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Le passage d'une confrérie soufie au politique : la Kasnazâniyya au Kurdistan-Irak (1979-2014) / The transition to politics of a Sufi Order : the Kasnazâniyya in Iraqi Kurdistan (1979-2014)Salihi, Awaz 28 November 2016 (has links)
Cette recherche étudie le passage d’une confrérie soufie au politique, avec pour exemple la Kasnazâniyya au Kurdistan d’Irak (1979-2014). Elle tente de saisir et d’analyser, dans le contexte irakien, les éléments de conjoncture qui ont conduit d’abord à la politisation de la confrérie comme une étape de « prédisposition », ensuite à son passage direct au politique. Dans une perspective historique, cette recherche vise à comprendre les racines du phénomène de l’implication des cheikhs et des confréries en politique au Kurdistan dès le 19e siècle. Cette démarche s’impose en effet pour déchiffrer les caractéristiques originelles du phénomène et les examiner ensuite à travers le cas de la Kasnazâniyya. Du point de vue de la politisation de la confrérie, nous étudions dans un premier temps au cours de l’histoire récente de la confrérie son impact socio-politique tout en examinant sa doctrine, ses branches, les modalités de succession au pouvoir de son cheikh, et l’impact de ce dernier sur l’orientation de la confrérie. Puis nous traitons dans un deuxième temps du phénomène de « rationalisation », à partir de la question de l’organisation et de la « bureaucratisation » de la confrérie. Du point de vue de l’articulation entre la Kasnazâniyya et le politique, nous étudions d’abord le phénomène des rapports de « clientélisme politique », puis analysons le parti politique créé par la confrérie dans son histoire, ses idées, son mode d’organisation et ses stratégies sociales, politiques et électorales pour parvenir au pouvoir. / In this research we study the transition of a Sufi order to the political field, taking as example the Kasnazâniyya in Iraqi Kurdistan (1979-2014). We first try to capture and analyse, in the Iraqi context, the elements that led first to the politicisation of the order to reach a stage of “predisposition”, then to its direct transition to the political field. In a historical perspective, this research looks at understanding the roots of the phenomenon of the shaykhs’ involvement in politics in Kurdistan from as soon as the 19th century. Such an approach is indeed necessary if we are to decipher the original characteristics of the phenomenon and then look into them through the case of the Kasnazâniyya. Concerning the politicisation of the order, we first study during its recent history its social and political imprint while looking at its doctrine, its branches, the handling of the succession of its shaykh to power, and the impact of the latter onto the orientation of the order. Then in a second stage we look at the phenomenon of “rationalisation” of the order, starting from the question of its organisation and bureaucratisation. Concerning the articulation between the Kasnazâniyya and the political field, we first study the phenomenon of “political clientelism” then analyse the political party created by the order through its history, its ideas, its organisation and social, political and electoral strategies to attain power.
