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Housing revitalization in Montreal : are condominium conversions a sustainable alternative?

Swaby, Chantelle Simone 04 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Au fil des ans, les urbanistes ont dû se préoccuper de divers genres de questions de développement; de la gestion des ressources à la rénovation urbaine, du développement communautaire à la planification du transport. Cependant, le thème sous-jacent des préoccupations constantes de l'urbaniste dévoué a été de fournir ce que Perks et Jamieson (1991) ont nommé l'amélioration. Ceci signifie que les urbanistes essaient d'intégrer des idéaux de sociabilité et d'équité sociale, d'intérêt public, d'égalité d'accès aux services et aux commodités publiques, de beauté de l'environnement et d'autres facteurs1 • Quelle meilleure pratique d'amélioration y a-t-il alors qu'une stratégie de revitalisation de l'habitation urbaine ayant la viabilité pour mode opératoire ? La revitalisation de nos communautés du noyau urbain est devenue une question importante pour encourager la pratique de la viabilité au sein de nos villes. L'urbanisme et le réaménagement ne se préoccupent pas seulement de planifier ou de trouver des utilisations aux sols dans les zones urbaines ou suburbaines. Ils visent aussi à déterminer des stratégies qui tiennent compte de l'avenir, surtout en ce qui concerne les dilemmes en matière d'habitation (la détérioration des habitations, l'augmentation du taux de criminalité, le changement des données démographiques sociales) qui sont évidents dans plusieurs zones des noyaux urbains. Il est très facile pour un urbaniste ou un promoteur immobilier d'ignorer des bâtiments plus vieux pour favoriser la construction de nouveaux bâtiments dans les banlieues ou pour les démolir dans le but de reconstruire. Toutefois, ceci ne résout pas bien la question de réduction de l'expansion des villes tout en n'étant pas économique. Les urbanistes et les promoteurs doivent rendre prioritaires les stratégies viables de promotion immobilière. On croit que cette orientation est essentielle comme moyen d'acceptation du concept de l'habitation transformée comme alternative viable. Quand on définit la viabilité, on reconnaît l'implication d'un paradigme dramatique où il est facile de perdre le nord. Il importe donc d'être clair sur la signification de développement viable. La définition que l'on a retenue pour les fins de la présente dissertation parle de viabilité au niveau local. Le développement communautaire viable qui encourage l'engagement envers l'endroit promeut la vitalité et exprime l'équité fondée sur nos besoins économiques, sociaux et environnementaux est une définition considérée naturelle qui englobe les pratiques de transformation d'habitation. Quand on se concentre sur la façon dont les bâtiments transformés en condominiums représentent une stratégie alternative d'habitation qui est viable, la viabilité sociale des condominiums est considérée la méthode la plus adéquate pour évaluer son potentiel en matière de développement communautaire viable. Par l'entremise de cette définition, il est évident que l'étude peut prouver la viabilité de cette forme d'habitation. Elle prouve également que la revitalisation peut, en effet, contribuer aux potitiques d'habitation efficace qui peuvent contourner de façon considérable des problèmes potentiels de décentralisation urbaine. On croit néanmoins que les mesures ne devraient pas attendre le développement d'un modèle conceptuel détaillé et sophistiqué. Ce qui compte, c'est d'avoir une compréhension étendue du concept de viabilité, l'élaboration d'outils pour une planification viable et un plan d'action. À l'heure actuelle, le parc immobilier de Montréal est en relativement bonne condition dans la zone centrale. Carreau a mentionné que« le parc immobilier résidentiel est un réservoir de résidences adéquates et abordables dans tous les secteurs. Le prix des loyers et des propriétés au centre-ville sont bien, si on les compare aux normes canadiennes. Donc, maintenir ces valeurs assure l'accès à la promotion de la qualité de vie à Montréal »2. C'est pourquoi l'exploration proactive d'alternatives en matière d'habitation importe tant. D'ici les prochaines 10 à 15 années, ce réservoir adéquat d'habitations pourrait ne plus exister. Un autre problème valide en matière d'habitation porte sur l'expansion urbaine. Au fil des ans, la ville a vu sa population graduellement déménager des zones centrales pour se rendre dans des environnements plus suburbains. En 1971, on a constaté que 44,1 % de la population de la région de Montréal habitait le centre-ville, alors que ce chiffre chutait à seulement environ 31,5 % en 19913• De plus, Montréal a connu des taux d'inoccupaton élevés depuis le début des années 1980. Ces deux facteurs suggèrent qu'il existe des conditions favorables à l'introduction de stratégies de transformation. Ce projet permettra aussi à Montréal non seulement de comprendre que les raisons environnementales, économiques et sociales d'encourager les transformations en condominiums comme forme alternative d'habitation sont avantageuses, mais aussi d'aider à concentrer la compréhension sur les perspectives comportementales du choix d'habitations transformées en condominiums. Les villes sont et demeureront toujours urbaines. Il importe donc de les rajeunir, au lieu de dépenser nos énergies à la création de communautés suburbaines légèrement dispersées qui sont écologiquement illogiques. Offrir la possibilité de devenir propriétaire est un autre aspect que l'on considère important dans les stratégies de revitalisation. En 194 7, dans le cadre d'une étude, le sociologue Irving Roscow a déterminé que la motivation prédominante pour devenir propriétaire d'une résidence est la fierté qui y est associée. Ce sens de fierté est perçu à travers le sentiment ambigü « d'accomplissement». L'ambigüité de la façon dont l'idée de devenir propriétaire est considérée un accomplissement varie tellement d'une personne à l'autre que ce qui motive à devenir propriétaire ne compte pas. Les urbanistes devraient plutôt se soucier de l'idée d'être propriétaire. Il y a là un indicateur de position et de succès personnels, un moyen de se satisfaire en ayant quelque chose de« bien à soi». Pour plusieurs, ce n'est pas simplement un moyen d'atteindre d'autres valeurs, mais une fin en soi. En reconnaissant qu'une importance est liée à cet aspect, les urbanistes ont élaboré des habitations qui répondent à ce sentiment, bien que ce soit sous la forme d'habitations unifamiliales détachées, qui ont de très grandes implications de non-viabilité (que les urbanistes, concepteurs et architectes se forcent de corriger à l'heure actuelle). La forme de développement « condominium » atteint le but de l'urbaniste de créer la possibilité d'être propriétaire tout en développant un environnement viable. La transformation en condominium est une méthode simple de remettre des habitations en état. L'augmentation de la possibilité de devenir propriétaire dans des zones centrales est essentielle à la continuation de la vitalité dans les zones centrales, à l'attraction d'individus et, en bout de ligne, à la revitalisation du parc immobilier des zones centrales. La valeur potentielle d'une telle étude est que la considération de tous les éléments sociaux permettra d'illustrer que les bâtiments transformés en condominiums devraient être considérés comme étant une stratégie valable et viable. La conversion de bâtiments