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Terrains de géographes, géographes de terrain : communauté et imaginaire disciplinaires au miroir des pratiques de terrain des géographes français du XXe siècle / Geographers in the field : fieldwork, community and psyche of 20th century French geographers

Calbérac, Yann 13 December 2010 (has links)
Cette thèse interroge les représentations que les géographes français du XXe siècle se font de leurs activités de recherche en explorant les multiples significations que recouvre pour eux le terrain, et notamment la place qu’il occupe dans les dispositifs heuristiques et dans l’imaginaire disciplinaire. Cette recherche entend appliquer à l’histoire de la géographie les approches et les méthodes de la sociologie des sciences. Tout au long de la période, le terrain constitue un ordre du discours dominant qui structure durablement les représentations et les pratiques : face aux lectures inspirées par la théorie des révolutions scientifiques, cette thèse met au contraire en lumière la stabilité des discours. La « crise de la géographie » qui désigne la période de doutes que traverse la discipline durant les années 1960 et 1970 apparaît alors davantage comme une mutation des discours et non comme un changement radical des pratiques. Ce changement de focale sur l’histoire de la discipline oblige donc à repenser les cadres avec lesquels l’écrire : le terrain – envisagé comme un « objet scientifique total » – constitue alors une entrée pertinente pour appréhender la géographie dans son ensemble, c’est-à-dire à la fois ses contenus, ses méthodes, ses finalités et ses acteurs. / This dissertation questions the way XXth-century French geographers represented their research activities by exploring the different meanings the terms field and fieldwork had for them, and especially their place in heuristic processes and in the scientific psyche. It aims at applying the different approaches and methods of sciences studies to geography. Throughout the period, field and fieldwork led to a dominant order of discourse which structured representations and practices. This study is a response to works inspired by the theory of scientific revolutions and emphasizes the immutability of discourses. The “crisis of French geography,” which refers to the period of doubt the discipline went through during the 1960s and 1970s, may be regarded as a mutation of discourses rather than a radical change in practices. This change of focus on the history of geography leads us to reconsider the theoretical tools to be used to write it. When viewed as a “total scientific fact”, field and fieldwork thus represent a relevant approach to geography as a whole – that is to say its methods, aims, content and actors
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Le plain-pied du monde. Postures épistémologiques et pratiques d'écriture dans la géographie française au XXe siècle.

Orain, Olivier 05 December 2003 (has links) (PDF)
À l'aide des outils de la poétique, ce travail d'épistémologie se propose d'abord d'expliquer comment le « réalisme » particulier des géographes du XXe siècle éclaire bon nombre de partis-pris épistémologiques du paradigme « postvidalien ». Ensuite il met en perspective le mouvement de rejet de la géographie traditionnelle survenu dans les années 1970, que l'on peut décrire sur le modèle des « révolutions scientifiques » de T. Kuhn. On montre que durant soixante-dix ans des manières d'écrire et de penser se sont imposées à l'« école française de géographie », appuyées sur une posture réaliste très largement intuitive mais utile pour normer les pratiques légitimes. Quelques-uns ont perçu dès les années 1940-1950 les fragilités de la posture classique génératrices, dans les années 1960, de « malaise » et d'entreprises de consolidation de l'orthodoxie. En revanche, la mise en crise ouverte de ce paradigme est survenue plus tard, dans le sillage d'une conflagration de plus vaste portée (Mai-1968), qui a beaucoup fait pour désinhiber la critique interne. Dans ce contexte de mise en question collective du réalisme, certains auteurs ont alors contribué à préciser une posture alternative, que l'on peut qualifier de « constructiviste ». Le modèle kuhnien, utile pour décrire la situation de la géographie classique, s'avère moins pertinent dès lors que la géographie s'insère pleinement parmi les sciences sociales.
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Les États-Unis au lycée (1905-2004). Généalogie de la géographie des États-Unis en classe de terminale en France.

