; when man fell in sin, God has saved him with the same inconceivable divine love. The incarnation of the Son, His life, His teachings, His miracles, His crucifixion, His death and His resurrection always aimed at the salvation of man. In a poetic, imaginative and melodic way, the Christian believer remembers all this salvational and divine work that Christ has accomplished for his sake, and thus the Christian believer affirms his attachment to this work. He chants the glory of his Savior and expresses passionately his desire to be worthy of eternally chanting to Him His glory in His heavenly kingdom.
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Typologie musicale de l’hymnodie syriaque de l’Église Maronite : la tradition du Père Maroun Mrad (Ordre Antonin Maronite) / Musical typology of the Syriac Hymnody of the Maronite Church : The tradition of Father Maroun Mrad (Antonine Maronite Order)Chedid, Youssef 30 November 2015 (has links)
Cette thèse se propose de transcrire et analyser dans le but de créer une typologie de l’hymnodie syriaque de l’Église Maronite selon la tradition de l’illustre chantre de l’Ordre Antonin Maronite Père Maroun Mrad. L’Église Maronite, étant une église catholique orientale, elle a conservé et l’union avec l’Église Universelle et son identité et tradition musicale et liturgique. L’objet de mes analyses est l’ensemble des hymnes enregistrées par la voix du Père Maroun Mrad, un des porteurs de la tradition orale au sein de l’Ordre Antonin Maronite. Cet enregistrement est produit par le Père Ivar Schmutz-Schwaller, de l’Université de Cologne, lors de son séjour au Liban en 1972. La méthodologie consiste à produire un diagramme musical de chaque pièce, qui contient toutes les informations utiles à l’analyse. En fait dans ce diagramme on voit l’ensemble de l’échelle utilisée et par conséquent le genre (Zalzalien, Hijaz ou Diatonique). Avec des signes adéquats, on met en relief les degrés d’appui de la pièce (note initiale, teneur, finale temporaire et finale) ainsi que le nombre demouvement (conjoint ou non, ascendant ou descendant) qui les lie. D’après l’ensemble des diagrammes, j’ai choisi la relation finale-teneur comme critère pour la typologie que l’on s’est promis d’établir. En effet, les pièces sont classés en type 1 si leur teneur correspond à leur finale, en type 2 si l’intervalle finale-teneur est une seconde, en type 3 si l’intervallefinale-teneur est une tierce, en type 4 si l’intervalle finale-teneur est une quarte ou en type 5 si cet intervalle est une quinte. Cette typologie sert à classifier ces hymnes pour mieux les repérer et analyser d’autres aspects. / This research wants to transcribe and analyze the Syriac Hymnody of the Maronite Church in order to create a typology. The Maronite Church has conserved its musical and liturgical identity along with its communion with the Universal Church. I based my work on some recording done by Father Ivar Schmutz-Schwaller, from the University of Cologne. In his field trip to Lebanon in 1972, he recorded Father Maroun Mrad, a cantor from the Antonine Maronite Order, while he was singing capella the whole repertoire of the Syriac hymns. The methodology applied here consists in creating a diagram of musical analysis that can summarize the whole piece and simplify the analysis. In fact, each diagram contains all the degrees of the scale and determines its genre (Zalzalian, Hijaz or Diatonic). With the help of some signs, we indicate the basic notes (initial, tenor, temporary ending note and the ending note of the piece) and the number of their movements. With the help of these diagrams, we chose to consider the relation between the “tenor” of the piece and its ending note as criteria for this classification. In fact the pieces that has their tenor equal to their ending note belong to type 1. In the type 2, the interval between the tenor and the ending note is a second, in type 3 a third, in type 4 a fourth and in type 5 a fifth. This typology would help us to better classify these hymns and, furthermore, to analyze other aspects of them.
