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Étude des stratégies d'adaptation au stress des individus présentant à la fois une consommation problématique de psychotropes et des symptômes de stress post-traumatique

Beauregard, Jennifer January 2017 (has links)
La comorbidité d’une consommation problématique de psychotropes (CPP) et de symptômes de stress post-traumatique (SSPT) toucherait une personne sur deux dans les centres de réadaptation en dépendance (Woo et Vedelago, 2012). Or, pour certains auteurs, certaines stratégies d’adaptation utilisées par les individus présentant cette double problématique pourraient diminuer le risque de développer et maintenir des difficultés, alors que d’autres stratégies augmenteraient ces mêmes difficultés (Lalonde et Nadeau, 2012). Ce mémoire a pour objectifs a) de décrire et comparer le type et la diversité des stratégies d’adaptation au stress utilisées par les adultes, hommes et femmes, présentant à la fois une CPP et des SSPT et b) d’identifier la présence d’association entre les types de stratégies d’adaptation au stress (recherche de soutien social, fuite/évitement, résolution de problèmes, réévaluation positive) utilisées et les échelles de SSPT (auto-perturbation, stress post-traumatique, externalisation, somatisation) selon le genre tout en contrôlant pour l’âge et le moment de survenue du traumatisme (enfance, âge adulte). Méthodologie. L’échantillon de convenance de la présente étude est composé de 75 adultes (38 hommes et 37 femmes) présentant une consommation problématique de psychotropes, ayant été victimes d’un traumatisme interpersonnel et rapportant des symptômes de stress post-traumatique. Ceux-ci proviennent tous du programme Maître de sa vie offert au Centre de réadaptation Portage-Québec. Le DÉBA-A/D (Tremblay, Rouillard et Sirois, 2001, Tremblay et Blanchette-Martin, 2009), le Trauma Symptoms Inventory-2 (Brière, 2011) et le Ways of coping questionnaire (revised) (Folkman et Lazarus, 1985) sont les instruments de mesure utilisés. Des statistiques descriptives et comparatives bivariées ainsi que des régressions linéaires ont été réalisées pour répondre aux objectifs de l’étude. Résultats. Les résultats obtenus indiquent que les hommes utilisent plus fréquemment que les femmes la stratégie de résolution de problèmes. De plus, lorsqu’ils présentent une forte sévérité de SSPT (auto-perturbation, de stress post-traumatique, externalisation, somatisation), les individus, hommes et femmes, présentant la double problématique utilisent fréquemment la stratégie de fuite/évitement. Inversement, lorsqu’ils présentent une faible sévérité de symptômes d’auto-perturbation et d’externalisation, les hommes et les femmes utilisent fréquemment les stratégies de résolution de problèmes et de réévaluation positive. Le genre n’a démontré aucun effet modérateur. Discussion. La présente étude est l’une des rares dans le domaine de la comorbidité CPP/SSPT à cibler, en proportion égale, des hommes et des femmes provenant d’une population clinique d’adultes ayant tous été victimes d’un traumatisme interpersonnel. À la lumière des résultats obtenus, les interventions auprès de cette clientèle, hommes et femmes, devraient viser à faire diminuer la fréquence d’utilisation de la stratégie de fuite/évitement et augmenter la fréquence d’utilisation des stratégies de résolution de problèmes et de réévaluation positive.