en condominiums dans les zones urbaines centrales nécessite la considération de plusieurs facteurs si on veut que la stratégie réussisse. Il faut poser des questions quant aux coûts globaux de l'effort. Si la transformation même est trop dispendieuse, il se peut que le projet ne soit pas réalisable. Ceci dépend de l'âge du bâtiment et du type de rénovation que le promoteur ou le propriétaire désire entreprendre. La considération de la demande en matière de transformation dans la zone urbaine précise est aussi une question essentielle que les gouvernements municipaux doivent évaluer. En déterminant à l'avance si, oui ou non, une population partira des banlieues pour s'en retourner à la ville, une meilleure compréhension des besoins de cette population permettra aux promoteurs de cibler leurs stratégies de commercialisation. Une autre stratégie qui permettra davantage de développements de ce genre d'habitation aux centres-villes se trouve au niveau des politiques qui se préoccupent de la question de viabilité et de la façon dont on peut l'atteindre grâce aux pratiques de transformation. Encourager une concentration résidentielle qui met l'accent sur la possibilité de devenir propriétaire, mais qui inclut aussi des loyers au sein des communautés, constitue une politique qui offre aux personnes qui seraient les plus susceptibles de déménager vers les banlieues un autre endroit pour devenir propriétaire. Les politiques qui facilitent l'accès à la propriété dans les centres-villes doivent êtres vues comme essentielles pour attirer les gens à vivre dans des bâtiments transformés en condominiums. Quand l'habitation revitalisée se trouve dans les centres-villes, l'expansion des villes demeure stagnante, la stabilité et la résilience communautaires sont favorisées, et l'utilisation des sols est plus efficace. Les stratégies de transformation atteignent plusieurs buts en matière de viabilité. Elles constituent une forme compacte de développement résidentiel qui est conforme aux critères d'urbanisme qui favorisent une zone polyvalente. Ce faisant, ces stratégies se préoccupent de la gestion de l'environnement et du développement économique de nos villes grâce à leur capacité d'amoindrir les effets négatifs de l'expansion urbaine et la considération du coût des nouvelles constructions, respectivement. Pour arriver au développement viable, il faut aller au-delà de la notion qui veut que le sol soit simplement une commodité. En fait, le sol est une composante fondamentale du développement urbain qui peut mener à l'arrêt de l'érosion de notre écosystème. La concentration permet d'utiliser moins de sol pour développer de nouvelles habitations. Au sein des centres-villes, cela est essentiel puisque plusieurs zones sont maintenant très exploitées et très peu de sol existe pour construire de nouvelles résidences. Des stratégies prônant la concentration élevée, comme les stratégies de transformation, permettent la conservation d'énergie puisque l'infrastructure existe déjà et leur mise en oeuvre représente une économie en matière de développement résidentiel. De plus, elles ont l'effet secondaire d'augmenter l'efficacité du transport. Grâce aux transformations aux centres-villes, la dépendance envers l'automobile devient minime puisque les commodités se trouvent à distance de marche. Puisque l'emploi et la résidence sont rapprochés l'un de l'autre, la nécessité absolue d'avoir sa propre voiture diminue quand des services de transport public adéquats sont en place, ce qui est fort probable dans la plupart des zones urbaines établies. Les politiques qui considèrent que les transformations font partie des décisions d'urbanisation et de revitalisation sont également proactives en matière de représentation de pratiques viables, étant donné l'aspect de reddition des comptes. Cependant, pour qu'une telle stratégie réussisse, il faut s'assurer qu'elle réponde aux besoins et aux exigences de la population et qu'elle soit adaptée aux politiques actuelles et futures. La tâche même n'est toutefois pas si simple. La participation de plusieurs parties concernées, la nécessité de se conformer aux implications environnementales, économiques et sociales en mettrant l'accent sur la production de solutions urbaines adaptées sont complexes, au mieux. Il faut essayer de comprendre comment empêcher les gens de déménager et aussi essayer de résoudre les problèmes qui les incitent à vivre dans les banlieues. Le développement et le redéveloppement urbains sont influencés par plusieurs facteurs d'attraction et de départ. Les facteurs d'attraction sont les caractéristiques d'une communauté qui attire les gens à une ville ou à une communauté. La possibilité d'avoir une maison plus grande sur un plus grand terrain peut être considérée comme étant l'un de ces facteurs d'attraction. Dans les grandes villes, les commodités telles les activités culturelles, l'habitation diversifiée et même l'accès facile au transport en commun peuvent être vues comme facteurs d'attraction des gens aux grandes villes. Les facteurs de départ sont tout aussi importants. Plusieurs villes peuvent avoir des taux de taxation élevés, des parcs immobiliers qui se détériorent et des taux de criminalité qui augmentent. Ceux qui peuvent se le permettre sur le plan financier verront ces facteurs négatifs comme une raison de partir des centres-villes. La suburbanisation devrait être considérée un phénomène qui ne disparaîtra pas facilement, et le sentiment d'anti-croissance n'empêchera pas le développement des banlieues puisque les tendances suggèrent que leur population continuera d'augmenter dans le futur. Étant donné les mauvaises politiques adoptées dans le passé, les villes sont aux prises avec des taxes élevées, une infrastructure qui se détériore et des règlements restrictifs en matière de développement. La meilleure méthode pour limiter le mouvement des masses vers les banlieues sera peut-être de déréglementer les centres-villes. La déréglementation peut faire augmenter le développement des centres-villes en faisant diminuer les contraintes juridiques et financières considérables. Il faut régler les facteurs de départ localement afin de devenir plus concurrentiel avec les banlieues, avant de choisir des politiques qui préconisent le redéveloppement massif. Pour redévelopper des centres plus vieux, il faudra beaucoup plus qu'utiliser les politiques gouvernementales pour empêcher les gens de déménager vers les banlieues. En utilisant mieux le parc immobilier résidentiel, la revitalisation est une stratégie alternative d'habitation qu'on a utilisée pour améliorer les quartiers des centres-villes. La transformation d'un bâtiment en condominium, en particulier, est une stratégie de revitalisation considérable qui représente une alternative au développement de nouvelles résidences. Elle combat l'expansion, encourage l'accès à la propriété et maintient la vitalité environnementale, économique et sociale des districts résidentiels urbains existants. En s'appuyant sur les perspectives et aux attitudes de certains propriétaires de condominiums transformés, la présente dissertation tente de déterminer comment on peut approcher la notion de viabilité par l'entremise d'une stratégie alternative d'habitation qui répond aux problèmes environnementaux, économiques et sociaux. On utilise la stratégie de revitalisation de l'habitation, par l'entremise de la transformation des bâtiments en condominiums, pour illustrer comment, grâce à l'habitation, on peut arriver à la viabilité au sein des centres-villes.
