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Évaluation de la capacité à faire face des populations québécoises aux inondations : à la recherche de nouveaux indicateurs

Chartrand, Maude 21 October 2019 (has links)
Dans les dernières années, un grand nombre d’inondations ont touché le Québec et ont eu des effets tant sur les populations que sur l’environnement bâti. Certaines populations sont d’ailleurs plus vulnérables aux impacts d’une inondation que d’autres. Pour évaluer cette vulnérabilité, deux dimensions peuvent être analysées, soit la sensibilité et la capacité à faire face. La capacité à faire face constitue souvent le maillon faible dans le processus d’évaluation de la vulnérabilité, en particulier lorsqu’on souhaite évaluer cette vulnérabilité sur un vaste territoire pour une échelle relativement fine. Parmi le nombre limité d’indicateurs disponibles de la capacité à faire face, la majorité concerne des indicateurs d’accessibilité et de proximité à des services. Ce manque de connaissances théoriques et pratiques sur la capacité à faire face rend l’analyse de la vulnérabilité incomplète étant donné qu’une population peut réduire sa vulnérabilité en améliorant sa capacité à faire face. Ainsi, ce mémoire vise à diversifier et proposer de possibles indicateurs de la capacité à faire face de la population québécoise aux inondations afin d’améliorer l’évaluation de la vulnérabilité de ces populations. Dans le but d’identifier ces indicateurs, une revue de littérature ainsi qu’un sondage auprès de professionnels du domaine de la sécurité incendie, des mesures d’urgence, de l’aménagement du territoire et autres s’appuyant sur la méthode de la cartographie conceptuelle ont été réalisés. À terme, les résultats du sondage ont permis d’identifier les indicateurs qui semblent déterminants pour la capacité à faire face aux inondations. Parmi ceux-ci, on retrouve la proportion d’espaces verts, le taux de possession automobile, la mise en place d’un plan de mesures d’urgence et d’un système d’alerte, la désignation d’un coordonnateur en mesures d’urgence, etc. Nos recherches ont toutefois démontré que certaines données nécessaires à l’élaboration de ces indicateurs sont indisponibles, inexistantes ou confidentielles. Ce mémoire met ainsi en évidence la pertinence d’approfondir la réflexion à ce sujet et de diversifier les indicateurs de la capacité à faire face aux inondations.
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Communities’ contributions to urban resilience process : a case study of Semarang city (Indonesia) toward coastal hydrological risk / Contributions des communautés au processus de la résilience urbaine : une étude de cas de la ville de Semarang (Indonésie) face au risque hydrologique côtier

Miladan, Nur 09 March 2016 (has links)
La ville de Semarang est une des villes côtières indonésiennes vulnérables aux risques hydrologiques. Elle a été menacée par les inondations depuis plusieurs siècles. Cette menace a été aggravée par le phénomène de rob – expression locale qui désigne une inondation survenant lors d’une haute marée – en particulier dans la zone côtière, depuis la fin des années 1980, en liaison avec le processus d’industrialisation qui influe sur la croissance urbaine. Les acteurs urbains, de l’époque du gouvernement néerlandais à celle du gouvernement actuel, ont élaboré de nombreux projets pour améliorer les capacités du système urbain et réduire le risque hydrologique ; en témoigne le développement du réseau de canaux et du système du polder. Cependant, le risque hydrologique demeure une menace pour la ville. Les faiblesses du système urbain pour la réduction du risque hydrologique augmentent la vulnérabilité des communautés face aux risques hydrologiques. Ainsi les communautés côtières sont souvent menacées par le risque du rob dans la vie quotidienne. Cette situation les encourage à mettre en œuvre des efforts d'auto-assistance, individuelle et collective, basés sur leurs perceptions et leurs initiatives, afin de réduire l’impact des risques hydrologiques sur leurs territoires (habitats). Ces efforts sont effectués à la fois de manière routinière et temporaire. Les communautés utilisent des moyens modestes qui dépendent de leurs capacités économiques; ces façons déterminent un mode d'adaptation qui influence le processus de résilience urbaine. Cette recherche a pour objet de comprendre les formes de la résilience à l'échelle locale (communautés et quartiers) ; elle vise également à appréhender les interactions entre les échelles du contexte local et celles du contexte urbain global qui interviennent dans le processus