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Sous le signe du métissage : l'ethnogenèse intra-amérindienne des Malécites (1600-1750)Beaudet, Alexis January 2014 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à l’émergence du groupe autochtone Malécite entre 1600 et 1750. L’hypothèse défendue soutient que les Malécites sont apparus suite à des regroupements intertribaux forcés par le choc microbien, les guerres coloniales et les modifications économiques, culturelles et socio-politiques induites par la colonisation. Ce mémoire part d’un « problème d’identité » souvent relevé chez les Malécites et tente d’éclaircir leur provenance réelle, à l’aide d’une relecture des sources sous l’angle du concept d’ethnogenèse intra-amérindienne, ouvrant ainsi la voie à un aspect méconnu et inusité de l’histoire autochtone, à savoir les conséquences internes et identitaires de cette formidable rencontre que fut le contact.
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Présence, occupation et gestion territoriale des Wolastoqiyik au Bas-Saint-Laurent : une perspective archéologiqueMorissette, Marie-Eve 28 June 2024 (has links)
Ce projet de mémoire s'intéresse aux occupations autochtones anciennes au Bas-Saint-Laurent dans un corridor de circulation utilisé par la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk et ses ancêtres. L'objectif général est de combler le vide documentaire archéologique entre la région du lac Témiscouata et l'estuaire du Saint-Laurent par une étude des caractéristiques des sites archéologiques connus et la combinaison de facteurs communs entre ces derniers et les données sur les schèmes d'utilisation et d'occupation du territoire par la nation Wolastoqey. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur des principes de l'archéologie autochtone, ou *Indigenous Archaeology*, et des théories de l'archéologie du paysage. La démarche adoptée est celle d'une approche holistique afin de pouvoir intégrer à la fois des données archéologiques, historiques, ethnohistoriques, géographiques et géomorphologiques et à la fois le point de vue de la nation sur sa propre histoire. Nous nous sommes également intéressés à toutes les périodes, soit de 10 000 ans AA aux périodes récentes, afin d'en conserver la continuité d'occupation et d'y déceler les modifications dans les schèmes d'utilisation et d'occupation du territoire. Ce mémoire présente les informations collectées, leurs analyses et leurs interprétations, ainsi que le processus méthodologique permettant de tirer des conclusions. Le croisement de nos données ont permis plusieurs interprétations que nous avons utilisées pour tenter de décrire des modèles de fréquentation et d'utilisation du territoire. Nos résultats font ressortir quelques éléments marquants dans l'utilisation du territoire et sont également présentés avec nos réflexions sur ces aspects. / This thesis project focuses on ancient Indigenous occupations in the Bas-Saint-Laurent region in a corridor used by the Wolastoqiyik Wahsipekuk Nation and its ancestors. Our overall objective is to fill the archaeological and documentary gap that exists between the Lake Témiscouata region and the St. Lawrence River coast by studying the characteristics of known archaeological sites and combining common factors between them with data on the Wolastoqey Nation's land use and occupation patterns. To do so, we drew on principles of Indigenous Archaeology and theories of landscape archaeology. The approach adopted is that of a holistic approach to be able to integrate archaeological, historical, ethnohistorical, geographical, geomorphological data and at the same time the point of view of the nation on its own history. We also looked at all periods to maintain continuity of occupancy and to detect changes in usage and occupancy patterns. Our thesis presents the information collected, our analyses and interpretations, as well as the methodology used to draw our conclusions. The cross-referencing of all our data allowed several interpretations that we used to try to describe patterns of land use. Our results highlight some key elements in the use of the territory covered by our research and are presented with our thoughts on these aspects.
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes.
La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes.
Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved.
The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians.
Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes.
La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes.
Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved.
The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians.
Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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Perceptions de communautés québécoises à l’égard des ressources comestibles du fleuve Saint-LaurentBrousseau, Julie 08 1900 (has links)
Contexte: Le Saint-Laurent abrite une grande diversité de ressources comestibles, mais elles sont largement méconnues. De nos jours, les Québécois consomment principalement des produits marins importés, alors que les quelques espèces pêchées commercialement au Québec sont majoritairement exportées. Pourtant, il est raisonnable de penser que les habitants des communautés longeant le Saint-Laurent ont une relation de proximité aux ressources comestibles du fleuve et une vision de leur valorisation qui mérite d’être entendues. Manger notre Saint-Laurent est un projet de recherche-action multidisciplinaire visant la valorisation des ressources comestibles issues du Saint-Laurent.
