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Archéologie et complexe tabagique : étude de variabilité des pipes du Sylvicole supérieur des sites associés à certains Iroquoiens du St-Laurent

Sévigny, Mathieu January 2004 (has links)
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?

Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes. La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes. Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved. The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians. Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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L’exploitation du phoque dans le secteur de l’embouchure du Saguenay (Québec, Canada) par les Iroquoiens au Sylvicole supérieur(1000-1534 de notre ère)

Plourde, Michel 11 1900 (has links)
Au cours du Sylvicole supérieur (1000-1500 AD), le secteur de l’embouchure du Saguenay aurait été exploité par des groupes Iroquoiens du Saint-Laurent en quête de ressources marines, et plus particulièrement du phoque. Ces groupes provenaient vraisemblablement de la région de Québec où se trouvaient leurs camps de base et auraient ainsi développé une forme d’adaptation aux ressources marines de l’estuaire, faisant d’eux les groupes iroquoiens les plus mobiles de toute la vallée du Saint-Laurent. Dans cette étude, nous proposons que l’exploitation des mammifères marins fût pratiquée en deux temps, d’abord au printemps, lors de courtes périodes par des contignents de chasseurs masculins attirés par le phoque du Groenland et puis en été, par des familles entières profitant de la présence de phoques gris et commun. Les pinnipèdes étaient probablement traqués sur la batture ou sur les glaces et abattus à la hache ou à l’arc et à la flèche. Puisque les résidus alimentaires retrouvés dans les vases de cuisson étaient surtout composés de poissons et de mammifères terrestres, il est supposé que des sous-produits de la chasse au phoque aient été rapportés dans la région de Québec et utilisés comme réserve de nourriture, comme matière première ou comme monnaie d’échange. Nous défendons également l’hypothèse que ces excursions dans l’estuaire n’étaient pas nécessairement liées à la précarité de l’agriculture dans la région de Québec puisque cette pratique aurait été adoptée tardivement, soit après 1300 AD et peut être même à partir de 1400 AD. Les données sont issues de six sites ayant fait l’objet de fouilles répartis sur une bande littorale de 40 km de longueur. Il s’agit des sites Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), Site archéologique des Basques-de-l’Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) et Escoumins I (DcEi-1). / During the Late Woodland period (AD 1000-1500), the area of the mouth of the Saguenay River was exploited by groups of St. Lawrence Iroquoians in search of marine resources, especially seals. These groups probably originated from the Quebec City region where their villages and permanent settlements were and thus developed a form of adaptation to the marine resources of the Estuary, making them the most mobile Iroquoian group in the St. Lawrence Valley. In this study, we propose that the exploitation of marine mammals was practiced in two stages, first in the Spring, during short periods by male hunters attracted by Harp seals and then in summer, by whole families taking advantage of gray and common seals. Pinnipeds were probably hunted on the foreshore or on the ice pack, with an ax or bow and arrow. Since the dishes cooked in the vessels consisted mainly of fish and land mammals, it is assumed that seal by-products were brought back in the Quebec City region and used as supplies, as raw material or as goods to exchange. We also propose the hypothesis that these excursions into the Estuary were not necessarily related to the precariousness of agriculture in the region of Quebec, since this practice was adopted later, after AD 1300 and perhaps even after AD 1400. The data used in this thesis are derived mainly from six sites located on a coastal strip extending over nearly 40 km. These sites are Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes-IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), site archéologique des Basques-de-l'Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) and Escoumins I (DcEi-1).
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Le village iroquoien de Mailhot-Curran, Saint-Anicet