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Évolution de l'espace à Alep (Syrie) (XVIe-XXe siècles)

Asso, Nazlie 01 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / En tant qu'urbanistes, nos préoccupations des modes d'occupation de l'espace nous amène à nous intéresser aux rapports entre formes urbaines et valeurs sociales. Nous avons choisi d'examiner ces rapports dans la ville d'Alep (Syrie) dont l'espace urbain a deux caractéristiques : espace évolutif et de longue durée. À la lumière d'une analyse des différentes étapes de l'évolution de cet espace urbain, à différentes échelles, nous avons pu rendre claires ces rapports entre formes urbaines et valeurs sociales sujets aux rythmes de changement de ces dernières. Dans notre examen de la forme de la ville d' Alep au cours de son évolution, que nous lions aux valeurs socioculturelles, nous nous penchons sur deux domaines de l'espace liés l'un à l'autre: l'habitat et le quartier et leurs rapports mutuels, et leur transformation sur une période s'échelonnant du début du xvr siècle jusqu'à nos jours. Nous examinons, d'une part, leur sensibilité aux changements qui se produisent dans le système de valeurs de la société, dont les rythmes furent plus ou moins variés, et comment ces changements ont modelé leur configuration dans l'espace. D'autre part, nous explorons le rôle de l'habitat dans la définition de la structure et de l'identité du quartier et sur lequel nous portons une attention plus particulière. Sa spécificité liée à sa capacité de refléter sensiblement, dans chaque quartier et dans différentes phases du développement de la ville, les valeurs du groupe social ou de la communauté qui l'ont produit. Son rôle émane de la particularité de la société alépine traditionnellement marquée par la ségrégation entre ses différentes communautés marquant l'occupation de l'espace et manifestant à travers l'aspect architectural dont chacune d'elle projette sur sa part de l'ensemble urbain, voire son quartier. La spécificité de l'habitat sera examinée en vue de déterminer dans quelles conditions l'habitat peut jouer un rôle si déterminant dans la configuration de l'espace du quartier et, par conséquent, de la ville, et comment sa matérialité comme objet permet au modèle culturel d'y opérer ses effets. Nous examinons, dans un premier temps, les dispositions essentielles de l'habitat et du quartier, voire leurs morphologies, dans leur contexte socio-économique au cours de différentes périodes, et le type de rapports qui lient les différents éléments à l'intérieur de chacun des deux systèmes spatiaux. Dans un deuxième temps, nous examinons dans ses plans successifs et à partir de son plan initial, la forme de la ville à travers l'agencement de ses dispositifs élémentaires. Notre objectif est de déceler la logique par laquelle la forme de la ville évolue, sa permanence ou sa rupture, et d'identifier les forces matrices qui résistent aux changements et autour desquelles se dessinent les transformations au cours de différentes époques, qui contribuent à perpétuer un certain dessin de la ville et à reproduire plus ou moins le même type d'espace. Après avoir constaté une permanence de la forme à différentes échelles de la ville, qui sous-tend une cohérence dans le type de rapports entre les différents éléments du système spatial, nous dégageons les éléments à travers lesquels se manifestent ses différents caractères. Le caractère cosmique qui permet la production dans l'espace des formes, y compris les formes symboliques à l'échelle de la ville et celle de l'habitat, et le caractère cyclique qui consiste dans la production, à travers des mécanismes propres à l'organisme, d'un espace dynamique et harmonieux dont chaque partie est distincte, mais fonctionne avec l'ensemble. Ce caractère permet de générer d'autres types d'espaces sans affecter le fonctionnement de l'ensemble de la ville dont les parties restent liées par des rapports de hiérarchie, de juxtaposition, de complémentarité, qui résultent des caractéristiques de l'espace, sa ségrégation et sa spécialisation. Dans un troisième temps, nous examinons les traits du modèle culturel en matière d'aménagement dans la société alépine, les moments de rupture ou de permanence de ce modèle et les aspects socioculturels et leurs changements qui ont favorisé ces moments. Le repérage d'une part, des éléments d'architecture dans l'habitat traditionnel alépin incompatibles avec l'Islam, religion de la majorité, tels la coupole et le plan cruciforme de la grande salle, et d'autre part d'une particularité du système de l'organisation spatiale de cet habitat soumettant ses différents éléments à une hiérarchie nettement perceptible tant au niveau de la dimension ou du traitement architectural de chaque élément, espaces fermés et espaces ouverts, selon l'importance de la fonction assignée à chaque espace, nous amène à examiner la signification de ces éléments architecturaux et de cet ordre hiérarchique de l'espace habité et sa cohérence avec l'idée de l'espace et du cosmos dans la chrétienté. La permanence de l'habitat traditionnel avec ces dispositions pendant au moins quatre siècles nous amène ensuite à examiner les conditions qui ont permis aux premières communautés chrétiennes la diffusion de leurs idées sur l'espace qui sont celles d'une minorité et son inclusion dans un système plus général de représentation de la ville. Nous entamons à la fin de cette étude une brève analyse de la structure urbaine de la ville d' Alep à partir d'une analyse de son «irnagibilité» inspirée de la méthode proposée par Lynch (1971). Cette méthode nous éclairera un aspect important du rapport entre la structure urbaine et la structure sociale. Autrement dit, les rapports entre les propriétés syntaxiques de l'espace et les pratiques habitantes.
