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Santé mentale des camionneurs québécois ayant vécu un accident de la route impliquant une tentative de suicide devant leur camion

Blouin, Camille 07 July 2021 (has links)
En 2019, les accidents de la route ont fait 35 000 victimes au Québec. Leurs effets sur la santé mentale des survivants sont peu documentés statistiquement. La prévalence du trouble stress post-traumatique (TSPT) et de sa comorbidité avec l'insomnie, la dépression et la phobie des transports a été notée chez certaines victimes. Quant aux victimes d'accidents impliquant un véhicule lourd, elles sont surreprésentées. Dans la majorité de ces cas, le camionneur n'est pas la personne responsable. Dans ces situations, il est possible qu'une personne ait utilisé le véhicule lourd pour tenter de s'enlever la vie. L'impact des suicides devant les véhicules lourds sur la santé mentale est décrié par des associations de camionneurs, mais la nature et l'importance de ces conséquences sont peu connues. Le but de cette étude est d'établir un portrait de la santé mentale chez un échantillon de camionneurs québécois ayant vécu ou non un accident de la route, impliquant ou non une tentative de suicide. Quatre-vingt-cinq camionneurs québécois (64,7 % hommes, âge moyen = 42,8 ans) ont rempli une batterie de questionnaires maison et validés mesurant la sévérité des symptômes du TSPT, de l'insomnie, de la dépression, du fonctionnement quotidien et les habitudes de consommation de substances. Une différence significative a été observée entre ceux n'ayant pas vécu d'accident et ceux ayant vécu un accident n'étant pas une tentative de suicide sur la sévérité des symptômes intrusifs liés au TSPT (F (2,82) = 4,017, p = 0.022). Aucune différence significative n'a été observée entre les personnes rapportant des accidents impliquant une tentative de suicide et celles des autres groupes. L'échantillon de cette étude n'a pas permis d'observer d'impact spécifique sur la santé mentale des camionneurs ayant vécu des accidents de la route impliquant une tentative de suicide. De ce fait, les résultats obtenus indiquent que, pour cet échantillon de camionneurs, le contexte de l'accident n'est pas ce qui semble avoir la plus grande influence sur la santé mentale. Dans les recherches futures, la prise en compte du temps depuis l'accident ou du nombre d'accidents vécus, entre autres, permettrait d'obtenir un portrait plus fidèle de cette population. / In 2019, across the province of Quebec, 35,000 people were injured in road accidents. The effect of these accidents on the mental health of survivors are poorly documented statistically. The prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) and its comorbidity with insomnia, depression and transportation phobia has been noted in some victims. Victims of accidents involving a heavy vehicle are over-represented and, in most cases, the truck driver is not at fault. In these situations, it is possible that a person may have used the heavy vehicle to take their own life (suicide-by-truck). The impact of suicides-by-truck on mental health is decried by trucker associations, but the nature and magnitude of these consequences are not well known. The aim of this study is to define a portrait of a sample of Quebec truck drivers' mental health, who have or have not experienced a road accident, whether involving a suicide attempt or not, to clarify the situation. Eighty-five truck drivers (64.7% male, average age = 42.8 years) completed a battery of validated and homemade questionnaires measuring the severity of PTSD symptoms, insomnia, depression, daily functioning, and substance use. A significant difference was observed between those who had not experienced an accident and those who had experienced an accident that was not a suicide attempt on the severity of intrusive symptoms related to PTSD (F (2.82) = 4.017, p = 0.022). No significant difference was observed between those reporting accidents involving a suicide attempt and those in other groups. The sample of this study did not reveal any specific impact on the mental health of truck drivers who had experienced road accidents involving a suicide attempt. Therefore, the results obtained indicate that, for this sample of truck drivers, the context of the accident is not what seems to have the greatest influence on mental health. In future research, considering some factors such as the time passed since the accident or the number of accidents experienced by each truck driver would provide a more accurate picture of this population.
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« As-tu peur de moi ? » : trouble de stress post-traumatique et réintégration à la vie civile des militaires franco-canadiens au sein de la société québécoise