de résilience. Cette dernière reflète les capacités du système urbain qui comporte à la fois les systèmes technique et institutionnel, et les capacités des communautés à s'adapter aux risques. La résilience urbaine est liée aux initiatives des acteurs pour réduire les impacts des inondations durant les évènements (avant, pendant et après), afin de minimiser la vulnérabilité urbaine, et aussi pour apprendre de leurs expériences acquises lors des inondations précédentes afin de développer la durabilité urbaine. L’approche est pluridisciplinaire, à l’interface entre le génie urbain, la recherche architecturale et urbaine, et la sociologie. La compréhension de la résilience urbaine face aux inondations permet une connaissance globale des interactions entre les actions des institutions urbaines et celles des communautés. Le résultat de cette recherche révèle que les communautés côtières de la ville de Semarang ont la capacité de développer des formes de résilience grâce à leurs efforts d'auto-assistance, en liaison ou non avec les autres acteurs impliqués dans le processus. Cependant, le système urbain et le système institutionnel apparaissent comme nécessaires pour développer la résilience à l'échelle urbaine, et aussi la prévention des conflits communautaires et des inégalités urbaines relatives aux actions d'auto-assistance et d'adaptation / La ville de Semarang est une des villes côtières indonésiennes vulnérables aux risques hydrologiques. Elle a été menacée par les inondations depuis plusieurs siècles. Cette menace a été aggravée par le phénomène de rob – expression locale qui désigne une inondation survenant lors d’une haute marée – en particulier dans la zone côtière, depuis la fin des années 1980, en liaison avec le processus d’industrialisation qui influe sur la croissance urbaine. Les acteurs urbains, de l’époque du gouvernement néerlandais à celle du gouvernement actuel, ont élaboré de nombreux projets pour améliorer les capacités du système urbain et réduire le risque hydrologique ; en témoigne le développement du réseau de canaux et du système du polder. Cependant, le risque hydrologique demeure une menace pour la ville. Les faiblesses du système urbain pour la réduction du risque hydrologique augmentent la vulnérabilité des communautés face aux risques hydrologiques. Ainsi les communautés côtières sont souvent menacées par le risque du rob dans la vie quotidienne. Cette situation les encourage à mettre en œuvre des efforts d'auto-assistance, individuelle et collective, basés sur leurs perceptions et leurs initiatives, afin de réduire l’impact des risques hydrologiques sur leurs territoires (habitats). Ces efforts sont effectués à la fois de manière routinière et temporaire. Les communautés utilisent des moyens modestes qui dépendent de leurs capacités économiques; ces façons déterminent un mode d'adaptation qui influence le processus de résilience urbaine.Cette recherche a pour objet de comprendre les formes de la résilience à l'échelle locale (communautés et quartiers) ; elle vise également à appréhender les interactions entre les échelles du contexte local et celles du contexte urbain global qui interviennent dans le processus de résilience. Cette dernière reflète les capacités du système urbain qui comporte à la fois les systèmes technique et institutionnel, et les capacités des communautés à s'adapter aux risques. La résilience urbaine est liée aux initiatives des acteurs pour réduire les impacts des inondations durant les évènements (avant, pendant et après), afin de minimiser la vulnérabilité urbaine, et aussi pour apprendre de leurs expériences acquises lors des inondations précédentes afin de développer la durabilité urbaine.L’approche est pluridisciplinaire, à l’interface entre le génie urbain, la recherche architecturale et urbaine, et la sociologie. La compréhension de la résilience urbaine face aux inondations permet une connaissance globale des interactions entre les actions des institutions urbaines et celles des communautés. Le résultat de cette recherche révèle que les communautés côtières de la ville de Semarang ont la capacité de développer des formes de résilience grâce à leurs efforts d'auto-assistance, en liaison ou non avec les autres acteurs impliqués dans le processus. Cependant, le système urbain et le système institutionnel apparaissent comme nécessaires pour développer la résilience à l'échelle urbaine, et aussi la prévention des conflits communautaires et des inégalités urbaines relatives aux actions d'auto-assistance et d'adaptation.Mots clés: résilience, capacités d'adaptation, risque d’inondation, ville côtière.
