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Les premières écoles autochtones au Québec : progression, opposition et luttes de pouvoir, 1792-1853Chaurette, Mathieu 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux luttes de pouvoir qui ont entouré le développement des premières écoles pour les Autochtones de la vallée du Saint-Laurent, durant la première moitié du XIXe siècle. Il cherche principalement à analyser les enjeux politiques, religieux et éducatifs liés à la scolarisation des Amérindiens et à mettre en lumière la situation unique du Bas-Canada. La Conquête de la Nouvelle-France avait d'abord permis à des sociétés missionnaires protestantes de s'immiscer dans les villages des domiciliés de la vallée du Saint-Laurent, pour y promouvoir l'éducation et faire de nouveaux convertis. Plusieurs Autochtones furent formés dans des écoles américaines et retournèrent ensuite dans leur communauté, afin d'y fonder à leur tour des établissements scolaires. La situation politique au Bas-Canada, dans les années 1820 et 1830, provoqua toutefois une réaction particulière des missionnaires catholiques à l'égard des nouvelles écoles autochtones. Devant la montée d'une gestion laïque de l'éducation par l'État, et confrontés à certains Autochtones qui souhaitaient utiliser l'éducation, soit pour diffuser la religion protestante soit pour acquérir une plus grande autonomie politique, les missionnaires choisirent majoritairement de s'opposer à tous les nouveaux projets éducatifs. Cependant, l'échec de la rébellion patriote, la diminution du personnel du Département des Affaires indiennes et l'accroissement du pouvoir clérical dans l'éducation de la province créèrent un environnement favorable à un changement dans la politique des missionnaires catholiques à l'égard des écoles autochtones. À partir de 1845, ces missionnaires encouragèrent donc le développement de nouvelles institutions scolaires catholiques, afin de superviser et de contrôler l'enseignement, la morale et la religion des communautés amérindiennes.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autochtones, Bas-Canada, histoire de l'éducation, missionnaires, Département des Affaires indiennes.
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Le village iroquoien de Mailhot-Curran, Saint-AnicetWoods, Audrey 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude d’un petit groupe d’Iroquoiens du Saint-Laurent qui habitait la région de Saint-Anicet au cours du Sylvicole supérieur tardif. Nous traitons de l’occupation villageoise de Mailhot-Curran (BgFn-2) et, plus particulièrement, d’une analyse morpho-stylistique de la poterie. En considérant la variabilité culturelle qui caractérise les Iroquoiens du Saint-Laurent, nous replaçons cette communauté à l’intérieur du grand réseau d’interactions auquel participe ce groupe culturel. Notre objectif général est de déterminer l’apparentement stylistique des potières de Mailhot-Curran selon quatre grandes échelles d’interactions sociales, soit locale, régionale, interrégionale et internationale, et de situer le site à l’étude dans le temps.
Cette étude permet de proposer que Mailhot-Curran date du XVIe siècle, mais contrairement à l’effervescence ressentie au site Mandeville au cours du même siècle, les potières seraient demeurées assez conservatrices dans la réalisation de leur poterie. De plus, les potières de Mailhot-Curran semblent posséder une identité villageoise relativement forte. Nous avons aussi observé qu’un style régional caractérise les sites de Saint-Anicet. En considérant l’aspect diachronique des sites Mailhot-Curran, Droulers et McDonald, nos résultats supportent l’idée qu’ils forment un ensemble culturel cohérent qui pourrait indiquer une occupation continue de la région par un même groupe. En outre, notre étude démontre que le site Mailhot-Curran appartient à la province occidentale qui inclut les régions de Prescott et de Summerstown en Ontario, les régions de Montréal et de Saint-Anicet au Québec, ainsi que le nord du lac Champlain au sud-est. Par contre, Mailhot-Curran semble se situer plus en périphérie du réseau d’interactions auquel participent les regroupements de Prescott et de Summerstown au nord du lac Saint-François et il parait s’ouvrir sur d’autres régions comme Montréal et le nord du lac Champlain. Par ailleurs, les potières sont ouvertes à certaines influences provenant de la province centrale, leur région voisine à l’est. / This thesis focuses on a small group of St. Lawrence Iroquoians that lived in the Saint-Anicet region in the last centuries of the Late Woodland period. The results concern the village occupation at the Mailhot-Curran site (BgFn-2) and, specifically, a morpho-stylistic analysis of the pottery. Taking St. Lawrence Iroquoian cultural variability into account, we discuss the cultural position of this community within the broad interaction network which involved this cultural group. Our main goal is to determine the potters’ stylistic relationship according to the local, regional, interregional and international interaction scales, and to date the site.