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S'épanouir face à l'adversité : la croissance post-traumatique à la suite d'une catastrophe naturelle

Gaboury, Marie-Pier 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 1er mai 2023) / Après un événement traumatique, certains individus peuvent vivre des changements positifs, c'est-à-dire une croissance post-traumatique. La littérature montre des résultats contradictoires concernant la façon dont elle évolue, les facteurs contribuant à son apparition et ses impacts positifs sur la vie quotidienne des individus. Les objectifs de ce mémoire doctoral étaient de 1) décrire comment la croissance post-traumatique et le fonctionnement quotidien évoluent dans le temps après une catastrophe naturelle, 2) tester si la sévérité des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) peut prédire la croissance post-traumatique et si la croissance post-traumatique peut prédire le fonctionnement quotidien de manière longitudinale, et 3) explorer la contribution des cognitions post-traumatiques, des stratégies d'adaptation et du soutien social perçu dans la relation entre la sévérité des symptômes du TSPT et la croissance post-traumatique. Trois cent quatre-vingt-quatre évacués des incendies de Fort McMurray en 2016 ont rempli des questionnaires d'auto-évaluation à quatre reprises pendant deux ans. Les résultats ont révélé que la sévérité des symptômes du TSPT et le fonctionnement quotidien sont restés stables jusqu'à trois ans après les incendies. La sévérité des symptômes du TSPT et les difficultés de fonctionnement ont prédit positivement la croissance post-traumatique à certains temps de mesure. Aucun effet indirect n'a été trouvé, indiquant que les cognitions post-traumatiques, le soutien social et les stratégies d'adaptation ne pouvaient pas expliquer la relation entre la sévérité des symptômes du TSPT et la croissance post-traumatique. Cette étude apporte un soutien à la théorie de Tedeschi et Calhoun selon laquelle une certaine détresse est nécessaire pour que la croissance post-traumatique se produise, et soutient la nécessité de trouver des moyens d'aider les survivants de catastrophes naturelles à améliorer leur fonctionnement. / After a traumatic event, some individuals may experience positive changes, i.e. post-traumatic growth. The literature shows conflicting results regarding how it evolves, the factors contributing to its occurrence, and its positive impacts on individuals' daily lives. The objectives of this doctoral dissertation were to 1) describe how posttraumatic growth and daily functioning evolve over time after a disaster, 2) test whether the severity of posttraumatic stress disorder (PTSD) symptoms can predict posttraumatic growth and whether posttraumatic growth can predict daily functioning longitudinally, and 3) explore the contribution of posttraumatic cognitions, coping strategies, and perceived social support in the relationship between PTSD symptom severity and posttraumatic growth. Three hundred and eighty-four evacuees from the 2016 Fort McMurray fires completed self-report questionnaires on four occasions over two years. Results revealed that PTSD symptom severity and functioning remained stable up to three years after the fires. PTSD symptom severity and functioning difficulties positively predicted posttraumatic growth at some time points. No indirect effects were found, indicating that posttraumatic cognitions, social support, and coping strategies could not explain the relationship between PTSD symptom severity and posttraumatic growth. This study provides support for Tedeschi and Calhoun's theory that some distress is necessary for posttraumatic growth to occur and supports the need to find ways to help survivors of disasters improve their functioning.
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L'utilisation de la stimulation cérébrale non-invasive pour réduire les symptômes de stress-post traumatique chez les militaires

Levasseur-Moreau, Jean 07 May 2018 (has links)
Introduction. Le trouble de stress post-traumatique (PTSD) est une condition psychiatrique sévère pouvant atteindre 8% de la population générale et 30% de la population militaire. Malgré l'existence de plusieurs traitements tels que la psychothérapie et la pharmacothérapie, les taux de rémission demeurent sous les 50%. Il est donc crucial de développer de nouveaux traitements. Desétudes de validation de concept utilisant la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) ont rapporté des résultats prometteurs chez des patients avec PTSD. La stimulation dite intermittent theta burst (iTBS) est un nouveau paradigme de rTMS qui pourrait s’avérer plus efficace que la rTMS conventionnelle entres autres en raison de ses effets plus durables. Objectifs et hypothèses. Notre