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Les réseaux techniques comme vecteur de propagation des risques en milieu urbain - Une contribution théorique et pratique à l'analyse de la résilience urbaine

Lhomme, Serge 03 December 2012 (has links) (PDF)
Les réseaux techniques sont des infrastructures critiques qui peuvent être vulnérables aux inondations. Leur bon fonctionnement représente donc un enjeu majeur pour la gestion des risques et des territoires. Cette recherche postule que l'analyse de la résilience des réseaux techniques constitue un préalable nécessaire, mais non suffisant, à la mise en place de politiques d'amélioration de la résilience urbaine face aux inondations. Une méthodologie d'analyse de la résilience des réseaux techniques est proposée. Elle requiert l'analyse des capacités de résistance, d'absorption et de récupération de ces réseaux. Dans ce cadre, des développements ont été réalisés afin d'analyser les propriétés structurelles des réseaux techniques, les interdépendances entre les réseaux techniques et la remise en service de ces réseaux. Ces développements reposent principalement sur la théorie des graphes, les méthodes issues de la Sûreté de Fonctionnement, l'optimisation linéaire et l'analyse spatiale. Enfin, un prototype web-SIG a été développé puis appliqué à la ville de Dublin.
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La résilience urbaine : art de la crise et architectures pirates. / Urban resilience : art of crisis, and pirate architecture

Stathopoulos, Marco 05 October 2016 (has links)
Le concept de résilience a été adopté dans le langage et les pratiques de l’urbanisation planétaire, dont le modèle dominant est la planification. La théorie de la résilience est cependant critiquée, notamment pour sa difficulté à mener à des résultats prévisibles, ou pour sa récupération par les approches les plus néolibérales de cette planification. Cette thèse montre qu’elle peut aussi être un point de départ pour questionner le modèle dominant et ouvrir à d’autres manières d’appréhender, théoriser et concevoir l’urbain. Elle développe comment la théorie de la résilience urbaine peut se fonder sur un cadre conceptuel spécifique, dont les critères permettent d'orienter des choix lors d’une mise en projet. La recherche débute avec le corpus qui s’est structuré en écologie, qui a ouvert à une théorie de la résilience dans l’urbain, et en développe les singularités. Etant donné que le modèle dominant entretient un brouillage des repères, elle emprunte une méthode d’analyse métaphorique, transportant donc la théorisation en dehors des cadres de celui-ci. Elle propose pour cela un concept, celui de « piraterie urbaine», comme art de la mise en projet de la résilience. La métaphore de la piraterie est construite autour de son sens étymologique, de ses archétypes, et de son histoire. À travers elle sont notamment théorisés : les conditions de la résilience et leurs aspects qualitatifs ; le rapport à la forme architecturale, au temps et au lieu d’un urbain conçu selon ses critères ; sa symbolique et son décalage vis-à-vis du modèle dominant ; sa dimension politique, dialogique, expérimentale et incrémentale ; les repères et seuils orientant des choix architecturaux et urbains. / The concept of resilience has been adopted by the language and practices of growing global urbanisation, the dominant model of which is planning. However, resilience theory is also questioned, notably for the difficulty it manifests in ensuring predictable results, or for the usage that is made of it by the most neoliberal approaches to planning. This thesis shows that concept of resilience can also be a starting point for questioning planning by introducing other ways of understanding, theorising and designing urban environments. It addresses how urban resilience theory can shed light on specific conceptual frameworks, whose criteria may orient design choices. The research originates in a corpus that has been developed in the field of ecology, opening the way to an urban resilience theory, and explores the singularities of this transition. To overcome the dominant model’s tendency to blur landmarks, and free this process of theorisation from the ambiguity of its frameworks, this thesis adopts the method of analysis through metaphor. It thus proposes the concept of "urban piracy", as an art of designing resilience in urban environments. The metaphor of piracy is constructed along its etymological sense, its archetypes and its history. It gives way to a theorisation that includes the qualitative aspects of the conditions of resilience; the relationship to form, time and place, of a city designed according to its criteria; the symbolism of its theory and its discrepancies vis-à-vis the dominant model; its political, dialogical, experimental and incremental dimension; and finally, the landmarks and the thresholds that orient choices in architectural and urban design.