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L'incidence de la diversité des besoins sur l'élaboration d'un outil géomatique en aménagement du territoire : le cas du SIAD-environnement de la CUM

Lacasse, Pascal 01 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / L'application de système d'aide à la décision à référence spatiale se développe progressivement en aménagement du territoire. Étant destiné à des utilisateurs et à un domaine d'application précis, ce type de système nécessite une approche d'implantation particulière. Par l'étude de cas du SIAD­Environnement de la CUM, nous avons tenté de déterminer si la diversité des besoins, de gestion ou de planification, a un impact sur l'élaboration d'un tel outil. Nous avons d'abord observé la méthode d'implantation choisie par les intervenants afin de vérifier si les différentes étapes d'implantation d'un tel système ont été suivies. Ensuite, nous avons confronté notre modèle sur les visions de la géomatique (celle du planificateur, du gestionnaire et de l'informaticien) au cas du SIAD. Par ce modèle, nous tentions de montrer l'importance d'une concertation entre les intervenants, lors de l'élaboration d'un système, pour l'identification des besoins, des objectifs et des décisions à prendre. Ceci correspond à la principale hypothèse. Enfin, le SIAD-Environnement ne nous semblait pas permettre d'assister la prise de décision, C'est au moyen d'une étude de cas unique et d'un modèle que nous avons tenté de vérifier ces hypothèses. Afin de mieux comprendre le contexte d'élaboration du système à l'étude, nous avons combiné le procédé des entrevues avec la recherche documentaire. Le mémoire se divise en deux parties : la première présente les éléments théoriques et propose un cadre opérationnel ; la seconde présente l'étude de cas et répond aux hypothèses. Notre étude de cas a clairement démontré que le SIAD-Environnement n'est pas un système d'aide à la décision tel que défini par la littérature. En fait, il propose seulement, comme fonctionnalité, la mise à jour d'inventaires et de sensibilités. De plus, les intervenants, en privilégiant l'approche par les données, n'ont pas défini les besoins et les décisions auxquels devaient répondre le système. Cette situation rend impossible la validation de notre modèle sur les visions, qui est basé sur l'émergence des besoins et la confrontation de ceux-ci lors de l'implantation du système. Malgré les limites posées par un cas unique et la validation partielle de la principale hypothèse, l'étude de cas du SIAD-Environnement, à travers l'analyse de la littérature et les propos des intervenants rencontrés, permet en définitive de souligner l'importance, lors de l'élaboration d'un projet de système d'aide à la décision, que tous les intervenants, utilisateurs et concepteurs, s'unissent pour déterminer les besoins et les problèmes auxquels le système devra répondre. De plus, les intervenants devraient confronter le problème afin d'obtenir une approche et une vision globale, sans ambiguïtés et contradictions, du phénomène sur lequel ils tentent d'intervenir. Par ailleurs, il aurait été intéressant de vérifier, par d'autres études de cas, la justesse du modèle sur es visions de la géomatique pour l'aménagement du territoire, afin de voir s'il synthétise bien l'ensemble des enjeux reliés aux besoins en matière de système d'aide à la décision.
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Du territoire ressource au territoire paysage, un changement de paradigme en aménagement : le cas du projet de paysage humanisé de L’Île-Bizard

Coghlan, Emily 04 1900 (has links)
Au Québec, le statut de paysage humanisé a été adopté en 2002 et, en 2021, l’ouest de l’île Bizard a été le premier territoire à recevoir le statut de paysage humanisé projeté. Ce statut vise à protéger la biodiversité qui découle de l’agriculture et des bocages datant du régime français sur le territoire de l’île. Avant l’adoption du statut de paysage humanisé, la protection des milieux agricoles a fait l’objet de plusieurs lois, politiques ou de projets d’aménagement. Malgré la multiplication des plans, les terres agricoles continuent d’être reprises à des fins de développement et continuent de perdre leur usage agricole. Selon nous, le statut de paysage humanisé propose un changement de paradigme où la perception du territoire comme ressource doit faire place au territoire comme paysage. En nous penchant sur le cas du paysage humanisé projeté de l’île Bizard, nous souhaitons explorer comment le statut de paysage humanisé s’articule à la loi sur la protection des terres et des activités agricoles (LPTAA) pour la protection des paysages agricoles. Comment le statut permet-il de protéger les usages agricoles en considérant le changement de paradigme ? Est-ce que le rôle des agriculteurs doit changer pour atteindre les objectifs du statut et, si oui, comment le plan de conservation propose-t-il d’accompagner ce changement de rôle ? L’analyse de la documentation issue de consultations publiques, les documents du paysage humanisé projeté ainsi que les règlements municipaux en parallèle avec la LPTAA a permis de constater que le statut de paysage humanisé ne rend pas explicite ce changement de rapport au territoire. L’articulation entre ce type d’aire protégée et la LPTAA est complexe, car les deux outils ont des visions divergentes de la conservation. Au niveau du ministère de l’Environnement (MELCC), responsable du statut de paysage humanisé, les pratiques de conservation préservationnistes et la mentalité de la gestion du territoire comme une ressource sont encore fortement ancrées. Ainsi, le statut de paysage humanisé n’agit pas directement pour la conservation des usages agricoles et pourrait même devenir un frein. Cependant, le statut permet à la communauté locale et à la Ville de Montréal de réfléchir et de se donner des objectifs en matière de conservation du paysage à long terme qui peuvent porter fruit si la sensibilisation des propriétaires et du public conduit à la création d’initiatives de conservation volontaires. La gouvernance du projet et les ressources disponibles pour la mise en œuvre du projet seront cruciales pour le développement du projet. L’une des lacunes du projet selon nous est le manque de connaissances détaillées à propos des activités humaines, de la biodiversité et des interactions entre ces deux dimensions cruciales du projet. Le rôle des agriculteurs est peu défini, mais une connaissance plus fine et spatialisée des pratiques agricoles bénéfiques et compatibles avec la biodiversité viendrait grandement préciser ce rôle et permettrait une meilleure conservation du paysage agricole. Dans