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Le 81e congrès des États-Unis et la Corée : un réveil brutal (1949-1951) / Le quatre vingt unième congrès des États-Unis et la CoréeHarvey, David 25 April 2018 (has links)
Le 81e Congrès des États-Unis siège de janvier 1949 à janvier 1951. L'intérêt qu'il porte à la Corée-du-Sud évolue d'une certaine indifférence à une vive inquiétude. Jusqu'au 25 juin 1950, les législateurs hésitent à fournir de l'aide financière au régime de Séoul. Un projet de loi de 150 millions de dollars est rejeté. Un programme d'assistance est finalement voté lorsque l'île de Formose se voit incluse dans la législation. Lorsque la Corée-du-Nord envahit le Sud, la petite péninsule d'Extrême-Orient constitue le centre des discussions sur Capitol Hill. Les sénateurs et représentants appuient massivement l'envoi de troupes dans la zone de feu, même si le président ne les consulte pas au préalable. De même, ils donnent leur bénédiction à divers projets de lois proposés par l'administration visant à renforcer les forces armées américaines et le contrôle de la Maison-Blanche sur l'économie. La guerre froide prend de la vigueur grâce, en partie, à l'assentiment du Congrès. Les républicains en profitent cependant pour rappeler à la population que ce sont les erreurs de l'Exécutif qui ont mené au désastre la Corée-du-Sud. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Les cultures stratégiques américaine et russe en matière de lutte contre le terrorisme : étude comparée des discours du gouvernement de George W. Bush et de Vladimir Poutine en Asie centraleLaurin, Marc-Olivier 19 April 2018 (has links)
Suite aux attentats du 11 septembre 2001, la coopération entre les États-Unis et la Russie en matière de lutte contre le terrorisme s’est intensifiée en Asie centrale. Toutefois, les positions affichées de part et d’autre ne concordent pas toujours. Pour mieux comprendre le positionnement stratégique de ces deux États, cette recherche examine comment les administrations de George W. Bush et de Vladimir Poutine ont articulé leurs discours sur la lutte anti-terroriste dans cette région. À l’aide de la notion de culture stratégique, nous avons élaboré une grille de lecture afin d’analyser les représentations dominantes véhiculées dans leurs communications de ces deux administrations. Cette démarche essentiellement interprétativiste nous permet d’observer que ces représentations s’inscrivent dans une culture-type dite Hard Realpolitik en accordant une grande importance à la menace terroriste, au développement des capacités militaires nationales et régionales ainsi qu’aux orientations stratégiques préconisant l’emploi de la force militaire.
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La perception de l’ennemi japonais dans les médias écrits américains pendant la Deuxième Guerre mondialeMénard, Émilie 04 1900 (has links)
Ce mémoire offre un résumé de l’état de la recherche quant à la perception des Japonais et de l’ennemi japonais aux États-Unis avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il en ressort que la question plus spécifique du traitement réservé à l’ennemi japonais et à la responsabilité des actions de guerre perpétrées par celui-ci dans les journaux américains mérite d’être approfondie. L’analyse des articles publiés dans les trois mois suivant l’attaque japonaise de Pearl Harbour et précédant la fin officielle de la guerre dans trois grands périodiques américains de l’époque suggère que ceux-ci offrirent un traitement de l’ennemi japonais similaire à celui présent dans l’ensemble des autres média américains de l’époque, mais que ce traitement est généralement plus nuancé et éclaté dans les trois mois précédant la fin de la guerre. Certaines dissensions importantes peuvent y être constatée quant à la question de la responsabilité des actions de guerre japonaises entre les périodiques, ce qui suggère l’existence de points de vue, de valeurs et de perceptions différentes des Japonais aux États-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale. / This master’s thesis offers a summary of the state of research on the perception of the Japanese enemy in the United States before and during World War II which reveals that the question of the American newspapers’ treatment of the Japanese enemy and of who is accountable for Japan’s actions during the war deserves more attention. An analysis of the articles published in three major American newspapers in the three months following the Japanese attack on Pearl Harbour and preceding the official end of the war suggests that the American newspapers presented the Japanese enemy in a light similar to that of the other media. However, this treatment of the Japanese and the Japanese enemy tended to be more nuanced and varied in the three months preceding the end of the war as important dissensions appeared between the newspapers about the accountability of Japan’s war actions, which suggests the existence of different values and perceptions of the Japanese people in general within the United States.
