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Lien entre une taxonomie des évènements potentiellement traumatiques et le trouble d'anxiété généralisée

Bissonnette, Nathalie January 2015 (has links)
Des études antérieures sur des évènements tels le « World Trade Center », des accidents automobiles ou bien des désastres naturels, ont reconnu le lien entre l'expérience d'évènement potentiellement traumatique (EPT) et le développement et maintien des symptômes du Trouble d'Anxiété Généralisée (TAG). Peu d'études ont tenté de mieux définir et discriminer ce lien en utilisant une taxonomie des EPT et la présence ou l'absence du TAG (inquiétudes, symptômes somatiques) ainsi que les vulnérabilités cognitives associées au TAG (intolérance à l'incertitude, évitement cognitif et attitude négative face aux problèmes). Cette étude a utilisé une taxonomie basée sur trois critères: EPT de type interpersonnel, EPT de type accident et EPT de type catastrophe naturelle pour déterminer la nature du lien entre différents types d'EPT et le TAG, postulant l'existence de liens significatifs entre eux. Un échantillon de 419 participants a été recruté parmi une population adulte dans trois établissements scolaires. Les participants ont répondu à des questionnaires. Des analyses de variance (ANOVA) ainsi que des tests de khi carré, ont été faits pour apporter des réponses aux questions de recherche de la thèse. Les résultats confirment une relation significative entre une taxonomie des traumatismes, les manifestations du TAG et les vulnérabilités cognitives. L'exposition à un cumul d'accidents est impliquée dans l'étiologie du TAG. Les résultats suggèrent que l'exposition à la violence interpersonnelle induit davantage de symptômes somatiques et que ce type d'exposition favorise la tendance à s'inquiéter exagérément. La violence psychologique, par un effet de cumul, augmente également la tendance à s'inquiéter. L'intolérance à l'incertitude a des liens avec l'exposition à des traumatismes interpersonnels et des liens avec l'effet cumulatif d'accidents. L'attitude négative face aux problèmes est en lien avec les traumatismes de violence physique ou sexuelle. L'évitement cognitif est en lien avec les traumatismes interpersonnels, avec la sous-catégorie de violence sexuelle et avec les catastrophes. Il semble que la violence sexuelle ait un grand impact sur les vulnérabilités cognitives dans le TAG et sur la tendance à s'inquiéter.
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La qualité de vie liée à la santé et les coûts associés au syndrome de stress post-traumatique chez les personnes âgées / Health-related quality of life and healthcare costs associated with post-traumatic stress syndrome in older adults

Lamoureux-Lamarche, Catherine January 2015 (has links)
Résumé : Les conséquences individuelles et populationnelles associées au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) sont de plus en plus connues dans la littérature. Toutefois, peu d’études ont documenté cette problématique dans une population générale de personnes âgées ayant vécu différents types d’évènements traumatiques. Les objectifs de ce mémoire sont de documenter l’association entre le syndrome de stress post-traumatique, la qualité de vie et les coûts du système de santé dans une population de personnes âgées de 65 ans et plus qui consultent en médecine générale. Ce projet de mémoire consiste à l’analyse secondaire des données provenant de l’Étude sur la Santé des Aînés (ESA)-Services qui a été conduite entre 2011-2013 et qui inclut une population de personnes âgées de 65 ans et plus qui consultent en médecine générale au Québec. Les données de l’étude ESA-Services ont été appariées aux données individuelles provenant des bases de données administratives de la Régie d’Assurance Maladie du Québec (RAMQ). Le SSPT a été mesuré à partir de l’échelle du SSPT. La qualité de vie auto-rapportée a été mesurée à partir de trois instruments : l’EQ-5D-3L, l’Échelle Visuelle Analogue et l’Échelle de Satisfaction de Vie. L’évaluation des coûts a été effectuée selon la perspective du système de santé. L’utilisation des services de santé a été mesurée à partir des données individuelles provenant des bases de données administratives. Des régressions linéaires multivariées ont été utilisées pour vérifier l’association entre le SSPT et la qualité de vie. Des modèles généralisés avec distribution gamma ont été utilisés pour évaluer l’association entre le SSPT et les coûts reliés à l’utilisation des services de santé. Une augmentation des symptômes du SSPT était associée avec une plus faible qualité de vie liée à la santé (EQ-5D-3L) et à une plus faible satisfaction de la vie (Échelle de Satisfaction de Vie). Nos résultats ont aussi montré que la présence du SSPT était associée avec des coûts totaux du système de santé plus élevés. Nous suggérons la conduite d’études supplémentaires afin de mieux comprendre l’association entre le SSPT et ses conséquences sur le bien être des individus et sur le système de santé. / Abstract : Individual and societal consequences associated with post-traumatic stress syndrome (PTSS) have been documented in the literature. However, few studies have documented these issues in a population of older adults who have experienced different types of traumatic events. The objectives of this thesis are to document the quality of life and healthcare costs associated with PTSS in a population of older adults aged 65 years and over. Secondary data analyses were carried out on data from the ESA (Étude sur la Santé des Aîné(e)s)-Services study conducted between 2011-2013 and included a general population of older adults aged 65 years and over who consulted in the general medicine sector in Quebec. Data from the ESA-Services study was linked with individual information from the RAMQ (Régie d’Assurance Maladie du Québec) administrative database. PTSS was measured using the PTSS scale. Self-reported quality of life was measured using three instruments: EQ-5D-3L, Visual Analog Scale and Satisfaction With your Life Scale. Costs associated with health service use were estimated from the healthcare system perspective. Healthcare use was measured using data available in the RAMQ administrative database. Multivariate linear regressions were used to study the association between the PTSS and quality of life. Generalized models with gamma distribution were used to evaluate the healthcare costs associated with PTSS. An increase in PTSS symptoms was found to be associated with a lower health-related quality of life (EQ-5D-3L) and a lower life satisfaction (Satisfaction With Life Scale). Our results also showed that the presence of PTSS was associated with higher total healthcare costs. We suggest that further studies be conducted to better understand the association between PTSS and its consequences on individual well-being and on the healthcare system.