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La Vie de la bienheureuse Vierge Marie dans les traditions apocryphes syro-orientales / The Life of the blessed Virgin Mary in the Syro-Oriental apocryphal traditionsAriño-Durand, Miguel 27 November 2014 (has links)
Femme à la destinée unique, la Vierge Marie a suscité intérêt, passion et engouement tout au long des siècles de l’Ère chrétienne. Elle a inspiré artistes, écrivains et prédicateurs et sa vie a fait l’objet de récits exemplaires. La Vie de la Vierge traverse l’histoire de la littérature syriaque. Ce ne sont pas moins de 23 manuscrits syro-orientaux qui sont parvenus jusqu’à nous. Relativement récents puisqu’ils ont été copiés de 1243 à 1917 AD, ils plongent leurs racines dans des textes bien plus anciens. Dans un premier volume, la copie d’un manuscrit de la fin du XIIIe siècle, conservé au monastère Notre-Dame des Semences d’Alqoš, dans l’Irak actuel, a été choisie, en raison de son exhaustivité, pour une édition complète et une première traduction en français. Un apparat critique très important puisqu’il concerne 18 manuscrits – 5 manuscrits ne sont malheureusement pas accessibles actuellement – vient compléter ce travail d’édition et permet l’établissement d’un stemma qui met en lumière l’existence de quatre familles de manuscrits, avec un manuscrit singulier, copie d’une version syro-orientale originelle aujourd’hui perdue. Dans un second volume, le commentaire de l’œuvre souligne la singularité de ce texte apocryphe chrétien syro-oriental. Il s’agit bien pour son auteur d’annoncer le Christ Jésus qui, par son incarnation, vient rétablir la création déchue dans son harmonie originelle et racheter l’humanité. Il le fait en présentant la vie de Marie, sa mère. Elle est alors la femme qui transcende toutes époques et tous lieux et devient une incarnation de l’éternel féminin. / A woman with a singular destiny, the Virgin Mary has caused interest, enthusiasm and even passion throughout the centuries of the Christian era. She has inspired artists, writers and preachers; and her life has been the object of narratives to be imitated. The Life of the Virgin can be found over the course of the history of Syriac literature. There are no fewer than 23 Syro-Oriental manuscripts that have come down to us. They are relatively recent. There were copied from 1243 to 1917 AD, with roots in much older texts. In the first volume, a copy of a manuscript from the end of the 13th century, kept at the monastery of Our Lady of the Seeds in Alqoš, in modern day Iraq, has been chosen, because of its exhaustiveness to serve as a complete edition and a first translation into French. It contains a very important critical apparatus since it compares 18 manuscripts, unfortunately, however, 5 manuscripts are not accessible currently. This apparatus complements this edition and allows for the establishment of a stemma which clarifies the existence of four families of manuscripts, with a single manuscript, that is a copy of an original Syro-Oriental version now lost. In the second volume, the commentary on the text underlines the uniqueness of this Syro-Oriental Christian apocryphal writing. It is clear that its author wants to announce Jesus Christ who, by his incarnation, comes to restore fallen creation to its original harmony and to redeem humanity. He does this by presenting the life of Mary, his mother. She is then the woman who transcends all times and places and becomes the incarnation of the éternel féminin.
