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La représentation du paranormal dans les Aventures de TintinLabelle, Vanessa January 2014 (has links)
Cette thèse étudie, dans une perspective épistémocritique, la représentation du paranormal dans les Aventures de Tintin de Georges Remi, dit Hergé (1907-1983), et plus précisément dans quatre albums où le paranormal fait partie intégrante de l’intrigue : Les 7 boules de cristal et Le temple du soleil (1948 et 1949), Tintin au Tibet (1960) et Vol 714 pour Sydney (1968). Tout en débordant de péripéties captivantes et de gags pour divertir le (jeune) lecteur, ces albums font de nombreuses références à divers phénomènes paranormaux qui fascinaient Hergé : la voyance, l’hypnose, l’envoûtement et les objets volants non identifiés. Il s’agira d’analyser les modalités d’insertion de ces phénomènes paranormaux dans les albums du corpus, en précisant quels savoirs ils véhiculent principalement, en identifiant certaines de leurs sources et en dégageant tant leur fonction que leur effet sur le lecteur implicite. Nous suggérons que, conscient d’être devenu un façonneur de représentations collectives, l’Hergé de la maturité se veut un passeur de savoirs contestables et contestés, mais auxquels il porte foi.
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La Littérature laboratoire (1850-1914) : quand la critique littéraire défie la science / The Literature Laboratory (1850-1914) : when Literary Criticism defies ScienceRiguet, Marine 09 February 2018 (has links)
Cette thèse souhaite cerner la formation de la critique littéraire française, dans la seconde moitié du XIXe siècle, comme discours autonome et légitimé, en la restituant dans le riche dialogue qu’elle noue avec les sciences exactes, humaines et sociales de son époque. Notre intérêt se porte plus précisément sur l’étude des savoirs en circulation, des transferts lexicaux, notionnels et structurels, des emprunts de modèles et des influences au travers desquels la critique littéraire sonde son propre champ. Ces questionnements ne permettent pas seulement d’introduire la science et la littérature au sein d’un même système culturel en identifiant leurs interactions, mais mettent également en avant l’émergence d’une nouvelle idée de littérature autour de la logique du vivant. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les apports méthodologiques du numérique. Le recours à un ensemble d’outils informatiques offre, d’une part, la possibilité d’échapper au cloisonnement disciplinaire, et, d’autre part, de traiter des corpus textuels de taille considérable en synchronie. / In this work we aim at defining the formation of the French literary criticism, during the second half of the 19th century, becoming an autonomous and legitimate discourse. To do so, we shall take into consideration the rich dialogue held between the French literary criticism and natural, human and social sciences of the time. We will especially concentrate on the circulation of knowledge, notional and structural lexical transfers, model reproductions and imitations, and influences that help the literary criticism build its own field of knowledge. These questions allow us to locate both science and literature in the same cultural field by identifying their interactions, but also to establish the emergence of a new perception of literature, seen through the logic of the living. Thus we will rely, for most of our results, on digital methods of investigation. By using digital tools, we shall not be confined to a determined disciplinary field, and may be able to work synchronically on large corpora.
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Le savoir médical dans La peste d'Albert Camus, La quarantaine de J.M.G. Le Clézio et Les trois médecins de Martin WincklerStevenson, Laura January 2017 (has links)
Traversée, selon Barthes, en tant que mathesis par tous les types de savoirs, la littérature réalise de constants transferts entre ces savoirs et l’imaginaire. Parmi ceux-ci figurent des savoirs non littéraires. Ma thèse consiste à étudier le savoir médical dans trois romans, publiés à trois moments distincts (1947 pour La peste, 1995 pour La quarantaine et 2005 pour Les trois médecins) et écrits par des écrivains appartenant à trois générations différentes (Albert Camus est né en 1913, J. M. G. Le Clézio en 1940 et Martin Winckler en 1955).
