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L'Ecriture de l'intime dans les oeuvres et le journal de Jules Renard / The writing of intimacy in the Diary and work of Jules RenardGougelmann, Stéphane 13 November 2009 (has links)
« Chacun pour moi. » Telle est la devise amusante que Catulle Mendès attribue à Jules Renard (1864-1910).En effet, auteur d’un Journal intime et d’une oeuvre qui ressemble à son Journal, Renard manifeste dans ses écrits une attention scrupuleuse à lui-même et aux autres à travers lui-même. En cela, il participe à ce mouvement fin-de-siècle où le culte du document en littérature est en partie évincé par la culture du moi. Mais, désireux d’affirmer toute sa singularité, il élabore un style qui tranche sur tous les autres et se veut artiste indépendant. Nous avons donc tenté de comprendre la logique qui pousse l’homme à s’écrire et souhaité mettre en évidence la dialectique qui se noue entre l’intime et son reflet d’encre. Pour ce faire, il nous a d’abord semblé utile de suivre le parcours qui conduit Renard de l’abandon des principes réalistes à une littérature d’observation mais d’une observation ouvertement subjective et s’incarnant dans une image intériorisée de la réalité vécue. Pour autant, la peinture de soi ne se réduit pas au genre de l’autoportrait. L’intime est relationnel et sa représentation inclut nécessairement la présence des autres. Cependant, l’intersubjectivité est ambivalente chez Jules Renard : l’autre peut apparaître comme une force aliénante, un ennemi à railler ou à charmer, mais offre aussi la possibilité de s’épanouir dans une relation d’amitié ou d’amour, dans l’admiration, voire la fraternisation. Enfin, il nous est apparu que l’écriture de l’intime était pour l’écrivain le moyen de se connaître, mais surtout de s’amender moralement et de s’inventer poétiquement dans une forme lacunaire et laconique. L’écrivain s’approche alors de son idéal d’humour et invite son lecteur à devenir son semblable, son frère, autrement dit à être son intime. / "Everyman for myself", that is the amusing motto Catulle Mendès attributed to Jules Renard (1864-1910). Indeed, as an author of an intimate Diary and of a work which looks like his Diary, Renard pays in his written work very close attention to himself and to others. In that, he takes part in the fin-de-siècle movement, when the cult of the document in literature was partly supplanted by the culture of the ego. But, anxious as he was to assert all his singularity, he elaborated a style which strongly contrasts with all others and claimed to be independent artist. Thus, we tried to understand the logic which drove the man to write about himself and we wished to highlight the dialectic which binds intimacy with its literary reflection. To do so, it proved useful to follow the course led by Renard, from giving up realistic principles to a literature of observation; yet an openly subjective observation which embodied in an internalized image of real life. Nevertheless, self portraying is not reduces to the genre of the self-portrait. Privacy is relational and its representation necessarily includes the presence of others. However, intersubjectivity is ambivalent in Jules Renard. The other may appear as an alienating force, as an enemy to be mocked at or to charm, but also offers the opportunity to open out into friendship or love relationship admiration and even fraternization. Lastly, it seemed to us that private writing was a way for the writer to know himself but above all a way to amend morally, and to invent himself poetically in a lacunary and laconic form. The writer then approached his ideal of humour and invites his reader to become his fellow man, his brother in other words to be on intimate terms with him.