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Première phase d’un programme de recherche sur l’utilisation de vasopresseurs en traumatologie : étude observationnelle et revue systématique / First phase of a research program on vasopressor use following traumatic injury : observational study and systematic review

Hylands, Mathieu January 2016 (has links)
Résumé : Les réanimateurs ont recours à des interventions à la fois médicales et chirurgicales en contexte de choc traumatique. Le rôle des vasopresseurs dans cette prise en charge est controversé. Alors que les lignes directrices américaines considèrent que les vasopresseurs sont contre-indiqués, certains experts européens en encouragent l’utilisation pour diminuer le recours aux liquides intraveineux. Avant d’élaborer un essai clinique, il importe de comprendre la pratique actuelle à laquelle se comparera une intervention expérimentale, ainsi que de connaître le niveau d’incertitude dans la littérature entourant la question de recherche. Le Chapitre 2 de ce travail présente une étude observationnelle effectuée dans un centre régional de traumatologie québécois. Cette étude documente les pratiques de réanimation adoptées par les équipes de traumatologie en 2013, particulièrement le recours aux liquides intraveineux et aux vasopresseurs. Les résultats démontrent que les vasopresseurs ont été utilisés chez plus de 40% des patients, particulièrement les victimes de traumatismes crâniens (RC 10.2, IC 95% 2.7-38.5). De plus, les vasopresseurs ont été administrés dans les phases précoces de la réanimation, soit avant l’administration d’un volume important de liquides. Le Chapitre 3 présente une revue systématique portant sur l’utilisation précoce de vasopresseurs en traumatologie. Les bases de données MEDLINE, EMBASE, CENTRAL et ClinicalTrials.gov ont été interrogées, ainsi que les abrégés présentés dans les conférences majeures en traumatologie depuis 2005. La sélection des études et l’extraction des données ont été effectuées en duplicata. Aucune donnée interprétable n’a pu être extraite des études observationnelles et le seul essai clinique identifié n’avait pas une puissance suffisante (RR de mortalité avec vasopresseurs 1.24, IC 95 % 0.64-2.43). Cette synthèse met en lumière l’incertitude scientifique sur le rôle des vasopresseurs en traumatologie. Les vasopresseurs ont des bénéfices potentiels importants, puisqu’ils permettent entre autres de supporter étroitement l’hémodynamie des patients. En revanche, ils présentent aussi un fort potentiel de dangerosité. Ils sont utilisés fréquemment, malgré l’absence de données sur leurs risques et bénéfices. Ces trouvailles établissent clairement la pertinence clinique et le bien-fondé éthique d’un essai clinique sur le rôle des vasopresseurs dans la prise en charge précoce des victimes de traumatismes. / Abstract : Trauma teams often make use of both medical and surgical interventions in the early management of traumatic shock. Vasopressors have an important clinical potential, namely because they allow fluid restriction and narrow hemodynamic support. However, they also have the potential for significant harm. The role of vasopressors in this early phase of care is controversial. Although North American guidelines consider that vasopressors are contraindicated in this clinical setting, some European experts encourage their use in the hopes of reducing intravenous fluid administration and its inherent risks. Before designing an adequate clinical trial on vasopressor use, a number of vital questions must be answered. First, current accepted practice must be described in order to determine how it will compare with an eventual experimental intervention. Second, relevant knowledge gaps in the scientific literature must be identified in order to establish equipoise and refine the research question. Chapter 2 of this document presents an observational study conducted in a regional trauma centre in the province of Québec. This retrospective study documents current practice patterns adopted by trauma teams over the course of 2013, with particular emphasis on vasopressor and intravenous fluid use. Over this timeframe, more than 40 % of patients received vasopressors, most often in the presence of traumatic brain injury (OR 10.2, 95% CI 2.7-38.5). Moreover, these vasopressors were often administered in the very early phases of trauma care, before any significant intravenous fluid loading. Chapter 3 consists of a systematic review on the early use of vasopressors in the management of traumatic shock. MEDLINE, EMBASE, CENTRAL and ClinicalTrials.gov were searched, as well as conference proceedings from major trauma meetings since 2005. Independent reviewers completed study selection and data extraction in duplicate. Observational studies yielded no interpretable data, and the only clinical trial addressing the research question had insufficient power to inform clinical practice (RR of death with vasopressor use 1.24, 95% CI 0.64-2.43). This knowledge synthesis highlights the uncertainty surrounding the role of vasopressors in trauma. Trauma teams routinely make use of vasopressors despite the absence of data on their risks and benefits. These findings clearly establish both the clinical impetus and ethical justification for a clinical trial focusing on the early use of vasopressors in the management of traumatic shock.