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Méthodologie pour l'évaluation de la résilience urbaine face aux crues et développement des stratégies de prévention / Methodology for flood resilience assessment in urban environments and mitigation strategy development

Batica, Jelena 19 March 2015 (has links)
Inondations qui se produisent dans les zones urbaines sont régies par une fréquence accrue. Structures de protection contre les inondations existantes démontrent ses inconvénients. Une des solutions est émouvant de culture du risque et de trouver l'équilibre entre la forme de l'utilisation des terres et de l'urbanisation grâce à des stratégies d'adaptation, d'atténuation, de prévention et intervention et de rétablissement. La nouvelle approche globale est basée sur le concept de résilience donner une nouvelle place pour le développement et la mise en œuvre de nouvelles approches en vertu de gestion des risques d'inondation (FRM) cadres existants. Ajout de résilience à la gestion des risques d'inondation est une première étape. Grâce à une gestion des risques d'inondation opérationnelle a pour la résilience des prestations. L'indice résilience Flood (FRI) est développé dans cette thèse est une approche unique pour l'évaluation de la résistance aux inondations dans les systèmes urbains avec la priorité principale de la structure du système lorsque l'évaluation se fait sur les micro et méso échelle et sur la dimension du système lorsque la résistance aux inondations est évaluée sur macro échelle. La réflexion est mise sur le développement de la méthode par l'évaluation de la gestion des risques d'inondation existants (FRM) cadres. Grâce à l'évaluation, il est possible de constater le niveau d'intégration et de mise en œuvre de l'élément essentiel du risque d'inondation. La méthode développée pour l'évaluation de la résistance aux inondations est potentiellement applicable à tout système urbain à une échelle géographique. / Floods that happen in urban areas are governed by increased frequency. Existing flood defence structures demonstrate its downsides. One of the solutions is moving to risk culture and finding the balance between the shape of land use and urbanization through adaptation, mitigation, prevention, and response and recovery strategies. The new holistic approach is based on resilience concept give a place for new development and implementation of new approaches under existing flood risk management (FRM) frameworks. Adding resilience to flood risk management is a first step. The Flood Resilience Index (FRI) is developed in this thesis is a unique approach for evaluation of flood resilience in urban systems with the main priority on system structure when evaluation is done on micro and meso scale and on system dimension when flood resilience is evaluated on macro scale. The main reflection is on the development of method by evaluation of existing flood risk management (FRM) frameworks. Through evaluation, there is a possibility to notice the level of integration and implementation of crucial element of flood risk. The developed method for evaluation of flood resilience is potentially applicable to any urban system of any geographic scale. Connections and dependences between main city elements and natural hazards (in this case urban flooding process) are defined. With its implementation, social, economical, political and cultural relations between cities will be more visible and better established and flood risk management well implemented.