Roupnel, Servane 18 January 2023 (has links)
Une question traverse les siècles et ancre le questionnement de ma recherche doctorale : la guerre peut-elle rendre fou ? Car la guerre ne fait pas que des morts. Elle laisse derrière elle des hommes et des femmes blessés dans leur chair et dans leur esprit, un enjeu central dans nos sociétés contemporaines. Actuellement, le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un diagnostic reconnu et officiel qui vient médicaliser les conséquences de la violence dans le champ des maladies mentales. Le traumatisme de guerre devient alors un langage qui permet de rendre compte de la violence. Mais c'est aussi et surtout un jugement moral qui met en place des enjeux de reconnaissance sociale. Cette thèse examine la façon dont est appréhendée et expérimentée la réintégration à la vie civile des militaires post-traumatisés franco-canadiens, au sein de la société québécoise. Notamment, comment la médicalisation du trouble de stress post-traumatique telle qu'elle est mise en place actuellement rend cette réintégration illusoire. Travailler sur ces questions requiert de se pencher sur les multiples enjeux que sont les traumatismes et la violence de guerre, la médicalisation des comportements et les effets universalisant des régimes politiques, ou encore les enjeux moraux de la participation au fait militaire. Ayant pour cadre le Canada, le bilinguisme du pays a influencé la construction de mon objet de recherche en questionnant l'expérience des militaires franco-canadiens qui, au cours du terrain, se réduira d'elle-même à celle des Québécois. La langue n'influence donc pas uniquement l'expérience du trouble mental, mais également la réintégration à la vie civile dans les différences de représentation de la profession militaire entre le Québec et les autres provinces canadiennes. La recherche se base sur des entretiens de type récit de vie et semi-dirigés auprès de 13 militaires ou anciens combattants post-traumatisés, 5 conjointes/ex-conjointes de militaires post-traumatisés, 2 anciens combattants non post-traumatisés et 7 professionnels de la santé. Cette thèse démontre que, pour articuler une possible réintégration des militaires franco-canadiens au sein de la société québécoise, il est important de dépasser le seul spectre médical du TSPT. Pour cela, je m'attelle à explorer les tensions en présence entre les différents acteurs qui jouent un rôle et qui produisent un discours face au TSPT. Les enjeux de la médicalisation du TSPT sont ainsi interrogés dans leur articulation entre la prise en charge des anciens combattants, la construction d'un discours globalisant et la légitimation d'une expérience. J'ouvre alors la réflexion sur la possibilité de repenser l'expérience même de la guerre et de ses traumatismes en tenant compte de la spécificité militaire afin d'articuler la démobilisation et la réintégration de ces soldats dans une approche ontologique du post-traumatisé de guerre. / A question crosses the centuries and anchors the questioning of my doctoral research: can war make one mad? Because war does not only kill people. It leaves behind men and women wounded in their flesh and in their minds, a central issue in our contemporary societies. Currently, post-traumatic stress disorder (PTSD) is a recognized and official diagnosis that medicalizes the consequences of violence in the field of mental illness. War trauma thus becomes a language that allows us to account for violence. But it is also, and above all, a moral judgment that sets up issues of social recognition. This thesis examines the way in which the reintegration of post-traumatized Franco-Canadian soldiers into civilian life is approached and experienced within Quebec society. In particular, how the medicalization of post-traumatic stress disorder, as it is currently implemented, makes this reintegration illusory. Working on these questions requires examining multiple issues such as war trauma and violence, the medicalization of behaviors and the universalizing effects of political regimes, as well as the moral issues of participation in the military. The bilingualism of Canada has influenced the construction of my research object by questioning the experience of Franco-Canadian soldiers, which, during the fieldwork, ended up Quebecers. Language therefore influences not only the experience of mental illness, but also the reintegration into civilian life in the differences in the representation of the military profession between Quebec and the other Canadian provinces. The research is based on life story and semi-structured interviews with 13 post-traumatized military personnel or veterans, 5 spouses/ex-spouses of post-traumatized military personnel, 2 non-post-traumatized veterans and 7 health professionals. This thesis demonstrates that, in order to articulate a possible reintegration of Franco-Canadian military personnel into Quebec society, it is important to go beyond the medical spectrum of PTSD. To this end, I explore the tensions between the different actors who play a role and produce a discourse on PTSD. The stakes of the medicalization of post-traumatic stress disorder are thus questioned in their articulation between the care of veterans, the construction of a globalizing discourse and the legitimization of an experience. I then open the reflection on the possibility of rethinking the experience of war and its traumas by considering the military specificity in order to articulate the demobilization and the reintegration of these soldiers in an ontological approach of the post-traumatized military personnel.
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La thérapie par révision et répétition de l'imagerie mentale appliquée au traitement des cauchemars post-traumatiques militaires