Marielle, Wastable 04 July 2011 (has links) (PDF)
Ce travail retrace la généalogie du discours géographique de terminale sur les États-Unis au XXe siècle. Il analyse à la fois les transferts entre la géographie universitaire et celle de l'enseignement du secondaire, mais aussi l'influence du contexte non scientifique et des représentations sociales sur la constitution du discours géographique scolaire formel. Implicitement, les États-Unis apparaissent dans la géographie scolaire comme une image en négatif de la France et de l'Europe, un concurrent quelquefois dangereux qu'il conviendrait de surpasser ou de contrer. Cette image permet d'affirmer l'importance de la France et de l'Europe dans l'esprit des élèves. La première partie pose les bases épistémologiques et méthodologiques et traite de la place des États-Unis dans la géographie scolaire. Elle analyse les liens entre les géographes universitaires et les États-Unis en tant qu'objet d'étude, en tant que puissance mondiale et que patrie d'écoles géographiques, ce qui permet d'établir le contexte scientifique de l'élaboration du discours scolaire. La seconde partie étudie les lieux et les habitants des États-Unis tels qu'ils sont représentés par la géographie scolaire. Elle aborde la façon dont, à propos de la régionalisation des États-Unis, le discours scolaire s'affranchit progressivement de la géographie universitaire. Elle montre que la géographie scolaire définit des figures-types dans lesquelles sont condensées les caractéristiques prêtées à la ville ou à la population américaine, or ces caractéristiques sont avant tout construites en fonction d'une interprétation ethnocentrique ou comparatiste de la réalité américaine. La troisième partie traite du modèle américain dans le discours scolaire à travers l'analyse de la puissance des États-Unis. Alors que jusque dans les années 1970 le système productif des États-Unis est présenté comme un modèle à suivre pour la France, le modèle américain sera de plus en plus controversé à partir du moment où ses failles sont perceptibles et où la puissance des États-Unis devient soft power à étendue mondiale.
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Au seuil critique de la ville : trois groupes de géographie engagée / At the threshold of the city : three groups of involved geography

Gintrac, Cécile 30 November 2015 (has links)
Cette thèse vise à étudier la géographie urbaine critique en suivant trois groupes contemporains qui s'en réclament : le GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo) au Brésil, Kritische Geographie Berlin en Allemagne et le réseau international INURA (International Network for Urban Research and Action). Cette démarche inspirée des science studies implique de s‘intéresser autant à leurs pratiques qu’aux savoirs qu’ils produisent. Dans cette optique, les idées n’existent que parce qu’elles sont portées, mobilisées et diffusées par des collectifs. A partir des données collectées auprès de ces groupes, il est possible, par recoupements, de définir la géographie urbaine critique par sa position de seuil : au seuil du normatif et du descriptif, de la théorie et de la pratique, aux marges de l’université et des champs scientifiques. Ce travail cherche également à évaluer si les liens entre les trois groupes sont assez denses pour qu’il soit possible de parler d’un courant de pensée mondial. / The aim of this dissertation is to study critical urban geography through three contemporary groups which claim to partake in it : Brazil’s GESP (Grupo de Estudos sobre São Paulo), Germany’s Kritische Geographie Berlin, and the international network of INURA (International Network for Urban Research and Action). This method is inspired by the science studies and implies studying what is being done just as much as whatever theoretical content is being produced. In this view, ideas exist only insofar as they are borne, carried out and broadcast by these groups. From the data collected, it is possible, by crosschecking, to define critical urban geography as « on the threshold » : between the normative and the descriptive, between theory and practice, at the margins of the academic and scientific fields. This research also purports to assess whether the bonds between these groups are strong enough to allow us to talk about a global current of thought.