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Le rapport Displaced Persons and Their Resettlement in the United States et le début des politiques d’accueil aux États-UnisFortin, Anne 09 1900 (has links)
Avec le dénouement de la Deuxième Guerre mondiale, le problème des réfugiés en Europe devient un enjeu international. Plusieurs millions de personnes, que l’on nomme les Displaced Persons (DP), sont sans refuge et doivent recevoir une aide immédiate pour survivre. Même si la majorité de ces gens retourneront dans leurs pays d’origine, il reste encore des centaines de milliers de réfugiés en 1948. La seule solution concrète pour régler cette problématique est l’émigration des réfugiés dans des pays prêts à les accepter. Les Américains jouent un rôle crucial en acceptant 415 000 DP entre 1948 et 1952 grâce au Displaced Persons Act de 1948 et ses amendements en 1950 et 1951.
Après d’âpres discussions entre les restrictionnistes et ceux qui défendent la libéralisation des lois d’immigration, naîtra le Displaced Persons Act (DP Act) signé avec beaucoup de réticence, le 25 juin 1948, par le président Harry S. Truman. Cette loi qui prévoit la venue de 202 000 DP en deux ans, contient des mesures jugées discriminatoires à l'endroit de certaines ethnies. Afin d'améliorer le DP Act, le Congrès effectue des recherches sur la situation des réfugiés toujours dans les camps en 1949 tout en étudiant l’impact de la venue des DP aux États-Unis entre 1948 et 1950. Cette étude est soumise sous forme de rapport, le Displaced Persons and Their Resettlement in the United States, le 20 janvier 1950. Ce mémoire propose une analyse minutieuse du rapport et de son contexte politique afin de démontrer le rôle important de cette étude dans le processus décisionnel du Congrès américain visant à accueillir un plus grand nombre de DP tout en posant les bases pour une politique d’accueil en matière de refugiés. / With the ending of the Second World War, the refugee problem became an international issue. Several million people, which are called the Displaced Persons (DPs), are without shelter and should receive immediate help to survive. Although the majority of DPs will return to their home country, there are still hundreds of thousands of refugees in 1948. The only practical solution to solve this problem is the migration of refugees out of Europe. The Americans have played a crucial role by agreeing to receive 415,000 DP between 1948 and 1952 through the Displaced Persons Act (DP Act) of 1948 and its amendments in 1950 and 1951.
After heated discussions between the restrictionnists and those who advocate the liberalization of immigration laws, the Displaced Persons Act was voted with great reluctance and signed, June 25, 1948, by President Harry S. Truman. This law provides for the arrival of 202,000 DPs in two years, but it contains measures deemed discriminatory to certain ethnic groups. In order to improve the DP Act, Congress conducted research on the situation of refugees still in camps in 1949 while studying the impact of the DPs arrival in the United States from 1948 to 1950. This study was submitted as a report, the Displaced Persons and Their Resettlement in the United States, January 20th, 1950. This thesis proposes a thorough analysis of this report to demonstrate how the study helped the decision-making process of the U.S. Congress that led to the acceptance of a larger number of DP’s while also laying the basis for a settlement policy with regard to refugees.