le contexte de l’île Bizard, ces derniers ne semblent pas conscients de leur rôle de gardiens du paysage et de la biodiversité qui y est associée. / In Quebec, the “humanized landscape” (paysage humanisé) status was introduced in 2002 and in 2021. The western part of l’île Bizard was recognized as the first protected area of that type. This project is aimed at protecting the bocage landscape created by the agricultural practices dating back to the first French settlement on the island and the biodiversity that is associated with those practices. Before the adoption of this status, the protection of agricultural and rural areas was the subject of multiple laws, policies or planning projects. In spite of all these measures, agricultural land keeps losing ground to urban sprawl. According to our research, the humanized landscape status proposes a new paradigm in urban planning where the territory isn’t viewed as a resource, but as a landscape. Through a case study of the Île-Bizard humanized landscape project, we want to explore how the new protected area proposes to preserve the agricultural activities within this new framework of landscape protection. How is the status linked to the existing Loi pour la protection des terres et des activités agricoles (LPTAA)? What role do farmers have to play in this transition, and if their role has to change, how will this change be managed within the project’s framework? The review of documents pertaining to the humanized landscape project, the results of the public consultation and the municipal bylaws in relation to the LPTAA has led us to conclude that the project doesn’t render the paradigm shift explicitly. The links in between the LPTAA and the humanized landscape status are complex because each has a different vision for the preservation of agricultural land. Furthermore, the ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques de la Faune et des Parcs (MELCCFP), which is responsible for the application of the status, is entrenched in preservationist conservation practises and a framework that views the territory as a resource. Thus, the humanized landscape doesn’t directly act to protect the agricultural activities and could even become an impediment. However, the status may allow the local community and the city of Montreal to reflect and to devise plans and objectives through which long-term landscape conservation may be achieved. In order to do so, raising awareness with landowners and the public and fostering a culture of stewardship towards the protection of the environment and the landscape will be necessary. Also, ensuring that the project properly managed and funded are crucial to the achievement of conservation objectives. As of now, the role of farmers is poorly defined and more knowledge needs to be acquired about agricultural practices and their interactions with the biodiversity of the island. This may allow more precise interventions and offer a clearer picture of the responsibilities of farmers regarding the protection of biodiversity. Within the Île-Bizard humanized landscape project, farmers and landowners don’t seem conscious of their role as stewards of the land.
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Gestion intégrée des déchets solides municipaux : le cas de Hanoi, Viêt-Nam

Ngo, Dao 12 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Au cours des dernières années, de nombreux pays ont engagé des expériences et mis des efforts pour trouver une meilleure solution afin d'améliorer leur gestion des déchets solides municipaux (DSM). De multiples initiatives en gestion des municipalités dans les pays en développement (FED) avaient été étudiées, notamment celles prises par les grands organismes internationaux de développement, les bailleurs de fonds et les organisations professionnelles dans le domaine de la gestion environnementale. Jusqu'à présent, la gestion intégrée représente une approche innovatrice pour améliorer la gestion de l'environnement et des services urbains (GESU), y inclus la gestion des DSM, dans ces PED. Pourtant, cette approche ne demeure pas la seule à être appliquée dans tous les contextes, et elle a besoin d'être certainement approfondie avant son application. Dans cette optique, la gestion intégrée constitue le centre de nos préoccupations alors que les déchets solides municipaux demeurent l'objet de notre recherche. Au plan théorique, notre démarche vise à dégager et à saisir les éléments d'une approche intégrée dans la GESU afin de l'approfondir dans la connaissance de la gestion des déchets. Au plan pratique, notre recherche souhaite mettre en lumière l'approche intégrée dans la gestion des DSM dans un contexte précis, soit le cas de Hanoi. Cette démarche permet de démontrer les points forts et points faibles de la gestion actuelle des DSM de Hanoi. Ce faisant, elle a pour but d'engager une meilleure gestion. La présentation de la recherche est organisée comme suit : au premier chapitre, 1'introduction présente une vue globale de la recherche comprenant trois articles qui seront éventuellement publiés dans trois revues professionnelles concernant le domaine de la gestion environnementale. Le Chapitre 2 traite de la problématique de la recherche visant une présentation des enjeux urbains dans lesquels la gestion des DSM demeure critique pour les PED. Une revue de littérature sera fournie avec les questions préliminaires et les objectifs de recherche. Le Chapitre 3 comporte les éléments théoriques entourant les concepts du développement durable, de la gestion de l'environnemental urbain, et de la gestion des DSM, ainsi que les éléments pratiques incluant les stratégies mondiales proposées par des grands organismes internationaux pour la gestion des DSM. Tout ceci vise à illustrer l'approche intégrée dans la gestion des DSM. La méthodologie de recherche se trouve dans le Chapitre 4 pour présenter l'approche des études de cas, l'argumentation du choix des trois thèmes de recherche ainsi que les liens entre eux. Ce chapitre présente aussi la grille d'analyse des données collectées ainsi que les méthodes de recherche sur le terrain. Les résultats de ces trois thèmes de recherche sont présentés sous formes d'articles au chapitre 5. Les trois thèmes qui constituent le corps principal de la thèse sont : Le cadre politique dans la gestion des DSM - rapproche "imposer et contrôler" ; Les activités informelles de recyclage dans l'économie des déchets - rapproche économique; et La participation de la société civile dans la gestion des déchets : rapproche participative. Finalement, la synthèse des résultats, les conclusions et recommandations se trouveront dans le Chapitre 6.