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Étude clinique et neurobiologique de la réponse comportementale à l'agression aigüe systémique / Stress neurobiology and its modulation : a study on critical care patients and a murine model of severe sepsis

Mazeraud, Aurélien 06 January 2017 (has links)
La réponse à l’agression est à la fois neuroendocrinienne, neurovégétative et comportementale. Elle implique particulièrement l’amygdale. Celle-ci joue en effet un rôle dans l’anxiété et la peur mais également dans la constitution d’un syndrome de stress post-traumatique (i.e. SSPT). La réponse comportementale à une situation de stress a été peu étudiée chez les patients admis dans un service de Réanimation, alors que des études indiquent qu’une réponse inadaptée de l’axe corticotrope ou du système nerveux autonome serait associée à une surmortalité ou la survenue d’une défaillance multiviscérale. Au décours de leur séjour en réanimation, les patients sont à haut risque de développer des troubles psychologiques (i.e. anxiété, dépression et SSPT) et cognitifs (i.e. affectant préférentiellement la mémoire et les fonctions exécutives) qui ont un impact majeur sur leur qualité de vie et qui seraient proportionnels à la sévérité de leur maladie aiguë et de son retentissement neuro-comportemental. L’objet de notre travail a été d’une part, de décrire quantitativement et qualitativement l’anxiété des patients admis de réanimation et d’en déterminer sa valeur pronostique ; d’autre part, d’étudier le lien entre activation amygdalienne et syndrome post-traumatique dans un modèle murin de sepsis par ligature-ponction caecale (i.e. CLP). Notre étude observationnelle a porté sur 354 patients (Age, 63 ans [49-73] ; Sexe F/H, 137/217) admis dans trois services de réanimation d’Île de France entre Janvier 2014 et Septembre 2016. L’anxiété était en médiane d’intensité modérée, selon l’échelle visuelle analogique (4 [1-6) et le questionnaire STAI (41 [31-53]). La moitié des patients rapportaient se sentir vulnérables (54%) ; considérer leur état grave (67 %) et avoir peur de mourir (45%). Une défaillance d’organe a été observée chez 157 (45%) des patients. Une valeur de STAI ≥ 40 (OR 1,69, 95%CI [1,02-2,84]) était associée à la survenue d’une défaillance d’organe après ajustement sur le score de défaillance d’organe SOFA à J1, la mise en route d’une ventilation mécanique non-invasive (OR 4,93 ; 95%CI [2,9-9,4]) et la gravité d’une pathologie préexistante selon le score Knaus (OC2,01 95%CI [1,21-3,33]) et la peur de mourir (OR 0,55 [0,33-0,92]). Celle-ci était significativement associée à un risque moindre de défaillance parmi les patients ayant une maladie aiguë sévère, définie par un score IGS-2 > 30 (58% vs. 37%). Cette étude indique que l’évaluation de l’anxiété est utile pour estimer le risque d’aggravation des patients de réanimation mais indique également que si son intensité est positivement corrélée à la survenue d’une défaillance, un défaut de perception d’un danger (tel que l’exprimerait la peur de mourir) en augmenterait le risque. Notre étude expérimentale a mis en évidence une activation précoce (i.e. à H6 de la CLP) et transitoire des neurones CAMK-II positif du noyau central de l’amygdale (CeA) et des anomalies tardives (i.e. J15 après CLP) de l’open-field test (test en libre champ) et du Fear-conditionning (test de formation de la mémoire aversive), traduisant respectivement un comportement type anxieux et une hypermémorisation de la peur, qui s’apparenterait à un SSPT. Nous avons procédé à une inhibition pharmacogénétique par transfection virale des neurones CAMKII, qui a entraîné une réduction de l’hyper-mémorisation aversive induite par le sepsis. L’enregistrement électrophysiologique intra-amygadalienne a mis en évidence une activité pro-épileptique ou épileptique chez les souris septiques. L’administration d’un antiépileptique, le levetiracetam au cours des 24 premières heures de la CLP a résulté en