Brochu, Valérie January 2012 (has links)
Les anciens combattants qui reviennent de mission sont fréquemment sujets à avoir des cauchemars récurrents, et ce, durant de nombreuses années. Au moyen d'une expérimentation auprès d'un ancien combattant souffrant de cauchemars récurrents et présentant un état de stress post-traumatique, la présente étude de cas vise à évaluer l'efficacité d'un traitement propre à ce type de cauchemar, soit la thérapie par révision et répétition d'imagerie. L'évaluation avant, pendant et suivant le traitement psychologique porte sur la fréquence, l'intensité et le contenu des cauchemars. De plus, à l'aide de mesures polysomnographiques et actigraphiques, la qualité du sommeil est évaluée, de manière objective. Les symptômes de dépression et d'anxiété ainsi que la qualité de vie du participant sont également évalués avant et après traitement. Les résultats indiquent une diminution de la fréquence et de l'intensité des cauchemars ainsi que des symptômes de dépression, en plus d'une augmentation de la qualité de vie. La thérapie n'a pas eu d'effet significatif sur les données subjectives et objectives du sommeil, à l'exception du nombre d'éveils, qui a diminué d'un point de vue subjectif. Pour ce qui est du contenu des rêves, on observe une tendance vers la diversification du contenu onirique, moins axé sur les combats militaires.
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La fatigue de compassion : impact d'une formation préventive chez les intervenants travaillant auprès des réfugiés

Alexe, Letitia January 2017 (has links)
Les intervenants travaillant avec une clientèle d’immigrants et de réfugiés ayant vécu des traumatismes sont susceptibles de développer des symptômes de Fatigue de compassion. La Fatigue de compassion est un état de stress et d’épuisement émotionnel qu’un intervenant peut ressentir à la suite de l’exposition indirecte aux expériences traumatiques de son client. Ce phénomène peut avoir des répercussions négatives sur le professionnel, sur l’alliance thérapeutique et sur le milieu de travail. Dans la pratique, de nombreuses interventions sont mises sur pied pour prévenir ou traiter la fatigue de compassion. Cette abondance témoigne d’un besoin réel et grandissant des intervenants travaillant auprès d’une clientèle traumatisée. Cependant, celles-ci font rarement l’objet d’évaluations pour en mesurer l’efficacité et on connaît encore peu les composantes à considérer dans la prévention et le traitement de la fatigue de compassion. De plus, peu d’interventions sont mises sur pied spécifiquement pour les intervenants travaillant auprès de réfugiés et d’immigrants ayant vécu des traumatismes liés à la guerre et à la violence. Compte tenu des défis particuliers que l’intervention auprès de cette clientèle comporte, les risques de développer des manifestations de Fatigue de compassion peuvent être plus élevés. La présente étude vise donc d’une part à améliorer les connaissances en lien avec le vécu subjectif des intervenants qui travaillent auprès de cette clientèle, et ce, en portant une attention particulière aux manifestations de Fatigue de compassion. D’une autre part, l’étude vise à évaluer les retombées d’une formation préventive sur les manifestations de Fatigue de compassion chez les intervenants qui œuvrent auprès de cette clientèle.
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Base physiologique commune entre état de stress post-traumatique et dépendance aux drogues : caractérisation comportementale et tentative thérapeutique chez le rat / Common physiological basis between posttraumatic stress disorder and drug addiction : behavioral characterization and therapeutic approach in rats