objectif était d’approfondir les connaissances sur les effets de la iTBS chez des patients avec PTSD. Pour ce faire, nous avons testé les effets de la iTBS sur des variables cliniques, cognitives et neurobiologiques chez des militaires avec PTSD. Notre hypothèse était que la iTBS active, comparativement à la iTBS placébo, en modulant des aspects neurobiologiques pertinents au PTSD, entraînerait également une diminution des symptômes associés à cette pathologie ainsi qu’une amélioration au niveau cognitif. Méthodologie Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle et contrôlée par condition placébo, testant les effets de 5 jours consécutifs de iTBS, à raison d’une session par jour, administrée au même moment de la journée (entre 7h00 et 10h00) active ou placébo au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral droit chez 28 patients militaires avec PTSD. Les mesures cliniques consistaient en des échelles standardisées auto-rapportées mesurant 1- les symptômes de PTSD ; 2- les symptômes d’anxiété ; 3- les symptômes de dépression ; et 4- la qualité de vie. Les mesures cognitives consistaient en deux tâches attentionnelles (Dot probe et Rapid serial visual presentation) évaluant le biais attentionnel envers des stimuli exprimant de la colère. Les mesures neurobiologiques consistaient en 1- la connectivité fonctionnelle telle que mesurée par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; 2- les métabolites (NAA et GABA) tels que mesurés via spectroscopie par résonance magnétique ; et 3- le cortisol tel que mesuré à partir d’échantillons salivaires. Toutes ces mesures étaient prises avant et après la iTBS. Les mesures cliniques et de cortisol salivaire étaient également prises en suivi, soit 1 mois après la dernière session de la iTBS. Résultats La iTBS s’est avérée sécuritaire et bien tolérée par les patients avec PTSD. Nous n’avons rapporté aucune différence statistiquement significative quant aux symptômes de PTSD, de dépression et d’anxiété entre le groupe ayant reçu la iTBS active et le groupe ayant reçu la iTBS placébo. Nous avons toutefois rapporté une diminution significative de la sévérité des symptômes au fil du temps pour ces trois échelles cliniques chez nos deux groupes de iTBS. Nous avons rapporté une différence significative au niveau de la qualité de vie entre les deux groupes à différents moments pour chacun des groupes par rapport au temps de mesure. Nous n’avons rapporté aucun effet de la iTBS sur le biais attentionnel. Une augmentation significative de la connectivité entre le DLPFC droit et le mPFC ainsi que le noyau caudé a été observée chez les patients ayant reçu la iTBS active comparativement à ceux ayant reçu la iTBS placébo. En raison de la mauvaise qualité des données de spectroscopie, nous n’avons pas procédé aux analyses statistiques. Les patients ayant reçu la iTBS active présentaient une augmentation du niveau de cortisol salivaire comparativement aux patients ayant reçu la iTBS placébo. Conclusion Une diminution (non statistiquement significative) de la sévérité des symptômes de PTSD, d’anxiété et de dépression ainsi qu’une augmentation (statistiquement significative) de la qualité de vie a été observée chez les patients avec PTSD ayant reçu la iTBS active et placébo. La iTBS active semble moduler certains substrats neurobiologiques pertinents au PTSD tel que la connectivité fonctionnelle entre des régions clés de cette pathologie ainsi que la concentration de cortisol salivaire. D’autres études utilisant la iTBS avec des protocoles de stimulation sur une plus longue période de temps seront nécessaires afin de mieux déterminer le potentiel clinique de la iTBS comme traitement chez des patients avec PTSD / Introduction. Posttraumatic stress disorder (PTSD) is a psychiatric condition that occurs in 8% of the general population and up to 30% of the military population. Despite several existing treatments, such as psychotherapy and pharmacotherapy, responsiveness rates in PTSD remain below 50%. There is thus a need to develop novel therapeutic approaches. Randomized controlled trial studies have reported promising results using repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) to alleviate PTSD symptom severity. An analogue technique to rTMS, intermittent theta burst stimulation (iTBS), is believed to produce longer lasting effects through long-term potentiation. Objectives and hypotheses Our general objective was to develop a greater understanding of the effects of iTBS in patients with PTSD. Therefore, we aimed at testing the safety, as well as the effects of active iTBS on clinical, cognitive and neurobiological variables in military personnel diagnosed with PTSD, compared to sham iTBS. Our hypothesis was that active iTBS, by modulating neurobiological aspects relevant in