une diminution de la mortalité, de l’activation des neurones CAMKII du noyau central de l’amygdale et de l’hyper-mémorisation aversive induites par le sepsis. (...) / Systemic insults trigger neuroendocrine, neurovegetative and behavioural responses. Amygdala is particularly involved in anxiety and fear but also in the generation of post-traumatic stress disorder (i.e. PTSD). Amygdala is part of the limbic system and modulates the neuroendocrine and the autonomous nervous system activity. Behavioural changes to critical illness has been poorly studied in ICU-admited patients, despite studies showing that non-adapted corticotropic axis or autonomic nervous system responses correlate with a higher mortality or organ failures. During their ICU stay, patients are at high risk of developing psychological (e.g. anxiety, depression or PTSD), and cognitive alterations (e.g. memory and executive functions) with a major impact on their long-term quality of life. Such alterations intensity is correlated with the severity of critical illness. Our present work aimed, on the one hand at assessing at ICU admission patients’ anxiety and its prognostic value, and on the other hand, at characterizing the link between amygdalar activation and PTSD in a murine model of caecal ligation and puncture (i.e. CLP). 354 patients were included in our observational study (median age 63 [IQR 49-73], sex 137W/217M), from 3 Ile-De-France ICU between January 2014 and September 2016). Median anxiety was moderate according to both visual scale (4 [1-6]) and STAI questionnaire (43[32-53]). Half of participants declared (54%) feeling vulnerable; considered their state to be severe (67%) and feared to die (45%). One organ failure – mostly neurological, but also the need for mechanical ventilation, dialysis or vasopressive catecholamines during the first 7 days – was present in 157 (45%) patients. A STAI index ≥ 40 (OR 4.93 ; 95% CI[1.02 – 2.84]) was associated with the occurrence of an organ failure, even after adjusting for the day-1 SOFA score, the onset of a mechanical ventilation (OR 4.93, 95CI [2.9 – 9.4]), the Knaus score of prior pathologies severity (OC 2.01, 95CI [1.21 – 3.33]) and fear of death. (OR 0.55 [0.33 -0.92]). The latter significantly associating with a decreased risk of organ failure among patients with a severe acute pathology as defined by a IGS-2 >30 (58% vs. 37%). This study shows that evaluating early anxiety can prove useful in predicting patient aggravation risk in ICU, but also indicates that if its intensity positively predicts the onset of organ failures, the lack of perceived severity (lower fear of death) would also associate with an increased risk of failure. Our experimental study higlighted an early (i.e. 6H post CLP) and transitory activation of Central Amygdala (CeA) CAMK-II positive neurons, and delayed (i.e D15 post CLP) alterations in open field and fear-conditioning tests, respectively indicating an anxious behaviour and fear hypermnesia, both critical aspects of PTSD. Pharmacogenetic inhibition of CAMK-II neurons by viral transduction led to a decrease in aversive sepsis-induced hypermnesia. Administration of Levetiracetam, an antipeileptic drug, during the first 24h post-CLP led to a decrease in sepsis-induced mortality, in CAMK-II CeA neurons activation and in aversive memory. Amygdalar neuronal activation was also associated with microglial morphological alterations, partly prevented by levetiracetam, and reminiscent of alterations seen in septic shock autopsic samples. Our experimental work shows an increased activity in CAMK-II amygdalar neurons during early sepsis, potentially implicated in the onset of sepsis-induced anxiety and PTSD. this constitutes a plausible neuro-anatomical and neuro-biological background to our clinical study showing the prognostic interest of early anxiety assessment in ICU patients, as it positively correlates with both stress intensity and the misperception of danger.