Woods, Audrey 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude d’un petit groupe d’Iroquoiens du Saint-Laurent qui habitait la région de Saint-Anicet au cours du Sylvicole supérieur tardif. Nous traitons de l’occupation villageoise de Mailhot-Curran (BgFn-2) et, plus particulièrement, d’une analyse morpho-stylistique de la poterie. En considérant la variabilité culturelle qui caractérise les Iroquoiens du Saint-Laurent, nous replaçons cette communauté à l’intérieur du grand réseau d’interactions auquel participe ce groupe culturel. Notre objectif général est de déterminer l’apparentement stylistique des potières de Mailhot-Curran selon quatre grandes échelles d’interactions sociales, soit locale, régionale, interrégionale et internationale, et de situer le site à l’étude dans le temps. Cette étude permet de proposer que Mailhot-Curran date du XVIe siècle, mais contrairement à l’effervescence ressentie au site Mandeville au cours du même siècle, les potières seraient demeurées assez conservatrices dans la réalisation de leur poterie. De plus, les potières de Mailhot-Curran semblent posséder une identité villageoise relativement forte. Nous avons aussi observé qu’un style régional caractérise les sites de Saint-Anicet. En considérant l’aspect diachronique des sites Mailhot-Curran, Droulers et McDonald, nos résultats supportent l’idée qu’ils forment un ensemble culturel cohérent qui pourrait indiquer une occupation continue de la région par un même groupe. En outre, notre étude démontre que le site Mailhot-Curran appartient à la province occidentale qui inclut les régions de Prescott et de Summerstown en Ontario, les régions de Montréal et de Saint-Anicet au Québec, ainsi que le nord du lac Champlain au sud-est. Par contre, Mailhot-Curran semble se situer plus en périphérie du réseau d’interactions auquel participent les regroupements de Prescott et de Summerstown au nord du lac Saint-François et il parait s’ouvrir sur d’autres régions comme Montréal et le nord du lac Champlain. Par ailleurs, les potières sont ouvertes à certaines influences provenant de la province centrale, leur région voisine à l’est. / This thesis focuses on a small group of St. Lawrence Iroquoians that lived in the Saint-Anicet region in the last centuries of the Late Woodland period. The results concern the village occupation at the Mailhot-Curran site (BgFn-2) and, specifically, a morpho-stylistic analysis of the pottery. Taking St. Lawrence Iroquoian cultural variability into account, we discuss the cultural position of this community within the broad interaction network which involved this cultural group. Our main goal is to determine the potters’ stylistic relationship according to the local, regional, interregional and international interaction scales, and to date the site. This study allows us to date the Mailhot-Curran site to the 16th century but, unlike the effervesce felt at the Mandeville site during the same period, the potters seem to have remained rather conservative in making their pottery. Furthermore, the Mailhot-Curran potters seem to have a relatively strong village identity. We also observe that a regional style characterizes the Saint-Anicet sites. Considering the diachronic character of Mailhot-Curran, Droulers and McDonald, our results support the idea that they form a coherent cultural ensemble which might suggest a continuous regional occupation by that group. Moreover, our study demonstrates that the Mailhot-Curran site belongs to the western province that includes the Prescott and Summerstown regions in Ontario, Montreal and Saint-Anicet in Quebec, and the northern Lake Champlain region to the southeast. On the other hand, Mailhot-Curran seems to lie on the periphery of the interaction network involving the Prescott and Summerstown regions located to the north of Lake St. Francis and seems to open up to other regions like Montreal and northern Lake Champlain. Otherwise, Mailhot-Curran’s potters are open to influences from the neighboring central province to the East.
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Conservatisme et innovation chez les potières iroquoiennes du site Droulers-Tsiionhiakwatha

Perreault, Christine 04 1900 (has links)
Ce mémoire tente d’établir la position sociale et culturelle de la communauté villageoise du XVᵉ siècle du site Droulers dans l’espace iroquoien du Saint-Laurent. À partir d’une analyse morpho-stylistique de la poterie, et particulièrement les vases décorés au dentelé, ce mémoire examine la variabilité culturelle du site et sa participation au sein de la sphère d’interactions des Iroquoiens du Saint-Laurent. La comparaison des tendances stylistiques de Droulers et des communautés voisines contribue ainsi à cerner la position chronologique ainsi que l’apparentement culturel du site au sein de sa région immédiate et des régions occidentale et centrale. Les caractères stylistiques à la fois conservateurs et progressistes relevés sur le site Droulers lui sont propres et expriment à la fois l’homogénéité du site et une certaine indépendance stylistique au sein de sa région. Sur cette base, nous avons déterminé que l’usage du dentelé n’a pas une valeur chronologique fiable à des fins de sériation dans le cas spécifique de Droulers, mais qu’il peut toutefois servir comme marqueur régional distinctif. Cet attribut ainsi que d’autres tendances régionales significatives nous ont ainsi servi à mieux cerner les similarités stylistiques entre les sites et à déterminer que Droulers s’apparente plus particulièrement aux sites Mandeville et Lanoraie, et dans une moindre mesure au site McIvor. De plus, nous avons pu établir que le site Droulers s’intègre dans un réseau d’interactions complexe, le rapprochant de communautés situées autant à l’Est qu’à l’Ouest le long de la vallée du Saint-Laurent. Finalement, l’ensemble des tendances morpho-stylistiques confirme la position chronologique du site, soit à la fin du XVᵉ siècle, et ce malgré une proportion importante du décor au dentelé, traditionnellement considéré comme une caractéristique des sites plus anciens. / This Masters project attempts to integrate the 15th Century village community of Droulers within our current understanding of the Iroquoian social and cultural sphere in the St. Lawrence Valley. Using a stylistic analysis of pottery rim sherds decorated with the dentate stamp technique, this study attempts to evaluate the cultural variability of the site as well as its place within the St. Lawrence Iroquoian world. The comparison of the stylistic specificities of the Droulers site with those of a variety of other sites is used to position this site within the development of the St. Lawrence Iroquoian sequence, and to map the cultural ties that linked this specific site to the rest of its proximate area and within the western and central provinces of the Saint-Lawrence Iroquoian territory. The simultaneous conservative and progressive characteristics of the pottery produced at the Droulers site are unique to this site, and help us to identify the specificity of the site and to establish its stylistic independence within the region. On the basis of this evidence, we have determined that the use of dentate designs cannot alone serve as a reliable indicator for the purpose of establishing the period of occupation of the site. However, the use of dentate designs can still be used as an indicator of patterns of regional interaction. The use of the dentate design, in conjunction with other significant regional variations, has also helped us better delineate a set of stylistic similarities and to determine that Droulers is most closely linked to the Mandeville and Lanoraie sites, and to a lesser extent to the McIvor site. Furthermore, we have also determined that the Droulers site is part of a complex network of interactions that ties it to communities located further East and West along the St. Lawrence Valley. Finally, the different patterns of stylistic variation, taken together, confirm the chronological position of the site at the end of the 15th Century, despite the high ratio of dentate designs traditionally considered to be characteristic of earlier settlements.
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L’identité chez les Iroquoiens du Saint-Laurent : analyse du mobilier céramique du site McDonald, Saint-Anicet

