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Impact du travail psychothérapeutique auprès de personnes traumatisées : Exploration de la réalité des psychologues québécois

Robert, Mylène January 2014 (has links)
Les psychologues travaillant avec une clientèle qui a vécu des traumatismes sont susceptibles d’expérimenter de la fatigue de compassion (FC) associée à leur travail thérapeutique, mais peuvent également en tirer des aspects positifs tels que la satisfaction de compassion (SC) et la croissance post-traumatique vicariante (CPTV). L’ensemble de ces phénomènes est très peu exploré chez la population spécifique des psychologues, particulièrement au Québec. De plus, certains facteurs tels que le genre du psychologue ou le type de traumatisme traité semblent avoir une influence sur le développement de la FC, de la SC et de la CPTV, mais l’influence de ces variables a reçu peu de validation empirique dans l’étude de ces phénomènes. La présente étude exploratoire visait donc à évaluer les niveaux de FC, de SC et de CPTV chez les psychologues québécois travaillant avec des personnes traumatisées et à vérifier la variation de ces niveaux en fonction de variables indépendantes telles que le genre du psychologue, son âge, ses années d'expérience, son niveau de formation, le recours à la supervision, la proportion de patients traumatisés, le type de traumatisme traité, l'histoire traumatique personnelle du psychologue, l’orientation professionnelle ainsi que la formation spécifique au traitement du trauma. Un questionnaire sociodémographique, le Professionnal Quality of Life (ProQOL-V) ainsi que le Posttraumatic Growth Inventory (PTGI) ont été administrés à 54 psychologues québécois travaillant avec des personnes traumatisées afin de mesurer le niveau de FC, de SC et de CPTV. Les associations entre les variables indépendantes et la FC, la SC et la CPTV ont été mesurées par des tests t, des ANOVA ainsi que des analyses de régression. Les niveaux de FC et de SC chez les psychologues québécois de l’échantillon sont comparables aux études recensées auprès de psychologues d’autres populations, alors que le niveau de CPTV se situe légèrement en dessous du niveau recensé dans une étude comparable. Les facteurs importants qui sont associés à des niveaux plus élevés de CPTV sont la présence d’une histoire traumatique personnelle, le travail dans le réseau public (versus en cabinet privé) ainsi que le fait de ne pas avoir reçu de formation spécifique au traitement du trouble de stress post-traumatique. Quant à la SC, les facteurs importants qui sont associés à un niveau plus élevé sont un âge plus élevé, plus d’années d’expérience, moins de patients traités pour un trauma relié à la maladie et moins d’heures de supervision par mois. Finalement, une seule variable est clairement identifiée comme significative pour la modulation de la FC, soit le taux de patients traumatisés traités par le psychologue. Cependant, la faible puissance statistique résultant du petit échantillon laisse présager que d’autres variables pourraient être significativement en lien avec les niveaux de CPTV, de SC et de FC, mais cela ne pourra être confirmé ou infirmé que par des recherches futures menées auprès d’un échantillon plus large. Des recommandations au niveau de la prévention, de la sensibilisation et de la psychoéducation peuvent être tirées de cette recherche.