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Du projet scientifique des Lumières aux géographies nationales : France, Prusse et Grande-Bretagne (1780-1860) / From the scientific project of the Enlightenment to national geographies : France, Prussia and Great-Britain (1780-1860)

Péaud, Laura 17 November 2014 (has links)
Entre 1780 et 1860 en Europe, la géographie se structure peu à peu en champ scientifique et académique indépendant, et particulièrement en France, Prusse et Grande-Bretagne. Au même moment dans ces trois pays européens, des géographes travaillent à ce que leur champ soit enfin considéré comme une science à part entière, au même titre par exemple que l'histoire ou les mathématiques. Ils construisent leur champ à la faveur d'un renouvellement profond de ses principes institutionnels et épistémologiques, selon un processus similaire dans ces trois sphères. Ils organisent progressivement les connaissances géographiques selon une exigence de scientificité, dont ils discutent les modalités. Ce processus de construction à la fois scientifique et disciplinaire est profondément marqué par l'héritage des Lumières et l'esprit universaliste, mais, parallèlement, il se trouve également influencé et informé par le contexte politique. Entre 1785 et 1860, les savoirs géographiques sont en effet investis d'une valeur stratégique grandissante : ils jouent un rôle majeur dans les idéologies politiques des États et également dans les actions politiques menées. En interrogeant conjointement les champs du politique et des savoirs géographiques, cette thèse ainsi à mettre en évidence en quoi le processus de montée en discipline des savoirs géographiques engagé simultanément en France, en Prusse et en Grande-Bretagne se trouve fondamentalement en tension entre, d'une part, une exigence universaliste portée à l'échelle européenne par le champ scientifique et, d'autre part, la nationalisation progressive des savoirs géographiques. / Between 1780 et 1860, geography tends to become a full scientific field in Europe, built thanks to renewed institutional and academic principles, especially in France, Prussia and Great Britain. t the same time in these three European countries, geographers expect that their field will be finally considered as a proper science, compared for instance to history or mathematics. In order to complete this aim, they gradually organise geographical knowledge according to scientific patterns. The French, Prussian and British spheres are affected by a similar process. This scientific and academic construction of a proper geographical field is influenced by a universalistic spirit, inherited from the European Enlightenment, but also deeply affected by the political context. Between 1785 and 1860, geographical knowledge is recognised as strategic : it plays a major role in the politics of the states and, therefore, in the organisation of the different policies developed in this period. By questionning at the same time the field of geography and the field of politics and policy, this thesis intends to highlight how the process of academic and scientific construction of geography engaged at the same time in France, Prussia and Great-Britain is essentially in a position of tension between a demand of universalism and the progressiv nationalisation of geographical knowledge.
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Géo-graphies en mouvements : pour une Ethnographie des savoirs géographiques à l’école élémentaire / Geo-graphies in movements : For an Ethnography of geographical knowledge in primary school

Baudinault, Alexandra 08 December 2017 (has links)
Les savoirs géographiques à l’école élémentaire se façonnent selon une variation en trois temps : d’abord les pulsations du contemporain, rapides et changeantes, dont les programmes et les inquiétudes qu’ils suscitent sont la partie visible ; puis le temps de chaque enseignant, dans sa classe, avec ses élèves, porté par ses propres savoirs géographiques, ses spatialités et ses représentations sur ce qu’est, ce qu’a été et ce que pourrait / devrait être l’enseignement de la géo à l’école ; enfin il y a le temps « quasi immobile » d’une solide, lointaine, mais essentielle fondation qui répond aux besoins de chaque être humain de se situer spatialement pour habiter et être-au-monde. Ces trois temporalités se recouvrent et, telles des couches géologiques, sont mouvantes (faites de divergences et de convergences, de glissements, de fissures et de failles, d’affleurements). Elles coexistent donc tout en étant parfois dissonantes et