Lévesque, Geneviève 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la variabilité stylistique présente dans l’assemblage céramique du site McDonald, dans la région de Saint-Anicet, et a pour principal objectif de déterminer comment s’exprime cette variabilité à travers les différents niveaux identitaires auxquels appartiennent les Iroquoiens du Saint-Laurent, soit la famille linguistique iroquoienne, la sphère d’interaction des Iroquoiens du Saint-Laurent, les provinces culturelles, les villages, les clans et les maisonnées. Cette étude abordera également la distribution spatiale des vases retrouvés sur le site à l’aide d’un travail de remontage effectué à l’échelle du site. Cette méthode permettra également d’aborder le mode d’occupation du site McDonald, notamment par l’étude de la relation existant entre le contenu des habitations et celui présent dans chacun des dépotoirs. Une fois ce travail effectué, l’étude de la variabilité stylistique sera abordée par une étude comparative des unités décoratives observées sur les différents registres de décoration des vases à l’intérieur d’un site, c’est-à-dire entre les différentes maisons-longues qui le composent, mais également avec d’autres sites iroquoiens de la vallée du Saint-Laurent. Une étude simultanée des résultats de ces comparaisons intra et intersites aura pour objectif d’identifier la variabilité présente dans les différents niveaux identitaires auxquels appartiennent les habitants du site McDonald et plus précisément la maisonnée, le clan, le village et la province iroquoienne. / This thesis is focused on the stylistic variability observed within the ceramic assemblage of the McDonald site, locatedSt-Anicet cluster, and how this variability can be observed at different levels of St. Lawrence Iroquoian identity. These levels of identity are the Iroquoian linguistic family, the St. Lawrence Iroquoian interaction sphere, the village cluster, the village, the clan and the household. The study includes a spatial distribution of the ceramic on the site through an observation of the pottery refits. This also helps to understand the settlement pattern by looking at, for example, the connections between the longhouses and the middens. The stylistic variability between longhouses and with other St. Lawrence Iroquoian sites will be studied by a comparative analysis of all the decorative techniques on the ceramic vessels. The objective of a comparison between longhouses is to identify the variability within the site and to determine the cultural identity of each household. Finally, a comparison with other St. Lawrence Iroquoian sites will be used to determine the position of the McDonald site within the St. Lawrence Iroquoian interaction sphere.
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L’industrie osseuse des Iroquoiens du site Mailhot-Curran (BgFn-2) : une étude des déchets de fabrication