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Le travail psychique de victime : essai de psycho-victimologie

Pignol, Pascal 10 December 2011 (has links) (PDF)
Le but de ce travail est de théoriser une pratique à visée de changement développée dans le cadre d'une consultation hospitalière publique à destination de personnes victimes et psychotraumatisées. Cette pratique a été conçue en réponse aux impasses psychiques présentées par ces sujets suite à la traversée d'événements ou de contextes de vie extrêmes.Notre parcours nous a conduit du trauma à l'après-trauma, de l'après-trauma à l'épreuve de réalité qu'il représente, de celle-ci au Travail psychique de victime et de ce denier à l'accompagnement psycho-victimologique. Il trouve sa raison dans ce qui est apparu comme une surdétermination du concept de trauma, objet de multiples usages et acceptions de sa naissance à aujourd'hui, à mesure que nous en avons retracé l'histoire et dégagé les soubassements anthropologiques avec de ce que nous avons dénommé la " victimité ". En référence à la notion d'épreuve de réalité, développée par S. Feud à propos du deuil, nous avons dégagé les principes d'un travail psychique particulier nécessité par cette traversée d'événements extrêmes, le Travail psychique de victime. Il sera appréhendé à partir de quatre dilemmes revoyant aux questions de responsabilité et de culpabilité qu'a soulevées l'événement. L'échec à soutenir ces dilemmes nous permettra de rendre compte d'un ensemble de positions victimales problématiques ordonnées en une typologie et illustrées par des situations cliniques tirées de notre pratique. Nous nous attacherons alors, sous le terme de guidance psycho-victimologique, à dégager les principes de l'aide psychologique sous transfert nécessitée par les singularités de ces positions, et en proposerons des exemples détaillés
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La fatigue de compassion et les besoins en gestion des ressources humaines : les perceptions de quelques intervenants en soins du syndrome de stress post-traumatique

Violet, Jennifer 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour sujet la fatigue de compassion chez les intervenants en santé mentale. Un groupe de spécialistes dans le traitement du Trouble de Stress Opérationnel a été consulté. Par le biais d'un questionnaire et d'entrevues, il a été démontré que 60 % des intervenants présentent un risque modéré de fatigue de compassion. Les entrevues ont été conduites dans le but de déterminer les pratiques de gestion de ressources humaines pouvant réduire le risque de fatigue de compassion. L'intensité avec laquelle un intervenant peut vivre de la fatigue de compassion est influencée par ses expériences personnelles et les caractéristiques de son environnement de travail. Cette recherche permet de conclure que le soutien offert par l'équipe de travail constitue la ligne de défense principale relativement à la fatigue de compassion. Il est aussi clairement démontré qu'il n'existe pas de solution unique à la fatigue de compassion. La gestion de carrière et les programmes de mentorat représentent des pistes de solutions organisationnelles. L'écoute des intervenants permettra à un employeur de gérer les attentes et en y répondant, de diminuer les risques imposés aux intervenants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : fatigue de compassion, pratiques de gestion de ressources humaines, trouble de stress opérationnel, stress post-traumatique.
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Les effets de la symptomatologie de l'état de stress post traumatique (ÉSPT) post infarctus sur les complications cardiovasculaires et les coûts des soins médicaux dans l'année qui suit l'infarctus

Lachance Fiola, Jacinthe 07 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques années seulement, certaines recherches ont été effectuées dans le but d'étudier le développement d'un état de stress post traumatique (ÉSPT) chronique à la suite d'une maladie potentiellement mortelle. Par contre, les recherches sur le développement d'un ÉSPT chronique à la suite d'un trouble cardiaque sont peu nombreuses, et encore moins suite à un infarctus du myocarde (IM). L'IM peut représenter une menace à la vie de l'individu en plus de survenir à un moment inattendu de façon fulgurante, et sans que la personne n'ait de contrôle sur ce qui lui arrive. Ces caractéristiques spécifiques de l'IM correspondent à certaines caractéristiques d'un événement traumatique et l'IM peut donc être vécu comme étant un facteur de stress extrême pour l'individu concerné. Cette thèse examine l'impact de la symptomatologie d'ÉSPT après un IM sur les complications cardiovasculaires ainsi que sur les coûts médicaux. Pour ce faire, des patients hospitalisés pour un IM ont été recrutés dans deux centres hospitaliers (N = 474). Une entrevue et des questionnaires portant sur les symptômes d'ÉSPT et sur des mesures générales (données sociodémographiques et médicales) leur ont été administrés pendant l'hospitalisation et à une relance de trois mois. Le premier chapitre qui constitue l'introduction de la thèse, commence par une définition de l'ÉSPT et décrit, par la suite, la nature et les conséquences de l'IM. Les facteurs influençant le pronostic de l'IM y sont abordés. Une synthèse des écrits portant sur l'influence de l'anxiété et de la dépression sur le pronostic post IM vient ensuite. De plus, des études ayant examiné la relation entre le pronostic de l'IM et l'ÉSPT y sont décrites. Par la suite, suit un résumé des écrits portant sur les coûts associés aux problèmes de santé mentale consécutifs à des problèmes de santé physique. L'influence de l'anxiété et de la dépression sur les coûts médicaux en général est abordée. Le chapitre se termine par la présentation