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Exploring psychologists' attachment style, compassion fatigue and satisfaction, and use of self-care within forensic settings

Collins, Sophia January 2015 (has links)
Background: Attachment styles involve perceptions of the self and others and influence how individuals relate to other people. Insecure attachment styles have been strongly associated with the life experiences, criminal behaviour and mental health presentations common to patients in forensic settings. Therefore, challenging interactions associated with patients’ insecure attachment styles and contact with traumatising material are considered common for psychologists working within these settings. However, previous research has also indicated that a significant number of psychologists may also have insecure attachment styles. Forensic settings have been associated with stress and burnout amongst health care professionals. However, no previous research has explored how psychologists’ attachment styles may impact their levels of compassion fatigue and compassion satisfaction or influence their self-care in this setting. Aims: This is an exploratory study which addresses a gap in the literature. It aims to explore the attachment styles and prevalence of compassion fatigue (burnout and secondary traumatic stress) and compassion satisfaction amongst psychologists in forensic settings. It will also qualitatively explore how psychologists manage negative feelings that arise in relation to their work and their use of self-care strategies in a range of situations. Finally, it will explore differences in the self-care strategies used by psychologists with different attachment styles. Methodology: An online survey was used to gather data from 66 psychologists currently working in forensic settings in the United Kingdom. Quantitative measures of attachment style, compassion satisfaction and compassion fatigue were combined with qualitative questions regarding psychologists’ self-care strategies. This provided data which was analysed using a mixed methodology, including correlational statistical analysis and qualitative content analysis. Attachment style groups were identified from the quantitative data and qualitative content analysis was applied to explore group similarities and differences in psychologists’ self-care strategies. Results: The results indicated that participating psychologists had a range of attachment styles. Compassion fatigue was not found to be as prevalent as suggested by previous research. Positive correlations were found between attachment related anxiety and burnout, and attachment related avoidance and burnout. Compassion satisfaction was found to be common within the present sample. A negative correlation was found between attachment related avoidance and compassion satisfaction. Similarities and differences in psychologists’ self-care were highlighted between different attachment style groups. Implications: A potential vulnerability was identified for psychologists with insecure attachment styles, in relation to burnout and reduced compassion satisfaction. Furthermore, there appeared to be a lack of knowledge and understanding of attachment theory and how this applies to clinical work. Therefore, a key implication is the development of training for psychologists in relation to this topic. Use of multiple self-care strategies was common and self-care was perceived as important to clinical practice by the majority of the present sample. However, a training need for skills to be taught early in the psychologists’ career and a need for self-care to be more widely supported at an organisational level regardless of stage of career was identified. The study concludes with a review of methodological considerations and the limitations these may present to the current findings.
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La fatigue de compassion : impact d'une formation préventive chez les intervenants travaillant auprès des réfugiés

Alexe, Letitia January 2017 (has links)
Les intervenants travaillant avec une clientèle d’immigrants et de réfugiés ayant vécu des traumatismes sont susceptibles de développer des symptômes de Fatigue de compassion. La Fatigue de compassion est un état de stress et d’épuisement émotionnel qu’un intervenant peut ressentir à la suite de l’exposition indirecte aux expériences traumatiques de son client. Ce phénomène peut avoir des répercussions négatives sur le professionnel, sur l’alliance thérapeutique et sur le milieu de travail. Dans la pratique, de nombreuses interventions sont mises sur pied pour prévenir ou traiter la fatigue de compassion. Cette abondance témoigne d’un besoin réel et grandissant des intervenants travaillant auprès d’une clientèle traumatisée. Cependant, celles-ci font rarement l’objet d’évaluations pour en mesurer l’efficacité et on connaît encore peu les composantes à considérer dans la prévention et le traitement de la fatigue de compassion. De plus, peu d’interventions sont mises sur pied spécifiquement pour les intervenants travaillant auprès de réfugiés et d’immigrants ayant vécu des traumatismes liés à la guerre et à la violence. Compte tenu des défis particuliers que l’intervention auprès de cette clientèle comporte, les risques de développer des manifestations de Fatigue de compassion peuvent être plus élevés. La présente étude vise donc d’une part à améliorer les connaissances en lien avec le vécu subjectif des intervenants qui travaillent auprès de cette clientèle, et ce, en portant une attention particulière aux manifestations de Fatigue de compassion. D’une autre part, l’étude vise à évaluer les retombées d’une formation préventive sur les manifestations de Fatigue de compassion chez les intervenants qui œuvrent auprès de cette clientèle.