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Intimité et individualité au pensionnat : la pratique du journal intime de Léandre-Coyteux Prévost 1869-1870Deschênes, Amélie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La part narrative du Journal de Witold GombrowiczArchambault, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à décrire et à analyser les récits -la part narrative -du Journal de Witold Gombrowicz afin de dégager les spécificités formelles et les enjeux de l'art narratif du diariste. Prenant place dans un ensemble textuel dominé par le mode/genre discursif, le récit est appelé à remplir des fonctions précises: l'usage qu'en fait l'écrivain laisse transparaître des motifs liés à une stratégie interlocutoire, à la représentation de soi et à l'interprétation du réel. La manière dont Gombrowicz exploite les différentes ressources du genre narratif n'est ni anodine ni gratuite, puisque les variations énonciatives, créées par l'alternance entre le discours et le récit, donnent à lire un jeu avec la Forme, aussi conscient que concerté. Une étude des diverses formes narratives du Journal et de leur dispositio -la façon dont elles sont réparties et organisées -permet de découvrir deux types de liaisons et d'interactions existant entre plusieurs récits, mais aussi entre la part narrative et la part réflexive-argumentative de l'ensemble. Le premier est d'ordre formel et se réalise à la faveur d'une imbrication textuelle et d'une hybridité générique (discours/récit) généralisée. Le second a trait au contenu -à l'objet, à la matière de l'écriture -et s'opère par le biais de correspondances thématiques. Ces deux types de liaisons et d'interactions énonciatives font place à un jeu interprétatif permettant au diariste de composer des variations sur un même thème. Par ailleurs, une analyse du statut autobiographique du Journal et des différents genres de récits qu'il renferme nous conduit à reconnaître un processus de fictionnalisation. Ce dernier se décline et s'observe sous trois aspects: l'ambiguïté référentielle, le traitement fictionnel de soi et la facture stylistique des récits -les procédés poétiques à l'oeuvre dans la mise en récit. Par la fictionnalisation, Gombrowicz donne voix à son projet de se créer, de s'expérimenter entre et parmi les hommes, et à son désir de pénétrer, et de nous faire pénétrer, un autre ordre de vérité -celui de l'être aux prises avec le réel -, s'inscrivant en marge de la « réalité des faits » et de la dichotomie du vrai et du faux. Puis, en considérant ce que réalise le récit dans son interaction avec la part discursive de l'oeuvre, il est possible d'y cerner trois grands rôles, soit les fonctions argumentative, biographique et agonistique. Il apparaît que certains récits du Journal ont pour tâche d'illustrer les idées du diariste, de les mettre en lumière et en perspective, en les intégrant à son histoire personnelle, à sa biographie. Par la voie narrative, Gombrowicz lie les grandes problématiques de son oeuvre à son vécu, jetant un pont entre le discours intellectuel et le langage ambivalent du corps, celui du désir, des passions et des affects. Le récit prend le relais là où le discours est jugé insuffisant, en prenant en charge ce qui excède ce dernier, en portant à l'écriture la dimension conflictuelle et agonique de l'existence de l'écrivain. À l'issue de notre réflexion, nous pouvons affirmer que le récit, loin de se borner à « raconter une histoire », est axé sur une complexification et une problématisation du vécu. Plus qu'à des impératifs d'ordre esthétique (de forme, de composition), les récits du Journal répondent à des exigences d'ordre éthique, à un souci permanent de justesse, d'équilibre et de nuance. Ils permettent à Gombrowicz d'opposer au discours raisonné la résistance du réel, le « dire » au « vivre », mais aussi de soumettre son image -son ethos -d'écrivain, et l'autorité qui s'y rattache, à la part de contradictions, de conflits et d'échecs que comporte son existence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gombrowicz, Journal, Énonciation, Récit, Discours, Forme, Genre, Fonction.
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Un journal intime en bande dessinée : le cas du Journal de Fabrice NeaudPichet, Christian January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire se veut une entrée dans l'univers esthétique de l'auteur de bande dessinée Fabrice Neaud. Au sein de la mouvance autobiographique en bande dessinée, cet auteur occupe sans contredit une place des plus singulières. Il est, en effet, le premier auteur à avoir publié son journal intime en images. Le but de ce mémoire est de faire ressortir ce qui constitue l'originalité et la richesse de cette entreprise unique. Concrètement, il s'agira essentiellement de réfléchir aux problèmes esthétiques et formels du Journal (4 tomes publiés à ce jour). Comment Fabrice Neaud règle-t-il la question du « je » en images fixes? Comment exploite-t-il les diverses modalités expressives du médium (le rapport texte/image, le graphisme, le découpage, la mise en page, etc.) dans le but de se raconter intimement? Ce mémoire sera en partie consacré à ces questions. Il examinera l'expérimentation narrative d'un journal intime en bande dessinée en interrogeant la plasticité d'une telle écriture et donnera quelques repères sur cette oeuvre qui, peu à peu, tend à imposer sa présence dans le paysage du 9e art. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Journal intime, Bande dessinée, Fabrice Neaud, Expérimentation, Autoreprésentation.