Boisvert, Marie-Ève 11 1900 (has links)
Bien que l’os soit une matière première ayant joué un rôle essentiel au sein des activités quotidiennes des Iroquoiens du Saint-Laurent, il existe à ce jour très peu d’analyses systématiques de l’outillage en os et des débris de fabrication retrouvés en Iroquoianie. Afin de pallier ces lacunes, ce mémoire de maitrise porte sur l’analyse des vestiges en os ouvragés récupérés sur le site villageois Mailhot-Curran (BgFn-2), occupé durant le Sylvicole supérieur tardif par une communauté iroquoienne du Saint-Laurent. Plus précisément, l’étude consiste à analyser l’industrie osseuse en portant une attention particulière aux déchets de fabrication. Cet examen attentif a pour principal objectif de documenter les modes de gestion et de sélection de la matière première ainsi que d’améliorer la compréhension des techniques préhistoriques employées pour la fabrication des objets en os. Au moyen d’analyses technologiques, zooarchéologiques et tracéologiques, il sera possible de classifier les déchets de fabrication, de documenter leur origine technologique et, ultimement, de reconstituer un certain nombre de chaines opératoires. Une étude détaillée de la distribution spatiale des artéfacts permettra également de mieux comprendre l’organisation des activités dans l’espace villageois. Ce mémoire a aussi pour objectif de fournir des balises méthodologiques et empiriques relatives à l’étude des déchets de fabrications en os, afin de démontrer la pertinence de considérer ces derniers dans la compréhension des systèmes socioéconomiques et culturels. / The St. Lawrence Iroquoians were very talented producers of bone tools of all kinds but little is known about the ancient technologies involved in the manufacture of these objects. The relevance of this study arises from the fact that there are significant methodological and theoretical gaps in the analysis of the bone objects produced by St. Lawrence Iroquoians. The aim of this thesis is to provide some answers to those specific gaps of information. This research involves various analyses which are characteristic of technological approaches, and zooarchaeological and use-wear methods. These particular methods will allow me to examine and understand more accurately the past technologies associated with St. Lawrence Iroquoians bone tool industries. Through the analysis and classification of the by-products, debris, blanks, rough-outs and finished objects, I hope to provide a method for understanding the sequence underlying the production of bone tools (procurement, selection, treatment, debitage, shaping, finishing, etc.) and to evaluate the investment made in the procurement and selection of the raw materials. A spatial distribution analysis is carried out to better understand the context for the planning and manufacture of bone tools within the village space. The main purposes of this study are to present methodological guidelines regarding the classification of bone refuse and by-products; to reveal morphological and technological characteristics of these archeological remains through macrosopic and microscopic obsevations, and to provide an empirical model adapted to the analysis of the chaines opératoires leading to distinct categories of bone refuse.
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Le village iroquoien de Mailhot-Curran, Saint-Anicet

Woods, Audrey 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’étude d’un petit groupe d’Iroquoiens du Saint-Laurent qui habitait la région de Saint-Anicet au cours du Sylvicole supérieur tardif. Nous traitons de l’occupation villageoise de Mailhot-Curran (BgFn-2) et, plus particulièrement, d’une analyse morpho-stylistique de la poterie. En considérant la variabilité culturelle qui caractérise les Iroquoiens du Saint-Laurent, nous replaçons cette communauté à l’intérieur du grand réseau d’interactions auquel participe ce groupe culturel. Notre objectif général est de déterminer l’apparentement stylistique des potières de Mailhot-Curran selon quatre grandes échelles d’interactions sociales, soit locale, régionale, interrégionale et internationale, et de situer le site à l’étude dans le temps. Cette étude permet de proposer que Mailhot-Curran date du XVIe siècle, mais contrairement à l’effervescence ressentie au site Mandeville au cours du même siècle, les potières seraient demeurées assez conservatrices dans la réalisation de leur poterie. De plus, les potières de Mailhot-Curran semblent posséder une identité villageoise relativement forte. Nous avons aussi observé qu’un style régional caractérise les sites de Saint-Anicet. En considérant l’aspect diachronique des sites Mailhot-Curran, Droulers et McDonald, nos résultats supportent l’idée qu’ils forment un ensemble culturel cohérent qui pourrait indiquer une occupation continue de la région par un même groupe. En outre, notre étude démontre que le site Mailhot-Curran appartient à la province occidentale qui inclut les régions de Prescott et de Summerstown en Ontario, les régions de Montréal et de Saint-Anicet au Québec, ainsi que le nord du lac Champlain au sud-est. Par contre, Mailhot-Curran semble se situer plus en périphérie du réseau d’interactions auquel participent les regroupements de Prescott et de Summerstown au nord du lac Saint-François et il parait s’ouvrir sur d’autres régions comme Montréal et le nord du lac Champlain. Par ailleurs, les potières sont ouvertes à certaines influences provenant de la province centrale, leur région voisine à l’est. / This thesis focuses on a small group of St. Lawrence Iroquoians that lived in the Saint-Anicet region in the last centuries of the Late Woodland period. The results concern the village occupation at the Mailhot-Curran site (BgFn-2) and, specifically, a morpho-stylistic analysis of the pottery. Taking St. Lawrence Iroquoian cultural variability into account, we discuss the cultural position of this community within the broad interaction network which involved this cultural group. Our main goal is to determine the potters’ stylistic relationship according to the local, regional, interregional and international interaction scales, and to date the site. This study allows us to date the Mailhot-Curran site to the 16th century but, unlike the effervesce felt at the Mandeville site during the same period, the potters seem to have remained rather conservative in making their pottery. Furthermore, the Mailhot-Curran potters seem to have a relatively strong village identity. We also observe that a regional style characterizes the Saint-Anicet sites. Considering the diachronic character of Mailhot-Curran, Droulers and McDonald, our results support the idea that they form a coherent cultural ensemble which might suggest a continuous regional occupation by that group. Moreover, our study demonstrates that the Mailhot-Curran site belongs to the western province that includes the Prescott and Summerstown regions in Ontario, Montreal and Saint-Anicet in Quebec, and the northern Lake Champlain region to the southeast. On the other hand, Mailhot-Curran seems to lie on the periphery of the interaction network involving the Prescott and Summerstown regions located to the north of Lake St. Francis and seems to open up to other regions like Montreal and northern Lake Champlain. Otherwise, Mailhot-Curran’s potters are open to influences from the neighboring central province to the East.
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?

Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes. La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes. Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved. The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians. Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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L’exploitation du phoque dans le secteur de l’embouchure du Saguenay (Québec, Canada) par les Iroquoiens au Sylvicole supérieur(1000-1534 de notre ère)

Plourde, Michel 11 1900 (has links)
Au cours du Sylvicole supérieur (1000-1500 AD), le secteur de l’embouchure du Saguenay aurait été exploité par des groupes Iroquoiens du Saint-Laurent en quête de ressources marines, et plus particulièrement du phoque. Ces groupes provenaient vraisemblablement de la région de Québec où se trouvaient leurs camps de base et auraient ainsi développé une forme d’adaptation aux ressources marines de l’estuaire, faisant d’eux les groupes iroquoiens les plus mobiles de toute la vallée du Saint-Laurent. Dans cette étude, nous proposons que l’exploitation des mammifères marins fût pratiquée en deux temps, d’abord au printemps, lors de courtes périodes par des contignents de chasseurs masculins attirés par le phoque du Groenland et puis en été, par des familles entières profitant de la présence de phoques gris et commun. Les pinnipèdes étaient probablement traqués sur la batture ou sur les glaces et abattus à la hache ou à l’arc et à la flèche. Puisque les résidus alimentaires retrouvés dans les vases de cuisson étaient surtout composés de poissons et de mammifères terrestres, il est supposé que des sous-produits de la chasse au phoque aient été rapportés dans la région de Québec et utilisés comme réserve de nourriture, comme matière première ou comme monnaie d’échange. Nous défendons également l’hypothèse que ces excursions dans l’estuaire n’étaient pas nécessairement liées à la précarité de l’agriculture dans la région de Québec puisque cette pratique aurait été adoptée tardivement, soit après 1300 AD et peut être même à partir de 1400 AD. Les données sont issues de six sites ayant fait l’objet de fouilles répartis sur une bande littorale de 40 km de longueur. Il s’agit des sites Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), Site archéologique des Basques-de-l’Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) et Escoumins I (DcEi-1). / During the Late Woodland period (AD 1000-1500), the area of the mouth of the Saguenay River was exploited by groups of St. Lawrence Iroquoians in search of marine resources, especially seals. These groups probably originated from the Quebec City region where their villages and permanent settlements were and thus developed a form of adaptation to the marine resources of the Estuary, making them the most mobile Iroquoian group in the St. Lawrence Valley. In this study, we propose that the exploitation of marine mammals was practiced in two stages, first in the Spring, during short periods by male hunters attracted by Harp seals and then in summer, by whole families taking advantage of gray and common seals. Pinnipeds were probably hunted on the foreshore or on the ice pack, with an ax or bow and arrow. Since the dishes cooked in the vessels consisted mainly of fish and land mammals, it is assumed that seal by-products were brought back in the Quebec City region and used as supplies, as raw material or as goods to exchange. We also propose the hypothesis that these excursions into the Estuary were not necessarily related to the precariousness of agriculture in the region of Quebec, since this practice was adopted later, after AD 1300 and perhaps even after AD 1400. The data used in this thesis are derived mainly from six sites located on a coastal strip extending over nearly 40 km. These sites are Ouellet (DaEk-6), Anse-aux-Pilotes-IV (DbEj-7), Cap-de-Bon-Désir (109G), site archéologique des Basques-de-l'Anse-à-la-Cave (DbEi-5), Pointe-à-Crapaud (DbEi-2) and Escoumins I (DcEi-1).

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