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Étude exploratoire du recours à des interventions médicales de type "lourd' pour soulager la souffrance existentielle en fin de vie

Sadler, Kim 12 1900 (has links)
Au cours du siècle dernier, des améliorations au niveau des conditions de vie ainsi que des avancées importantes dans les sciences biomédicales ont permis de repousser les frontières de la vie. Jusqu’au début du XXe Siècle, la mort était un processus relativement bref, survenant à la suite de maladies infectieuses et avait lieu à la maison. À présent, elle survient plutôt après une longue bataille contre des maladies incurables et des afflictions diverses liées à la vieillesse et a le plus souvent lieu à l’hôpital. Pour comprendre la souffrance du malade d’aujourd’hui et l’aborder, il faut comprendre ce qu’engendre comme ressenti ce nouveau contexte de fin de vie autant pour le patient que pour le clinicien qui en prend soin. Cette thèse se veut ainsi une étude exploratoire et critique des enjeux psychologiques relatifs à cette mort contemporaine avec un intérêt premier pour l’optimisation du soulagement de la souffrance existentielle du patient dans ce contexte. D’abord, je m’intéresserai à la souffrance du patient. À travers un examen critique des écrits, une définition précise et opérationnelle, comportant des critères distinctifs, de ce qu’est la souffrance existentielle en fin de vie sera proposée. Je poserai ainsi l’hypothèse que la souffrance peut être définie comme une forme de construction de l’esprit s’articulant autour de trois concepts : intégrité, altérité et temporalité. D’abord, intégrité au sens où initialement l’individu malade se sent menacé dans sa personne (relation à soi). Ensuite, altérité au sens où la perception de ses conditions extérieures a un impact sur la détresse ressentie (relation à l’Autre). Et finalement, temporalité au sens où l’individu souffrant de façon existentielle semble bien souvent piégé dans un espace-temps particulier (relation au temps). Ensuite, je m’intéresserai à la souffrance du soignant. Dans le contexte d’une condition terminale, il arrive que des interventions lourdes (p. ex. : sédation palliative profonde, interventions invasives) soient discutées et même proposées par un soignant. Je ferai ressortir diverses sources de souffrance propres au soignant et générées par son contact avec le patient (exemples de sources de souffrance : idéal malmené, valeurs personnelles, sentiment d’impuissance, réactions de transfert et de contre-transfert, identification au patient, angoisse de mort). Ensuite, je mettrai en lumière comment ces dites sources de souffrance peuvent constituer des barrières à l’approche de la souffrance du patient, notamment par l’influence possible sur l’approche thérapeutique choisie. On constatera ainsi que la souffrance d’un soignant contribue par moment à mettre en place des mesures visant davantage à l’apaiser lui-même au détriment de son patient. En dernier lieu, j'élaborerai sur la façon dont la rencontre entre un soignant et un patient peut devenir un espace privilégié afin d'aborder la souffrance. J'émettrai certaines suggestions afin d'améliorer les soins de fin de vie par un accompagnement parvenant à mettre la technologie médicale au service de la compassion tout en maintenant la singularité de l'expérience du patient. Pour le soignant, ceci nécessitera une amélioration de sa formation, une prise de conscience de ses propres souffrances et une compréhension de ses limites à soulager l'Autre. / Until the beginning of the 20th century, death was a relatively brief process occurring in the home, most often resulting from diverse infectious diseases. Nowadays, death predominantly occurs inside institutions, after a long battle with an incurable disease or due to the multiple debilities of aging. To understand and address patients' suffering at their end-of-life today, we must better grasp what this new type of death engenders in terms of emotional experience as much for the patient as for the clinician taking care of him. This thesis is an exploratory and analytical study of the psychological issues related to contemporary death with a prime interest for the optimization of existential suffering relief in this context. First, I will focus on the patient's suffering. Through an analytic review of the literature, I will propose a precise and operational definition of existential suffering in the end-of-life context, with some distinctive features. I will propose the hypothesis that suffering can be defined as a construction of the mind. This hypothesis will be articulated around the idea that existential suffering stems from three sources: integrity, otherness, and temporality. First, integrity in the sense that the patient initially feels threatened in his own person (relation to the self). Then, otherness in the sense that the perception of his external conditions has an impact on his distress (relation to the Other). And finally, temporality in the sense that the patient suffering existentially often seems trapped in a specific time frame (relation to time). After, I will focus on the clinician's suffering. In the end-of-life context, high-stake interventions such as palliative sedation or invasive treatments are sometimes brought up or even proposed by a clinician. I will describe many sources of suffering affecting the clinician and generated by his contact with the patient (examples of clinician's sources of suffering: damaged ideals, personal values, sense of failure, transference and countertransference reactions, identification processes, death anguish). Then, I will illustrate how these sources of suffering can constitute barriers to addressing the patient's suffering by influencing the choice of therapeutic approaches. Through this exercise we will discover that the clinician's suffering sometimes causes him to initiate interventions aimed at relieving his own distress at the expense of his patient. Finally, I will elaborate on how the encounter between a patient and a clinician can become a privileged context to address suffering. I will suggest ways of improving end-of-life care by providing a context of care that manages to put biotechnology in the service of compassion and by maintaining the singularity of the patient's experience. For the clinician, this will require an improvement of his training, an acknowledgement of his own sources of suffering and an understanding of his limits to help others.
