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Missions de Sept-Îles et de Mingan au XIXe siècle Oblats de Marie Immaculée et Innus-Montagnais de 1844 à 1911Ménard, Chantal 04 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire concerne la relation établie entre les Oblats de Marie Immaculée et les Innus-Montagnais de Sept-Îles et de Mingan au XIXe siècle. Nous avons adopté une méthode de recherche ethnohistorique. Cette méthode nous a permis d'examiner le rapport créé entre les Oblats et les Innus-Montagnais, à travers des sources écrites par les Oblats au XIXe siècle, et à l'aide d'études dans le domaine.
Alors que le gouvernement canadien instaure une mise en tutelle des Amérindiens pour les protéger et éviter leur dépérissement en raison des épidémies et famines fréquentes, les Oblats arrivent sur la Côte-Nord pour encadrer et "civiliser" les Innus-Montagnais. Outre l'instruction religieuse, ils tentent de défendre les droits de leurs catéchumènes, notamment en ce qui concerne les rivières à saumons.
Nous avons posé comme hypothèse que le rôle des Oblats reposait sur une stratégie de protection paternaliste. Il s'agissait d'une solution aux problèmes socio-économiques des Innus-Montagnais mais contenant une part de désir civilisateur. Les Innus-Montagnais des missions de Sept-Îles et de Mingan s'approprièrent les pratiques du catholicisme (sacrements et prières) sans trop de résistance et semblent même apprécier les missionnaires. Par contre, ils conservèrent certaines pratiques de leurs croyances traditionnelles.
L'histoire de la relation établie entre les Oblats et les Innus-Montagnais démontre bien que, malgré les erreurs commises et les répercussions négatives, cette relation fut à l'origine une solution protectionniste visant à "aider" (selon la mentalité de l'époque) une nation qui semblait destinée à s'évanouir dans la nature.
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes.
La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes.
Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved.
The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians.
Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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L’occupation amérindienne tardive du site Rioux (DaEi-19), île Verte : iroquoienne ou algonquienne?Gaudreau, Mariane 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche a comme objectif général de déterminer l’identité culturelle des occupants amérindiens qui se sont établis sur le site Rioux (DaEi-19), île Verte, au cours du Sylvicole supérieur tardif. Plusieurs groupes culturels sont reconnus pour avoir transité dans la région de l’estuaire du Saint-Laurent pendant cette période, dont les Iroquoiens du Saint-Laurent, les Malécites, les Mi’kmaq et les Innus (Montagnais). Il est depuis longtemps accepté que les Stadaconiens se rendaient régulièrement dans l’estuaire et le golfe pour y exploiter les ressources marines et y faire la guerre. L’influence de ce groupe sur les Algonquiens de la région, et vice versa, fait encore l’objet de débats. L’identité culturelle des Amérindiens qui ont occupé les sites à caractère iroquoïde dans l’estuaire est toujours une question délicate, puisque les nombreux échanges ont pu, de part et d’autre, transformer la culture matérielle des différents groupes.
La méthodologie préconisée pour répondre à la question de l’identité culturelle est une approche holistique dans laquelle nous avons mis à contribution une foule d’informations provenant de diverses sources archéologiques et ethnohistoriques. Ce projet nous a permis de proposer que de petits groupes iroquoiens du Saint-Laurent se soient arrêtés au site Rioux pour y exploiter intensivement les ressources de la mer au cours du Sylvicole supérieur tardif. Bien que la recherche n’ait pas permis d’établir la présence d’un groupe algonquien sur place, l’influence algonquienne se fait toutefois sentir dans les matières premières utilisées sur le site. Ceci laisse croire que les Iroquoiens du site Rioux, et de la Côte-Sud en général, n’étaient pas intrusifs à la région et qu’ils participaient à un important réseau d’échange avec les Algonquiens des provinces maritimes.
Notre projet de recherche nous a aussi permis de constater les limites de notre méthodologie et de critiquer l’approche archéologique classique basée essentiellement sur l’identification stylistique, la typologie et l’identification macroscopique. / The main goal of this research project was to determine the cultural identity of the aboriginal people who occupied the Rioux site (DaEi-19), île Verte, during the last centuries of the Late Woodland period. Many cultural groups are known to have travelled in the estuary region of the St. Lawrence River, such as the St. Lawrence Iroquoians, the Maliseet, the Mi’kmaq and the Innus (Montagnais). It is common knowledge that the Stadaconians would, on a regular basis, travel to the Estuary and the Gulf to exploit marine resources and engage in warfare. The influence of this group on the local Algonquians, and vice versa, is still a matter of debate. The cultural identity of the aboriginal groups who occupied the estuarine iroquoian-like sites is still today a sensitive matter, since sustained interactions could have transformed the material culture of the different groups involved.