Dans la première partie de ma thèse, je présente brièvement les deux bases théoriques sur lesquelles s’appuie mon travail. Il s’agit tout d’abord de l’intertextualité, moins dans sa première acception, présentée notamment par Julia Kristeva à la suite de Mikhaïl Bakhtine, que dans sa reformulation plus productive qu’en ont faite notamment Laurent Jenny, Gérard Genette et Marc Eigeldinger, lequel ouvre la voie à l’épistémocritique, ma seconde base théorique, telle qu’elle est produite en particulier par Michel Pierssens.
Dans la seconde partie de ma thèse, l’étude des occurrences du savoir médical dans chacun des trois romans du corpus me conduit à en présenter les différentes fonctions qu’y remplit ce savoir. Je regroupe celles-ci autour de deux grands axes : les fonctions du savoir médical qui interviennent en relation avec l’auteur d’une part (fonctions autobiographique, narrative, diégétique et axiologique) et, d’autre part, celles qui mettent en jeu le lecteur (fonctions thématique, informative, didactique et herméneutique).
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La représentation de la catalepsie dans le récit fantastique du XIXe siècleBergeron, Marjorie 06 1900 (has links)
Au XIXe siècle, la science et le fantastique produisent le même effet chez les gens : en mettant ceux-ci en contact avec des phénomènes inouïs, ils les inscrivent dans un rapport dialectique – entre le connu et l’inconnu – qui doit déboucher sur le non-encore-connu, comme s’ils recelaient la promesse d’une révélation. En effet, à la fois les sciences de l’esprit et le récit fantastique permettent de franchir les frontières entre le moi et l’autre, la vie et la mort, le corps et l’esprit. Explorant autant de domaines inconnus relatifs à l’homme, ils redéfinissent les contours de celui-ci. C’est donc en tant que moyens de savoir que ce mémoire met en relation ces sciences (psychiatrie, psychophysiologie, hypnotisme…) et trois récits fantastiques, « Onuphrius » de Théophile Gautier, « La Mort d’Olivier Bécaille » d’Émile Zola et « L’Homme voilé » de Marcel Schwob, où une crise de catalepsie subie par le héros déclenche le processus dialectique. / In the 19th century, science and the fantastic generated the same effect in people’s minds: by making them encounter incredible phenomena, they place them in a dialectical relation – between what is known and the unknown – which leads to the not-yet-known, as if they were concealing a promise of revelation. Indeed, both sciences of the mind and fantastic narratives enable the crossing of frontiers between the self and the other, life and death, body and mind. Exploring all these unknown territories related to man, they redefine his contours. Therefore, it is as means of knowledge that this dissertation is establishing a link between these sciences (psychiatry, psychophysiology, hypnotism...) and three fantastic narratives, “Onuphrius” by Théophile Gautier, “La Mort d’Olivier Bécaille” by Émile Zola and “L’Homme voilé” by Marcel Schwob, where catalepsy crises trigger the dialectical process.
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Épistémocritique des insectes sociaux dans les essais de Michelet et de Maeterlinck suivi de La trilogie Antennes et L’ExcèsLégaré, Isabelle 20 September 2019 (has links)
Ce projet de thèse en création littéraire, divisé en trois parties, vise à poursuivre dans la veine entomologique et littéraire présente dans L’Insecte, de l’historien Jules Michelet, et dans La Vie des Abeilles, La Vie des Fourmis et La Vie des Termites, du poète symboliste Maurice Maeterlinck. Dans un premier temps, nous analyserons la teneur du discours scientifique de ces deux écrivains reconnus par l’institution littéraire en adoptant une approche épistémocritique. Nous chercherons à comprendre comment les connaissances entomologiques au sujet de l’abeille, de la fourmi et du termite servent les textes de notre corpus et à quel point elles diffèrent d’un écrivain à l’autre. Nous examinerons également leur utilisation des références scientifiques, de la terminologie, des figures et des représentations abstraites afin de mieux nous outiller pour la création. Dans un deuxième temps, nous présenterons la trilogie de nouvelles Antennes qui traite des mêmes connaissances entomologiques que Michelet et Maeterlinck, mais d’une façon imagée et à une échelle différente, car nous y transposons les qualités animales aux humains. L’ensemble est construit en fonction de la hiérarchie établie par Maeterlinck au sujet des espèces qu’il a étudiées pour déterminer si cet ordre tient toujours, un siècle plus tard. Nous retrouvons ainsi les qualités de l’indestructible fourmi (L’Organe) qui, par son altruisme, serait supérieure à l’abeille asservie et à la santé fragile (L’Extrudeuse), qui elle-même serait supérieure à l’impitoyable termite (La Termitière). En changeant les proportions et les acteurs, nous expérimentons avec la fiction pour tenter de comprendre ce que signifient la nature, l’intelligence, l’altruisme et la mort pour l’être humain au XXIe siècle. Dans la dernière partie, forte de notre analyse et de notre création, nous aborderons dans L’Excès le comportement de l’espèce humaine et la place qu’elle se croit en droit d’occuper au sein de la nature.