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La genèse de The Souls of Black Folk : le chapitre initial de la vie intellectuelle de W. E. B. Du Bois, 1885-1903Dufour-Lauzon, Émilie 08 1900 (has links)
En 1903, paraît le magnum opus de William Edward Burghardt Du Bois, The Souls of Black Folk. Ce dernier écrit cet ouvrage en poursuivant trois objectifs. Primo, il souhaite démontrer que Booker T. Washington et ses supporters font fausse route en défendant l’idée selon laquelle les Afro-américains pourront accéder à un avenir meilleur en échangeant leurs droits politiques contre des opportunités économiques. Secundo, Du Bois cherche à faire la lumière sur les talents distinctifs et les grandes réalisations de son peuple afin de convaincre les Blancs que les Noirs ne leur sont pas biologiquement ou moralement inférieurs et, par conséquent, que l’égalité raciale doit être totale et immédiate. Tertio, il veut persuader les Américains de devenir de meilleurs citoyens, en renouant avec les idéaux de leur République et en vivant en fonction de principes moraux élevés. L’écriture de Souls marque un tournant majeur dans la vie intellectuelle de son auteur, car il renonce à cette époque au discours conciliatoire qu’il avait tenu dans sa jeunesse. Les idées qu’il défend dans son livre ont germé quelques années plus tôt, au contact de certains de ses professeurs de l’Université de Berlin, d’Alexander Crummell et surtout, en effectuant une étude de terrain sur la communauté noire de Philadelphie. Du Bois réalise alors l’ampleur des injustices dont sont victimes les Noirs et contre lesquelles la bonne volonté et le travail acharné ne peuvent rien. / William Edward Burghardt Du Bois published The Souls of Black Folk in 1903. Du Bois pursued three different goals when he wrote his masterpiece. First, he argued that Booker T. Washington’s strategy of trading political rights for economic opportunities was not the best way to improve the condition of African Americans. Second, Du Bois highlighted the accomplishments and distinctive abilities of his people in order to undermine the pretended biological and moral superiority of Whites that often justified the pushback against equal rights for all. Third, Du Bois wished to inspire Americans to become better citizens by compelling his fellow countrymen to embrace the Founding Fathers’ ideals and higher moral standards. The writing of The Souls of Black Folk marks an important shift in Du Bois’ intellectual life because he recants the accommodationist rhetoric of his youth during this period. Some of the ideas introduced in The Souls of Black Folk can be traced back to the influence of Alexander Crummell and of Du Bois’ teachers at the University of Berlin. However, it is Du Bois’s field work in the black community of Philadelphia that made him realize both the degree of the inequalities faced by African Americans and the fact that hard work and enthusiasm are not enough to overcome such significant disparities.
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La stratégie sécuritaire des États-Unis dans la corne de l'Afrique depuis le 11 septembre 2001Ral, Noëmi January 2008 (has links) (PDF)
Depuis le 11 septembre 2001, l'administration Bush a mis en place une stratégie sécuritaire controversée dans la Corne de l'Afrique (Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan). La stratégie vise à augmenter les capacités militaires de ses alliés, peu importe la nature de leur régime, et, simultanément, à renforcer la présence américaine dans la région pour contrer le terrorisme. Nous avons alors analysé la réinsertion de cette région dans le discours de la menace américain en ayant recours à plusieurs concepts issus de l'approche constructiviste critique. Plus spécifiquement, nous nous sommes demandé de quelles pratiques représentationnelles cette stratégie avait émergé. Afin de fournir des éléments de réponse à cette question, nous avons étudié les représentations des États-Unis, du système international et de la Corne de l'Afrique qui sont apparues dans les discours américains après le 11 septembre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique étrangère des États-Unis, Corne de l'Afrique, Guerre contre le terrorisme, Analyse constructiviste critique.
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Le discours de la guerre de George W. Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001 : une symbiose entre «volonté divine» et «nécessités» du tempsCassabois, Yohane January 2006 (has links) (PDF)
Le présent essai critique analyse le discours belliciste que le Président américain formule depuis les attentats du 11 septembre 2001. Suite à la gravité des attaques, George W. BUSH a mis en place un discours plus radical. Présentant la guerre contre le terrorisme comme une lutte historique entre le Bien et le Mal découlant de desseins providentiels, il glorifie la force et la cohésion nationale, tout en prônant une solidarité planétaire. Mêlant, dans ses interventions, le vocabulaire de la religion à celui de l'urgence face à un péril grandissant, il a construit un langage belliciste singulier. Et, parce que cette technique discursive s'articule autour de thèmes traditionnellement chers aux États-Unis, elle se dessine, du moins à l'échelon national, comme une stratégie quasiment inébranlable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Discours, George W. BUSH, 11 Septembre 2001, États-Unis, Manichéisme, Dieu, Terrorisme, Guerre, Sécurité.