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Aggression and accountability : how caregivers and law enforcers cope

Geoffrion, Steve 02 1900 (has links)
Objectif. L’objectif est de comprendre comment les intervenants en relation d’aide et les agents des forces de l’ordre composent avec la violence au travail et le stress lié à l’imputabilité. Un cadre théorique basé sur l’identité professionnelle est proposé afin de comprendre la modulation de la santé psychologique au travail et testé via le Professional Quality of Life des intervenants en protection de la jeunesse. Les facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail et des impacts psychologiques de cette banalisation sont également étudiés. Méthodologie. Un sondage mené auprès d’un échantillon représentatif constitué de 301 intervenants en protection de la jeunesse a permis d’examiner le Professional Quality of Life. Les effets de l’exposition à la violence en milieu de travail, à l’exposition au matériel traumatique et du stress lié à l’imputabilité sur la fatigue de compassion ont été analysés à l’aide d’équation structurelle. Les effets indirects attribuables au genre, au soutien organisationnel perçu, à l’adhésion à l’identité professionnelle, aux stratégies d’adaptation et à la confiance en ses moyens pour gérer un client agressif ont été mesurés. Pour l’examen des facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail, les résultats d’un sondage mené auprès de 1141 intervenants en relation d’aide et des forces de l’ordre ont été analysés à l’aide de régression linéaire. L’analyse des réponses des 376 intervenants de cet échantillon ayant rapporté avoir été perturbé par un acte de violence au travail a permis de mesurer l’impact de la banalisation sur les conséquences psychologiques suite à une victimisation au travail. Les effets indirects attribuables à la banalisation de la violence ont été mesurés. Des analyses différenciées en fonction du sexe ont également été menées. Résultats. L’exposition à la violence, le sentiment d’imputabilité et l’évitement amplifiaient la fatigue de compassion chez les intervenants en protection de la jeunesse sondés. Les attitudes masculines, l’adhésion à l’identité professionnelle, la confiance en ses moyens pour gérer les clients agressifs l’atténuaient. Quant aux facteurs de prédiction de la banalisation de la violence au travail, les participants masculins étaient plus enclins que les femmes à la normaliser. Les agents des forces de l’ordre percevaient davantage la violence comme tabou que les intervenants en relation d’aide. Les facteurs organisationnels avaient tous un effet négatif sur le tabou entourant la violence au travail. Finalement, l’âge, les victimisations antérieures, les blessures graves et percevoir la violence au travail comme un tabou augmentaient le nombre de conséquences psychologiques suite à une victimisation. Les analyses différenciées en fonction du sexe ont identifié des facteurs de prédiction spécifiques aux hommes et aux femmes. Implications. Lors de déploiement de stratégies organisationnelles afin d’aider les employés à gérer avec les stress liés au travail, les organisations doivent considérer l’identité professionnelle de leur travailleur ainsi que des différences en fonction du sexe et du genre. / Objective. The goal of this thesis is to understand how caregivers and law enforcers cope with workplace aggression and accountability. Relying on identity theory, a theoretical framework is put forth to understand mental health at work and examined through an adapted version of the Professional Quality of Life for child protection workers. Individual and organizational predictors of trivialization of workplace aggression are also investigated. The impact of trivializing workplace aggression on psychological wellbeing is assessed. Method. To examine the Professional Quality of Life, a survey conducted among a representative sample of 301 Canadian child protection workers was utilized. The effects of exposure to workplace aggression, exposure to traumatic material and stress emanating from accountability on compassion satisfaction and fatigue were evaluated in a path analysis model. The indirect effects through gender roles, perceived organizational support, adherence to professional identity, coping ability and confidence in coping with patient aggression were also tested. To identify predictors of workplace aggression, responses to a survey research