The methodology used to answer the cultural identity issue is a holistic one in which the data from different archaeological and ethnohistoric sources are employed. This project allowed us to confirm the iroquoian nature of the archaeological remains and to suggest that small St. Lawrence Iroquoian groups established themselves on the Rioux site, mainly to intensively exploit the marine resources during the last centuries of the Late Woodland Period. Even though our project did not allow us to demonstrate an actual Algonquian presence on the site, their influence is felt though the lithic raw materials used, which leads us to believe that the Rioux site Iroquoians, and those that exploited the south shore of the river, were not intrusive to the region and that they participated in an important exchange network with the eastern Maritime Algonquians.
Our research project also allowed us to shed light on the limitations of our methodology and criticize the traditional archaeological approach based essentially on stylistic identification, typology and macroscopic identification.
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De l'enchevêtrement des frontières à la précarité identitaire : une étude de la représentation des lieux dans Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau et Kuessipan de Naomi FontaineSioui, Cassandre January 2014 (has links)
L’étude de la représentation des lieux, du territoire, notamment dans les romans, occupe une place de plus en plus marquée au sein de la recherche universitaire, l’espace menant à une compréhension accrue de l’univers diégétique. La littérature des Premières Nations du Québec étant cependant peu analysée de ce point de vue, le présent mémoire vise à montrer la pertinence d’une étude de la représentation des lieux et du territoire dans les romans autochtones Ourse bleue de l’auteure crie Virginia Pésémapéo Bordeleau ainsi que Kuessipan de l’auteure innue Naomi Fontaine. Pour ce faire, le mémoire se sépare en trois parties. La première, dédiée aux diverses théories retenues, pose les assises de l’analyse textuelle à venir. Les notions de topos et de chôra d’Augustin Berque, de hauts-lieux de Mario Bédard, de figures spatiales de Christiane Lahaie et de Fernando Lambert, lesquelles servent à mieux cerner la nature du lieu, y sont détaillées. La seconde se penche sur l’œuvre de Pésémapéo Bordeleau en s’attardant successivement aux figures de la route, des communautés autochtones, des cours d’eau et de la forêt, du territoire cri. Ce chapitre met en lumière une prégnance d’éléments topographiques, de même qu’une quête identitaire de la protagoniste fortement ancrée dans le territoire de ses ancêtres. La dernière se consacre à l’analyse de l’œuvre de Fontaine et s’applique à décrire le même type de figures. Une chorésie se dessine, les personnages innus ayant été transformés au contact de l’harmonie sylvestre, laissant entrevoir le caractère essentiel de la forêt et des pratiques ancestrales qui y sont associées. Cette étude de la représentation des lieux diégétiques dans deux romans autochtones permet de cerner l’importance majeure qu’occupe le territoire au sein des récits, des pérégrinations des divers personnages, cris ou innus. De fait, cette figure spatiale éveille les sens par sa beauté prenante, convie à l’introspection, à la réflexion, fait ressurgir la culture et les traditions ancestrales. Plus important encore : elle conduit les divers personnages à se questionner quant à leur identité et favorise l’accomplissement de soi.