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De l'inadaptation à la réadaptation à l'ère des conflits polycentriques : le corps des fusiliers marins en Irak (2003-2008)Munger, Sylvain January 2010 (has links) (PDF)
En Irak et en Afghanistan, les Américains croyaient pouvoir appliquer le modèle du stand off (tir de sécurité à distance), une « culture du ciblage » conçu contre un ennemi perçu comme un ensemble de cibles dépourvues d'intelligence à détruire. Suite à ces demi-résultats de succès tactique et d'échecs stratégiques, l'Amérique se retrouve piégée, incapable d'engendrer un ordre nouveau fidèle à ses ambitions de départ: l'Irak est occupé sans être contrôlé. Le fantasme de conduire une guerre sans s'y engager se voit donc lourdement ébranlé, on doit se rendre à l'évidence: l'autre aussi est intelligent. Cette nouvelle réalité amène son flot de re-conceptualisation des définitions classiques de termes comme Guerre, Champ de Bataille, Puissance, Victoire et Ennemis. L'objectif de ce mémoire est d'expliquer les mauvaises décisions stratégiques qui ont été prises au tout début de l'occupation irakienne tout en essayant de comprendre pourquoi il y a eu un changement de cap en cours de route. Pour ce faire, nous allons examiner comment les stratégies (et les organisations) militaires employées sur le terrain pouvaient « construire » des comportements aux effets négatifs ou positifs à l'égard de la population irakienne. En outre, le succès ou l'échec d'une armée d'occupation dépendra en grande partie de sa capacité à se légitimer auprès des populations locales et à isoler les groupes armés résistants, rebelles ou insurgés. Cette capacité, nous allons soutenir que les Fusiliers Marins des États-Unis (USMC-US Marine Corp's) la possèdent. Ceux-ci donnent un exemple d'adaptation organisationnelle et de versatilité tactique à l'ère des conflits décentralisés. En effet, d'une bande désorganisée s'apparentant presque à des bandits de grand chemin qu'ils étaient à l'origine, les Marines, forgés par leur indépendance face au danger, par leur obsession de demeurer les meilleurs et leur paranoïa face à la possibilité omniprésente de perdre ce prestigieux titre, sont devenus la force d'élite de la plus puissante des armées. Ceci fait qu'ils sont arrivés en Irak en ayant une philosophie différente de celle partagée par leurs confrères des autres services. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Irak, Organisations militaires, Culture stratégique, Culture organisationnelle.