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Québec morphogenèse d'une ville

Guertin, Rémi 10 1900 (has links)
Selon la tradition, Samuel de Champlain aurait retenu le site de Québec pour ses qualités défensives. Mais se pourrait-il qu'à défaut de comprendre Champlain, la tradition ait préféré questionner la nature au lieu de questionner le fondateur? Cette question constitue notre point de départ. Notre projet consiste à comprendre Québec à l'aune d'une morphogenèse traduisant une mobilisation des acteurs par les formes sensibles des paysages, préalablement investies de valeurs. La fondation de Québec aurait été le fait d'un investissement de représentations symboliques auxquelles le promontoire aurait fait écho. C'est que depuis la Renaissance, la localisation de certains acteurs serait influencée par une coïncidence entre des formes symboliques (idéaux, modèles...) et les images mentales que peuvent suggérer les formes des paysages. Dans ce processus, les artistes auraient la capacité de nous révéler ces coïncidences. Dans cette optique, quatre acteurs auraient lourdement infléchie la morphogenèse de Québec. Champlain, malgré ses prétentions, aurait finalement été contraint d'occuper une position attribuée, son «choix» pour Québec relevant notamment d'une coïncidence entre l'intuition qu'il pouvait avoir de la géopolitique amérindienne et des formes paysagères pouvant suggérer les discontinuités découlant de cette géopolitique. Dans le regard de Montmagny, le promontoire de Québec aurait fait écho à la posture que s'attribuait alors le sujet baroque. Le sujet aurait cherché à exprimer son unicité en s'associant avec les saillances du paysage. Mais au même moment, d'autres acteurs baroques — les communautés religieuses — auraient elles aussi été mobilisées par le promontoire de Québec. Une mimesis d'appropriation aurait été amplifiée par un paysage pouvant suggérer le rang social de ces acteurs. De cette rivalité devait émerger l'organisation axiale de Québec. Cette axialité a eu et a encore, une forte incidence sur le devenir de Québec. L'organisation du domaine bâti de Québec — des faubourgs enserrant un centre — aurait évoqué l'individualisme romantique, incitant les bourgeoisies à vouloir occuper le bourg fortifié. Modernes, elles voulaient détruire les murs de Québec. Or, Lord Dufferin les forçait à conserver ces derniers. La morphogenèse de Québec prenait une nouvelle tangente sous l'influence d'une confusion entre un idéal individualiste, l'organisation du paysage de Québec et une position centrale qui changeait de valeur. Les bourgeoisies se aisaient prendre dans un «piège paysager». Depuis lors, la morphogenèse de Québec ne ferait que s'inscrire à l'intérieur du lourd héritage de la «vieille capitale», au détriment de quartiers entiers. Aujourd'hui, nous pouvons constater que certains espaces, sous l'influence d'idéaux spécifiques, sont l'objets d'investissements de valeurs. Le bourg fortifié, dans la foulée de son classement, est l'objet d'une valorisation par des acteurs inscrits dans des trajectoires longues. Il est de ce fait de plus en plus un espace vide. Aussi, sous l'influence des discours environnementaux, le bassin de Québec serait en train d'émerger comme espace attractif, et ce, en concurrence avec les investissements récents dans le nouveau centre-ville. / According to tradition, the site for the construction of Québec was chosen by Samuel de Champlain for its defensive properties. Yet, while having no insight of the founder’s intentions, could it be that the above tradition preferred to investigate nature instead of investigating Champlain’s motives? This question constitutes the starting point of this research endeavor. It aims at understanding Québec from the very start of its morphogenesis resulting from a succession of actors influenced by the perceived landscape forms pre-invested with human values. Hence, the founding of Québec would have been the result of representation inputs of a symbolic nature to which echoed its promontary, considering that since Renaissance the location of certain actors could have been determined through the coincidence between symbolic forms ( ideals, models...) and the mental images as generated by the forms of the landscape. In this process, artists tend to unveil these coincidences. In that perspective, four actors have strongly inflected the morphogenesis of Québec. Champlain, notwithstanding his claims, would have been constrained to occupy a designated position, his «choice» for Québec resulting from a coincidence between his possible intuition of the ameridian geopolitics and the landscape forms suggesting the potential discontinuities created by this geopolitics. As seen by Montmagny, the Québec promontory evoqued the posture to which the Baroque individual pretended: his tendency to express his wholesomeness by his association with the stricking features of the landscape. But at the same time, other Baroque actors — the religious communities — invested the Québec promontory: an appropriative mimesis would have been amplified by a landscape able to suggest the social position of these actors. From this rivalry resulted the axial organisation of Québec which had and still has a strong incidence upon the spatial evolution of the agglomeration. The organization of the built form of Québec — faubourgs enclosing a centre — would have evoqued the romantic individualism, encouraging the (modern) bourgeoisies to occupy the fortified bourg; they wanted to destroy its walls, while Lord Dufferin insisted in conserving them. From then on, the morphogenesis of Québec took a new direction under the influence of a confusion between the individualistic ideal, the structured landscape of Québec and a central position undergoing a value change. Hence, the bourgeoisies were caught into a «landscape trap». Since then, the morphogenesis of Québec is still submitted to the constraining legacy of the «old Québec», creating prejudice to surrounding neighbourhoods. As a result, one can ascertain that today some portions of the agglomeration, under the influence of specific ideals, are subjected to new value investments. The fortified bourg, following its designation as a Heritage precinct (UNESCO), is subjected to a valorization process by actors set in long term trajectories; hence, it more and more becomes an “empty place”. Moreover, influenced by the environmental discourse, the walled City and its harbour seem to emerge as a space of attraction, this being in competition with the recent investments in the new CBD.