dysfonctionnantes. Pourtant, dans les classes, à l’école élémentaire, tous les jours que compte l’année scolaire, on fait de la géo-graphie. C’est donc l’énigme de cette coexistence que cette thèse se propose de résoudre.Chacun des deux tomes (Positifs et Négatifs) est organisé en trois mouvements (trois livres et trois corpus) qui peuvent être lus de manière autonome. Mais c’est l’ensemble du dispositif, conçu comme un laboratoire, qui permet le dénouement de l’intrigue. Fondé sur une observation participante de deux années dans une classe de CM1, sur des entretiens et une enquête dans l’univers des blogs tenus par des enseignants, ce dispositif fut élaboré au fil du temps de la thèse et délimite les contours d’un espace de recherche en sciences sociales, hybridant l’histoire et l’épistémologie de la géographie, les méthodes de l’anthropologie tout en mobilisant des savoirs relevant de la géographie, de l’histoire, des arts graphiques et plastiques, de la littérature ou de la philosophie. Je montre ainsi qu’il est possible d’étudier des savoirs comme des processus et de ne pas penser ceux-ci comme des savoirs scolaires déjà-là, assignés, mais comme des savoirs mêlant des faire et des dire qui se déploient dans un ensemble de gestes, de mots, d’images et d’imaginaires, de routines et de techniques.En proposant une Ethnographie des savoirs géographiques à l’école, j’ai voulu construire une méthode de recherche qui s’écarte des travaux habituellement menés dans le champ de la didactique disciplinaire pour envisager une analyse différente sur les savoirs transmis et par conséquent aussi sur ce que ces derniers représentent pour la communauté des géographes. Segmenter en deux mots distincts le préfixe geo et le suffixe graphie et les relier par un tiret est ainsi une manière d’identifier, par un procédé graphique et sémantique, l’élémentaire contemporain de la géographie que je définis donc comme des géo-graphies élémentaires. / Geographical knowledge in primary school is shaped according to a variation in three stages : first, the pulsations of present time, fast-moving, whose school curricula and the concerns they have raised, are the visible part ; then the time of each primary school teacher, in his classroom, with his pupils, driven by his own geographical knowledge, his spatialities and his representations on what is, what was and what could / should be the teaching of Geo at primary school ; finally, there is the "almost motionless" time of a solid, ancient but essential foundation that responds to the needs of each human being to situate himself spatially to inhabit and be-in-the-world. These three temporalities overlap and, like geological layers, are shifting (made up of divergences and convergences, sliding, cracks and faults, outcrops). They therefore coexist while being dissonant and dysfunctional. However, in the classrooms, in primary school, every day that counts the school year, geography is done. It is therefore the enigma of this coexistence that this thesis proposes to solve. Each of the two volumes (Positives and Negatives) is organized in three movements (three books and three corpus) which can be read autonomously, but it is the whole device designed as a laboratory that allows the outcome of the plot. Material drawn from a participative observation in a Year-5 class (CM1) in Paris, interviews and a survey in the world of teacher blogs. This apparatus has been shaped and elaborated over time of the thesis and delimits the contours an area of social sciences research hybridizing the history and epistemology of geography, methods of anthropology, while mobilizing knowledge related to geography, history, graphic and plastic arts, literature or philosophy. I thus show that it is possible to study knowledge as a process and not to think of it as school knowledge already assigned to it, but as knowledge combining making and speeches that unfold in a whole gestures, words, images and imaginations, routines and techniques.By proposing an Ethnography of geographical knowledge at school, I wanted to build a research method that deviates from the work usually carried out in the field of didactic in order to suggest a different analysis on the knowledge passed and consequently also on what the latter represent for the community of geographers. By proposing to divide the geo prefix and the graphic suffix into two distinct words and to connect them by a dash, I identify by a graphical and semantic process the elementary contemporary of geography, which I thus define as elementary geo-graphies.