des recherches sur l'effet de la dépression post IM sur les coûts médicaux. Le second chapitre présente le premier article empirique de la thèse qui porte sur l'impact de la symptomatologie d'ÉSPT post IM sur le pronostic basé sur les complications cardiovasculaires. Les symptômes d'ÉSPT sont associés à un plus grand risque d'avoir des complications arythmiques dans l'année suivant l'IM. Par contre, ils ne semblent pas être reliés à un plus grand risque de complications ischémiques et cardiovasculaires/hypertension. Les autres facteurs associés à un moins bon pronostic sont : l'âge, le diabète et la fraction d'éjection. Le dépistage de l'ÉSPT post IM et son traitement pourraient réduire le risque de complications arythmiques, le principal facteur de risque de mort subite. Pour alléger le texte, dans ce résumé et dans les articles, l'expression « symptomatologie d'ÉSPT » sera abrégée par ÉSPT. Ailleurs dans la thèse, il sera fait mention du diagnostic d'ÉSPT ou du développement d'ÉSPT pour signifier la présence du diagnostic clinique d'ÉSPT. Le troisième chapitre, qui constitue le second article empirique de la thèse, porte sur l'impact de l'ÉSPT post IM au niveau des coûts médicaux. Les différents facteurs utilisés pour l'analyse des coûts médicaux sont : l'ÉSPT, la présence/absence de complications cardiovasculaires, les complications cardiovasculaires/hypertension, les complications arythmiques, l'histoire d'angine et l'histoire d'hypertension. L'ÉSPT en interaction uniquement avec les complications arythmiques post IM engendre des coûts médicaux moindres, indépendamment des covariables médicales et sociodémographiques, que des complications arythmiques sans symptôme d'ÉSPT. De plus, la dépression se comporte de façon très similaire à l'ÉSPT en ce qui concerne les complications arythmiques. Les personnes ayant de la dépression et ayant de l'arythmie engendrent moins de coûts que les personnes n'ayant pas de dépression et ayant de l'arythmie et même moins que les personnes n'ayant ni dépression ni complication arythmique. Une analyse a été effectuée afin de voir pourquoi, dans notre échantillon, les déprimés semblent coûter moins cher que les non déprimés. L'analyse a démontré que les déprimés engendrent moins de coûts à cause de l'ÉSPT accompagnant la dépression. Le dernier chapitre propose une discussion générale des résultats des deux articles, de leurs implications en recherche et en clinique. Ce chapitre fournit une synthèse des résultats obtenus, discute des retombées au niveau de la recherche ainsi qu'en clinique, mentionne les considérations générales du programme de recherche et les directions futures. Les résultats de cette étude démontrant l'influence négative de l'ÉSPT sur le pronostic post IM au niveau des complications arythmiques pourraient permettre de sensibiliser le personnel soignant à évaluer l'ÉSPT afin de prévenir des complications post IM. Les patients ayant un ÉSPT pourraient par la suite être dirigés vers une ressource psychologique. De plus, les résultats démontrent que le fait d'avoir un ÉSPT associé à de l'arythmie engendre moins de coûts que les personnes n'ayant pas d'ÉSPT. Ceci pourrait être causé par le fait que l'ÉSPT est reconnu pour avoir plusieurs symptômes dont certains peuvent ressembler à ceux de l'arythmie. Cette ressemblance des symptômes, peut faire que les personnes atteintes de ces deux problèmes ont de la difficulté à distinguer les symptômes d'arythmie des symptômes d'ÉSPT. Ces symptômes ayant été associés à l'IM, les personnes auraient tendance à éviter les lieux associés à l'IM. Cet évitement amène les patients à moins se rendre à l'hôpital, les consultations se font donc en moins grand nombre, ce qui a pour effet de diminuer les coûts médicaux. Il est important de noter que l'arythmie en général ne coûte pas moins cher que les autres catégories de complications cardiovasculaires. C'est uniquement lorsque l'ÉSPT est présent que l'arythmie engendre moins de coûts. Bien que les résultats de cette étude révèle que les personnes présentant des arythmies et un ÉSPT occasionnent moins de coûts que les autres, il ne faut pas les négliger pour autant. Il est important de tenir compte des personnes ayant un ÉSPT afin de prévenir la mortalité car elles sont aussi plus à risque de développer de l'arythmie qui elle, représente la principale cause de mort subite. ______________________________________________________________________________
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Les stratégies de coping en contexte de violences conjugales : étude de leurs effets sur la souffrance psychique et la qualité de vie des femmes victimes de violences conjugales / Coping strategies in the context of domestic violence : study of their effects on mental suffering and life quality of women victims of domestic violence

Hamdi, Hinda 21 November 2017 (has links)
Introduction : Les violences conjugales constituent une source de stress importante pour les femmes qui en sont victimes. Pour faire face au stress perçu, ces dernières ont tendance à mettre en place des stratégies d’adaptation au stress dites stratégies de coping. Si celles-ci sont dysfonctionnelles, elles peuvent menacer la santé mentale. Dans cette perspective, l’objectif principal de la présente thèse est de mesurer l’efficacité potentielle de plusieurs stratégies de coping sur l’intensité de diverses dimensions psychologiques (l’anxiété état-trait, la dépression, le stress post-traumatique, la dissociation et la perception de la qualité de vie) dans un contexte spécifique de violences conjugales. Et ce, de façon à dégager des applications psychothérapeutiques centrées sur l’apprentissage de stratégies de coping qui joueraient un rôle bénéfique sur la santé mentale de femmes victimes de violences