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Infrastructures et équipements urbains dans le Nitassinan : analyse de trois rapports d'évaluation environnementale depuis 1985

Wright-Larin, Ianik 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le Nitassinan, c'est le nom que les Montagnais, ou Innus, donnent à la Côte-Nord du Québec et au Labrador, leur territoire ancestral. Des gouvernements et des promoteurs en exploitent pourtant les ressources et y implantent leurs grands projets. On cherche à savoir, dans ce mémoire, si les préoccupations des Innus sont entendues et si elles sont prises en compte dans les recommandations des commissions chargées d'évaluer les impacts environnementaux et sociaux de ces grands projets. L'hypothèse que leurs demandes en équipements et en infrastructures sont ignorées des commissaires permettrait d'expliquer en partie l'insatisfaction des Innus qui s'efforcent de se réapproprier le territoire et d'améliorer leurs conditions de vie urbaines. La recherche consiste en une analyse de contenu de trois rapports officiels déposés par les commissions environnementales au terme des enquêtes publiques concernant les projets suivants : la centrale hydroélectrique du lac Robertson (1985), l'aménagement hydroélectrique SainteMarguerite-3 (1994) et les activités militaires aériennes au Québec et au Labrador (1995). La méthodologie et les définitions urbanistiques des concepts-clés ont dû être adaptées au contexte culturel des Innus, introduisant ainsi dans la grille d'analyse les concepts d'infrastructures et d'équipements « innus » pour bien rendre compte de l'utilisation et de l'appropriation du territoire par les Montagnais. Selon les rapports étudiés, les autochtones formulent de nombreuses demandes de conservation des sites traditionnels d'approvisionnement et d'hébergement, des voies de circulation et des aménagements culturels déjà existants dans le Nitassinan. L'analyse de ces demandes mises en relation avec les recommandations des commissions infirme l'hypothèse et montre que les commissaires tiennent effectivement compte des besoins des autochtones, que ce soit pour des infrastructures et des équipements urbains ou « innus ». On suppose alors que ce sont les recommandations des commissions elles-mêmes qui sont ignorées des gouvernements et des promoteurs. Enfin, ce mémoire présente un aperçu multidisciplinaire de l'intérêt pratique et théorique d'une meilleure connaissance de l'appropriation autochtone du territoire. On conclut que la compréhension de l'univers montagnais moderne permettrait l'amélioration des processus d'évaluation environnementale, de l'urbanisme et de l'aménagement en milieu autochtone. Pourtant, seul le respect des choix et des aspirations des autochtones par l'ensemble de la société pourra assurer un aménagement harmonieux et durable du Nitassinan.
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Les impacts négatifs du tourisme sur les villes historiques illustrés par trois exemples

Lambert, Sylvain 10 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le développement touristique lié aux villes historiques engendre souvent d'intéressantes retombées économiques. Dans la plupart des cas que cette activité peut sauver ou redresser l'économie locale en apportant des dividendes supplémentaires. Cet aspect amène souvent les décideurs à ne considérer que les effets positifs de l'industrie touristique. Puisque ces effets sont bien connus, notre attention portera tout au long de ce mémoire uniquement sur les effets négatifs du tourisme à l'intérieur des villes historiques. L'identification de ce type d'impact nous permet d'approfondir le concept de développement durable afin d'avoir une gestion plus efficace au niveau de tous les aspects de l'industrie touristique. Comme le titre l'indique, cette étude se concentre sur trois villes historiques au sein de pays industrialisés (La Rochelle, France; Québec, Canada et Savannah, Etats-Unis). Choisir des villes de pays en voie de développement aurait nécessité un échantillon beaucoup plus grand afin de pouvoir trouver des éléments de comparaison. En effet, les pays en voie de développement viennent ajouter des variables supplémentaires qui auraient compromis la validité de cette étude. Le contenu de ce document se divise en cinq parties : la méthodologie, la mise en contexte, les impacts du tourisme sur les villes historiques, les études de cas et la synthèse. La première partie nous renseigne sur la démarche suivie tout au long de la recherche et de la rédaction. La deuxième section, la mise en contexte, traite de la rencontre de ta valeur patrimoniale de la ville historique et du développement touristique. La troisième partie recense les différents impacts dans la littérature et la quatrième partie tente de vérifier les résultats obtenus dans l'étape précédente par une étude de cas où l'on compare trois villes (Savannah, Québec et La Rochelle). La cinquième partie, la synthèse, comparera les deux dernières parties afin d'en faire ressortir les éléments communs. Il sera question dans ce travail que le nombre de véhicules circulant dans la ville augmente lorsqu'il y a développement touristique. Il est donc évident que cet élément entraîne certaines complications (stationnement, congestion et esthétique). De plus, l'équilibre entre l'habitation et le commerce est extrêmement fragile dans les secteurs historiques. Ce phénomène tend à spécialiser les services au point d'offrir seulement des boutiques pour les touristes. Il n'y a pas que les problèmes physiques, puisque nous avons recensé certains problèmes d'ordre social pouvant sun/enir lors du développement touristique d'une ville. Au cours de notre étude nous avons remarqué que le développement touristique conduit à banaliser les rencontres entre les touristes et les résidents. Ce même impact conduit parfois à augmenter le taux de criminalité. En effet, les touristes sont perçus comme une ressource financière à exploiter et peuvent facilement se différencier de la population locale. De plus, la spécialisation des services et la hausse des valeurs foncières poussent parfois la population à s'exiler à l'extérieur des centres historiques. L'interprétation historique est l'un des seuls impacts sociaux que l'on peut généraliser : en effet, t'interprétation est faussée ou simplifiée de façon à intéresser le touriste ou à faciliter sa compréhension des lieux. Finalement, les impacts économiques sont très importants. Il est bien connu que l'industrie touristique permet d'offrir de nombreux emplois saisonniers. Il y cependant un danger de dépendance envers cette économie instable et éphémère. De plus, les profits de l'activité touristique ne sont pas toujours réinvestis au profit de la population locale. Nous en sommes cependant venus à la conclusion que ces impacts ne s'appliquent pas à toutes les villes historiques. Nous pouvons également en conclure que le tourisme affecte les résidents d'une façon différente selon leur situation économique, leur culture et surtout en fonction du nombre de visiteurs qui fréquentent ces villes touristiques.