Toledano, Daniel 07 April 2014 (has links)
Cette thèse propose que l'état de stress post-traumatique (ESPT) et l'addiction impliquent un dysfonctionnement de la réactivation mnésique qui serait responsable des reviviscences intenses qui les caractérisent. Ce dysfonctionnement pourrait reposer sur un découplage des systèmes monoaminergiques, déjà mis en évidence après des expositions répétées aux drogues, qui se traduit par une sensibilisation comportementale et neurochimique, dépendantes du système noradrénergique. Nos données montrent que 1) le modèle animal de l'ESPT adopté (le SPS), reproduit des symptômes de l'ESPT dont une réactivité aux indices de rappel , 2) le SPS induit une sensibilisation locomotrice, dépendante du système noradrénergique et modulée par la recherche de nouveauté, 3) des injections répétées d'amphétamine reproduisent des symptômes de l'ESPT et induisent une sensibilisation modulée par la réaction à la nouveauté , 4) une sensibilisation locomotrice peut se manifester par l'exposition à des indices associés à la prise de drogue et, 5) un traitement combinant un état positif à une réactivation de la mémoire traumatique réduit les symptômes de l'ESPT, suggérant qu'un remodelage émotionnel pourrait constituer une nouvelle approche thérapeutique. Ce premier corpus de résultats supporte notre hypothèse de bases physiologiques communes entre ESPT et addiction. / The present thesis proposes that posttraumatic stress disorder (PTSD) and addiction both involve dysfunctions of memory reactivation, which might be responsible for the frequent and intense revivals that characterized them. This dysfunction could be based upon the uncoupling of monoaminergic systems, already demonstrated after repeated drugs exposures, resulting in noradrenergic dependent behavioral and neurochemical sensitizations. Our data show that 1) the selected PTSD animal model (SPS) reproduces PTSD symptoms, including a reactivity to reminder cues, 2) SPS induced a noradrenergic dependent locomotor sensitization, modulated by the novelty seeking 3) repeated injections of drugs mimic several PTSD symptoms and induce a behavioral sensitization modulated by novelty seeking, 4) locomotor sensitization can also be induced by exposure to drug associated cues and 5) a treatment combining both a positive state and a traumatic memory reactivation reduces PTSD symptoms, suggesting an emotional remodeling, which could be considered as a new therapeutic approach. This first corpus of results supports our hypothesis of common physiological basis between PTSD and addiction.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Le partage social dans le contexte d'un événement émotionnel majeur : la tempête de verglas de 1998

Touchette, Josée 27 October 2021 (has links)
L’objet de cette étude est d’observer rétrospectivement les comportements de partage social d’une population québécoise lors de la tempête de verglas de 1998. Des questionnaires portant sur trois situations distinctes et une mesure de stress posttraumatique sont envoyés à 191 participants recrutés par téléphone. De ce nombre, 121 nous sont retournés dans les deux mois suivants. Comme attendu, la grande majorité des participants se sont rapidement engagés dans un processus de partage social répétitif avec plus d’un interlocuteur, quelque soit le type d’émotion impliquée, le sexe ou l’âge des participants. Le rétablissement émotionnel n’est toutefois pas lié aux aspects quantitatifs du partage social couverts par cette étude. Comme prévu, les répondants ont surtout vécu de la peur et de la tristesse. De plus, l’évaluation cognitive qu’ils font des événements est liée au niveau de détresse initial et au niveau de perturbation résiduelle. Les résultats obtenus sont discutés afin d’orienter les futures recherches sur ce sujet.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.
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Le trouble stress post-traumatique en contexte de traumatisme crânio-cérébral : caractéristiques pré- et péri-traumatiques associées et effet à long terme sur la qualité de vie liée à la santé et la participation sociale

Woods, Jamie 22 June 2021 (has links)
Le présent projet vise à documenter les caractéristiques distinctives des individus ayant subi un traumatisme crânio-cérébral (TCC) et qui considèrent l’accident ayant mené au TCC comme une expérience traumatique. Le projet a également comme objectif de documenter les effets à plus long terme du trouble stress post-traumatique (TSPT) sur la qualité de vie liée à la santé et la participation sociale, 24 mois post-TCC. Un total de 292 adultes âgés entre 18 et 65 ans ont été évalués au moyen d’une entrevue diagnostique et de questionnaires validés deux ans suivant leur TCC. Les résultats indiquent que parmi les participants qui estiment avoir fait face à un événement traumatique au moment de l’accident, les proportions de femmes, d’histoire de trouble de l’humeur, de développement d’un trouble de l’humeur ou anxieux ainsi que de comorbidités psychiatriques post-TCC sont plus importantes que parmi ceux qui ne considèrent pas que l’accident ayant mené au TCC était un événement traumatique. Une gradation décroissante est observée dans les niveaux de qualité de vie liée à la santé et de participation sociale : les participants ne répondant à aucun diagnostic présentant une meilleure qualité de vie liée à la santé et un degré plus important de participation sociale, suivi des participants souffrant d’un trouble psychiatrique autre que le TSPT et finalement des participants répondant au critère du TSPT qui montrent les niveaux de qualité de vie liée à la santé et de participation sociale les plus bas. Ces résultats mettent en évidence le fardeau psychologique et fonctionnel supplémentaire du TSPT post-TCC qui va au-delà de celui causé par d’autres conditions psychiatriques, signalant l’importance de s’intéresser davantage au portrait clinique des individus ayant développé un TSPT à la suite d’un TCC afin d’améliorer les interventions en milieux cliniques. L’important besoin de recherches additionnelles portant sur la combinaison de ces deux conditions est toutefois significatif considérant qu’il s’agit à notre connaissance de la seule étude s’intéressant aux conséquences à plus long terme du TSPT post-TCC sur des construits tels que la participation sociale et la qualité de vie liée à la santé.
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Taux de comorbidité du traumatisme cranio-cérébral et du trouble de stress post-traumatique chez les civils et les militaires : une méta-analyse