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Infrastructures et équipements urbains dans le Nitassinan : analyse de trois rapports d'évaluation environnementale depuis 1985Wright-Larin, Ianik 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le Nitassinan, c'est le nom que les Montagnais, ou Innus, donnent à la Côte-Nord du Québec et au Labrador, leur territoire ancestral. Des gouvernements et des promoteurs en exploitent pourtant les ressources et y implantent leurs grands projets. On cherche à savoir, dans ce mémoire, si les préoccupations des Innus sont entendues et si elles sont prises en compte dans les recommandations des commissions chargées d'évaluer les impacts environnementaux et sociaux de ces grands projets. L'hypothèse que leurs demandes en équipements et en infrastructures sont ignorées des commissaires permettrait d'expliquer en partie l'insatisfaction des Innus qui s'efforcent de se réapproprier le territoire et d'améliorer leurs conditions de vie urbaines. La recherche consiste en une analyse de contenu de trois rapports officiels déposés par les commissions environnementales au terme des enquêtes publiques concernant les projets suivants : la centrale hydroélectrique du lac Robertson (1985), l'aménagement hydroélectrique SainteMarguerite-3 (1994) et les activités militaires aériennes au Québec et au Labrador (1995). La méthodologie et les définitions urbanistiques des concepts-clés ont dû être adaptées au contexte culturel des Innus, introduisant ainsi dans la grille d'analyse les concepts d'infrastructures et d'équipements « innus » pour bien rendre compte de l'utilisation et de l'appropriation du territoire par les Montagnais. Selon les rapports étudiés, les autochtones formulent de nombreuses demandes de conservation des sites traditionnels d'approvisionnement et d'hébergement, des voies de circulation et des aménagements culturels déjà existants dans le Nitassinan. L'analyse de ces demandes mises en relation avec les recommandations des commissions infirme l'hypothèse et montre que les commissaires tiennent effectivement compte des besoins des autochtones, que ce soit pour des infrastructures et des équipements urbains ou « innus ». On suppose alors que ce sont les recommandations des commissions elles-mêmes qui sont ignorées des gouvernements et des promoteurs. Enfin, ce mémoire présente un aperçu multidisciplinaire de l'intérêt pratique et théorique d'une meilleure connaissance de l'appropriation autochtone du territoire. On conclut que la compréhension de l'univers montagnais moderne permettrait l'amélioration des processus d'évaluation environnementale, de l'urbanisme et de l'aménagement en milieu autochtone. Pourtant, seul le respect des choix et des aspirations des autochtones par l'ensemble de la société pourra assurer un aménagement harmonieux et durable du Nitassinan.
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De la postmodernité : Pierre Perrault et la culture innueLaporte-Rainville, Luc 12 1900 (has links)
Le présent mémoire définira ce qu’on entend par modernité et postmodernité, tout en juxtaposant ces concepts philosophiques au cinéma pratiqué par le documentariste Pierre Perrault. Les modernistes influencés par les Lumières ont toujours considéré les progrès scientifiques comme des avancées nécessaires à l’atteinte d’une béatitude universelle. Pour eux, le salut des sociétés nécessite un passage du côté de la science, du rationalisme. Le problème avec une telle démarche est que tout discours qui se dissocie de la rationalité est immédiatement annihilé au profit d’une (sur)dominance du progrès. Il ne s’agit pas de dire que la modernité est à proscrire – loin de là! –, mais il serait temps d’envisager une remise en question de certaines de ses caractéristiques.
La postmodernité, réflexion critique popularisée par Jean-François Lyotard, s’évertue à trouver des pistes de solution pour pallier à cette problématique. Elle est une critique de la domination exagérée des sciences dans la compréhension de notre monde. Il existe pourtant d’autres façons de l’appréhender, tels les mythes et les croyances. Ces récits irrationnels cachent souvent en eux des valeurs importantes (qu’elles soient d’ordre moral, écologique ou spirituel). Or, l’œuvre de Perrault regorge de ces petites histoires communautaires. Les deux films choisis pour notre travail – Le goût de la farine (1977) et Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) – en sont l’exemple prégnant. Chacun d’eux présente des traditions autochtones (celles des Innus) opposées à la dictature du progrès. Et cette même opposition permet au réalisateur de forger un discours critique sur une modernité prête à tout pour effacer les coutumes uniques. Le cinéaste agit ainsi en postmoderniste, offrant une réflexion salutaire sur les pires excès véhiculés par les tenants du progrès. / This dissertation, juxtaposing modernity and postmodernity to Pierre Perrault’s documentary movies, will define what we understand from those philosophic concepts. Influenced with Les Lumières, modernists have always considered necessary to put forward scientific technology progress to reach universal beatitude. For them, science is the key to society’s salute and rationalism. The problem with this process is that all thinking dissociating from rationality brings its immediate annihilation by progress and “over-progress” domination. Far from us to say that modernity needs to be forbidden but maybe it would be time to call into question some of these concepts.
Popularized by Jean-François Lyotard, postmodernity criticizes the exaggerated science domination into trying to understand our world and wants to find solutions to counter the problem. Yet, there are other ways to apprehend this world of ours, like myths and believes. These irrational stories often reveal important moral, ecologic or spiritual values. The works of Perrault abound with community stories to refer to and we have chosen two pictures that are obvious examples. Le goût de la farine (1977) and Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) present Innus’ traditions opposed to progress dictatorship. This same opposition allows the movie director to create a critical thinking about this modernity (in brief, a postmodernist thinking).