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Terrains de géographes, géographes de terrain. Communauté et imaginaire disciplinaires au miroir des pratiques de terrain des géographes français du XXe siècle

Calberac, Yann 13 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge les représentations que les géographes français du XXe siècle se font de leurs activités de recherche en explorant les multiples significations que recouvre pour eux le terrain, et notamment la place qu'il occupe dans les dispositifs heuristiques et dans l'imaginaire disciplinaire. Cette recherche entend appliquer à l'histoire de la géographie les approches et les méthodes de la sociologie des sciences. Tout au long de la période, le terrain constitue un ordre du discours dominant qui structure durablement les représentations et les pratiques : face aux lectures inspirées par la théorie des révolutions scientifiques, cette thèse met au contraire en lumière la stabilité des discours. La " crise de la géographie " qui désigne la période de doutes que traverse la discipline durant les années 1960 et 1970 apparaît alors davantage comme une mutation des discours et non comme un changement radical des pratiques. Ce changement de focale sur l'histoire de la discipline oblige donc à repenser les cadres avec lesquels l'écrire : le terrain - envisagé comme un " objet scientifique total " - constitue alors une entrée pertinente pour appréhender la géographie dans son ensemble, c'est-à-dire à la fois ses contenus, ses méthodes, ses finalités et ses acteurs.
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Raízes e Constelações do Saber Geográfico Acadêmico Brasileiro : o conhecer e o pensar na condição de nervuras /

Claudino, Guilherme dos Santos January 2019 (has links)
Orientador: Eliseu Savério Sposito / Resumo: Processos diversos diferenciaram a trajetória do conhecimento/pensamento que hoje concebemos como geográfico. A história humana revela que, em diversos períodos, o humano – e seu meio subjetivo e material – alicerçou elementos para a efetivação de características que, unidas, dão substância a saberes; e o geográfico não foge à regra. De maneiras distintas e caminhos os mais diversos, geógrafos de diferentes instituições ocuparam-se do exercício de compreensão do saber geográfico. A materialização dessa ocupação cristalizou-se, entre outros resultados, em dissertações e teses. O propósito desta tese, assim, é compreender os estudos, na pós-graduação brasileira, que se voltaram ao pensamento e conhecimento geográfico como objetos de investigação, os quais entendo, contudo, como estudos de saberes. Julgo, portanto, que o saber é uma síntese do conhecer e do pensar. Nesse estado de coisas, identifico que o estudo do saber, na condição de objeto na Geografia brasileira, é investigado por meio de duas dimensões de análise: uma é histórica e outra é teórica-conceitual e propositiva. No interior dessas duas dimensões, concentra-se um conjunto de outros temas de pesquisa. As dissertações e teses foram detalhadamente distribuídas entre essas dimensões e outros subeixos, revelando autores, objetos de pesquisa, instituições onde foram realizadas e datas de quando foram concluídas. Com efeito, os autores e seus respectivos objetos de análise não estão fora do tempo e do espaço, uma vez qu... (Resumo completo, clicar acesso eletrônico abaixo) / Abstract: Diverse processes have differentiated the trajectory of the knowledge/thought that we conceive today as geographic. Human history reveals that, in different periods, the human – and their subjective and material milieu – has underpinned elements for the effectuation of characteristics that, united, give substance to knowledge; and geographic knowledge is no exception. In different manners and in the most diverse paths, geographers from various institutions did engage in the exercise of understanding geographic knowledge. Such occupation came into materialization and crystallized, inter alia, in the form of master's theses and doctoral dissertations. The present doctoral dissertation, therefore, aims to understand the studies, in Brazilian graduate programs, that turned to geographic thought and knowledge as objects of investigation, which I however understand as studies of knowing. I therefore think that knowing is a synthesis of knowledge and thought. In this state of affairs, I identify that the study of knowing, as an object in Brazilian Geography, takes place under two dimensions of analysis: one is historical, and the other is theoretical-conceptual-propositional. A set of other research themes concentrates within these two dimensions. The dissertations and theses were distributed in detail into these dimensions and other sub-axes, revealing authors, research objects, institutions of origin, and dates of conclusion. In effect, the authors and their respective objects of ... (Complete abstract click electronic access below) / Résumé: Divers