Loignon, Alexandra 03 December 2019 (has links)
La fréquence et les facteurs de risque entourant le développement d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT) après un traumatisme cranio-cérébral (TCC) sont méconnus. Étant davantage disposés à subir des blessures physiques et à vivre des expériences potentiellement traumatiques, les militaires pourraient être plus à risque de présenter la comorbidité TCC-TSPT. Le présent mémoire vise à documenter la fréquence du TSPT après un TCC, les mécanismes expliquant le développement de cette double condition, ses particularités symptomatologiques ainsi que les conditions la favorisant. Une recension systématique et une méta-analyse ont été réalisées pour déterminer si les adultes ayant subi un TCC présentent plus de risque de développer un TSPT que ceux sans TCC ayant vécu une expérience similaire, et si ce risque est plus élevé chez les militaires comparativement aux civils. Un objectif secondaire vise à déterminer les facteurs augmentant les risques de présenter ce double diagnostic. Les résultats de la méta-analyse de 33 études suggèrent que le risque de TSPT est 2,68 fois plus élevé (27%) après un TCC qu’en l’absence d’une telle blessure (11%). De plus, les militaires avec un TCC présentent 4,18 fois plus de TSPT (37%) que ceux sans TCC, comparativement à 1,26 pour les civils (16%). Le risque de présenter le double diagnostic varie selon la méthodologie des études (objectifs liés au TSPT, groupe de comparaison) et les caractéristiques spécifiques des participants (pays d’origine, sexe, type d’événement traumatique). La présence d’un TCC représente un facteur de risque pour le développement d’un TSPT, et ce, spécialement chez les militaires et les vétérans. La cooccurrence de ces deux troubles complique le portrait des patients, la charge des proches et le travail des cliniciens. Ce double diagnostic requière une collaboration interdisciplinaire étant donné la complexité du portrait des personnes ayant été soumises à un trauma autant physique que psychologique. / The risk of developing a posttraumatic stress disorder (PTSD) after a traumatic brain injury (TBI) and the factors that may affect the manifestation of both disorders in a same individual remain to be clarified. Military personnel (including veterans who have been active members) are at higher risk of physical injuries and exposure to potentially traumatic events and could be particularly susceptible to display the TBI-PTSD comorbidity. This dissertation aims to depict the frequency of PTSD after TBI, the mechanisms behind the development of this dual diagnosis, its symptomatic particularities and risk factors. A systematic review and meta-analysis were conducted to determine if adults with TBI are at greater risk of developing PTSD than other trauma-exposed populations, and if this risk is even greater in military than in civilian populations. A secondary aim was to determine the factors that increase the probability to experience PTSD after TBI. Results from the 33 studies that were included in this meta-analysis suggest that the risk of developing PTSD is 2.68 times greater (27%) after TBI than when there is no such head injury (11%). Moreover, individuals with TBI are 4.18 times more likely to have a diagnosis of PTSD than those without TBI when they are in the military (37%), compared with 1.26 for civilians (16%). The risk of PTSD after TBI is concurrently attributable to the methods of the included studies (objectives focused on PTSD diagnosis, type of comparison group) and to participants’ characteristics (country, sex, type of traumatic event). TBI diagnosis represents greater risk for PTSD, especially in military and veteran settings. The dual diagnosis of TBI and PTSD complicates the patients’ portrait, the burden of the caregivers and the clinicians’ work. The combination of these disorders requires an interdisciplinary collaboration, as physical and psychological traumas are closely intertwined.

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