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Résilience urbaine et gestion des espaces protégés : le cas exploratoire de Banff, une ville dans un parc national

Duchesneau, Léonard 05 1900 (has links)
Le parc national Banff, joyau du réseau de Parcs Canada, est l’objet d’une anomalie : il contient une ville à l’intérieur même de ses frontières. Si, au moment de la création de Banff, les gestionnaires du parc jugeaient le développement urbain compatible avec ces espaces protégés, depuis les années 1980, leur priorité est passée à la protection de la nature. Bien que la Loi sur les parcs nationaux du Canada prévoit que les parcs ont une double fonction, soit l’utilisation par le public et la protection pour les générations futures, le principe de l’intégrité écologique impose un impératif juridique et moral à ce dernier aspect. Dès lors, on imposa à la ville de Banff d’importantes limites à son développement en accord avec le principe d’absence d’effets nuisibles sur l’environnement, parmi lesquelles le plafonnement de sa population à 8000 habitants, la limitation de son périmètre urbain à 3,93 km2, ainsi que sa superficie commerciale plafonnée à 10 %. Il semble ainsi que la ville et le parc national ont une relation d’interdépendance unique, évoluant en fonction de la succession des paradigmes environnementaux. En ajoutant la résilience urbaine à l’équation, nous chercherons à comprendre comment ce concept peut sous-tendre de manière durable la définition du rapport dynamique entre la ville de Banff et les écosystèmes du parc. Ce mémoire sera donc l’occasion d’étayer les multiples politiques de protection de la nature en vigueur à Banff à travers une étude de cas exploratoire, puis de l’interpréter en fonction des différentes éthiques de l’environnement et à travers la théorie de la résilience urbaine. À cet égard, les politiques de protection de la nature seront évaluées en fonction de critères de résilience urbaine identifiés dans la littérature scientifique. / Banff National Park, Parks Canada's jewel, is characterized by a peculiar anomaly: it contains a small town within its boundaries. While at the time of Banff's creation, park managers considered urban development compatible with these protected areas, since the 1980s, their priority then switched to nature protection. Although the Canada National Parks Act states that parks have a dual function of public use and protection for future generations, the principle of ecological integrity places a legal and moral imperative on the latter. As a result, the town of Banff was subject to significant limitations on its development consistent with the “no net negative environmental impact” principle, including a population cap of 8,000, a town perimeter limit of 3.93 km2, and a commercial land area limit of 10%. It thus seems that the town and the national park have a unique interdependent relationship, evolving according to the succession of environmental paradigms. By adding urban resilience to the equation, we will seek to understand how this concept can sustainably underpin the definition of the dynamic relationship between the town of Banff and the park’s ecosystems. This master’s thesis will therefore be an opportunity to identify the multiple nature protection policies enforced in Banff through an exploratory case study, then to interpret it according to the different environmental ethics and through the urban resilience theory. Nature protection policies will also be evaluated according to the urban resilience criteria found in the literature on the subject.
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La ville résiliente aux inondations Méthodes et outils d'évaluation

Serre, Damien 13 December 2011 (has links) (PDF)
Je possède un Doctorat en Sciences de l'Information Géographique. J'ai utilisé ces sciences dans le domaine du génie civil durant ma thèse, en particulier pour l'amélioration du dispositif de gestion des digues de protection contre les inondations. En effet, la particularité de ces ouvrages est leur grande longueur qui complique leur gestion. C'est pourquoi nous avons fait le choix de privilégier une recherche dans le domaine des Systèmes d'Information Géographique (SIG). En parallèle, l'analyse systémique, la Sûreté de Fonctionnement et les méthodes d'aide à la décision multicritères ont été employées pour modéliser les mécanismes de rupture des digues et pour évaluer l'état et la performance des digues. Enfin, ces méthodes ont été couplées à un SIG pour obtenir un système d'aide à la décision à référence spatiale permettant aux gestionnaires de digues de prioriser les opérations de maintenance grâce à la visualisation du niveau de performance de leur parc de digues. Aujourd'hui, mes recherches ont pour finalité la formalisation des connaissances utiles pour l'aide à la décision et pour l'aide à la conception de villes résilientes aux inondations. En particulier et en préliminaire, l'évaluation de la résilience urbaine vis-à-vis du risque inondation constitue l'apport principal de mes recherches pour permettre de s'appuyer sur un socle scientifique solide en vue de la fabrication de la ville résiliente, à moyen terme. Les méthodes employées et les outils développés, ou