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Le comité Dies (Special house committee on un-american activities) et son regard sur les mouvements d'extrême droite américains : 1938-1944Wingender, Maxime January 2010 (has links) (PDF)
Le 26 mai 1938, le Congrès américain mettait sur pied la Special House Committee on Un-American Activities (SCUAA), mieux connu sous le sobriquet du comité Dies. Tout au long de son mandat, de 1938 à 1944, ce comité développait des méthodes d'enquêtes inquisitoires. Il a été par ailleurs le prédécesseur du HUAC du temps de l'après-guerre. Le comité Dies demeure à ce jour un sujet de controverse. Puis, l'historiographie, qui est peu volumineuse et vieillissante, porte un intérêt particulier sur l'acharnement du Comité à s'attaquer au New Deal et au communisme. Pourtant, il y a eu certes des enquêtes menées par la commission Dies sur les mouvements d'extrême droite. Or, bien que les enquêtes sur les mouvements de droite radicaux auraient été moins bien préparées et beaucoup plus aléatoires que celles effectuées contre la subversion de gauche, il est utile et pertinent d'étudier plus en profondeur le rapport entre le comité Dies et les mouvements d'extrême droite. Entre autres, parce qu'il a été l'une des premières commissions américaines à dresser un portrait de l'extrême droite aux États-Unis. Il a été notamment l'une des seules instances gouvernementales de l'époque à dévoiler publiquement des informations sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste. Ce mémoire propose donc un examen des informations mise à jour par le comité Dies sur l'extrême droite. Celles-ci ont amené une certaine conscience publique de la nature des groupes de droite radicaux et de tendances fascistes aux États-Unis. Cette recherche apporte une large contribution à l'historiographie sur le comité Dies en s'attardant à une problématique: quels sont les éléments qui ont été exposés par le comité Dies sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste? Quels sont les facteurs qui ont poussé le SCUAA à enquêter sur la droite radicale américaine, et quels en ont été les conséquences et les résultats? Cette étude s'attarde aux distinctions du regard du comité Dies envers les mouvements nativistes (Christian Front, Ku Klux Klan, etc.) et étrangers (German-American Bund, fascisme italien, extrême droite japonaise, etc.). En outre, nous examinons de quelles façons ce regard et les idéologies de la commission Dies ont évolué à travers son contexte national et international. Nous croyons par exemple que les tensions des années 1930, le contexte de la Seconde Guerre mondiale et la course politique de Martin Dies, directeur du SCUAA, ont eu des répercussions notoires. Notre hypothèse démontre que le comité Dies a eu, à certains égards, un parti pris pour l'extrême droite américaine au détriment de la menace subversive de gauche. Au même titre que le communisme, c'est l'influence étrangère sur la droite radicale qui semblait perturber le comité Dies. Toutefois, il faut ajouter à cette hypothèse que des éléments politiques, économiques et sociaux ont pu nuancer à la fois les enquêtes effectuées et le regard de la commission Dies sur l'extrême droite. Enfin, cette recherche permet de déceler le manque de souci et d'intérêt de certaines instances politiques et de la population américaine pour le fascisme. Il semble à cet effet que des pressions de toutes sortes ont été nécessaires pour que le comité Dies se tourne véritablement contre les mouvements de droite radicaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dies Committee, Special Committee on Un-American Activities, Politique américaine, Fascisme, Nazisme, Extrême droite, Nativisme, États-Unis.
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La guerre en Afghanistan : l'impact des manoeuvres de palaisKeays, Jason 02 1900 (has links) (PDF)
À travers un cadre poststructuraliste, ce mémoire cherche à évaluer l'impact sur la durée et l'ampleur de la guerre en Afghanistan du discours de contre-insurrection (COIN) ainsi que celui des « manœuvres de palais » entrepris par des penseurs stratégiques influents au sein des Forces armées américaines dans la période 2008-2011. Nous verrons qu'au sein des institutions américaines de la sécurité nationale, il existe deux doctrines en compétition parmi les penseurs stratégiques : celle du contre-terrorisme, et celle plus récente de contre-insurrection. Chacune d'entre-elle propose une méthode différente pour faire la guerre en Afghanistan. Par une série de manœuvres de palais, c'est-à-dire des actions entreprises au sein des institutions du pouvoir afin d'influencer les décideurs, les promoteurs de la doctrine de contre-insurrection on progressivement réussit à faire appliquer leur doctrine en Afghanistan, avec comme conséquences, un accroissement de la présence militaire dans ce pays, et une hausse marqué de la violence. Pour le démontrer, nous procéderons d'une part à une mise en contexte afin de tracer l'origine de cette guerre et une généalogie qui permet de comprendre le régime de vérité qui structure les discours de ces penseurs stratégiques. D'autre part, nous évaluons le déroulement de trois séries de manœuvres de palais décisives : celles qui ont eu lieu pendant les trois premiers mois de la présidence d'Obama; celles de l'été 2009; et celles qui se sont produits pendant l'été et l'automne 2010. À travers ce récit, nous verrons en détails les conséquences de ces manœuvres.
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