This study allows us to date the Mailhot-Curran site to the 16th century but, unlike the effervesce felt at the Mandeville site during the same period, the potters seem to have remained rather conservative in making their pottery. Furthermore, the Mailhot-Curran potters seem to have a relatively strong village identity. We also observe that a regional style characterizes the Saint-Anicet sites. Considering the diachronic character of Mailhot-Curran, Droulers and McDonald, our results support the idea that they form a coherent cultural ensemble which might suggest a continuous regional occupation by that group. Moreover, our study demonstrates that the Mailhot-Curran site belongs to the western province that includes the Prescott and Summerstown regions in Ontario, Montreal and Saint-Anicet in Quebec, and the northern Lake Champlain region to the southeast. On the other hand, Mailhot-Curran seems to lie on the periphery of the interaction network involving the Prescott and Summerstown regions located to the north of Lake St. Francis and seems to open up to other regions like Montreal and northern Lake Champlain. Otherwise, Mailhot-Curran’s potters are open to influences from the neighboring central province to the East.
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Les Iroquoiens de Droulers/Tsiionhiakwatha et le cristal de quartzMilmore, Tatum 12 1900 (has links)
Parmi la grande quantité de témoins culturels découverts sur le site Droulers/Tsiionhiakwatha (BgFn-1), la pierre taillée et polie forme un assemblage bien modeste. Les Iroquoiens de Droulers ont habité un village semi-permanent daté du Sylvicole supérieur, plus précisément entre l’an 1430 et 1500 ap. J.-C. Ils ont fabriqués des grattoirs, des pointes de flèches, des forets, des polissoirs et des meules à mains, en plus d’outils en quartz hyalin dont la fonction n’est pas bien définie. Parmi les 3595 objets lithiques, nous trouvons 18 outils et 1085 déchets de taille en cristal, ce qui représente près de 30% du total. Le quartz hyalin fut utilisé durant la préhistoire québécoise, mais jamais en aussi grande quantité que sur Droulers. Nous présentons la chaîne opératoire du quartz hyalin, de son extraction à son rejet sur les sites archéologiques. Nous explorons également son utilisation et sa symbolique chez les habitants du village Droulers, une enquête basée sur des données archéologiques et ethnographiques des Amérindiens actuels et de ceux de la période de Contact du nord-est de l’Amérique du nord. / Among the large number of artefacts found on the Droulers/Tsiionhiakwatha Iroquoian village (BgFn-1), the assemblage of stone tools is very small. The Iroquoians at Droulers produced scrapers, arrowheads, drills, whetstones and manos, and also shaped tools with crystal quartz. Among the 3595 lithic objects, we find 18 tools and 1085 pieces of debitage in crystal quartz, which compose over 30% of the total lithic assemblage. Cristal quartz was worked during Québec prehistory, but never to this extent. This thesis is about the chaîne opératoire of crystal quartz and its uses throughout prehistory of Québec and among prehistoric Iroquoians.
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Canots, terres et fourrures en Haute-Louisiane : les voyageurs de Ste-Geneviève convertis à la sédentarité (1763-1803)Constantin, Jennifer 05 December 2011 (has links)
Des voyageurs du commerce des fourrures provenant de la vallée du Saint-Laurent se sont installés à Ste-Geneviève, en Haute-Louisiane, durant le XVIIIe siècle. Ils y connurent des destins sociaux et économiques diversifiés et complexes. Située sur le bord du Mississippi, près de St-Louis, Ste-Geneviève était le premier établissement français à l’ouest du Mississippi. Tout comme en Nouvelle-France, un monde francophone continua d’exister en Louisiane longtemps après le Traité de Paris de 1763, bien que la colonie soit devenue une possession espagnole.
Les archives notariales et les registres paroissiaux de Ste-Geneviève ont permis d’identifier 55 voyageurs. Une fois arrivés à Ste-Geneviève, ils adoptaient un mode de vie sédentaire. Il a été possible de constater que les destins sociaux des voyageurs avaient été diversifiés et complexes en étudiant leurs alliances matrimoniales, leur descendance, leurs liens familiaux dans le pays des Illinois et leur activité dans la communauté, aux niveaux religieux et administratif.