PTSD, would decrease symptom severity associated with PTSD, and induce cognitive improvements, compared to sham iTBS. Method This study was a two-arm, 1-month prospective, double blind, randomized, sham-controlled study. Twenty-eight military patients with PTSD received daily iTBS session applied over the right dorsolateral prefrontal cortex (DLPFC) for 5 consecutive days, at the same time of the day (between 7:00 and 10:00 am). We measured clinical symptoms using standardized questionnaires assessing 1- PTSD symptoms; 2- anxiety symptoms; 3- depression symptoms; and 4- quality of life. Cognitive measures consisted of 2 attentional tasks (Dot Probe and Rapid serial visual presentation) assessing attentional bias for stimuli expressing anger. Neurobiological measurements included resting state functional connectivity using magnetic resonance imaging and metabolites concentration (NAA et GABA), as well as cortisol levels using salivary samples, before and after the iTBS regimen. All these measures were taken before and after iTBS. Clinical and cortisol assessments were also taken at follow-up, one month after the last iTBS session. Results The iTBS was safe and well tolerated. There was no significant difference between active and sham iTBS on PTSD, anxiety and depression outcomes. However, symptom severity significantly decreased over time for patients from both iTBS conditions. There was a significant difference between iTBS groups on quality of life that varied across time points assessments. We did not report any effect on attentional bias. Statistical analyses were not performed on metabolites concentrations due to poor data quality. There was a significant increase in cortisol levels for patients who received active iTBS as compared to those who received sham iTBS. There was also a significant increase in functional connectivity between the right DLPFC, the mPFC and the right caudate nucleus in patients who received iTBS compared to those who received sham iTBS. Conclusion We reported a decrease (not statistically significant) in symptoms of PTSD, anxiety and depression, as well as an improvement (statistically significant) in quality of life for the group who received the active iTBS. Active iTBS also modulated neurobiological substrates relevant in PTSD, such as the functional connectivity between key regions involved in this pathology, as well as salivary cortisol concentration. Other iTBS studies with longer lasting protocol could help shed some light on its clinical efficacy in treating PTSD
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Le soutien social et le trouble de stress post-traumatique chez les anciens combattants canadiens

Santerre, Marie-Ève 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières années, les membres des Forces Armées Canadiennes (FAC) ont participé à des missions dangereuses, de longues durées avec de courtes périodes de récupération, ce qui constitue un terrain fertile pour le développement d'un Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT). Bien que ce trouble entraine des répercussions néfastes sur les relations interpersonnelles, il n'existe pas, à ce jour, de consensus quant à la direction de la relation entre la sévérité de la symptomatologie du TSPT et les comportements de soutien positifs ainsi que négatifs, particulièrement chez les Anciens Combattants Canadiens (ACC). Pour y pallier, une étude empirique longitudinale, avec deux temps de mesure, ayant pour objectif d'évaluer la bidirectionnalité de la relation entre la sévérité des symptômes du TSPT et le soutien social a été réalisée auprès de 64 ACC présentant un diagnostic probable de TSPT chronique. Sur le plan transversal, des symptômes sévères du TSPT sont significativement associés à la perception de la fréquence élevée des interactions sociales négatives reçues. Sur le plan longitudinal, les hypothèses ont été infirmées. Bien qu'il existe une corrélation positive entre les interactions sociales négatives et la sévérité des symptômes du TSPT, les comportements de soutien (positifs et négatifs) ne permettent pas de prédire la sévérité des symptômes de ce trouble trois mois plus tard, ces derniers étant mieux expliqués par la sévérité des symptômes au temps 1. De plus, la sévérité des symptômes du TSPT ne permet pas de prédire les comportements de soutien (positifs et négatifs) trois mois plus tard, ceux-ci étant mieux expliqués par les comportements de soutien au temps 1. La cristallisation probable des symptômes du TSPT et des comportements de soutien dans les deux premières années suivant la survenue du trouble, documentée dans les écrits scientifiques de même que la modification possible du sens de la relation à travers le temps peuvent expliquer l'absence d'une relation bidirectionnelle dans cet échantillon.