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La représentation de la catalepsie dans le récit fantastique du XIXe siècleBergeron, Marjorie 06 1900 (has links)
Au XIXe siècle, la science et le fantastique produisent le même effet chez les gens : en mettant ceux-ci en contact avec des phénomènes inouïs, ils les inscrivent dans un rapport dialectique – entre le connu et l’inconnu – qui doit déboucher sur le non-encore-connu, comme s’ils recelaient la promesse d’une révélation. En effet, à la fois les sciences de l’esprit et le récit fantastique permettent de franchir les frontières entre le moi et l’autre, la vie et la mort, le corps et l’esprit. Explorant autant de domaines inconnus relatifs à l’homme, ils redéfinissent les contours de celui-ci. C’est donc en tant que moyens de savoir que ce mémoire met en relation ces sciences (psychiatrie, psychophysiologie, hypnotisme…) et trois récits fantastiques, « Onuphrius » de Théophile Gautier, « La Mort d’Olivier Bécaille » d’Émile Zola et « L’Homme voilé » de Marcel Schwob, où une crise de catalepsie subie par le héros déclenche le processus dialectique. / In the 19th century, science and the fantastic generated the same effect in people’s minds: by making them encounter incredible phenomena, they place them in a dialectical relation – between what is known and the unknown – which leads to the not-yet-known, as if they were concealing a promise of revelation. Indeed, both sciences of the mind and fantastic narratives enable the crossing of frontiers between the self and the other, life and death, body and mind. Exploring all these unknown territories related to man, they redefine his contours. Therefore, it is as means of knowledge that this dissertation is establishing a link between these sciences (psychiatry, psychophysiology, hypnotism...) and three fantastic narratives, “Onuphrius” by Théophile Gautier, “La Mort d’Olivier Bécaille” by Émile Zola and “L’Homme voilé” by Marcel Schwob, where catalepsy crises trigger the dialectical process.
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L'imaginaire géographique à l'épreuve du phénomène musical L'exemple du flamenco en AndalousieCanova, Nicolas 24 October 2012 (has links) (PDF)
Au cours du 20e siècle, la musique s'est affirmée comme un objet pertinent pour les géographies francophones et anglophones. Bien que ce constat s'accompagne aujourd'hui de publications nombreuses et variées, le sujet continue d'étonner à l'intérieur même de la discipline. Ce travail explore les causes d'un tel blocage. L'hypothèse suppose que l'affirmation de la musique comme objet géographique est responsable du paradoxe constaté. Si cette idée se vérifie lorsque la justification élaborée par les music geographers est à la source d'une forme d'inertie, elle montre surtout que l'enfermement d'un objet dans un sous-courant porte atteinte à sa liberté de circulation intradisciplinaire. Affirmer la pertinence du sujet sans pour autant restreindre l'objet à une sous-discipline implique alors la généralisation disciplinaire de la musique, puis sa pluridisciplinarisation. En guise de terrain, le flamenco illustre la complexité géographique d'un phénomène musical. La flamencologie historique s'est construite sur des oppositions et des incertitudes, principalement parce qu'elle a cherché à spécifier les caractéristiques de son objet. En travaillant le flamenco dans tous ses espaces, lieux et territoires, nous voyons qu'il fait converger divers points de vue, dans la tension ou dans la continuité. L'analyse des relations interspatiales permet de mieux saisir l'objet dans l'espace géographique. Ainsi, ses différentes dimensions (socioculturelle, économique et politique principalement) peuvent être réunies pour aborder les principes d'une action flamenca.