conjugales. L’objectif secondaire de cette thèse est de proposer une étude comparative entre un groupe de femmes victimes de violences conjugales et un groupe témoin de femmes non victimes de violences issues de la population générale, selon les variables mesurées. Méthode : Les données ont été recueillies, selon une approche quantitative (questionnaires d’auto-évaluation scientifiquement valides) et qualitative (guide d’entretien semi-structuré), auprès de 78 femmes victimes de violences conjugales et de 99 femmes issues de la population générale. Des analyses bivariées, multivariées et des tests de comparaison ont été effectués pour tester, sur le plan statistique, nos hypothèses de recherche. Résultats : Les résultats principaux indiquent que chez des femmes victimes de violences conjugales, les stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur la résolution de problème et centrées sur l’évolution personnelle sont particulièrement efficaces pour le niveau d’anxiété-dépression et pour permettre une perception satisfaisante de la qualité de vie. Les stratégies de coping centrées sur l’autocontrôle jouent un rôle bénéfique sur la perception de la qualité de vie. En revanche, des stratégies de coping telles que celles centrées sur l’évasion apparaissent comme néfastes pour toutes les variables psychologiques étudiées. Les stratégies de coping centrées sur l’émotion et centrées sur l’acceptation jouent un rôle délétère sur le niveau de stress post-traumatique. Enfin, aucune des stratégies de coping mesurées n’a eu de liens favorables avec le niveau de dissociation. Les femmes victimes de violences conjugales souffrant de dissociation à un degré pathologique constituent une population fortement à risque. Concernant l’étude comparative, nos résultats révèlent que les femmes victimes de violences conjugales sont plus anxieuses, plus dépressives, plus psychotraumatisées, plus dissociées et ont une moins bonne perception de la qualité de vie que les femmes issues d’un groupe témoin. Elles utilisent plus de stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur l’acceptation et centrées sur l’évasion, et moins de stratégies de coping centrées sur la recherche de soutien social que celles issues du groupe témoin.Conclusion : Des pistes de réflexion intégrant la question des stratégies de coping ont été proposées pour améliorer la prise en charge psychothérapeutique des femmes victimes de violences conjugales. La création de nouvelles stratégies de coping davantage spécifiques et adaptées à un contexte de violences conjugales a également été suggérée, et des propositions ont été faites. / Introduction : Domestic violence constitutes an important source of stress for women who are victims. To face the stress felt, the latter tend to set up strategies of adaptation to this stress called coping strategies. If these are dysfunctional, they can threaten mental health. In this perspective, the main objective of the present thesis is to measure the potential efficiency of several coping strategies on the intensity of diverse psychological dimensions (anxiety-state-trait, depression, post-traumatic stress, dissociation and perception of life quality) in a specific context of domestic violence. And thus, to bring out psychotherapeutic applications centered on the learning of coping strategies which would play a beneficial role on the mental health of women victims of domestic violence. The secondary objective of this thesis is to propose a comparative study between a group of women victims of domestic violence and a control group of women who have not been victims of violence, stemming from the general population, according to the measured variables.Method : The data were collected, according to a quantitative approach (questionnaires of self-assessment scientifically valid) and qualitative (semi-structured interview guide), amongst 78 women victims of domestic violence and 99 women stemming from the general population. Bivariate, multivariate analyses and comparative tests were carried out to test, at a statistical level, our hypotheses of research.Results : The main results indicate that concerning women victims of domestic violence, the coping strategies centered on the problem, centered on the resolution of the problem, and centered on personal evolution are particularly effective for the level of anxiety-depression and to allow a satisfactory perception of life quality. The coping strategies centered on the autocontrol play a beneficial role on the perception of life quality. However, coping strategies such as those centered on escaping, appear as detrimental for all the psychological variables studied. The coping strategies centered on emotion and centered on acceptance play a noxious role on the level of post-traumatic stress. Finally, none of, the coping strategies measured had favorable links on the level of dissociation. Women victims of domestic violence suffering from dissociation at a pathological degree constitute a population strongly at risk. Concerning the comparative study, our results reveal that women victims of domestic violence are more anxious, more depressive, more pathologically traumatized, more dissociated and have a poorer perception of life quality than women stemming from a control group. They use more coping strategies centered on the problem, centered on acceptance and centered on escaping, and fewer coping strategies centered on research for social support than those stemming from the control group.Conclusion : Lines of thought integrating the topic of coping strategies were proposed to improve the psychotherapeutic care of women victims of domestic violence. New strategies of coping, more specific and adapted to a context of domestic violence, have also been suggested, and proposals were made.