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Le morphème d= en araméen-syriaque : étude d’une polyfonctionalité à plusieurs échelles syntaxiques / The morpheme d= in Aramaic-Syriac : a study on multifunctionality at several syntactic scalesSkaf, Roula 13 November 2015 (has links)
Le fonctionnement du morphème polyfonctionnel d= en syriaque des Évangiles de la Peshiṭta est décrit morphosyn-taxiquement et dans une perspective typologique, en synchronie et par comparaison, pour certains points, avec d’autres versions et avec d’autres langues sémitiques. Ancien démonstratif en proto-sémitique, d= est un relateur à plusieurs niveaux syntaxiques : support de détermination, marqueur des relations génitivales et relatives, introducteur de complétives et adverbiales. Un critère syntaxique distingue sémantiquement les syntagmes génitivaux aliénables et inaliénable même si cette distinction tend à s’estomper, à des degrés différents selon les catégories sémantiques d’inaliénables, termes de parentés et parties du corps. Si les structures syntaxiques sont semblables pour les relatives restrictives et les non-restrictives, il est impossible de relativiser ces dernières pour les relatives objet, dative et adjointe. La stratégie à trou syntaxique constitue la stratégie primaire dans la hiérarchie d’accessibilité, et toutes les fonctions de la tête dans la matrice, sauf l’objet de comparaison, sont relativisables.Les fonctions de complémenteur de d= sont plus larges qu’en sémitique ancien. d= s’emploie avec 12 des 14 types de prédicats de la classification typologique de Noonan au lieu de 3 en sémitique ancien. Le syriaque est conforme à la hiérarchie implicationnelle, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Le critère syntaxique de saturation de la valence verbale et des critères sémantiques et contextuels permettent de distinguer les adverbiales des complétives. Lorsque d= forme des locutions conjonctives avec des prépositions ou des adverbes, la polysémie des valeurs est désambigüisée grâce au contexte, à l’exception de la conjonction monosémique temporelle mo d=. Dans le discours rapporté, le discours Reproduit est majoritairement introduit sans d=, alors qu’il l’est avec d= pour le discours Reformulé. Le grec n’a eu aucune influence sur son utilisation. / The behaviour of the polyfunctional morpheme d= in the Syriac language of the Gospels of the Peshiṭta is described in a typological perspective, in synchrony and in comparison, for some properties, with other varieties of Syriac and with other Semitic languages. d=, a former demonstrative in Proto-Semitic, is a relator at various syntactic levels: a determination place-holder, a genitival and relative marker, an introducer of completive and adverbial clauses.Chapter 1 introduces the topic of the study and the theoretical framework and chapter 2 discusses the state of art.Chapter 3 is dedicated to the study of the genitive phrase. We discovered that a syntactic criterion allows to distinguish semantically between alienable and inalienable phrases, to different degrees according to the semantic categories of the inalienable set, i.e. kinship and body part terms.In chapter 4, we showed that even though syntactic structures are similar for restrictive and non-restrictive relative clauses, it is impossible to relativize the latter for object, dative and adjoint relatives clauses. The syntactic gap strategy constitutes the primary strategy in the accessibility hierarchy and all the functions of the head in the main clause, except the object of comparison, are relativizable.Chapter 5 deals with the functions of d= as a complementizer and an introducer of adverbial clauses. The complementizer uses are wider than in Old Semitic. d= is employed with 12 of the 14 types of predicates of Noonan's typological classification as against 3 in Old Semitic. Syriac conforms to the implicational hierarchy named Complement Deranking-Argument Hierarchy. For adverbial clauses, the syntactic criterion of saturation of the verbal valency as well as semantic and contextual criteria permit to distinguish adverbial clauses from complement clauses. When d= forms conjunctive locutions with prepositions or adverbs, the polysemy of values is disambiguated thanks to the context. Only the conjunction mo d= is monosemous (with a temporal meaning).In the last chapter (chap. 6) on reported speech, we showed that direct reported speech is mostly introduced without d=, whereas it is always the case for indirect speech. Greek did not have any influence on the use of d=. / Il funzionamento del morfema polifunzionale d= del siriaco nei Vangeli della Peshiṭta è descritto in una prospettiva tipologica, in sincronia e attraverso