en cours de développement, ont pour objectifs d'une part d'informer sur le niveau de résilience de la ville par rapport à des scénarios d'inondation, d'autre part d'aider sur les décisions à prendre pour augmenter le niveau de résilience des territoires urbains. Cette recherche est donc transdisciplinaire et au service de la ville. La discipline scientifique principale utilisée dans le cadre de nos recherches est le Génie Urbain, discipline par essence transversale faisant appel à d'autres disciplines, parmi lesquelles la systémique, la Sûreté de Fonctionnement, la théorie des graphes, la recherche opérationnelle, la géographie urbaine et la géographie des risques, l'aide à la décision et les Sciences de l'Information Géographique. Cette recherche s'appuie essentiellement sur trois concepts :  le concept de gestion patrimoniale des ouvrages de génie civil appliqué aux digues de protection contre les inondations. Notre apport scientifique consiste en la production d'un modèle fonctionnel déterministe de l'évaluation de la performance des digues vis-à-vis de leurs mécanismes de rupture. Les méthodes employées proviennent de la Sûreté de Fonctionnement et de l'aide à la décision multicritère.  le concept de résilience urbaine en réponse à une gestion des risques jusqu'alors centrée sur la gestion des aléas. Le développement d'une méthodologie d'évaluation de la résilience des réseaux techniques urbains est l'objectif. Pour cela, nous analysons la capacité de résistance des réseaux, leur capacité d'absorption et leur capacité de récupération. Nous nous appuyons sur le modèle fonctionnel développé pour les digues, ensuite nous proposons la conception d'un indicateur de redondance des réseaux sur la base de la théorie des graphes et de travaux de géographie des réseaux.  le concept de système d'information à référence spatiale d'aide à la décision à destination des gestionnaires d'ouvrages de génie civil, des gestionnaires des réseaux techniques urbains, des collectivités territoriales et des services de l'Etat. Nous utilisons les Sciences de l'Information Géographique pour enrichir les fonctionnalités classiques des systèmes d'information existant avec les connaissances produites en termes de performance et de résilience. Il s'agit d'améliorer les capacités d'analyse des systèmes d'information par l'incorporation de nos modèles, avec, in fine, un objectif d'aide à la décision pour la ville résiliente aux inondations. La recherche entreprise est partenariale et s'opère dans plusieurs projets de recherche comme FloodProBE, FloodResilienCity, Resilis et Paris Résiliente. Les partenaires liés à cette recherche collaborative et applicative sont nombreux, internationaux et de nature différente. Parmi les partenaires académiques, cette recherche est menée avec le Cemagref, le laboratoire PRODIG (co-directions de thèses), le LEESU (Département Génie Urbain), l'Université de Sheffield (UK), aussi, mais dans des objectifs plus opérationnels, avec Deltares (NL) et Sintef (N). Sur le plan industriel, les Groupe Egis et Sogreah sont impliqués côté français, tout comme HR Wallingford (UK) et Dura Vermeer (NL). Enfin, puisque notre recherche est appliquée, plusieurs collectivités territoriales participent à cette recherche et bénéficient des résultats : la Ville de Paris et les Grands Lacs de Seine en Ile de France, le Conseil Général du Loiret, l'AgglO et la Ville d'Orléans sur le Bassin de la Loire, et, à l'international, les Villes de Bradford (UK), Dublin (Irl), Mainz (D), Bruxelles et Leuven (B), Rotterdam et Dordrecht (NL), Trondheim (N), Prague (CZ), puis, La Nouvelle-Orléans (USA). La recherche que je mène depuis le début de ma thèse s'inscrit, du fait de mon parcours universitaire et professionnel, dans une démarche logiquement transdisciplinaire. Je m'appuie sur un corpus scientifique et disciplinaire qui me permet de répondre à l'objectif de rendre la ville plus résiliente face aux risques. Ainsi, je dispose de disciplines que je sélectionne et adapte pour répondre à ce besoin sociétal d'adapter les enjeux urbains aux aléas naturels et technologiques. Parmi ces disciplines, rassemblées sous le Génie Urbain, on retrouve l'urbanisme et l'aménagement de l'espace, le génie civil, les Sciences de l'Information Géographique, la géographie, l'analyse de risque,... Ces disciplines articulées entre elles représentent une contribution à l'amélioration des conditions de la résilience des villes. Les méthodes et outils développés sont d'abord génériques, puis ils sont testés et validés avec les gestionnaires des villes (Dublin, thèse de Serge Lhomme, Paris, thèse de Marie Toubin). La dimension spatiale de ma recherche en constitue aussi un fil conducteur : localiser, spatialiser, analyser les effets des risques et des mesures de résilience dans l'espace urbain font partie intégrante du processus de résilience urbaine et d'aide à la décision pour les acteurs concernés. Ces méthodes et outils développés puis testés, en co-construction avec les acteurs urbains, permettent une appréhension des politiques à mener à l'avenir à la fois en termes d'intégration du risque en ville, mais aussi pour la mise en place d'un urbanisme et d'un aménagement urbain plus résilients.