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Le Journal de prison de Daniel Timsit. Approche pragmatiquePetrescu, Maria 06 November 2014 (has links)
La pr??sente ??tude analyse d???une perspective pragmatique le journal de prison de Daniel Timsit. Le but de notre approche pragmatique est de d??finir le genre du journal intime, et d???observer si le texte de Timsit correspond aux attentes du lecteur. C???est ainsi que la premi??re partie de notre premier chapitre est consacr??e aux caract??ristiques g??n??riques de l???autobiographie et du journal intime. De l???analyse du deuxi??me et du troisi??me chapitre, il ressort que dans le journal de Timsit quelques-uns de ces principes ne sont pas respect??s : le rejet de la fiction et de la po??tique, la calendarit??, la simultan??it?? et l???insouciance de la beaut?? du style. Dans le deuxi??me chapitre, l???analyse narrative r??v??le un narrateur qui ??crit son journal au jour le jour en prison et un narrateur qui a une perspective r??trospective. Cette structure entra??ne la division du r??cit : d???un c??t??, il y a le journal intime, de l???autre, l???autobiographie. Le contraste entre les deux types de discours est mis en ??vidence par l???analyse de la simultan??it?? au niveau des d??ictiques. La narration h??t??rodi??g??tique introduit un troisi??me type de r??cit, qui rel??ve de la fiction. Dans le troisi??me chapitre, l???analyse des d??ictiques fait ressortir l???intrusion de traits fictionnels dans le journal proprement dit, par le biais des r??flexions projet??es au-del?? de l???exp??rience carc??rale. C???est toujours dans le troisi??me chapitre que nous estimons que la deuxi??me et la troisi??me personne du singulier repr??sentent des marques de la subjectivit?? dans le journal intime, tout comme la premi??re personne. Le pronom nous exprime la subjectivit?? int??gr??e dans la collectivit?? des prisonniers. L???approche pragmatique nous aide aussi ?? examiner le contexte plus large, le contexte social, politique et ??conomique, qui fait que cet ouvrage ne correspond pas aux attentes cr????es par les conventions formelles.
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Intimité et individualité au pensionnat : la pratique du journal intime de Léandre-Coyteux Prévost 1869-1870Deschênes, Amélie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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??tude sur la sant?? et l'exp??rience de vie des femmes de KitcisakikBrisson, Mario January 2014 (has links)
Contexte : La violence subie par les femmes autochtones est reconnue comme un probl??me de sant?? publique majeur, mais les donn??es pour juger de son ampleur r??elle sont peu disponibles. Cette ??tude a pour but de documenter ce ph??nom??ne dans une communaut?? algonquine du Qu??bec. Objectifs : 1) Mesurer la pr??valence de la violence physique, sexuelle et psychologique provenant d'un partenaire intime dans une population de 116 femmes ??g??es de 15-49 ans, pour l'ann??e qui a pr??c??d?? l'??tude et pour la vie enti??re; 2) confirmer les associations entre la violence et certains facteurs de risque d??j?? identifi??s dans la litt??rature : abus sexuels pendant l'enfance, surpeuplement des logements, niveau de scolarit??, consommation d'alcool, pr??sence de violence familiale pendant l'enfance, violence physique ou sexuelle subie apr??s l'??ge de 15 ans; 3) v??rifier l'association entre la violence subie et la pr??sence de troubles psychologiques; 4) mais aussi avec l'auto??valuation de la sant?? des r??pondantes. M??thodologie : ??tude descriptive transversale ?? l'aide d'un questionnaire standardis?? et d'une m??thodologie d??velopp??e par l'OMS, administr?? par des intervieweuses d'origine autochtone sp??cialement form??es. L'association entre les variables est examin??e en utilisant des tests de Mantel-Haentzel. R??sultats et conclusion : 80,5 % (I.C. 95 % : 72,0-89,1 %) des femmes ayant eu un partenaire intime ont d??clar?? la pr??sence de violence physique ou sexuelle au moins une fois au cours de leur vie et 43,9 % (I.C. 95 % : 33,2-54,7 %) au cours de l'ann??e qui a pr??c??d?? la collecte de donn??es. Les facteurs de risque pour lesquels une association a ??t?? identifi??e avec la pr??sence de violence physique ou sexuelle sont pour la vie enti??re : l'agression de la m??re de la r??pondante par son propre partenaire intime (R.C. 2,9, I.C. 95 % 0,9-9,1, p=0,071), la violence physique provenant d'autres personnes > 15 ans (R.C. 4,1, I.C. 95 % 1,2-14,0, p=0,026) et la violence sexuelle > 15 ans subie d'autres personnes (R.C. 11,8, I.C. 95 % 1,5-94,3, p=0,020). Pour l'ann??e pr??c??dente, la consommation d'alcool par la r??pondante a ??t?? li??e ?? la pr??sence de la violence (R.C. 6,5, I.C. 95 % 1,2-24,3, p=0,006) et la violence sexuelle d'autres personnes > 15 ans (R.C. 3,6, I.C. 95 % 1,4-9,1, p=0,008). Il y a une association significative (p < 0,05), sauf pour la violence sexuelle (p=0,094), entre toutes les formes de violence subie pendant la derni??re ann??e et la pr??sence de d??tresse psychologique au cours des quatre semaines qui pr??c??dent le questionnaire. L'auto??valuation de la sant?? n'a pu ??tre associ??e ?? aucune des formes de violence mesur??e. Ces r??sultats seront utiles pour estimer la situation d'autres communaut??s aux caract??ristiques semblables et pour identifier des interventions pertinentes au milieu autochtone.