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Quantifying AAV (hM3Dq) transfection in neocortical cells as a guide to DREADDs control of trauma-induced epileptogenesis

Danesh, Ali Reza 27 January 2024 (has links)
Le néocortex déclenche des activités paroxystiques suite aux lésions cérébrales traumatiques. Avec des blessures cérébrales pénétrantes, la déafférentation s'accompagne d'une longue période silencieuse du cortex atteint, et d'une augmentation des périodes d'hyperpolarisation du néocortex entourant la lésion. L'activité synchrone du réseau neuronal après une période de latence conduirait à l'épileptogenèse. Des tentatives de modifier la nature des crises ont été effectuées à l'aide de modèles animaux. L'une des plus prometteuse étant la chimiogenèse par l'injection des vecteurs viraux afin d'anéantir la réponse de certains récepteurs couplés aux protéines G aux ligands habituels, alors qu'ils réagissent aux médicaments désirés, comme N-oxyde de clozapine. Ces récepteurs appelés « DREADDs » exclusivement activés par ces médicaments ont été étudiés pour réduire le nombre et la sévérité des crises. Selon les résultats non-publiés de notre laboratoire, l'utilisation d'un DREADD excitateur près de «undercut» serait antiépileptogène. Nous pensons qu'une excitation ciblée pourrait optimiser l'effet antiépileptogène. L'excitation est directement liée aux neurones transduits. Nous postulons qu'une transduction optimale des neurones pourrait être atteinte par un dosage optimisé du virus injecté, tant au titre viral qu'au volume injecté. Pour prouver notre hypothèse nous avons utilisé trois différentes titrations de AAV2/8 et injecté différents volumes de ces titrations aux souris. Le volume de transfection corticale et le nombre des neurones transduits ont été quantifiés. Avec la titration E11gc/ml aucune transfection n'a été observée. Avec la titration E12gc/ml une corrélation quasi-linéaire a été observée entre le volume viral injecté, et le volume cortical transfecté, ainsi que le nombre de neurones transduits. Avec la titration E13gc/ml, une meilleure corrélation a été observée à la transduction neuronale qu'à la transfection corticale, par rapport au volume viral injecté. En conclusion, la titration E12gc/ml paraît être un meilleur choix pour nos futures études, la fiabilité de la titration E13gc/ml n'ayant pas été démontrée. / The neocortex is the origin of paroxysmal activities that occur after traumatic brain injuries. In penetrating brain injuries, deafferentation causes long silent periods in affected cortex and increased hyperpolarization period in neocortical tissue around the injury. The synchronous neural network activity after a latent period may lead to epileptogenesis. Some attempts to alter seizures were done using animal models. One of the most promising involves chemogenetic tools via AAV viral vector injection to make some G protein-coupled receptors unresponsive to their natural ligands, and activated by the desired drug, such as clozapine-N-oxide. These designer receptors exclusively activated by designer drugs (DREADDs) have been studied in reducing the numbers and severity of seizures. According to unpublished works in our lab, using excitatory DREADDs in the vicinity of undercut was antiepileptogenic. We believe there could be an optimal level of excitation for yielding an optimal antiepileptogenic response. This excitation is in direct relation with neurons transfected. We hypothesize that the optimal neuronal transduction might be achieved with optimal dosage of virus delivered, in terms of viral titration and the volume of virus injected. To test this, we used three different titrations of AAV2/8 and we injected different volumes of these titrations in adult mice. Cortical transfection volume and number of neuronal transductions were estimated. With E11gc/ml titration, no transfection was visible. With E12gc/ml titration, an almost linear correlation was observed between the volume of virus injected and the number of neurons transduced and the cortical volume of transfection. With E13gc/ml titration the correlation between the injected AAV volume and the number of neuronal transductions was still good but there was a poor correlation between AAV volume and transfection volume. We concluded that E12gc/ml titration was a more reliable option for our further studies. The reliability of E13gc/ml titration needs to be proven.
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Santé mentale des camionneurs québécois ayant vécu un accident de la route impliquant une tentative de suicide devant leur camion

Blouin, Camille 10 February 2024 (has links)