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De la postmodernité : Pierre Perrault et la culture innueLaporte-Rainville, Luc 12 1900 (has links)
Le présent mémoire définira ce qu’on entend par modernité et postmodernité, tout en juxtaposant ces concepts philosophiques au cinéma pratiqué par le documentariste Pierre Perrault. Les modernistes influencés par les Lumières ont toujours considéré les progrès scientifiques comme des avancées nécessaires à l’atteinte d’une béatitude universelle. Pour eux, le salut des sociétés nécessite un passage du côté de la science, du rationalisme. Le problème avec une telle démarche est que tout discours qui se dissocie de la rationalité est immédiatement annihilé au profit d’une (sur)dominance du progrès. Il ne s’agit pas de dire que la modernité est à proscrire – loin de là! –, mais il serait temps d’envisager une remise en question de certaines de ses caractéristiques.
La postmodernité, réflexion critique popularisée par Jean-François Lyotard, s’évertue à trouver des pistes de solution pour pallier à cette problématique. Elle est une critique de la domination exagérée des sciences dans la compréhension de notre monde. Il existe pourtant d’autres façons de l’appréhender, tels les mythes et les croyances. Ces récits irrationnels cachent souvent en eux des valeurs importantes (qu’elles soient d’ordre moral, écologique ou spirituel). Or, l’œuvre de Perrault regorge de ces petites histoires communautaires. Les deux films choisis pour notre travail – Le goût de la farine (1977) et Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) – en sont l’exemple prégnant. Chacun d’eux présente des traditions autochtones (celles des Innus) opposées à la dictature du progrès. Et cette même opposition permet au réalisateur de forger un discours critique sur une modernité prête à tout pour effacer les coutumes uniques. Le cinéaste agit ainsi en postmoderniste, offrant une réflexion salutaire sur les pires excès véhiculés par les tenants du progrès. / This dissertation, juxtaposing modernity and postmodernity to Pierre Perrault’s documentary movies, will define what we understand from those philosophic concepts. Influenced with Les Lumières, modernists have always considered necessary to put forward scientific technology progress to reach universal beatitude. For them, science is the key to society’s salute and rationalism. The problem with this process is that all thinking dissociating from rationality brings its immediate annihilation by progress and “over-progress” domination. Far from us to say that modernity needs to be forbidden but maybe it would be time to call into question some of these concepts.
Popularized by Jean-François Lyotard, postmodernity criticizes the exaggerated science domination into trying to understand our world and wants to find solutions to counter the problem. Yet, there are other ways to apprehend this world of ours, like myths and believes. These irrational stories often reveal important moral, ecologic or spiritual values. The works of Perrault abound with community stories to refer to and we have chosen two pictures that are obvious examples. Le goût de la farine (1977) and Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) present Innus’ traditions opposed to progress dictatorship. This same opposition allows the movie director to create a critical thinking about this modernity (in brief, a postmodernist thinking).
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Les répercussions de la désindustrialisation sur l’espace habité des communautés de Schefferville et Matimekush, 1982 - 2011Ricard, Benjamin 01 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de comprendre les répercussions engendrées par la
désindustrialisation pour les sociétés nordiques, en s’intéressant au cas de précis de
Schefferville. Tout au long des années 1970 et 1980, les différentes crises économiques
menacent la survie de plusieurs établissements urbains du Nord québécois s’étant
développés après la seconde guerre mondiale pour l’exploitation des ressources naturelles.
S’inscrivant dans cette vague de désindustrialisation, la fermeture de la compagnie minière
Iron Ore du Canada (IOC) à Schefferville en 1982 laisse place à une période d’incertitude
concernant l’avenir de la Ville, qui se maintiendra pendant près d’une décennie.
Cette étude se concentre sur l’analyse des transformations du territoire urbain qui
surviennent à la suite du départ de la minière. Puisque le territoire relie les communautés
de Schefferville entre elles, son étude permet de montrer comment sa transformation,
entrainée par la désindustrialisation, façonne également des liens importants entre les
communautés. L’étude de cet aspect précis permet de saisir l’adaptation des communautés
autochtones et allochtones de Schefferville à la nouvelle réalité de leur localité, en plus
d’exposer la différence qu’occupe la minière dans la construction du rapport au territoire
de chacune des communautés. On cherche à comprendre comment le territoire naturel et
bâti est administré et réaménagé par ces communautés avec le départ de l’IOC, qui depuis
près de 30 ans dirigeait l’organisation du territoire. Il ressort de cette étude que la
communauté innue de Matimekush, qui fut laissée en marge par les acteurs municipaux et
industriels lors de la période précédente, gagne une importance démographique,
économique et sociale dans la ville à partir de 1983. De ce fait, l’existence de la Ville
devient de plus en plus liée aux revendications des communautés autochtones et l’on voit
une nouvelle forme de relations s’établir entre les conseils de bande et l’hôtel de ville. / This thesis aims to understand the repercussions of deindustrialization on Nordic societies, focusing on the specific case of Schefferville. Throughout the 1970s and 1980s, various economic crises threatened the survival of several urban establishments in northern Quebec that had developed after World War II for the exploitation of natural resources. Within this wave of deindustrialization, the closure of the Iron Ore Company of Canada (IOC) in Schefferville in 1982 led to a period of uncertainty regarding the future of the town, which persisted for nearly a decade.