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Résilience urbaine et gestion des espaces protégés : le cas exploratoire de Banff, une ville dans un parc national

Duchesneau, Léonard 05 1900 (has links)
Le parc national Banff, joyau du réseau de Parcs Canada, est l’objet d’une anomalie : il contient une ville à l’intérieur même de ses frontières. Si, au moment de la création de Banff, les gestionnaires du parc jugeaient le développement urbain compatible avec ces espaces protégés, depuis les années 1980, leur priorité est passée à la protection de la nature. Bien que la Loi sur les parcs nationaux du Canada prévoit que les parcs ont une double fonction, soit l’utilisation par le public et la protection pour les générations futures, le principe de l’intégrité écologique impose un impératif juridique et moral à ce dernier aspect. Dès lors, on imposa à la ville de Banff d’importantes limites à son développement en accord avec le principe d’absence d’effets nuisibles sur l’environnement, parmi lesquelles le plafonnement de sa population à 8000 habitants, la limitation de son périmètre urbain à 3,93 km2, ainsi que sa superficie commerciale plafonnée à 10 %. Il semble ainsi que la ville et le parc national ont une relation d’interdépendance unique, évoluant en fonction de la succession des paradigmes environnementaux. En ajoutant la résilience urbaine à l’équation, nous chercherons à comprendre comment ce concept peut sous-tendre de manière durable la définition du rapport dynamique entre la ville de Banff et les écosystèmes du parc. Ce mémoire sera donc l’occasion d’étayer les multiples politiques de protection de la nature en vigueur à Banff à travers une étude de cas exploratoire, puis de l’interpréter en fonction des différentes éthiques de l’environnement et à travers la théorie de la résilience urbaine. À cet égard, les politiques de protection de la nature seront évaluées en fonction de critères de résilience urbaine identifiés dans la littérature scientifique. / Banff National Park, Parks Canada's jewel, is characterized by a peculiar anomaly: it contains a small town within its boundaries. While at the time of Banff's creation, park managers considered urban development compatible with these protected areas, since the 1980s, their priority then switched to nature protection. Although the Canada National Parks Act states that parks have a dual function of public use and protection for future generations, the principle of ecological integrity places a legal and moral imperative on the latter. As a result, the town of Banff was subject to significant limitations on its development consistent with the “no net negative environmental impact” principle, including a population cap of 8,000, a town perimeter limit of 3.93 km2, and a commercial land area limit of 10%. It thus seems that the town and the national park have a unique interdependent relationship, evolving according to the succession of environmental paradigms. By adding urban resilience to the equation, we will seek to understand how this concept can sustainably underpin the definition of the dynamic relationship between the town of Banff and the park’s ecosystems. This master’s thesis will therefore be an opportunity to identify the multiple nature protection policies enforced in Banff through an exploratory case study, then to interpret it according to the different environmental ethics and through the urban resilience theory. Nature protection policies will also be evaluated according to the urban resilience criteria found in the literature on the subject.
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La planification des parcs et espaces verts dans un contexte de densification urbaine : le point de vue de professionnels sur les outils à leur disposition dans les municipalités québécoises

Desfossés, Marianne 06 1900 (has links)
Alors que les bienfaits des parcs et espaces verts sont largement démontrés dans la littérature, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière la nécessité de ces espaces auprès de la population, notamment en milieux urbains denses. Malgré cela, des recherches indiquent que dans les villes où la densité est importante, ces dernières peinent à offrir une quantité suffisante de ces espaces à leurs citoyens. Des recherches illustrent le rôle clé des outils d’aménagement et d’urbanisme pour planifier l’offre en parcs et espaces verts dans un contexte de densification urbaine, mais sans offrir de réponse complète quant aux façons dont les municipalités devraient utiliser ou combiner ces outils. Alors que le Québec a planifié la consolidation des municipalités déjà développées pour accueillir la croissance démographique anticipée, les outils qu’il met à la disposition des municipalités et la façon dont elles les utilisent pourront-ils lui permettre de planifier adéquatement l’offre en parcs et espaces verts dans ces milieux à densifier ? En s’appuyant sur la perspective de 15 professionnels de l’aménagement œuvrant pour des municipalités québécoises, cette recherche approfondit l’utilisation et l’influence des outils d’aménagement et d’urbanisme sur la planification de l’offre en parcs et espaces verts dans les milieux à consolider. La recherche a pour objectif de comprendre de quelles façons ces espaces sont planifiés, quels sont les outils utilisés, les pratiques porteuses et les facteurs de succès. Les résultats suggèrent que les outils québécois peuvent permettre aux municipalités de planifier adéquatement les parcs et espaces verts de leurs citoyens s’ils sont utilisés en synergie, en support à la négociation, et de manière concertée et innovante. Toutefois, les défis pour y arriver demeurent nombreux. Cette recherche contribue à l’avancée des connaissances en documentant la création de parcs et espaces verts dans un contexte de consolidation et de densification d’espaces urbains au Québec. Elle permet également de conscientiser les acteurs à l’importance et aux enjeux des parcs et espaces verts et aux spécificités des outils et des pratiques existantes en amont de la consolidation urbaine à venir. / While the benefits of parks and greenspaces are widely demonstrated in the literature, the COVID-19 pandemic has highlighted the need for these spaces among the population, particularly in dense urban environments. Despite this, research indicates that cities with high densities struggle to provide adequate amounts of these spaces to their citizens. Research illustrates the key role of planning and development tools in planning the supply of parks and greenspaces in the context of urban densification but does not provide a comprehensive answer as to how municipalities should use or combine these tools. While Quebec has planned the consolidation of already developed municipalities to accommodate anticipated population growth, will the tools it makes available to municipalities and the way they use them allow it to adequately plan the supply of parks and green spaces in these densifying environments? Based on the perspective of 15 planning professionals working for Quebec municipalities, this research examines the use and influence of planning tools on the planning of parks and green spaces in areas to be consolidated. The objective of the research is to understand how these spaces are planned, what tools are used, what practices are effective and what factors contribute to their success. The results suggest that Quebec's tools can enable municipalities to adequately plan parks and greenspaces if they are used in synergy, in support of negotiation, and in a concerted and innovative manner. However, the challenges to achieve this remain numerous. This research contributes to the advancement of knowledge by documenting the creation of parks and greenspaces in a context of consolidation and densification of urban spaces in Quebec. It also allows us to raise awareness of the importance of parks and greenspaces and the specificities of the existing tools and practices upstream of the urban consolidation to be carried out.

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