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Les pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthopédagogue dans un contexte d'implantation du modèle Réponse à l'interventionAllard, Magali January 2016 (has links)
Depuis 2010, le modèle Réponse à l'intervention (RàI) est de plus en plus prescrit dans les cadres de référence en orthopédagogie des commissions scolaires du Québec (Boudreau et Allard, 2015). D'abord, pour identifier les élèves susceptibles de présenter un trouble d'apprentissage et, parallèlement, pour organiser des services adaptés aux besoins des élèves en difficulté d'apprentissage incluant ceux intégrés à la classe ordinaire. Ce modèle, validé par la recherche s’opérationnalise, entre autres, par l'approche résolution de problème et celle par protocole standardisé (Fuchs et Fuchs, 2007; Marshall, 2010). Ces approches permettent de préciser la pratique pédagogique et orthopédagogique en déterminant puis hiérarchisant les modalités d'intervention et d'évaluation auprès des élèves ciblés en intensification. Or, ce modèle ne définit pas, à l’heure actuelle, la structure collaborative devant être déployée entre l’orthopédagogue et l’enseignant, deux acteurs importants impliqués dans ce modèle d’identification des troubles d'apprentissage (Barnes et Harlacher, 2008), ce qui nous amène à nous intéresser aux pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthopédagogue dans un contexte d'implantation du modèle RàI. Dans le cadre de ce mémoire, nous visons ainsi à mieux documenter et définir les pratiques de collaboration entre l'enseignant et l'orthopédagogue dans un tel contexte. Pour ce faire, des entretiens semi-dirigés ont été menés afin d'identifier les pratiques de collaboration utilisées, et dégager celles considérées comme exclusives, communes ou conflictuelles. Au total, 30 thèmes ont été identifiés et 85 pratiques sont réparties dans les différents niveaux du modèle RàI.
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Contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire avec un trouble d’apprentissage ou d’attentionRobert, Josianne January 2017 (has links)
De plus en plus d’étudiants ayant un trouble d’apprentissage ou un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (ÉTAA) accèdent maintenant à des études postsecondaires. En 2014-2015, ils représentaient 45 % de la clientèle fréquentant les bureaux d’aide destinés aux étudiants en situation de handicap des établissements universitaires québécois (Association Québécoise Interuniversitaire des Conseillers aux Étudiants en Situation de Handicap, 2015).
S’il est maintenant reconnu que ces étudiants accèdent à des études universitaires, leur persévérance et leur réussite scolaire sont peu documentées et quantifiées, particulièrement au Québec.
Afin de mieux soutenir les ÉTAA en vue de favoriser leur réussite universitaire, une recension des écrits a permis d’établir que celle-ci était complexe et multifactorielle. Plus spécifiquement, six principaux facteurs sont ressortis comme ayant une influence positive ou négative sur leur réussite, soit les connaissances et attitudes du personnel, les services et les accommodements offerts, la préparation/transition au postsecondaire, le soutien familial et social et les caractéristiques personnelles. De ce nombre, un s’est révélé particulièrement intéressant à étudier soit le manque d’autodétermination identifié par différents auteurs comme la principale barrière à la réussite au postsecondaire (Getzel, 2008; Trammell, 2003; Webb et al., 2008). Soutenu par la législation et les organismes promouvant l’intégration des personnes en situation de l’handicap, l’autodétermination d’ÉTAA universitaires s’avère peu explorée par la communauté scientifique (Getzel, 2008; Jameson, 2007), particulièrement au Québec.
En vue d’étayer cette réflexion, une recherche appliquée de type corrélationnelle prédictive (Fortin, 2010) utilisant une méthode de recherche mixte basée sur le paradigme pragmatique (Creswell et Plano Clark, 2011) a été retenue.