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Planification territoriale et résilience des villes au lendemain de catastrophes naturelles : regards croisés sur le rétablissement de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et de La Baie au Saguenay

Wells, Stéfanie 07 1900 (has links)
La succession de plus en plus fréquente d’événements catastrophiques a amené les sociétés à poser les conditions d’une gestion proactive des risques « naturels ». Ainsi, dans une perspective exploratoire, nous étudions les processus de planification du rétablissement postcatastrophe et la place qu’occupe le concept de résilience urbaine au sein des pratiques de cette planification et des contenus et produits qui en sont issus. Nous entamons plus spécifiquement une réflexion entourant l’intelligibilité et l’opérationnalisation de la résilience. Pour ce faire, nous examinons deux cas signifiants d’inondation dans l’historique nord-américain, soit celui de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et celui de la ville québécoise de La Baie, ayant été respectivement victimes des ouragans Katrina et Rita en 2005 et des pluies diluviennes de 1996. Après avoir procédé à une brève mise en contexte des désastres éprouvés, de leurs effets et des vulnérabilités physico-spatiales qu’ils ont mis en exergue, nous mettons en parallèle les logiques institutionnelles précatastrophe d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de gestion des risques des villes. Nous observons ensuite l’évolution des deux processus de planification du rétablissement et les enjeux et débats qui les ont caractérisés, pour terminer avec une exposition des changements résilients qui en ont émané. Les deux derniers chapitres démontrent que la qualité de résilience des villes est fortement influencée par leurs cultures politiques, administratives et législatives propres et leurs traditions urbanistiques. Bien qu’elles aient su élaborer une stratégie de prévention des risques, qui accepte les inondations plutôt que de tenter de s’y opposer à tout prix, elles n’ont toutefois pas saisi l’entièreté des opportunités qui s’offraient à elles. / A higher rate of catastrophic events has brought societies to set out the conditions of proactive “natural” risk management. As a result, and from an exploratory perspective, we are studying post-disaster recovery planning processes and the importance of the concept of urban resilience in these planning practices as well as the contents and products which stem from it. More specifically, we begin reflecting upon the intelligibility and operationalization of resilience. To do so, we will focus on two significant cases of flooding in North America: New Orleans, Louisiana, and the city of La Baie, Quebec, which were respectively victims of hurricanes Katrina and Rita in 2005 and of torrential rain in 1996. After a brief contextualization of these disasters, of their effects and of the physico-spatial vulnerabilities that they highlighted, we will link pre-disaster institutional logic regarding territorial planning, urban planning, and city risk management. Next, we observe the evolution of these two recovery planning processes as well as their characteristic issues and debates, finishing with a overview of subsequent resiliency changes. The last two chapters demonstrate that the quality of resilience of cities is strongly influenced by political, administrative and legislative culture as well as urban traditions. While they were able to design risk prevention strategies which accept flooding rather than trying to oppose it at all costs, they did not fully grasp all the opportunities that were offered to them.