processus ont différencié la trajectoire de la connaissance/pensée que nous concevons aujourd'hui comme géographique. L'histoire humaine révèle que, à différentes époques, l'humain – et son milieu subjectif et matériel – a soutenu des éléments pour la réalisation de caractéristiques qui, unies, donnent corps aux savoirs; et la géographique ne fait pas exception. De plusieurs manières et dans les voies les plus diverses, les géographes de différentes institutions se sont engagés dans l'exercice de la compréhension du savoir géographique. Cette occupation s'est matérialisée et s'est cristallisée, entre autres, sous la forme de mémoires de master et de thèses de doctorat. La présente thèse vise donc à comprendre les études, dans les programmes d'études supérieures brésiliennes, qui se sont tournées vers la pensée et la connaissance géographiques comme objets d'investigation, ce que je comprends cependant comme des études de connaissances. Je considère donc que le savoir est une synthèse de la connaissance et de la pensée. Dans cet état de fait, j'identifie que l'étude du savoir, en tant qu'objet de la géographie brésilienne, se déroule sous deux dimensions d'analyse: l'une historique, l'autre théorique-conceptuelle-propositionnelle. Un ensemble d'autres thèmes de recherche se concentre dans ces deux dimensions. Les thèses ont été répartis en détail dans ces dimensions et d'autres sous-axes, révélant des auteurs, des objets de recherche, des institutions d'origine et des d... (Résumé complet accès életronique ci-dessous) / Doutor
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Formes et acteurs du changement territorial dans les périphéries du monde : dynamiques urbaines et mutations rurales en Bolivie

Arreghini, Louis 23 March 2011 (has links) (PDF)
Dans un monde globalisé, les territoires de la périphérie du monde entrent dans un processus de changement continuel sous les contraintes de multiples acteurs, transnationaux, étatiques et locaux. Cette thèse s'est fixée comme objectif de révéler la spatialité de ces changements ainsi que les jeux d'acteurs qui y contribuent dans le cas de la Bolivie. Les hypothèses, qui postulent un irréversible processus d'autonomisation des territoires, ont résisté à l'épreuve des faits : les bouleversements politiques et sociaux intervenus pendant la période de la réalisation de ce projet. La thèse présente d'abord un positionnement épistémologique qui propose d'articuler l'espace et ses acteurs dans une perspective modélisatrice. Elle expose ensuite un cadre systémique de mise en cohérence des éléments de structuration et de changement territorial qui place, au centre, un système idéel construit à partir des signaux échangés par les acteurs afin de maîtriser ce changement territorial : signaux de domination, de pression ou de séduction engendrant des relations d'exploitation, de conflits ou de coopération. Ce système idéel est relié à des sous-systèmes matérialisés (organisation politico-administrative, système de villes et espaces de l'économie) qui subissent l'impact des changements étudiés. En effet, les politiques territoriales sont les rétroactions d'un tel système. Le traitement de chaque sous-système matérialisé correspond à un changement d'échelle géographique. Les modèles spatiaux à base de chronochorèmes complètent l'étude dynamique du changement. Ces choix méthodologiques permettent une lecture géographique des résultats suivants : - L'efficacité des mouvements sociaux réside moins dans la matrice sectorielle et professionnelle que dans leur assise territoriale .-L'État concentre ses réformes sur le sous-système matérialisé de l'organisation politico-administrative car il semble n'avoir prise ni sur le système des villes, ni sur les espaces et territoires de l'économie. Il n'est jamais parvenu jusqu'à présent à un accord qui lui aurait permis d'équilibrer dépenses sociales et investissements productifs. Un consensus social devra également être trouvé pour rendre viable un État plurinational. L'État concentre sur lui la majorité des signaux et établit ses politiques territoriales en fonction de leur pression. - La toute puissance technologique et financière des acteurs transnationaux se heurtent à l'efficacité des mouvements sociaux. Toutefois, ces acteurs restent à terme des pièces importantes d'un jeu où , pourvoyeurs d'activité et d'emplois, ils continueront à produire de l'espace et à consommer des territoires
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Formes et acteurs du changement territorial dans les périphéries du monde : dynamiques urbaines et mutations rurales en Bolivie / Shapes and players of territorial change in the satellites territories of global world : urban dynamics and rural changing in Bolivia

Arreghini, Louis 23 March 2011 (has links)