En 2019, les accidents de la route ont fait 35 000 victimes au Québec. Leurs effets sur la santé mentale des survivants sont peu documentés statistiquement. La prévalence du trouble stress post-traumatique (TSPT) et de sa comorbidité avec l'insomnie, la dépression et la phobie des transports a été notée chez certaines victimes. Quant aux victimes d'accidents impliquant un véhicule lourd, elles sont surreprésentées. Dans la majorité de ces cas, le camionneur n'est pas la personne responsable. Dans ces situations, il est possible qu'une personne ait utilisé le véhicule lourd pour tenter de s'enlever la vie. L'impact des suicides devant les véhicules lourds sur la santé mentale est décrié par des associations de camionneurs, mais la nature et l'importance de ces conséquences sont peu connues. Le but de cette étude est d'établir un portrait de la santé mentale chez un échantillon de camionneurs québécois ayant vécu ou non un accident de la route, impliquant ou non une tentative de suicide. Quatre-vingt-cinq camionneurs québécois (64,7 % hommes, âge moyen = 42,8 ans) ont rempli une batterie de questionnaires maison et validés mesurant la sévérité des symptômes du TSPT, de l'insomnie, de la dépression, du fonctionnement quotidien et les habitudes de consommation de substances. Une différence significative a été observée entre ceux n'ayant pas vécu d'accident et ceux ayant vécu un accident n'étant pas une tentative de suicide sur la sévérité des symptômes intrusifs liés au TSPT (F (2,82) = 4,017, p = 0.022). Aucune différence significative n'a été observée entre les personnes rapportant des accidents impliquant une tentative de suicide et celles des autres groupes. L'échantillon de cette étude n'a pas permis d'observer d'impact spécifique sur la santé mentale des camionneurs ayant vécu des accidents de la route impliquant une tentative de suicide. De ce fait, les résultats obtenus indiquent que, pour cet échantillon de camionneurs, le contexte de l'accident n'est pas ce qui semble avoir la plus grande influence sur la santé mentale. Dans les recherches futures, la prise en compte du temps depuis l'accident ou du nombre d'accidents vécus, entre autres, permettrait d'obtenir un portrait plus fidèle de cette population. / In 2019, across the province of Quebec, 35,000 people were injured in road accidents. The effect of these accidents on the mental health of survivors are poorly documented statistically. The prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) and its comorbidity with insomnia, depression and transportation phobia has been noted in some victims. Victims of accidents involving a heavy vehicle are over-represented and, in most cases, the truck driver is not at fault. In these situations, it is possible that a person may have used the heavy vehicle to take their own life (suicide-by-truck). The impact of suicides-by-truck on mental health is decried by trucker associations, but the nature and magnitude of these consequences are not well known. The aim of this study is to define a portrait of a sample of Quebec truck drivers' mental health, who have or have not experienced a road accident, whether involving a suicide attempt or not, to clarify the situation. Eighty-five truck drivers (64.7% male, average age = 42.8 years) completed a battery of validated and homemade questionnaires measuring the severity of PTSD symptoms, insomnia, depression, daily functioning, and substance use. A significant difference was observed between those who had not experienced an accident and those who had experienced an accident that was not a suicide attempt on the severity of intrusive symptoms related to PTSD (F (2.82) = 4.017, p = 0.022). No significant difference was observed between those reporting accidents involving a suicide attempt and those in other groups. The sample of this study did not reveal any specific impact on the mental health of truck drivers who had experienced road accidents involving a suicide attempt. Therefore, the results obtained indicate that, for this sample of truck drivers, the context of the accident is not what seems to have the greatest influence on mental health. In future research, considering some factors such as the time passed since the accident or the number of accidents experienced by each truck driver would provide a more accurate picture of this population.
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Effets de l'exercice sur la composition corporelle et les symptômes somatiques de vétérans victimes d'une blessure de stress opérationnel

Deschênes, Shana 16 November 2023 (has links)
Maîtrise en sciences cliniques et biomédicales - avec mémoire de l'Université Laval offert en extension à l'Université du Québec à Chicoutimi / Les blessures de stress opérationnel (BSO) regroupent diverses problématiques découlant d'une surexposition traumatique subie dans le cadre d'une fonction. Parmi celles-ci se retrouvent entre autres le trouble de stress post-traumatique (TSPT) et la dépression. Il a été rapporté que les BSO favorisaient le développement de conditions métaboliques qui contribuent au développement prématuré de maladies cardiovasculaires (MCV). Il est également connu que l'activité physique permet de réduire les comorbidités et symptômes somatiques des BSO, en plus d'atténuer le risque cardiovasculaire global. Il a aussi été suggéré qu'elle optimisait le traitement des BSO. L'objectif de la présente étude était d'évaluer la faisabilité et les retombées de l'activité physique sur certains facteurs de risque de la MCV, le bien-être psychologique, la qualité du sommeil, la perception de santé, les activités physiques de loisirs, la présence de symptômes comorbides (douleurs et dépression) et le TSPT de vétérans victimes de BSO. Douze vétérans avec BSO ont pu participer au programme de 24 semaines où un suivi avec un kinésiologue leur était offert en parallèle à leur psychothérapie. Les participants recevaient un programme