Leurs destins économiques étaient également diversifiés et complexes, tant au niveau des activités économiques pratiquées qu’au niveau de la quantité de biens accumulée. Ainsi, en plus de pratiquer l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la chasse et/ou le voyage, la plupart d’entre eux continuaient à être impliqués dans le commerce des fourrures. La réussite attendait certains, alors que d’autres ne purent éviter l’échec.
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Canots, terres et fourrures en Haute-Louisiane : les voyageurs de Ste-Geneviève convertis à la sédentarité (1763-1803)Constantin, Jennifer 05 December 2011 (has links)
Des voyageurs du commerce des fourrures provenant de la vallée du Saint-Laurent se sont installés à Ste-Geneviève, en Haute-Louisiane, durant le XVIIIe siècle. Ils y connurent des destins sociaux et économiques diversifiés et complexes. Située sur le bord du Mississippi, près de St-Louis, Ste-Geneviève était le premier établissement français à l’ouest du Mississippi. Tout comme en Nouvelle-France, un monde francophone continua d’exister en Louisiane longtemps après le Traité de Paris de 1763, bien que la colonie soit devenue une possession espagnole.
Les archives notariales et les registres paroissiaux de Ste-Geneviève ont permis d’identifier 55 voyageurs. Une fois arrivés à Ste-Geneviève, ils adoptaient un mode de vie sédentaire. Il a été possible de constater que les destins sociaux des voyageurs avaient été diversifiés et complexes en étudiant leurs alliances matrimoniales, leur descendance, leurs liens familiaux dans le pays des Illinois et leur activité dans la communauté, aux niveaux religieux et administratif.
Leurs destins économiques étaient également diversifiés et complexes, tant au niveau des activités économiques pratiquées qu’au niveau de la quantité de biens accumulée. Ainsi, en plus de pratiquer l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la chasse et/ou le voyage, la plupart d’entre eux continuaient à être impliqués dans le commerce des fourrures. La réussite attendait certains, alors que d’autres ne purent éviter l’échec.
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Le village iroquoien de Mailhot-Curran, Saint-AnicetWoods, Audrey 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude d’un petit groupe d’Iroquoiens du Saint-Laurent qui habitait la région de Saint-Anicet au cours du Sylvicole supérieur tardif. Nous traitons de l’occupation villageoise de Mailhot-Curran (BgFn-2) et, plus particulièrement, d’une analyse morpho-stylistique de la poterie. En considérant la variabilité culturelle qui caractérise les Iroquoiens du Saint-Laurent, nous replaçons cette communauté à l’intérieur du grand réseau d’interactions auquel participe ce groupe culturel. Notre objectif général est de déterminer l’apparentement stylistique des potières de Mailhot-Curran selon quatre grandes échelles d’interactions sociales, soit locale, régionale, interrégionale et internationale, et de situer le site à l’étude dans le temps.
Cette étude permet de proposer que Mailhot-Curran date du XVIe siècle, mais contrairement à l’effervescence ressentie au site Mandeville au cours du même siècle, les potières seraient demeurées assez conservatrices dans la réalisation de leur poterie. De plus, les potières de Mailhot-Curran semblent posséder une identité villageoise relativement forte. Nous avons aussi observé qu’un style régional caractérise les sites de Saint-Anicet. En considérant l’aspect diachronique des sites Mailhot-Curran, Droulers et McDonald, nos résultats supportent l’idée qu’ils forment un ensemble culturel cohérent qui pourrait indiquer une occupation continue de la région par un même groupe. En outre, notre étude démontre que le site Mailhot-Curran appartient à la province occidentale qui inclut les régions de Prescott et de Summerstown en Ontario, les régions de Montréal et de Saint-Anicet au Québec, ainsi que le nord du lac Champlain au sud-est. Par contre, Mailhot-Curran semble se situer plus en périphérie du réseau d’interactions auquel participent les regroupements de Prescott et de Summerstown au nord du lac Saint-François et il parait s’ouvrir sur d’autres régions comme Montréal et le nord du lac Champlain. Par ailleurs, les potières sont ouvertes à certaines influences provenant de la province centrale, leur région voisine à l’est. / This thesis focuses on a small group of St. Lawrence Iroquoians that lived in the Saint-Anicet region in the last centuries of the Late Woodland period. The results concern the village occupation at the Mailhot-Curran site (BgFn-2) and, specifically, a morpho-stylistic analysis of the pottery. Taking St. Lawrence Iroquoian cultural variability into account, we discuss the cultural position of this community within the broad interaction network which involved this cultural group. Our main goal is to determine the potters’ stylistic relationship according to the local, regional, interregional and international interaction scales, and to date the site.