Dans le but de décrire et de comprendre la contribution de l’autodétermination à la réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire ayant un trouble d’attention ou d’apprentissage, un devis séquentiel explicatif a été privilégié. Lors de la phase quantitative, 128 ÉTAA (échantillon non probabiliste accidentel) ont répondu au questionnaire en ligne «Autodétermination et réussite scolaire d’étudiants de 1er cycle universitaire» incluant l’Échelle d’AutoDétermination (ÉAD), version traduite et validée de la Self-Determination Student Scale - SF issue du modèle de l’autodétermination de Field et Hoffman (1994; 2014). Par la suite, huit étudiants (méthode d’échantillonnage par cas extrêmes) ont été invités à approfondir leurs réponses lors d’une entrevue semi-dirigée.
Au regard de la réussite scolaire, les résultats quantitatifs ont indiqué que les ÉTAA détenaient une moyenne de 3,06. En ce qui a trait à l’autodétermination, ÉTAA sondés ont obtenu un faible score d’autodétermination (164 : faible moyenne). Les sous-échelles liées à la connaissance et la valorisation de soi sont les plus faibles : 50 % des ÉTAA de l’échantillon se retrouvent dans le niveau 1 (aspect à développer). Par la suite, les résultats ont confirmé un lien possible entre l’autodétermination et la réussite scolaire d’ÉTAA universitaires. Plus spécifiquement, les analyses bivariées ont démontré une relation significative entre la sous-échelle «agir» et la moyenne générale, mais son effet est de petite taille. Quant à elles, les analyses multivariées ont déterminé que couplé au fait d’avoir un TA et d’étudier dans un certain domaine (en génie), le score global d’autodétermination permettait d’expliquer une portion significative de la variance (12 %) de la moyenne générale. De plus, le type de trouble et le domaine d’étude se sont avérés significatifs au regard de la réussite scolaire. Si cela n’a pas été démontré statistiquement, les ÉTAA rencontrés ont indiqué que les accommodements en place étaient essentiels à leur réussite soit qu’ils ont vu leur moyenne augmenter depuis qu’ils en bénéficiaient ou qu’ils diminuaient leur anxiété face aux évaluations. Enfin, les ÉTAA sondés, ont également indiqué que le soutien social et familial était indispensable pour réussir à cet ordre d’enseignement.
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Fonctions exécutives chez les enfants atteints d'une neurofibromatose de type 1 approche clinique et critiqueRoy, Arnaud 20 September 2007 (has links) (PDF)
Les troubles neuropsychologiques constituant une complication commune associée à la Neurofibromatose de Type 1 (NF1), nous avons cherché à étayer l'hypothèse d'un dysfonctionnement exécutif chez les enfants porteurs de cette pathologie neurogénétique. Vingt-deux tâches exécutives ont été adaptées et proposées à 36 patients de 7 à 12 ans et 120 contrôles en les confrontant aux plaintes parentales à l'aide de 2 questionnaires. Les résultats valident l'idée d'un trouble exécutif spécifique (indépendant du fléchissement intellectuel et visuo-spatial retrouvé par ailleurs), hétérogène (plusieurs profils dissociés identifiés selon le(s) processus concerné(s) : planification, inhibition, flexibilité) et durable, malgré une régression partielle corroborée par les questionnaires. De plus, les symptômes exécutifs contribuent aux déficits instrumentaux et potentiellement à l'abaissement du niveau général. En outre, des difficultés accrues caractérisent les formes familiales, sans que le niveau scolaire parental inférieur soit le seul facteur explicatif. Enfin, l'absence de lien entre profil dysexécutif et localisation préférentielle d'objets brillants non identifiés dans les circuits fronto-sous-corticaux du cerveau pourrait provenir du manque de visibilité longitudinale des mesures radiologiques. L'hypothèse d'un syndrome dysexécutif neurodéveloppemental constitue une piste explicative inédite dans la NF1 et laisse entrevoir de nouvelles perspectives de remédiation. Les données favorisent au plan théorique l'hypothèse d'une indépendance des fonctions exécutives et justifient une démarche d'évaluation clinique orientée vers la décomposition des processus impliqués dans chaque tâche.