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La prévention des symptômes d'intrusions traumatiques : une approche cognitive / Prevention of Traumatic Intrusions Symptoms : a Cognitive Approach

Godard, Rebecca 18 December 2013 (has links)
Le jeu de « Tetris » peut-il vraiment diminuer la survenue des intrusions traumatiques ? C’est ce qu’indique une étude récente de Holmes et al. (2009). Les intrusions traumatiques représentent un des trois symptômes majeurs de l’état de stress post traumatique. Lors de l’exposition à un évènement traumatique, le traitement de l’information ne s’effectue pas de la même manière que dans une situation quotidienne. Les informations sont principalement traitées dans leurs composantes perceptives et sensorielles et manquent à la fois de conceptualisation et de contextualisation. Ce déséquilibre empêche l’intégration de la représentation de l’événement traumatique au sein de la mémoire autobiographique. Riches en détails sensori-perceptifs, les intrusions traumatiques contribuent à la survenue des manifestations d’hyperactivation neurovégétatives et induisent une détresse émotionnelle et psychique importante lors de leur réactivation en mémoire. Les connaissances actuelles des sciences cognitives nous permettent une meilleure compréhension des processus à l’œuvre lors de la formation des intrusions. Au travers de cette recherche, nous proposons d’approfondir la compréhension de la genèse des intrusions traumatiques. Nous souhaitons poursuivre les travaux publiés par l’équipe de recherche du Professeur Emily Holmes indiquant que la réalisation d’une tâche visuo-spatiale permettrait de diminuer la survenue des intrusions traumatiques / Can Tetris game really reduce analogue traumatic intrusions? A recent research conducted by Holmes et al. (2009) show this conclusion. Traumatic intrusions are one of three main symptom of post-traumatic stress disorder. During exposition to a traumatic event, information processing is not the same that usually. Under extreme stress, perceptual information is mainly processed leading to a lack of conceptual framework. This maladjustment prevent the build of integrate representation to autobiographical memory. Full of sensorial and perceptive details, traumatic intrusions lead to neurovegetative hyperarousal, emotional and psychological distress when reactivated. Current know to cognitive sciences we allow better understanding to processing at work in build of traumatic intrusions. We want to continue the research of Holmes et al. indicating that the realization of visuospatial task reduces traumatic intrusions
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La relation entre le trouble de stress post-traumatique et le risque suicidaire en Algérie : Résultats de l’enquête Santé Mentale en Population Générale (SMPG) / The relationship between post traumatic stress disorder and suicidal risk : Results of Mental Health Survey on General Population (MHSGP) in Algeria

Sider, Cherifa 26 June 2017 (has links)
Objectif. L’enquête Santé mentale en Population Générale a été réalisée, en 2003, par le centre collaborateur de l’OMS (CCOMS-Lille) en partenariat avec l’hôpital psychiatrique Mahfoud Boucebci (EHS-Alger). Les données portant sur le risque suicidaire sont exploitées dans le présent travail. Son objectif principal est d’étudier la relation entre le trouble de stress post-traumatique et le risque suicidaire. Méthode. Huit cent quatre-vingt-dix-neuf sujets vivant en Algérie (n=899) ont participé à cette enquête. Le Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI) a été utilisé afin de recueillir des données relatives aux troubles mentaux. Résultats. 61 % de la population (n=548) a été exposée à des événements potentiellement « traumatisants ». La prévalence du PTSD est estimée à 13,5 % (n=121) dans l’échantillon global. 13,6 % des sujets (n=122) présentent un risque suicidaire. Aucune relation directe entre le PTSD et le risque suicidaire n’a été observée. Toutefois, le PTSD augmente significativement le risque suicidaire chez les non-pratiquants (OR=5.81 ; IC [1.948-17.328] ; p=0.001) en comparaison avec les sujets pratiquants. Le risque suicidaire est 10 fois plus élevé chez les sujets pratiquants souffrant de problème d’alcool (OR =10.26 ; IC [3.133-33.609] ; p<=0.0001). Conclusion. Cette première étude en population générale souligne la prévalence relativement élevée du risque suicidaire et de PTSD. La pratique religieuse est un élément protecteur contre les conduites suicidaires. Les résultats qui en découlent pourraient être exploités dans le but de fonder une démarche de prévention du risque suicidaire. / Objective. The Mental Health Survey on General Population was conducted in 2003 by the WHO collaborating centres in Lille (WHOCC-Lille) in partnership with the Mahfoud Boucebci psychiatric hospital (EHS-Alger). Data regarding suicidal risk are exploited in the present study. The main objective aims at studying the relationship between post traumatic stress disorder and suicidal risk.Method. Eight hundred ninety-nine subjects living in Algeria (n=899) took part in this survey. Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI) was used to collect data related to mental disorders and suicidal behaviors. Results. 61% of the population (n=548) were exposed to « traumatic » events. PTSD prevalence is estimated to be 13.5% (n = 121) in the overall sample. 13.6% of the subjects (n = 122) present a suicidal risk. There is no direct relationship between PTSD and suicidal risk.However, PTSD significantly increases the suicidal risk in non-practising subjects (OR = 5.81, CI [1.948-17.328], p = 0.001) compared to practising subjects. Suicidal risk is 10 times higher in practising subjects suffering from alcohol problems (OR = 10.26, IC [3.133-33.609], p <= 0.0001). Conclusion. This first study in the general population highlights the relatively high prevalence of suicidal risk and PTSD. Religious practice is a protective element against suicidal behavior. These results could be exploited so that a preventive approach to suicidal risk can be put in place.

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