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Planification territoriale et résilience des villes au lendemain de catastrophes naturelles : regards croisés sur le rétablissement de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et de La Baie au Saguenay

Wells, Stéfanie 07 1900 (has links)
La succession de plus en plus fréquente d’événements catastrophiques a amené les sociétés à poser les conditions d’une gestion proactive des risques « naturels ». Ainsi, dans une perspective exploratoire, nous étudions les processus de planification du rétablissement postcatastrophe et la place qu’occupe le concept de résilience urbaine au sein des pratiques de cette planification et des contenus et produits qui en sont issus. Nous entamons plus spécifiquement une réflexion entourant l’intelligibilité et l’opérationnalisation de la résilience. Pour ce faire, nous examinons deux cas signifiants d’inondation dans l’historique nord-américain, soit celui de la Nouvelle-Orléans en Louisiane et celui de la ville québécoise de La Baie, ayant été respectivement victimes des ouragans Katrina et Rita en 2005 et des pluies diluviennes de 1996. Après avoir procédé à une brève mise en contexte des désastres éprouvés, de leurs effets et des vulnérabilités physico-spatiales qu’ils ont mis en exergue, nous mettons en parallèle les logiques institutionnelles précatastrophe d’aménagement du territoire, d’urbanisme et de gestion des risques des villes. Nous observons ensuite l’évolution des deux processus de planification du rétablissement et les enjeux et débats qui les ont caractérisés, pour terminer avec une exposition des changements résilients qui en ont émané. Les deux derniers chapitres démontrent que la qualité de résilience des villes est fortement influencée par leurs cultures politiques, administratives et législatives propres et leurs traditions urbanistiques. Bien qu’elles aient su élaborer une stratégie de prévention des risques, qui accepte les inondations plutôt que de tenter de s’y opposer à tout prix, elles n’ont toutefois pas saisi l’entièreté des opportunités qui s’offraient à elles. / A higher rate of catastrophic events has brought societies to set out the conditions of proactive “natural” risk management. As a result, and from an exploratory perspective, we are studying post-disaster recovery planning processes and the importance of the concept of urban resilience in these planning practices as well as the contents and products which stem from it. More specifically, we begin reflecting upon the intelligibility and operationalization of resilience. To do so, we will focus on two significant cases of flooding in North America: New Orleans, Louisiana, and the city of La Baie, Quebec, which were respectively victims of hurricanes Katrina and Rita in 2005 and of torrential rain in 1996. After a brief contextualization of these disasters, of their effects and of the physico-spatial vulnerabilities that they highlighted, we will link pre-disaster institutional logic regarding territorial planning, urban planning, and city risk management. Next, we observe the evolution of these two recovery planning processes as well as their characteristic issues and debates, finishing with a overview of subsequent resiliency changes. The last two chapters demonstrate that the quality of resilience of cities is strongly influenced by political, administrative and legislative culture as well as urban traditions. While they were able to design risk prevention strategies which accept flooding rather than trying to oppose it at all costs, they did not fully grasp all the opportunities that were offered to them.
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Améliorer la résilience urbaine par un diagnostic collaboratif, l'exemple des services urbains parisiens face à l'inondation

Toubin, Marie 26 February 2014 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est de concevoir et expérimenter une méthodologie d'amélioration de la résilience urbaine intégrant les dimensions techniques et organisationnelles. La résilience des villes face aux nombreuses perturbations qui les menacent est une problématique majeure pour les collectivités. Mais la complexité des enjeux sous-jacents limite l'opérationnalisation d'un concept pourtant prometteur. Cette recherche porte sur la résilience des services urbains, partant du postulat qu'ils sont un préalable nécessaire, mais non suffisant, à la résilience des villes. En effet, ils supportent les fonctions urbaines, constituent des leviers d'action pour les collectivités et présentent des spécificités sociotechniques incarnant la complexité du système urbain. La collaboration des gestionnaires de services urbains est alors une approche pertinente, du fait notamment de l'importance des interdépendances pour leur résilience. Une méthodologie d'identification et d'analyse des interdépendances des services urbains est expérimentée sur le territoire parisien. Le risque d'inondation due à une crue centennale de la Seine est une préoccupation majeure pour les autorités mais les réponses apportées sont encore trop déconnectées. La démarche collaborative mise en œuvre avec les gestionnaires met en avant l'importance de la prise en compte des interdépendances et identifie les marges d'amélioration pour la résilience des services urbains. L'articulation avec les échelles supérieures du territoire et de la planification urbaine en général est alors nécessaire pour mettre en place une démarche d'amélioration continue de la résilience impliquant l'ensemble des parties prenantes.

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