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L'AK Parti et l'intégration européenne de la Turquie : analyse du Parti de la justice et du développement en Turquie sous l'angle de ses stratégies européennes / AK Party and european integration of Turkey : analysis of justice and development Party in Turkey in terms of its european strategiesSaribasak, Ercan 25 October 2013 (has links)
Cette thèse met en évidence la relation complexe entre l'AK Parti et l'UE, acteur important dans le cadre de la politique extérieure turque mais aussi dans l'existence même de l'AK Parti. Ce parti est arrivé au pouvoir en 2002 juste après sa création en 2001. Depuis lors, l'AK Parti a consolidé sa place et il est ainsi devenu sans conteste l'un des partis les plus importants et les plus forts de l'histoire de la vie politique turque. D'ailleurs, la politique européenne de la Turquie est un sujet qui attire toujours autant l'attention, et cela même à l'heure actuelle où elle n'est plus considérée comme l'axe central privilégié dans la politique extérieure turque et n'existe plus comme auparavant dans l'agenda de l'AK Parti. En effet, comme les négociations avec l'UE ont été entamées avec l'AK Parti, ce sujet retient beaucoup plus l'attention et est devenu un sujet intéressant à analyser car les dirigeants de l'AK Parti viennent de la tradition de la Vision Nationale. En faisant une lecture du parti et, plus précisément, du positionnement de ce dernier envers l'UE, nous avons cherché à comprendre la signification de l'UE et le rôle qu'elle a joué et qu'elle joue encore dans la vie du parti. En conduisant tout d'abord une comparaison entre les politiques européennes de l'AK Parti et celles des partis politiques de la Vision Nationale, notre objectif est de comprendre le positionnement de l'AK Parti dans le système politique turc. Puis, en analysant la vision de l'AK Parti vis-à-vis de l'UE durant les processus électoraux et les référendums, nous avons pu voir l'évolution des politiques européennes de l'AK Parti lors de chaque période électorale et également le niveau d'évolution de l'interaction entre les deux parties. Parallèlement, nous avons essayé de comprendre quelle place détient l'UE parmi les politiques étrangères de ce parti. Même si les politiques européennes ont été, comme pour toute l'histoire politique turque, un élément stable pour l'AK Parti, leur importance ou leur intensité a évolué avec le temps. Par conséquent, pour notre étude, nous avons considéré l'UE comme un acteur invariable, les élections et le temps comme des éléments variables. Cette recherche doctorale vise donc à démontrer le positionnement de l'AK Parti par rapport à l'UE et l'évolution de l'importance de l'UE pour ce dernier depuis sa création en 2001 et à analyser l'AK Parti via ses politiques européennes. / This thesis highlights the complex relationship between the AK Party and the EU, a major player which shapes Turkey's foreign policy and also ensures existence of the AK Party. The party came to power in 2002 just after its establishment in 2001. Since then, the AK Party has consolidated its position and of no doubt has become one of the biggest and the strongest parties in the history of Turkish politics. On the other hand the European policy of Turkey is a subject that still attracts considerable attention, even at the moment when it is no longer considered as privileged central axis of Turkish foreign policy and do not exists as before in the agenda of the AK Party. Indeed, since the negotiations with the EU have been initiated with the AK Party, this subject attracts much more attention and has become an interesting topic to analyze because the leaders of the AK Party came from the tradition of the `National Vision`. By reading of the party and more specifically by analyzing its EU policy, we sought to understand the meaning of the EU and the role it has played and still plays in the existence of the party. By conducting first a comparison between European policies of the political parties of the National Vision and the AK Party, our goal is to understand the positioning of the AK Party in the Turkish political system. Then, by analyzing the EU vision of the party during elections and referendums, we have noted the evolution of European policies of the party during each of those election periods and also the evolution of the level of interaction between two parties. Meanwhile, we tried to understand role of the EU within the scope of the foreign policies of the party. Even though the European policies were considered to be stable elements for the AK Party and Turkish political history, their importance and or intensity has evolved over time. For our study, we decided the EU as an invariable actor, and elections as well as time as variable elements. Therefore, this doctoral dissertation aims to show the position of the AK Party vis à vis the EU, the evolution of the importance of the EU for the latter since its creation in 2001 and lastly to analyze the European policies of the AK Party.