Objectifs: (1) Analyse critique de la démarche participative utilisée au sein de quatre communautés québécoises dans le cadre du projet Manger notre Saint-Laurent et (2) Analyse des résultats générés.
Méthodologie: Quatre communautés ont été identifiées comme acteurs du projet : Cap-Chat, Sainte-Thérèse-de-Gaspé, les Îles de la Madeleine et la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (Malécites de Viger). Un groupe de 10 à 14 participants a été recruté pour chaque communauté. La technique du groupe nominal (TGN) a été utilisée, et une analyse qualitative des transcriptions a été effectuée.
Résultats: Les stratégies gagnantes portant sur l’augmentation de l’offre sont l’augmentation de la disponibilité locale sous forme de circuits courts et la promotion de la pêche de subsistance. Les stratégies gagnantes portant sur l’augmentation de la demande sont la découverte par la dégustation, la valorisation de la culture historique des pêches et le marketing éducatif des produits. Certaines espèces émergentes (oursin, algues, phoque) intéressaient particulièrement les participants. Les publics à cibler les plus populaires étaient les jeunes, ainsi que la communauté dans son ensemble. L’analyse qualitative a permis de révéler entre autres la forte identité culturelle de chaque région en lien avec la pêche. De plus, une analyse critique de la TGN révèle entre autres l’importance du recrutement des participants, de l’expérience du facilitateur et la pertinence d’une analyse qualitative pour approfondir les propos.
Conclusion: L’échantillon de la population côtière du Saint-Laurent fait consensus que plusieurs ressources comestibles issues du Saint-Laurent gagnent à être plus disponibles et mieux valorisées, et que la communauté entière et particulièrement les jeunes sont à cibler. Cette étude est le premier pas d’un projet de recherche qui permettra qu’en tant que Québécois, nous pourrons Manger notre Saint-Laurent. / Context: The Saint-Lawrence hosts a great variety of edible resources, but they are largely unknown. Quebeckers currently consume mostly imported seafood products whereas the few marine species that are commercially fished in Quebec are mainly exported. However, it is reasonable to assume that habitants along the Saint-Lawrence River have a closer relationship with edible marine resources and a vision for promoting them which deserves to be heard. Manger notre Saint-Laurent (Sustenance from our Saint-Lawrence) is a research-action multidisciplinary project aiming the promotion of edible local marine resources in the Saint-Lawrence.
Objectives: (1) Critical analysis of the participatory process used in four communities in Quebec for Manger notre Saint-Laurent, and (2) Analysis of results generated.
Methods: Four partner communities have been identified as actors in this project: Cap-Chat, Sainte-Thérèse-de-Gaspé, the Magdalen Islands and the Wolastoqiyik Wahsipekuk (Maliseet Viger) First Nation. A group of 10 to 14 participants from various backgrounds was recruited from each community. The Nominal group technique was used and transcripts were qualitatively analyzed.
Results: All communities combined, winning strategies to increase supply were increasing local distribution networks and facilitating sustenance fishing. Winning strategies to increase demand were discovering the products through tasting and cooking, protecting cultural history of fishing, and marketing and educating about the products. Emergent species (sea urchins, algae, seals) particularly interested participants. The most popular target groups were youth and the community as a whole. Qualitative analysis revealed the important cultural ties to fishing in all communities. Also, critical analysis of the method revealed aspects like the importance of correctly recruiting participants, of having an experienced facilitator, and the usefulness of qualitative analysis.
Conclusion: Our sample of Saint-Lawrence coastal communities created consensus around many resources that should receive more availability and more promotion, and around target groups that should include everyone in a community while targeting youth. This study is a first step in a research project that will lead to Quebeckers getting Sustenance from our Saint-Lawrence.
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