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Évaluation de la qualité de deux dispositifs scolaires – l’enseignement spécialisé de type 8 et l’inclusion dans l’enseignement ordinaire – destinés à des élèves de l’enseignement primaire ayant des difficultés-troubles d’apprentissage/Quality Evaluation of two school devices – special education and inclusion in mainstream education - for students of primary education with learning disabilities-difficultiesTremblay, Philippe 23 June 2010 (has links)
Cette thèse traite de l’évaluation comparée de la qualité de deux dispositifs scolaires d’intervention auprès d’élèves ayant des troubles d’apprentissage. Pour ce faire, nous avons élaboré et utilisé un modèle multidimensionnel d’évaluation de la qualité composé de neuf dimensions (pertinence, congruité, adéquation, synergie, efficacité, efficience, impact, fiabilité, flexibilité et bien-fondé) s’inspirant du modèle multidimensionnel développé par Bouchard et Plante (2002). Il nous a permis d’élaborer et d’évaluer 31 indicateurs et 10 sous-indicateurs.
Le premier dispositif a été mis en place dans le cadre d’une recherche-action menée en Communauté française de Belgique se proposant d’implémenter et de pérenniser un dispositif d’intégration/inclusion scolaire. Le second dispositif évalué est constitué de classes de l’enseignement spécialisé de type 8. Les deux dispositifs étudiés s’adressent à la même population, celle d’enfants ayant des troubles/difficultés d’apprentissage et orientés vers l’enseignement spécialisé de type 8.
Nous avons procédé à l’évaluation de la qualité de huit expériences d’inclusion en école primaire et de treize classes d’enseignement spécialisé de type 8. Ces expériences débutaient en 1re année (CP) dans une classe d’enseignement ordinaire (de 12 à 22 élèves) où étaient intégrés 3 à 7 élèves relevant de l’enseignement spécialisé de type 8.
Les résultats présentés reprennent les deux premières années de cette évaluation. À l’analyse de ces différentes dimensions, nous constatons que cette évaluation de la qualité des deux dispositifs comparés est nécessairement à nuancer. Au regard de l’analyse des différentes dimensions et indicateurs pris en considération dans la présente recherche, le dispositif inclusif et celui d’enseignement spécialisé de type 8 se montrent globalement comparables sur les composantes de base (population, objectifs et ressources). Toutefois, ils se différencient fondamentalement par le contexte dans lequel ils se déploient et par la configuration du travail collaboration entre professionnels (co-enseignement et co-intervention). Les résultats montrent des effets légèrement plus positifs en faveur des élèves inclus, surtout en lecture/écriture. Toutefois, la taille de notre échantillon, le caractère de la recherche (recherche-action), des indicateurs contradictoires, etc. ne nous permettent pas de généraliser nos résultats.
De plus, le modèle multidimensionnel d’évaluation de la qualité demande à être interrogé au niveau de son opérationnalisation pour rechercher une plus grande validité, fiabilité et sensibilité. Cependant, ce relativisme ne doit pas occulter le fait que si nous ne pouvons nous prononcer de manière claire envers l’un ou l’autre dispositif, la présente recherche-action a sans doute permis de mieux comprendre les deux dispositifs étudiés et l’émergence d’une configuration originale et crédible de ressources permettant l’inclusion de ces élèves en enseignement ordinaire.