la comparazione, in alcuni punti, con altre versioni e con altre lingue semitiche. Tale morfema deriva dal pronome dimostrativo proto-semitico *ḏV e funge da relatore in diversi livelli sintattici: supporto di determinazione, indicatore delle relazioni genitivali e relative, introduttore delle proposizioni completive e avverbiali. Il capitolo 1 introduce la problematica della ricerca e dell’ambito teorico; il capitolo 2 presenta uno stato dell’arte sull’argomento.Il capitolo 3 è consacrato allo studio del sintagma genitivale. Un criterio sintattico ha permesso di distinguere semanticamente i sintagmi genitivali alienabili e inalienabili, anche se questa distinzione tende ad attenuarsi, in diversi punti, secondo le categorie semantiche d’inalienabile, termini di parentela e parti del corpo.Nel capitolo 4 abbiamo mostrato che, se da una parte le strutture sintattiche sono simili per le relative restrittive e le non-restrittive, dall’altra è impossibile relativizzare le ultime per le relative complemento oggetto, complemento di termine e complemento circostanziale. La strategia con gap sintattico è la strategia primaria nella gerarchia d’accessibilità e tutte le funzioni della testa nella proposizione matrice, tranne l’oggetto della comparazione, sono relativizzabili.Il capitolo 5 tratta le funzioni di d= come complementatore e introduttore di proposizioni avverbiali. Gli impieghi del complementatore sono più ampi rispetto al semitico più antico. Il morfema d= si impiega infatti per 12 dei 14 tipi di predicato della classificazione tipologica di Noonan invece dei 3 del semitico più antico. Il siriaco è conforme alla gerarchia implicativa, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Per le proposizioni avverbiali, il criterio sintattico di saturazione della valenza verbale e dei criteri semantici e contestuali permettono di distinguere le avverbiali dalle completive.Quando d= forma delle locuzioni congiuntive con delle preposizioni o degli avverbi, la polisemia dei valori è disambiguato grazie al contesto, fatta eccezione della congiunzione monosemica temporale mo d=Nell’ultimo capitolo, sul discorso indiretto, mostriamo che il discorso “riprodotto” è introdotto senza d= nella maggior parte dei casi, mentre si usa d= nel discorso “riformulato”. Il greco non ha alcuna influenza sul suo utilizzo.
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Le morphème d= en araméen-syriaque : étude d’une polyfonctionalité à plusieurs échelles syntaxiques / The morpheme d= in Aramaic-Syriac : a study on multifunctionality at several syntactic scalesSkaf, Roula 13 November 2015 (has links)
Le fonctionnement du morphème polyfonctionnel d= en syriaque des Évangiles de la Peshiṭta est décrit morphosyn-taxiquement et dans une perspective typologique, en synchronie et par comparaison, pour certains points, avec d’autres versions et avec d’autres langues sémitiques. Ancien démonstratif en proto-sémitique, d= est un relateur à plusieurs niveaux syntaxiques : support de détermination, marqueur des relations génitivales et relatives, introducteur de complétives et adverbiales. Un critère syntaxique distingue sémantiquement les syntagmes génitivaux aliénables et inaliénable même si cette distinction tend à s’estomper, à des degrés différents selon les catégories sémantiques d’inaliénables, termes de parentés et parties du corps. Si les structures syntaxiques sont semblables pour les relatives restrictives et les non-restrictives, il est impossible de relativiser ces dernières pour les relatives objet, dative et adjointe. La stratégie à trou syntaxique constitue la stratégie primaire dans la hiérarchie d’accessibilité, et toutes les fonctions de la tête dans la matrice, sauf l’objet de comparaison, sont relativisables.Les fonctions de complémenteur de d= sont plus larges qu’en sémitique ancien. d= s’emploie avec 12 des 14 types de prédicats de la classification typologique de Noonan au lieu de 3 en sémitique ancien. Le syriaque est conforme à la hiérarchie implicationnelle, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Le critère syntaxique de saturation de la valence verbale et des critères sémantiques et contextuels permettent de distinguer les adverbiales des complétives. Lorsque d= forme des locutions conjonctives avec des prépositions ou des adverbes, la polysémie des valeurs est désambigüisée grâce au contexte, à l’exception de la conjonction monosémique temporelle mo d=. Dans le discours rapporté, le discours Reproduit est majoritairement introduit sans d=, alors qu’il l’est avec d= pour le discours Reformulé. Le grec n’a eu aucune influence sur son utilisation. / The behaviour of the polyfunctional morpheme d= in the Syriac language of the