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« – À la fin jaillira l’homme de pure lumière. » Pour une anthropologie d’André Frénaud / “– The man of sheer light will eventually rise.” André Frénaud’s anthropologyJehl, Florian 06 October 2017 (has links)
L’œuvre d’André Frénaud (1907-1993) se ressent profondément des convulsions de l’histoire contemporaine – essor des régimes totalitaires en Europe, Seconde Guerre mondiale, découverte des camps de la mort –, qui paraissent remettre en cause la possibilité même d’une signification de l’histoire et de l’action humaine. La pensée anthropologique exprimée dans les poèmes défend la capacité de l’homme à discerner et à faire le bien, sans rien ignorer de ses pulsions mauvaises ni de son manque à être. Les poèmes déploient une pensée du sujet originale, nourrie de philosophie heideggérienne, de mystique et surtout de l’analyse avec André Green et de la lecture de Dostoïevski : les tréfonds du moi abritent un grouillement de pulsions antagonistes. Frénaud, après Kojève, place l’homme et l’Histoire sous le signe de la négativité. L’éthique frénaldienne maintient conjointement la conscience de « notre inhabileté fatale » et la nécessité d’agir. L’existence de Frénaud atteste la même exigence : ainsi s’expliquent le ton des poèmes engagés, qui causa de vifs débats avec Aragon et Guillevic, et son attitude dans la cité, mêlée d’engagement et de retrait, comme au Comité national des écrivains (CNE) ou à la Comunità Europea degli scrittori (COMES), aux côtés de Sartre, Ponge et Tardieu. Enfin, les poèmes mettent en question les frontières et l’unité de la condition humaine. Un anthropomorphisme généralisé et une veine épique et mythique originale assurent l’unité du questionnement. Mais la condition humaine n’a pas la cohérence du concept : elle s’offre à la méditation du lecteur sous la forme d’une multitude de figures singulières qui invitent à un véritable exercice spirituel. / André Frénaud’s anthropology is profoundly impregnated with the upheavals of modern history, from the rise of totalitarian régimes throughout Europe to WWII and the discovery of death camps, all of which seem to question the remote possiblity of giving any meaning to History and human action. The anthropological thought expressed in his poems defends man’s ability to identify what is good and act accordingly, without ever overlooking any of his bad drives or his failure to truly be. His poems display an original conception of the self, inspired by Heidegger’s philosophy, mysticism, and above all by psychoanalysis with André Green and the reading of Dostoyevsky. Indeed, the depths of the self are teeming with antagonistic drives. After Kojeve, Frénaud places mankind and History under the sign of negativity. Frénaud’s ethics support both the awareness of « our fatal inability » and the need to act. Frénaud’s life proves the same dedication, and the tone of his committed poems – which caused heated debates with Aragon and Guillevic – can thus be explained, as well as his public presence, a mix of commitment and reserve, e.g. at the Comité national des Écrivains (CNE) or at Comunità Europea degli scrittori (COMES) with Sartre, Ponge, and Tardieu. Finally, his poems question the limits and unity of the human condition, while a pervasive anthropomorphism and an original streak, both epic and mythical, hold the questioning together. The human condition, however, is not as coherent as the concept. It becomes available to the reader’s meditation in the form of a multitude of characters which lead one to a spiritual exercise.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisibleSafa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs.
Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations.
Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche.
Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge.
The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations.
The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest.
In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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La science dans l’œuvre d'Ernest Hello, source d’une poétique symbolique : anéantissement et correspondance.Dina, Cosmin 04 1900 (has links)
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