This study allows us to date the Mailhot-Curran site to the 16th century but, unlike the effervesce felt at the Mandeville site during the same period, the potters seem to have remained rather conservative in making their pottery. Furthermore, the Mailhot-Curran potters seem to have a relatively strong village identity. We also observe that a regional style characterizes the Saint-Anicet sites. Considering the diachronic character of Mailhot-Curran, Droulers and McDonald, our results support the idea that they form a coherent cultural ensemble which might suggest a continuous regional occupation by that group. Moreover, our study demonstrates that the Mailhot-Curran site belongs to the western province that includes the Prescott and Summerstown regions in Ontario, Montreal and Saint-Anicet in Quebec, and the northern Lake Champlain region to the southeast. On the other hand, Mailhot-Curran seems to lie on the periphery of the interaction network involving the Prescott and Summerstown regions located to the north of Lake St. Francis and seems to open up to other regions like Montreal and northern Lake Champlain. Otherwise, Mailhot-Curran’s potters are open to influences from the neighboring central province to the East.
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Étude des macrorestes végétaux du site DroulersTrottier, Stéphanie 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude des macrorestes végétaux provenant du site villageois
Droulers occupé durant la 2e moitié du XVe siècle par une communauté iroquoienne du Saint-Laurent. Il vise à vérifier les pratiques de ces habitants en ce qui a trait à la part végétale de leur alimentation à moins d’un siècle avant la fin de la préhistoire. Des vestiges découlant de la pratique de l’agriculture et de la cueillette sont présents sur différents contextes du site. L’analyse de ces derniers permet d’établir l’importance de ces activités dans la vie quotidienne des habitants du site. Ainsi, il est possible de valider l’importance du maïs dans le mode de subsistance de ce groupe par l’ubiquité de cette espèce sur le site. Le maïs est effectivement l’espèce végétale la plus présente dans les différents contextes étudiés. La présence de cette espèce jumelée à celle du haricot en quantité considérable et à celle de la courge démontre la pratique de l’agriculture des Trois Soeurs au site Droulers, une pratique documentée
historiquement par les premiers chroniqueurs. Les macrorestes de fruits et de noix sont
relativement bien représentés sur le site ce qui suggère la place importante de la cueillette dans la diète des habitants de Droulers.
L’étude comparative synchronique et diachronique de ces macrorestes avec ceux
recueillis ailleurs en Iroquoisie aide à mieux situer le degré d’importance des activités
mentionnées ci-haut au site Droulers par rapport à celui sur d’autres sites plus anciens,
contemporains et plus récents du même grand groupe culturel. La majorité des fruits présents sur ce site étaient également cueillis par les groupes proto-iroquoiens Glen Meyer et Princess
Point et par d’autres groupes iroquoiens (préhistoriques et historiques). Le degré d’utilisation des fruits sauvages sur le site Droulers est en continuité avec celui des groupes apparentés plus anciens et plus récents. L’utilisation des cultigènes et des noix par les occupants du site Droulers est comparable à celle d’autres groupes iroquoiens. / This thesis focuses on the study of the macrobotanical remains from the Droulers
village site inhabited during the second half of the XVth century by a St. Lawrence Iroquoian community. The main goal is to verify the practices of its inhabitants regarding the botanical contribution to their diet less than a century before the end of prehistory. Remains resulting from the practice of agriculture and gathering from wild are present in different contexts of the site. The analysis of these remains demonstrates the importance of these activites in the daily life of the inhabitants of the site. Thus, it is possible to validate the importance of maize among the subsistence strategies by means of ubiquity analysis of that species on the site. Maize is indeed the most common species throughout the different contexts studied. The presence of that species coupled with that of bean and squash demonstrates the practice of the Three sisters mound system at the Droulers site, a practice documented historically by the first European chroniclers. The remains of fruits and nuts are relatively well represented on the site,
which suggests the importance of gathering in the diet of the Droulers inhabitants.