conducted among a convenience sample 1141 Canadian caregivers and law enforcers were computed in linear regression modeling. Using the same dataset but only selecting victims of workplace aggression resulting in a sub-sample of 376 Canadian caregivers and law enforcers, individual and organizational factors were used in path analysis modeling in order to predict psychological consequences. Normalizing and tabooing were introduced as intervening variables. For the objectives regarding trivialization of workplace aggression, between group differences analyses were also conducted for women and men. Findings. Exposure to workplace aggression, felt accountability and avoidant coping strategies increased compassion fatigue among child protection workers while masculine attitudes, adherence to professional identity and confidence in coping with client aggression decreased it. As for predictors of trivialization of workplace aggression, male respondents were more likely than women to think that workplace aggression was normal. Law enforcers were more likely than caregivers to taboo workplace aggression. Organizational factors were all significant negative predictors of tabooing violence. Finally, being older, prior direct victimization, injury requiring hospitalization and tabooing workplace aggression were positively associated with negative psychological consequences following workplace aggression victimization. Gender-based analyses revealed specific predictors for males (e.g. normalizing). Implications. When developing and disseminating policies to help workers to cope with specific work-related stress, organizations must consider the “professional identity” promoted by the job as well as the gender of the workers. Adapted to these identities, they should sensitize workers on the impact of aggression and accountability in order to break the taboo while fostering strategies that dampen the impact of these stressors.
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Le bien-être psychologique en relation d’aide : vers un modèle empirique intégrateur

Fouda Mah, Yannick Hubert 04 1900 (has links)
La santé mentale des professionnels en relation d’aide est sous la loupe depuis plus d’une cinquantaine d’années grâce entre autres aux travaux de Freudenberger sur le sujet. En effet, exposés dans le cadre de leur travail aux expériences et vécus traumatiques des personnes et, à la nécessité d’y apporter une réponse, les professionnels de la santé et des services sociaux sont plus à risque de troubles tant physiques que psychologiques reliés au travail. Cet enjeu entraine une vulnérabilité des organisations à travers l’absentéisme et la perte du personnel qualifié, et affecte ainsi la fourniture et la qualité de service. Des avancées ont été faites et plusieurs concepts proposés pour tenter de mieux cerner le bien-être psychologique des professionnels en relation d’aide ont émergé. Ces avancées majoritairement en silo ne permettent cependant pas d’avoir une idée globale de la problématique. La présente thèse en utilisant un échantillon d’intervenants impliqués auprès de la protection de la jeunesse propose et teste un modèle intégrant les principaux concepts sur le sujet notamment l’épuisement professionnel, la qualité de vie professionnelle (incluant la fatigue et la satisfaction de compassion), le stress traumatique secondaire, le traumatisme vicariant ainsi que des troubles apparentés ou comorbides tels que le stress posttraumatique, la dépression et l’anxiété. Le modèle inclut les caractéristiques de l’environnement de travail et l’empathie comme facteurs reliés au bien-être psychologique en relation d’aide et explore le stress perçu comme modérateur potentiel dans ce cadre. L’objectif a été poursuivi par une démarche en trois étapes dont 1) la réduction et la validation de l’échelle ProQOL-5 servant à évaluer la qualité de vie professionnelle, principal concept utilisé dans les études de bien-être psychologique en relation d’aide 2) l’exploration d’une variable intégratrice empirique représentant le bien-être psychologique en relation d’aide à partir des principaux concepts y étant reliés (épuisement professionnel, qualité de vie professionnelle, stress traumatique secondaire, traumatisme vicariant, stess posttraumatique, dépression et anxiété), et enfin 3) l’exploitation de ces résultats pour définir et tester un modèle incluant l’environnement de travail et l’empathie comme facteurs reliés