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Un trouble à l’interface entre différents champs disciplinaires (handicap, santé et formation) : la dyscalculie, une approche didactique / A disorder at the interface between different disciplinary fields (handicap, health and training) : DyscalculiaPeteers, Florence 17 September 2018 (has links)
Il existe diverses approches de la dyscalculie, l’approche dominante étant centrée sur le fonctionnement cognitif de l’individu. Cependant, la recherche en cognition numérique présente encore de nombreuses lacunes et incertitudes : aucune définition ne fait consensus, les critères diagnostiques sont flous, etc. Nous nous posons alors la question de la place et du rôle de la didactique des mathématiques dans ces recherches et de la manière de concilier les approches pour mieux comprendre et accompagner les élèves présentant ce trouble. Dans cette thèse, nous nous intéressons plus particulièrement aux points de vue didactique et cognitif de la construction du nombre à l’école élémentaire. Afin d’en identifier les points de convergence et de divergence, nous réalisons une double étude bibliographique (en didactique et en cognition). Nous développons ensuite une méthodologie articulant ces éléments théoriques et l’analyse de tests existants pour concevoir un dispositif de repérage des difficultés en mathématiques (validé expérimentalement). Ce dispositif, destiné tout d’abord à l’enseignant, vise l’établissement d’un profil de compétences de l’élève permettant la mise en place de remédiations. De plus, grâce à sa conception particulière (tenant compte des spécificités de la cognition numérique et de la didactique des mathématiques), il permet d’établir un inventaire commun des difficultés de l’enfant exploitable par chacun des professionnels en charge de l’élève (enseignant et professionnels paramédicaux et médicaux), facilitant ainsi leurs échanges. La thèse ouvre par ailleurs de nouvelles perspectives pour la définition d’une interface entre didactique et cognition. / There are different approaches used to study dyscalculia. The dominant approach is centred on the cognitive functioning and individual characteristics. However, research in numerical cognition still must be lightened: there is no consensus about the definition, diagnostic criteria are unclear, and so on. We seek to know the place of mathematics education in these researches and how to reconcile approaches to better understand and support children with this disorder. In this PhD thesis, we are particularly interested in the didactic and cognitive points of view of numbers construction in the elementary school. To identify the points of convergence and divergence, we conduct a double bibliographic study (in mathematics education and cognition). Then we develop a methodology based on these theoretical elements and on existing tests analysis in order to design a mathematical difficulties detection tool (experimentally validated). This device, designed initially for teachers, aims to establish a profile of student’s skills to guide him in the implementation of remediation. Moreover, thanks to its particular conception (taking into account the specificities of numerical cognition and mathematics education), it makes it possible to establish a common inventory of the child’s difficulties that can be used by each of the professionals in charge of the student (teacher and paramedical and medical professionals), facilitating their exchanges. The thesis also opens new perspectives for the definition of an interface between education and cognition.
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Evaluation de la qualité de deux dispositifs scolaires - l'enseignement spécialisé de type 8 et l'inclusion dans l'enseignement ordinaire - destinés à des élèves de l'enseignement primaire ayant des difficultés-troubles d'apprentissage / Quality evaluation of two school devices - special education and inclusion in mainstream education - for students of primary education with learning disabilities-difficultiesTremblay, Philippe 23 June 2010 (has links)
Cette thèse traite de l’évaluation comparée de la qualité de deux dispositifs scolaires d’intervention auprès d’élèves ayant des troubles d’apprentissage. Pour ce faire, nous avons élaboré et utilisé un modèle multidimensionnel d’évaluation de la qualité composé de neuf dimensions (pertinence, congruité, adéquation, synergie, efficacité, efficience, impact, fiabilité, flexibilité et bien-fondé) s’inspirant du modèle multidimensionnel développé par Bouchard et Plante (2002). Il nous a permis d’élaborer et d’évaluer 31 indicateurs et 10 sous-indicateurs.