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Étude sur la santé et l'expérience de vie des femmes de KitcisakikBrisson, Mario January 2014 (has links)
Contexte : La violence subie par les femmes autochtones est reconnue comme un problème de santé publique majeur, mais les données pour juger de son ampleur réelle sont peu disponibles. Cette étude a pour but de documenter ce phénomène dans une communauté algonquine du Québec. Objectifs : 1) Mesurer la prévalence de la violence physique, sexuelle et psychologique provenant d'un partenaire intime dans une population de 116 femmes âgées de 15-49 ans, pour l'année qui a précédé l'étude et pour la vie entière; 2) confirmer les associations entre la violence et certains facteurs de risque déjà identifiés dans la littérature : abus sexuels pendant l'enfance, surpeuplement des logements, niveau de scolarité, consommation d'alcool, présence de violence familiale pendant l'enfance, violence physique ou sexuelle subie après l'âge de 15 ans; 3) vérifier l'association entre la violence subie et la présence de troubles psychologiques; 4) mais aussi avec l'autoévaluation de la santé des répondantes. Méthodologie : Étude descriptive transversale à l'aide d'un questionnaire standardisé et d'une méthodologie développée par l'OMS, administré par des intervieweuses d'origine autochtone spécialement formées. L'association entre les variables est examinée en utilisant des tests de Mantel-Haentzel. Résultats et conclusion : 80,5 % (I.C. 95 % : 72,0-89,1 %) des femmes ayant eu un partenaire intime ont déclaré la présence de violence physique ou sexuelle au moins une fois au cours de leur vie et 43,9 % (I.C. 95 % : 33,2-54,7 %) au cours de l'année qui a précédé la collecte de données. Les facteurs de risque pour lesquels une association a été identifiée avec la présence de violence physique ou sexuelle sont pour la vie entière : l'agression de la mère de la répondante par son propre partenaire intime (R.C. 2,9, I.C. 95 % 0,9-9,1, p=0,071), la violence physique provenant d'autres personnes > 15 ans (R.C. 4,1, I.C. 95 % 1,2-14,0, p=0,026) et la violence sexuelle > 15 ans subie d'autres personnes (R.C. 11,8, I.C. 95 % 1,5-94,3, p=0,020). Pour l'année précédente, la consommation d'alcool par la répondante a été liée à la présence de la violence (R.C. 6,5, I.C. 95 % 1,2-24,3, p=0,006) et la violence sexuelle d'autres personnes > 15 ans (R.C. 3,6, I.C. 95 % 1,4-9,1, p=0,008). Il y a une association significative (p < 0,05), sauf pour la violence sexuelle (p=0,094), entre toutes les formes de violence subie pendant la dernière année et la présence de détresse psychologique au cours des quatre semaines qui précèdent le questionnaire. L'autoévaluation de la santé n'a pu être associée à aucune des formes de violence mesurée. Ces résultats seront utiles pour estimer la situation d'autres communautés aux caractéristiques semblables et pour identifier des interventions pertinentes au milieu autochtone.
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Variables propres au développement des jeunes adultes sur le plan relationnel (estime de soi sociale, capacité intime, identité ethnique) et propension à la violence amoureuseMichaud, Josée January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Programme et perfection dans le Journal de Saint-Denys GarneauGuilbault, Jonathan January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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