Dans un monde globalisé, les territoires de la périphérie du monde entrent dans un processus de changement continuel sous les contraintes de multiples acteurs, transnationaux, étatiques et locaux. Cette thèse s’est fixée comme objectif de révéler la spatialité de ces changements ainsi que les jeux d’acteurs qui y contribuent dans le cas de la Bolivie. Les hypothèses, qui postulent un irréversible processus d’autonomisation des territoires, ont résisté à l’épreuve des faits : les bouleversements politiques et sociaux intervenus pendant la période de la réalisation de ce projet. La thèse présente d’abord un positionnement épistémologique qui propose d’articuler l’espace et ses acteurs dans une perspective modélisatrice. Elle expose ensuite un cadre systémique de mise en cohérence des éléments de structuration et de changement territorial qui place, au centre, un système idéel construit à partir des signaux échangés par les acteurs afin de maîtriser ce changement territorial : signaux de domination, de pression ou de séduction engendrant des relations d’exploitation, de conflits ou de coopération. Ce système idéel est relié à des sous-systèmes matérialisés (organisation politico-administrative, système de villes et espaces de l’économie) qui subissent l’impact des changements étudiés. En effet, les politiques territoriales sont les rétroactions d’un tel système. Le traitement de chaque sous-système matérialisé correspond à un changement d’échelle géographique. Les modèles spatiaux à base de chronochorèmes complètent l’étude dynamique du changement. Ces choix méthodologiques permettent une lecture géographique des résultats suivants : - L'efficacité des mouvements sociaux réside moins dans la matrice sectorielle et professionnelle que dans leur assise territoriale .-L'État concentre ses réformes sur le sous-système matérialisé de l'organisation politico-administrative car il semble n'avoir prise ni sur le système des villes, ni sur les espaces et territoires de l'économie. Il n'est jamais parvenu jusqu'à présent à un accord qui lui aurait permis d'équilibrer dépenses sociales et investissements productifs. Un consensus social devra également être trouvé pour rendre viable un État plurinational. L'État concentre sur lui la majorité des signaux et établit ses politiques territoriales en fonction de leur pression. - La toute puissance technologique et financière des acteurs transnationaux se heurtent à l’efficacité des mouvements sociaux. Toutefois, ces acteurs restent à terme des pièces importantes d’un jeu où , pourvoyeurs d’activité et d’emplois, ils continueront à produire de l’espace et à consommer des territoires / In a globalized world, satellite territories undergo continual change process constrained by multiple, transnational, public and local actors. This thesis aims to reveal the spatiality of these changes as well as the sets of actors who contributed to it in Bolivia. The assumptions, which assume an irreversible process of empowering territories, have withstood the proof of facts : political and social upheavals occurred during the period of the realization of this project. The thesis starts with epistemological considerations which propose to articulate space and its actors in a modeling approach. Then the thesis presents a systemic conceptual framework providing coherence within territorial structuration and changes which focus on a system built from the signals exchanged by the actors to control this territorial change : signals of domination, pressure or seduction, generating relation of exploitation, adversarial or cooperation. This conceptual system is connected to effective subsystems (politico-administrative organization, system of cities and territories of the economy) which undergo the impact of the studied changes. Indeed, territorial policies are the results of the feedbacks of such a system. Dealing with each effective subsystem needs to focus on different geographical scales. The spatial models containing chronochorèmes supplement the dynamic study of the change. This methodological approach allows a geographical reading of the following results : - Social movements’ efficiency is better explained by its territorial origin than the sectoral and professional matrix. - The government focuses its reforms on the politico-administrative sub-system because it seems not to have stranglehold either on the system of cities, or on economics territories. Until now, it never managed to achieve an agreement which would have enabled to balance welfare expenditures and productive investments. A social consensus will have also to be found to make viable a multinational nation. The nation concentrates the majority of the signals and establishes its territorial policies according to their pressure. - The technological and financial all-power of the transnational actors face up to the effectiveness of social movements. However, these actors remain in the long term important providers of activity and employment and will continue to produce space and to consume territories

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