<p> <p>Le premier dispositif a été mis en place dans le cadre d’une recherche-action menée en Communauté française de Belgique se proposant d’implémenter et de pérenniser un dispositif d’intégration/inclusion scolaire. Le second dispositif évalué est constitué de classes de l’enseignement spécialisé de type 8. Les deux dispositifs étudiés s’adressent à la même population, celle d’enfants ayant des troubles/difficultés d’apprentissage et orientés vers l’enseignement spécialisé de type 8. <p><p>Nous avons procédé à l’évaluation de la qualité de huit expériences d’inclusion en école primaire et de treize classes d’enseignement spécialisé de type 8. Ces expériences débutaient en 1re année (CP) dans une classe d’enseignement ordinaire (de 12 à 22 élèves) où étaient intégrés 3 à 7 élèves relevant de l’enseignement spécialisé de type 8. <p><p>Les résultats présentés reprennent les deux premières années de cette évaluation. À l’analyse de ces différentes dimensions, nous constatons que cette évaluation de la qualité des deux dispositifs comparés est nécessairement à nuancer. Au regard de l’analyse des différentes dimensions et indicateurs pris en considération dans la présente recherche, le dispositif inclusif et celui d’enseignement spécialisé de type 8 se montrent globalement comparables sur les composantes de base (population, objectifs et ressources). Toutefois, ils se différencient fondamentalement par le contexte dans lequel ils se déploient et par la configuration du travail collaboration entre professionnels (co-enseignement et co-intervention). Les résultats montrent des effets légèrement plus positifs en faveur des élèves inclus, surtout en lecture/écriture. Toutefois, la taille de notre échantillon, le caractère de la recherche (recherche-action), des indicateurs contradictoires, etc. ne nous permettent pas de généraliser nos résultats.<p><p>De plus, le modèle multidimensionnel d’évaluation de la qualité demande à être interrogé au niveau de son opérationnalisation pour rechercher une plus grande validité, fiabilité et sensibilité. Cependant, ce relativisme ne doit pas occulter le fait que si nous ne pouvons nous prononcer de manière claire envers l’un ou l’autre dispositif, la présente recherche-action a sans doute permis de mieux comprendre les deux dispositifs étudiés et l’émergence d’une configuration originale et crédible de ressources permettant l’inclusion de ces élèves en enseignement ordinaire. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Normalisation de l’évaluation du potentiel musical auprès d’enfants d’âge scolaireCaron-Caplette, Émilie 08 1900 (has links)
Cette étude introduit un nouvel outil d’évaluation des troubles liés à la perception et la mémoire de la musique pour les enfants âgés entre six et huit ans. La batterie d’évaluation proposée est une adaptation de la batterie de Montréal de l'évaluation de l’amusie (MBEA) afin qu’elle puisse être utilisée chez les enfants, et ce, peu importe leur langue maternelle et leur culture. Dans l'expérience 1, la batterie, qui évalue les composantes musicales suivantes : la tonalité, le contour, l’intervalle, le rythme ainsi que la mémoire incidente, a été administrée auprès de 258 enfants à Montréal et 91 à Pékin. Dans l'expérience 2, une version abrégée de la batterie a été administrée à 86 enfants à Montréal. Les deux versions ont démontré une sensibilité aux différences individuelles et à la formation musicale. Il ne semble pas y avoir une influence de l'apprentissage de la lecture et de l’écriture sur les performances, mais plutôt un effet de la culture. Effectivement, les enfants qui ont comme langue maternelle le Mandarin (une langue tonale) ont obtenu de meilleurs résultats aux tâches de discrimination liées à la composante mélodique en comparaison à leurs homologues canadiens. Pour les deux groupes d’enfants, ceux qui ont été identifiés comme potentiellement amusiques ont principalement, mais pas exclusivement, des difficultés à percevoir de fines variations de hauteurs. Le caractère prédominant du déficit lié au traitement mélodique est moins distinctif avec la version abrégée. Par ailleurs, les résultats suggèrent différentes trajectoires de développement pour le traitement de la mélodie, du rythme et de la mémoire. De ce fait, la version de la MBEA adaptée à l’enfant, renommée la batterie de Montréal d'évaluation du potentiel musical (MBEMP), est un nouvel outil qui permet d’identifier les troubles liés au traitement musical chez les enfants tout en permettant d'examiner le développement typique et atypique des habiletés musicales et leur relation présumée à d'autres fonctions cognitives. / The present study introduces a novel tool for the comprehensive assessment of musical disorders and potential in 6- to 8-year-old children. The tool is an adaptation of the Montreal Battery of Evaluation of Amusia (MBEA) for use with children from a range of language and cultural backgrounds. In Experiment 1, the battery, comprising tests of memory and of scale, contour, interval and rhythm discrimination, was administered to 258 children in Montreal and 91 in Bejing. In Experiment 2, an abbreviated version of the battery was administered to 86 Montreal children. Both versions were sensitive to individual differences and to musical education. There was little apparent influence of literacy, but there was an effect of culture. Children who spoke Mandarin (a tone language) showed enhanced melodic pitch discrimination relative to their Canadian counterparts, who mostly spoke French (a non-tone language). In both cultures, children designated as amusic were impaired primarily but not exclusively in musical pitch processing. The results also suggest distinctive developmental trajectories for melody, rhythm and memory processing. Thus, the child version of the MBEA, which should be renamed the Montreal Battery of Evaluation of Musical Potential (MBEMP), provides a means of identifying musical disorders in childhood as well as a means of examining the typical and atypical developmental course of musical abilities and their putative relation to other cognitive functions.