The synchronic and diachronic comparative study of those macrobotanical remains
with those found elsewhere in Iroquoia helps to better situate the degree of importance of the activities mentioned above at the Droulers site in relation to that of other sites whether older, contemporary or younger. The majority of the fruits present on the site where also gathered by the Glen Meyer and Princess Point proto-iroquoians and by other iroquoian groups (prehistoric and historic). The degree of utilization of the wild fruits at the Droulers site is in continuity with that of older and younger related groups. The utilization of cultigens and nuts at the Droulers site is similar to that of other Iroquoian groups.
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Canots, terres et fourrures en Haute-Louisiane : les voyageurs de Ste-Geneviève convertis à la sédentarité (1763-1803)Constantin, Jennifer 05 December 2011 (has links)
Des voyageurs du commerce des fourrures provenant de la vallée du Saint-Laurent se sont installés à Ste-Geneviève, en Haute-Louisiane, durant le XVIIIe siècle. Ils y connurent des destins sociaux et économiques diversifiés et complexes. Située sur le bord du Mississippi, près de St-Louis, Ste-Geneviève était le premier établissement français à l’ouest du Mississippi. Tout comme en Nouvelle-France, un monde francophone continua d’exister en Louisiane longtemps après le Traité de Paris de 1763, bien que la colonie soit devenue une possession espagnole.
Les archives notariales et les registres paroissiaux de Ste-Geneviève ont permis d’identifier 55 voyageurs. Une fois arrivés à Ste-Geneviève, ils adoptaient un mode de vie sédentaire. Il a été possible de constater que les destins sociaux des voyageurs avaient été diversifiés et complexes en étudiant leurs alliances matrimoniales, leur descendance, leurs liens familiaux dans le pays des Illinois et leur activité dans la communauté, aux niveaux religieux et administratif.
Leurs destins économiques étaient également diversifiés et complexes, tant au niveau des activités économiques pratiquées qu’au niveau de la quantité de biens accumulée. Ainsi, en plus de pratiquer l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la chasse et/ou le voyage, la plupart d’entre eux continuaient à être impliqués dans le commerce des fourrures. La réussite attendait certains, alors que d’autres ne purent éviter l’échec.
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Le style emblématique des potières Iroquoiennes du Saint-Laurent : comparaison interrégionale de deux attributs identitairesLe Moine, Jean-Baptiste 04 1900 (has links)
No description available.
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Canots, terres et fourrures en Haute-Louisiane : les voyageurs de Ste-Geneviève convertis à la sédentarité (1763-1803)Constantin, Jennifer January 2011 (has links)
Des voyageurs du commerce des fourrures provenant de la vallée du Saint-Laurent se sont installés à Ste-Geneviève, en Haute-Louisiane, durant le XVIIIe siècle. Ils y connurent des destins sociaux et économiques diversifiés et complexes. Située sur le bord du Mississippi, près de St-Louis, Ste-Geneviève était le premier établissement français à l’ouest du Mississippi. Tout comme en Nouvelle-France, un monde francophone continua d’exister en Louisiane longtemps après le Traité de Paris de 1763, bien que la colonie soit devenue une possession espagnole.
Les archives notariales et les registres paroissiaux de Ste-Geneviève ont permis d’identifier 55 voyageurs. Une fois arrivés à Ste-Geneviève, ils adoptaient un mode de vie sédentaire. Il a été possible de constater que les destins sociaux des voyageurs avaient été diversifiés et complexes en étudiant leurs alliances matrimoniales, leur descendance, leurs liens familiaux dans le pays des Illinois et leur activité dans la communauté, aux niveaux religieux et administratif.
Leurs destins économiques étaient également diversifiés et complexes, tant au niveau des activités économiques pratiquées qu’au niveau de la quantité de biens accumulée. Ainsi, en plus de pratiquer l’agriculture, le commerce, l’artisanat, la chasse et/ou le voyage, la plupart d’entre eux continuaient à être impliqués dans le commerce des fourrures. La réussite attendait certains, alors que d’autres ne purent éviter l’échec.
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