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La Constitution marocaine du 29 juillet 2011 : rénovation institutionnelle et promotion des libertés / The constitution of July 2011 : institutional renovation and promotion of freedomsDadi, Soumaya 06 June 2014 (has links)
D’une portée inédite dans le voisinage maghrébin et arabe, à un moment crucial de l’évolution du monde arabo-musulman, la réforme constitutionnelle globale annoncée par SM le Roi Mohammed VI à la nation le 9 mars 2011, constitue l’aboutissement d’un processus de réformes économiques, politiques et sociales entamé depuis la fin des années 90. Fruit d’une démarche participative inédite dans l’histoire du Maroc, la constitution adoptée par référendum trois ans auparavant a jeté les bases d’une nouvelle phase dans le processus de consolidation d’un modèle démocratique marocain. Cette démarche, a été saluée par l’ensemble de la communauté internationale, l’estimant un pas important dans le développement politique en cours au Maroc, et une preuve significative de l’engagement de toutes les forces vives de la nation au projet de société porté par la nouvelle loi fondamentale. La nouvelle constitution est basée sur plusieurs fondements majeurs, qui concernent la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la consolidation de l’Etat de droit, l’élargissement du champ des libertés individuelles et collectives, le renforcement du système des droits de l’Homme. Elle consacre pour la première fois, la reconnaissance de la composante culturelle amazighe, la volonté d’ériger la justice en un pouvoir indépendant. Elle prévoit également le renforcement du statut du premier ministre qui devient chef du gouvernement, la mise en place et la constitutionnalisation des instances en charge de promotion des droits de l’Homme et de la bonne gouvernance. En dehors de ces grands sujets, la nouvelle loi est riche de plusieurs dispositions qui touchent aux fondements de la société marocaine et à son insertion dans le concert des pays modernes et démocratiques. Elle ouvre de nouvelles perspectives, et va au-delà des aspirations exprimées, il s’agit d’une véritable révolution dans la vie politique du pays et un point de départ d’une ère nouvelle. Ce travail vise à montrer que la présente réforme n’est pas conjoncturelle ou due à un facteur unique, ce formidable sursaut de réforme n’est guère une affaire de circonstance, appelée désormais printemps arabe. Cette évolution constitutionnelle qui s’inscrit dans la stabilité du régime, semble démontrer sa maturité politique à travers son choix de mettre en œuvre de nouveaux mécanismes. Il s’agit donc d’un contexte institutionnel nouveau mais qui a pour objectif essentiel de consolider tous les acquis démocratiques qui ont été concrétisé tout au long de l’histoire contemporaine du Maroc et que nous nous proposons d’étudier. La nouvelle loi vient confirmer une fois encore l’exception du modèle marocain et son caractère singulier qui s’articule notamment autour d’une scène politique active et dynamique, puisant sa force d’une monarchie constitutionnelle, vieille de plusieurs siècles. Son exception est en fait un particularisme, une singularité due à la nature monarchique du régime et aux spécificités propres du Royaume, qui font que le changement ne s’opère pas par les mêmes canaux et ne s’exprime pas de la même façon. / In an unprecedented scope in the Maghreb and Arab neighborhood, at a crucial moment in the evolution of the Arab-Muslim world, the comprehensive constitutional reforms announced by HM King Mohammed VI to the nation on 9 March 2011, is the culmination of a process of economic reforms, political and social begun since the late 90s. Fruit unprecedented participatory approach in the history of Morocco, the constitution adopted by referendum three years ago laid the foundations of a new phase in the process of consolidation of a Moroccan democratic model. This approach was welcomed by the entire international community, considering an important step in policy development underway in Morocco, and a significant proof of the commitment of all forces of the nation to the project company carried by the new constitution. The new constitution is based on several major foundations, which concern the separation des powers, consolidating the rule of law, expanding the scope of individual and collective freedoms, strengthening the system of human rights. It enshrines for the first time, the recognition of the Amazigh cultural component, the desire to build justice in an independent power. It also provides for strengthening the status of the Prime Minister is head of government, the establishment and entrenchment of bodies responsible for promoting human rights and good governance. Apart from these major issues, the new law is rich with several provisions affecting the foundations of Moroccan society and its insertion in the concert of modern and democratic country. It opens new perspectives, and goes beyond the aspirations expressed; it is a revolution in the political life of the country and a starting point of a new era. This work aims to show that this reform is not cyclical or due to a single factor, great burst of reform is hardly a matter of fact, now called the Arab Spring. This constitutional change that is part of the regime's stability seems to show political maturity through his choice to implement new mechanisms. It is therefore a new institutional context but essential objective to consolidate all the democratic gains that have been materialized throughout the modern history of Morocco and we propose to study. The new law confirms once again the exception of the Moroccan model and its singular character that revolves around a particularly active and dynamic political scene, drawing its strength from a constitutional monarchy, centuries old. His exception is actually a particularism, a singularity due to the nature of the monarchical regime and the specificities of the Kingdom, which make the change does not take place through the same channels and is not expressed in the same way.
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