This study focuses on analyzing the transformations of urban territory that occur following the departure of the mining company. Since the territory connects the communities of Schefferville, its study demonstrates how its transformation, driven by deindustrialization, also shapes significant connections between the communities. Examining this specific aspect allows us to understand the adaptation of both Indigenous and non-Indigenous communities of Schefferville to the new reality of their locality, as well as to expose the difference that the mining company holds in shaping the relationship to the territory of each community.We seek to understand how the natural and built environment is administered and redeveloped by these communities with the departure of the IOC, which had been directing territorial organization for nearly 30 years. This study reveals that the Innu community of Matimekush, previously marginalized by municipal and industrial actors in the preceding period, gained demographic, economic, and social importance in the town starting from 1983. As a result, the existence of the town becomes increasingly linked to the demands of Indigenous communities, and a new form of relationship emerges between band councils and the city hall.
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L’intermédialité autochtone dans l’oeuvre de Natasha Kanapé Fontaine : mémoire, oralité et territoireMorin-Martel, Florence 09 1900 (has links)
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Chien de la rue, rez dog ou atimu? : la place contemporaine du chien en contexte innu (Ekuanitshit-Mingan, Québec) : ethnohistoire d’un peuple nomade sédentariséBélanger, Pierre-Luc 08 1900 (has links)
L’espace et le quotidien des personnes autochtones vivant dans les communautés au Québec – et plus largement au Canada – sont fortement marqués par la présence des chiens qui s’y promènent librement, pouvant laisser croire qu’ils sont systématiquement errants lorsqu’ils sont observés d’un point de vue extérieur. Ainsi, la cohabitation humain-chien est parfois décrite comme étant problématique et soulève des enjeux de santé et de sécurité publique pour les vétérinaires ou les médias. Bien que plusieurs recherches précédentes aient eu pour objectif de régler les « problèmes de chiens » dans les communautés autochtones, peu d’entre elles ont cherché à comprendre l’émergence de ce phénomène.
Ce mémoire tente d’éclairer cet angle mort de la recherche en présentant les résultats d’un terrain ethnographique effectué dans les communautés innues d’Ekuanitshit-Mingan, sur la Côte-Nord du Québec, et – plus brièvement – de Natuashish, au Labrador, à l’été 2022. Ancrée dans une perspective anthropologique, cette étude propose une lecture différente des « problèmes de chiens » en valorisant le point de vue interne des Innus par rapport à l’émergence de ce phénomène dans leur société. En combinant les approches ethnohistorique et ethnoéthologique, cette recherche de nature ethnozoologique propose de parcourir l’histoire de ce groupe autochtone et de comprendre les continuités et les transformations des rapports entre les Innus et leurs chiens entre le nomadisme et la sédentarisation. Les conclusions de ce mémoire permettent de comprendre que les « problèmes de chiens » en contexte innu sont une conséquence indirecte de la colonisation et constituent donc un problème colonial. / The space and daily life of indigenous people living in communities in Quebec – and more broadly
in Canada – are strongly marked by the presence of dogs, which roam freely, giving the impression
that they are systematically strays when observed from the outside. As a result, human-dog
cohabitation is sometimes described as problematic, raising public health and safety issues for
veterinarians and the media. While much previous research has focused on resolving “dog
problems” in aboriginal communities, little of it has sought to understand the emergence of this
phenomenon.
This dissertation attempts to shed light on this research blind spot by presenting the results of an
ethnographic fieldwork conducted in the Innu communities of Ekuanitshit-Mingan, on Quebec's
Côte-Nord, and – more briefly – of Natuashish, in Labrador, during the summer of 2022. Rooted
in an anthropological perspective, this study proposes a different reading of “dog problems” by
valuing the Innu's own perspective on the emergence of this phenomenon in their society. By
combining ethnohistorical and ethnoethological approaches, this ethnozoological research
proposes to explore the history of this indigenous group and to understand the continuities and
transformations in the relationship between the Innu and their dogs between nomadism and
sedentarization. The conclusions of this dissertation allow us to understand that “dog problems” in
the Innu context are an indirect consequence of colonization, and therefore constitute a colonial
problem.
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