au bien-être psychologique, avec le stress perçu comme modérateur potentiel. Les analyses ont permis de proposer et valider une version réduite à 16 items de l’échelle de ProQOL-5 (contre 30) avec un alpha de Cronbach de 0,87. Il en ressort également que le bien-être psychologique des professionnels en relation d’aide semble bien, tel que défini par Stamm à travers le concept de qualité de vie professionnelle, être constitué d’une composante positive, le sens d’efficacité et de satisfaction, et de deux composantes négatives à savoir l’épuisement psychologique et le traumatisme. Par ailleurs, l’environnement de travail s’est révélé un facteur important en ayant un lien significatif avec chacune des trois composantes du bien-être psychologique. En ce qui concerne l’empathie, le souci empathique s’est révélé avoir un lien positif avec le sens d’efficacité et de satisfaction, et négatif avec l’épuisement psychologique et le traumatisme. Par contre, la détresse personnelle reliée à l’engagement empathique s’est révélée avoir un lien positif avec l’épuisement psychologique et le traumatisme. Le rôle du stress perçu comme modérateur a aussi pu être validé notamment sur les liens entre l’environnement de travail et l’épuisement psychologique, l’environnement de travail et le trauma, le souci empathique et l’épuisement psychologique et finalement la détresse personnelle liée à l’empathie et le trauma. Ces résultats permettent ainsi d’avoir en un portrait, une idée globale sur le bien-être psychologique des professionnels en relation d’aide et ses liens avec l’environnement de travail et l’empathie. / The occupational mental health of child protection workers is of great concern since they are exposed directly and indirectly to traumatic experiences and involved people with special needs. In order to tailor efficient intervention programs to address this issue, one has to know the essence of the problem and which factors should be tackled. The present thesis proposed to use the major findings on studies on burnout, compassion fatigue, vicarious trauma, secondary traumatic stress, with the aim to propose and test a model that integrates these main concepts and well-documented factors (work environment, empathy, perceived stress) in the development of child protection workers’ occupational mental health. The objective was pursued by a three-step approach including 1) the reduction and validation of the ProQOL-5, the main scale used to assess the quality of professional life of social and healthcare professionals, 2) the exploration of an empirical variable representing the social and healthcare professionals’mental health based on the main concepts related to it (burnout, compassion and satisfaction fatigue, secondary traumatic stress, vicarious trauma, posttraumatic stress, anxiety, depression), and finally 3) the use of these results to define and test a model including environment characteristics and empathy as related factors, and perceived stress as a potential moderator. A sample of child protection workers was used for this purpose. A reduced version of ProQOL-5 with 16 items (compared to 30) was reached. This scale showed good psychometrics with a global Cronbach’s alpha of .87 and more precisely .86 for Compassion satisfaction, .82 for Burnout, and .74 for Secondary Traumatic Stress. Results also suggested that child protection workers’ mental health seems to consist of a positive component, the sense of efficacy and satisfaction, and two negative components, namely psychological exhaustion and trauma as proposed by Stamm (through the professional quality of life concept). Work environment characteristics and empathic concern appeared to have positive links with sense of satisfaction and efficacy in child protection workers and negative links with psychological exhaustion and trauma. Conversely, personal distress empathy was found to have positive links with psychological exhaustion and trauma, and negative link with the sense of satisfaction and efficacy of child protection workers. The results also showed that these relations were moderated by the level of perceived stress. These results gave an integrated portrait of what could be the child protection workers’mental health reality and the differentiated contribution of work environment and empathy. This can help to improve interventions targeting child protection workers’ mental health.

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