d'activité adaptée. Une évaluation initiale, à mi-parcours et à la fin de l'intervention ont été réalisées afin de mesurer leurs valeurs anthropométriques, leur niveau d'activité physique, leurs symptômes de TSPT et de dépression, ainsi que leur qualité de vie et de sommeil. Les résultats indiquent qu'une telle intervention est faisable. Une augmentation significative du niveau d'activité physique a été observée durant le programme. Une baisse significative des symptômes de stress post-traumatique ainsi qu'une amélioration des scores relatifs à la douleur, à la vitalité et au fonctionnement social ont été observées. L'étude montre qu'une telle intervention peut avoir des retombées positives sur le niveau d'activité physique, sur les symptômes de TSPT et certaines sphères de la qualité de vie des vétérans avec BSO. / Operational stress injuries (OSI) include a group of problematics resulting from a traumatic or multiple exposures suffered in a task context. Among these, we can found post-traumatic stress disorder (PTSD) and depression. It has been reported that OSI can lead to the development of metabolic conditions development which contribute to premature development of cardiovascular diseases. It is also known that physical activity can reduce comorbidities and somatic symptoms of OSI, in addition to decrease global cardiovascular risk. It has also been suggested that it optimized OSI treatment. The aim of this study was to analyze feasibility and impact of physical activity on some cardiovascular disease risk factors, psychological well-being, sleep quality, health perception, leisure, comorbid symptoms (pain and depression) and PTSD of veterans with OSI. Twelve veterans with OSI participated to a 24-week program and received a follow-up, in addition to their psychotherapy. Participants received a physical activity program adapted to their condition. An initial, mid-term and terminal assessment was occurred to measure anthropometric values, physical activity level, post-traumatic stress and depression symptoms, in addition to sleep and life quality. Results showed that the intervention is feasible. Furthermore, a significative increase of physical activity level has been observed during program. A significative decrease of PTSD symptoms, as well as better pain management, vitality and social functioning scores have been shown. This study shows that the intervention can have positive impacts on physical activity level, on PTSD symptoms and on some quality of life spheres in veterans with a OSI.
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Vivre avec un syndrome de stress post-traumatique : l'expérience et l'impact du diagnostic pour des militaires français

Roupnel, Servane 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maitrise porte sur deux axes principaux : la mise en diagnostic et les enjeux que cela représente pour l’individu ainsi que la question du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) dans une population particulière, celle des militaires français. À travers une étude de différents concepts anthropologiques tels que la sous-culture militaire, l’anthropologie du corps, de la mémoire et du discours, le travail de terrain a permis de mettre de l’avant l’expérience et l’impact du diagnostic du syndrome de stress post-traumatique. Les différentes étapes de la mise en diagnostic sont présentées afin de découvrir comment est vécue l’officialisation de ce trouble. Il est alors expliqué le paradoxe propre à ce diagnostic qui est posé, peu importe le type de choc traumatique à l’origine du SSPT. Cela permet de comprendre pourquoi le diagnostic du syndrome de stress post-traumatique reste un véritable enjeu lorsqu’il est question de la population militaire. Bien que de plus en plus de recherches existent sur le sujet au Canada ou aux États-Unis, la question en France reste encore en développement. C’est pourquoi cette recherche permet de découvrir la perception du trouble pour l’individu atteint et ses proches, la prévention et la prise en charge du stress post-traumatique à travers le diagnostic proposé actuellement. / This master's thesis focuses on two main areas: the problem for the implementation of the diagnosis with the challenges that this represents for the individual; and the issue of post-traumatic stress disorder in a particular population, the French military. Through a study of different anthropological concepts such as military subculture, anthropology of the body, memory and discourse, field work has put forward the experience and impact of the diagnosis of post-traumatic stress disorder. The various stages of diagnosis implementation will be presented in order to discover how the officialization of this disorder is lived. The paradox to this diagnosis will then be put forward, regardless of the type of traumatic shock. This will explain why the diagnosis of post-traumatic stress disorder remains a real problem when it comes to the military population. Although research exists on the subject in Canada and the United States, the matter in France is still in development. This is why this research makes it possible to discover the perception of the disorder for the affected individual as well as his family, its prevention and management through the diagnosis currently proposed.