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Normalisation de l’évaluation du potentiel musical auprès d’enfants d’âge scolaireCaron-Caplette, Émilie 08 1900 (has links)
Cette étude introduit un nouvel outil d’évaluation des troubles liés à la perception et la mémoire de la musique pour les enfants âgés entre six et huit ans. La batterie d’évaluation proposée est une adaptation de la batterie de Montréal de l'évaluation de l’amusie (MBEA) afin qu’elle puisse être utilisée chez les enfants, et ce, peu importe leur langue maternelle et leur culture. Dans l'expérience 1, la batterie, qui évalue les composantes musicales suivantes : la tonalité, le contour, l’intervalle, le rythme ainsi que la mémoire incidente, a été administrée auprès de 258 enfants à Montréal et 91 à Pékin. Dans l'expérience 2, une version abrégée de la batterie a été administrée à 86 enfants à Montréal. Les deux versions ont démontré une sensibilité aux différences individuelles et à la formation musicale. Il ne semble pas y avoir une influence de l'apprentissage de la lecture et de l’écriture sur les performances, mais plutôt un effet de la culture. Effectivement, les enfants qui ont comme langue maternelle le Mandarin (une langue tonale) ont obtenu de meilleurs résultats aux tâches de discrimination liées à la composante mélodique en comparaison à leurs homologues canadiens. Pour les deux groupes d’enfants, ceux qui ont été identifiés comme potentiellement amusiques ont principalement, mais pas exclusivement, des difficultés à percevoir de fines variations de hauteurs. Le caractère prédominant du déficit lié au traitement mélodique est moins distinctif avec la version abrégée. Par ailleurs, les résultats suggèrent différentes trajectoires de développement pour le traitement de la mélodie, du rythme et de la mémoire. De ce fait, la version de la MBEA adaptée à l’enfant, renommée la batterie de Montréal d'évaluation du potentiel musical (MBEMP), est un nouvel outil qui permet d’identifier les troubles liés au traitement musical chez les enfants tout en permettant d'examiner le développement typique et atypique des habiletés musicales et leur relation présumée à d'autres fonctions cognitives. / The present study introduces a novel tool for the comprehensive assessment of musical disorders and potential in 6- to 8-year-old children. The tool is an adaptation of the Montreal Battery of Evaluation of Amusia (MBEA) for use with children from a range of language and cultural backgrounds. In Experiment 1, the battery, comprising tests of memory and of scale, contour, interval and rhythm discrimination, was administered to 258 children in Montreal and 91 in Bejing. In Experiment 2, an abbreviated version of the battery was administered to 86 Montreal children. Both versions were sensitive to individual differences and to musical education. There was little apparent influence of literacy, but there was an effect of culture. Children who spoke Mandarin (a tone language) showed enhanced melodic pitch discrimination relative to their Canadian counterparts, who mostly spoke French (a non-tone language). In both cultures, children designated as amusic were impaired primarily but not exclusively in musical pitch processing. The results also suggest distinctive developmental trajectories for melody, rhythm and memory processing. Thus, the child version of the MBEA, which should be renamed the Montreal Battery of Evaluation of Musical Potential (MBEMP), provides a means of identifying musical disorders in childhood as well as a means of examining the typical and atypical developmental course of musical abilities and their putative relation to other cognitive functions.
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