Gospels of the Peshiṭta is described in a typological perspective, in synchrony and in comparison, for some properties, with other varieties of Syriac and with other Semitic languages. d=, a former demonstrative in Proto-Semitic, is a relator at various syntactic levels: a determination place-holder, a genitival and relative marker, an introducer of completive and adverbial clauses.Chapter 1 introduces the topic of the study and the theoretical framework and chapter 2 discusses the state of art.Chapter 3 is dedicated to the study of the genitive phrase. We discovered that a syntactic criterion allows to distinguish semantically between alienable and inalienable phrases, to different degrees according to the semantic categories of the inalienable set, i.e. kinship and body part terms.In chapter 4, we showed that even though syntactic structures are similar for restrictive and non-restrictive relative clauses, it is impossible to relativize the latter for object, dative and adjoint relatives clauses. The syntactic gap strategy constitutes the primary strategy in the accessibility hierarchy and all the functions of the head in the main clause, except the object of comparison, are relativizable.Chapter 5 deals with the functions of d= as a complementizer and an introducer of adverbial clauses. The complementizer uses are wider than in Old Semitic. d= is employed with 12 of the 14 types of predicates of Noonan's typological classification as against 3 in Old Semitic. Syriac conforms to the implicational hierarchy named Complement Deranking-Argument Hierarchy. For adverbial clauses, the syntactic criterion of saturation of the verbal valency as well as semantic and contextual criteria permit to distinguish adverbial clauses from complement clauses. When d= forms conjunctive locutions with prepositions or adverbs, the polysemy of values is disambiguated thanks to the context. Only the conjunction mo d= is monosemous (with a temporal meaning).In the last chapter (chap. 6) on reported speech, we showed that direct reported speech is mostly introduced without d=, whereas it is always the case for indirect speech. Greek did not have any influence on the use of d=. / Il funzionamento del morfema polifunzionale d= del siriaco nei Vangeli della Peshiṭta è descritto in una prospettiva tipologica, in sincronia e attraverso la comparazione, in alcuni punti, con altre versioni e con altre lingue semitiche. Tale morfema deriva dal pronome dimostrativo proto-semitico *ḏV e funge da relatore in diversi livelli sintattici: supporto di determinazione, indicatore delle relazioni genitivali e relative, introduttore delle proposizioni completive e avverbiali. Il capitolo 1 introduce la problematica della ricerca e dell’ambito teorico; il capitolo 2 presenta uno stato dell’arte sull’argomento.Il capitolo 3 è consacrato allo studio del sintagma genitivale. Un criterio sintattico ha permesso di distinguere semanticamente i sintagmi genitivali alienabili e inalienabili, anche se questa distinzione tende ad attenuarsi, in diversi punti, secondo le categorie semantiche d’inalienabile, termini di parentela e parti del corpo.Nel capitolo 4 abbiamo mostrato che, se da una parte le strutture sintattiche sono simili per le relative restrittive e le non-restrittive, dall’altra è impossibile relativizzare le ultime per le relative complemento oggetto, complemento di termine e complemento circostanziale. La strategia con gap sintattico è la strategia primaria nella gerarchia d’accessibilità e tutte le funzioni della testa nella proposizione matrice, tranne l’oggetto della comparazione, sono relativizzabili.Il capitolo 5 tratta le funzioni di d= come complementatore e introduttore di proposizioni avverbiali. Gli impieghi del complementatore sono più ampi rispetto al semitico più antico. Il morfema d= si impiega infatti per 12 dei 14 tipi di predicato della classificazione tipologica di Noonan invece dei 3 del semitico più antico. Il siriaco è conforme alla gerarchia implicativa, Complement Deranking-Argument Hierarchy. Per le proposizioni avverbiali, il criterio sintattico di saturazione della valenza verbale e dei criteri semantici e contestuali permettono di distinguere le avverbiali dalle completive.Quando d= forma delle locuzioni congiuntive con delle preposizioni o degli avverbi, la polisemia dei valori è disambiguato grazie al contesto, fatta eccezione della congiunzione monosemica temporale mo d=Nell’ultimo capitolo, sul discorso indiretto, mostriamo che il discorso “riprodotto” è introdotto senza d= nella maggior parte dei casi, mentre si usa d= nel discorso “riformulato”. Il greco non ha alcuna influenza sul suo utilizzo.
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