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Essai de théorisation de l'action psychique de la technique ostéopathique fonctionnelle en vue de contribuer à la compréhension du traumatisme du point de vue psychosomatique

Ropars, Chantal 17 December 2008 (has links)
L’ostéopathie fonctionnelle est connue pour son action mécanique de rééquilibration des différentes structures du corps, action qui vient en renfort d’un processus permanent d’autoréparation de l’organisme. « Retracer la lésion sans irriter » dénoue les tensions myofasciales et produit des effets psychiques moins connus mais capitaux dans la clinique des troubles post-traumatiques. La prise en charge par ostéopathie fonctionnelle de patients « tout-venants » d’un cabinet privé a servi de pré-recherche qualitative pour repérer les mécanismes psychiques à l’œuvre. Puis la recherche quantitative AIVIO (Aide Intensive aux Victimes par Ostéopathie) a permis une prise en charge prospective randomisée sur plusieurs thérapeutes de victimes d’accident de la voie publique (AVP) recrutées dans un hôpital sur critère d’Etat de Stress Post-traumatique (ESPT) et/ou douleur. Cette recherche a montré l’efficacité d’une telle prise en charge par des résultats cliniques satisfaisants et statistiquement significatifs selon divers questionnaires (MOS SF-36, PCLS, DES, PPAG, BECK 21) Les résultats hautement significatifs concernent la douleur, la vie sociale et la santé psychique pour les victimes d’AVP. La taille des cohortes n’a pas permis de conclure sur l’impact du point de vue biologique, notamment sur l’évolution des taux bas de cortisol, pathognomoniques d’ESPT. L’évolution psychosomatique des patients, montrant trois différents destins, confortent les hypothèses de départ : 1/ Certains troubles anxieux post-traumatiques pourraient être soulagés par le soin du corps lui-même. Eliminer le whiplash et autres tensions myofasciales semble parfois réguler l’irritation neurovégétative et les troubles anxieux. 2/ Le cadre du soin ostéopathique produirait, en plus du travail somatique, un retour tridimensionnel (lieu-temps-niveau de conscience) sur la mémoire épisodique du traumatisme et ses affects liés. La part psychique du traumatisme s’éliminerait par réminiscence du traumatisme dans un état dissociatif paisible ou pendant un moment de sommeil. En cas de résistance au relâchement myofascial, induire délicatement ce processus habituellement spontané et inconscient relancerait le processus d’autoréparation psychique et somatique. L’induction ne parviendrait pourtant pas à diminuer les résistances lorsqu’elles reposent sur la colère, l’angoisse d’origine infantile et sur des difficultés affectives ou socio-économiques majeures. 3/ Dans d’autres cas enfin, le traumatisme corporel donnerait une occasion et un support somatique pour exprimer d’autres souffrances psychonévrotiques. Le symptôme douloureux post-traumatique serait alors maintenu par tension myofasciale. L’écoute active serait parfois suffisante pour libérer cette souffrance somatisée, surtout quand on connaît les mécanismes de défense spécifiques des différentes personnalités psychonévrotiques. Sinon l’approche psychothérapeutique conjointe serait conseillée en cas de névrose plus marquée ou de décompensation d’assises narcissiques fragiles. Du point de vue psychosomatique, nous n’avons pas observé de pensée opératoire ni de refoulement de l’imaginaire. Le symptôme étant déterminé par conservation d’énergie mécanique du traumatisme, il n’est pas métaphorique et ne devrait donc pas être interprété.
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La thérapie par révision et répétition de l'imagerie mentale appliquée au traitement des cauchemars post-traumatiques militaires

Brochu, Valérie January 2012 (has links)
Les anciens combattants qui reviennent de mission sont fréquemment sujets à avoir des cauchemars récurrents, et ce, durant de nombreuses années. Au moyen d'une expérimentation auprès d'un ancien combattant souffrant de cauchemars récurrents et présentant un état de stress post-traumatique, la présente étude de cas vise à évaluer l'efficacité d'un traitement propre à ce type de cauchemar, soit la thérapie par révision et répétition d'imagerie. L'évaluation avant, pendant et suivant le traitement psychologique porte sur la fréquence, l'intensité et le contenu des cauchemars. De plus, à l'aide de mesures polysomnographiques et actigraphiques, la qualité du sommeil est évaluée, de manière objective. Les symptômes de dépression et d'anxiété ainsi que la qualité de vie du participant sont également évalués avant et après traitement. Les résultats indiquent une diminution de la fréquence et de l'intensité des cauchemars ainsi que des symptômes de dépression, en plus d'une augmentation de la qualité de vie. La thérapie n'a pas eu d'effet significatif sur les données subjectives et objectives du sommeil, à l'exception du nombre d'éveils, qui a diminué d'un point de vue subjectif. Pour ce qui est du contenu des rêves, on observe une tendance vers la diversification du contenu onirique, moins axé sur les combats militaires.

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