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L’amiodarone en fibrillation auriculaire chez les patients avec et sans dysfonction ventriculaire gauche sévère : une étude combinée de AFFIRM et AF-CHFCadrin-Tourigny, Julia 12 1900 (has links)
Objectif: Déterminer si l’efficacité de l’amiodarone pour le maintien du rythme sinusal
varie selon la fonction systolique ventriculaire gauche.
Contexte: Malgré un profil de sécurité établi en insuffisance cardiaque, nous ignorons si
l’efficacité de l’amiodarone et son impact sur différentes issues cardiovasculaires sont
modulés par la fonction ventriculaire gauche.
Méthode: Nous avons effectué une analyse combinée de 3307 patients (âgés de 68,0±0,9
ans ; 31,1% de femmes) recrutés dans les études AFFIRM et AF-CHF qui ont été
randomisés au contrôle du rythme par l’amiodarone (N=1107) ou au contrôle de la
fréquence cardiaque (N=2200).
Résultats: Chez les patients sous amiodarone, la survie sans fibrillation auriculaire était de
84% et de 45% à 1 et 5 ans respectivement, sans égard à la fraction d’éjection
ventriculaire gauche (P=0,8754, ajusté). De façon similaire, la proportion moyenne
ajustée de temps en fibrillation auriculaire (15,0±1,8%) n’a pas été influencée par la
fraction d’éjection (P=0,6094). Durant le suivi, 1963 patients (59,4%) ont requis au
moins une hospitalisation, incluant 1401 (42,6%) patients hospitalisés pour cause
cardiovasculaire. Les taux ajustés d’hospitalisation pour toutes causes et pour cause
cardiovasculaire étaient similaires entre les patients sous amiodarone et ceux dans le
groupe de contrôle de la fréquence dans l’ensemble de la population ainsi que dans les
sous-groupes de patients avec et sans dysfonction ventriculaire gauche sévère. De
façon similaire, les taux ajustés de mortalité globale et cardiovasculaire étaient
similaires entre chez les patients sous amiodarone et ceux traités par le contrôle de la
fréquence dans l’ensemble de la population ainsi que dans les sous-groupes de
patients avec et sans dysfonction ventriculaire gauche sévère.
Conclusions: L’efficacité de l’amiodarone pour le maintien du rythme sinusal n’est pas
influencée par la fonction ventriculaire gauche. Le contrôle du rythme avec
l’amiodarone s’associe à des taux de mortalité et d’hospitalisation comparables au
contrôle de la fréquence à la fois chez les patients avec et sans dysfonction
ventriculaire gauche sévère. / Objectives: To determine whether amiodarone’s efficacy in maintaining sinus rhythm
varies according to left ventricular systolic function.
Background: Despite amiodarone’s established safety profile in heart failure, it is
unknown whether its impact on cardiovascular outcomes is modulated by ventricular
function.
Methods: We conducted a pooled analysis of 3307 patients (age 68.0±0.9 years; 31.1%
female) enrolled in AFFIRM and AF-CHF trials who were randomized to rhythm
control with amiodarone (N=1107) or rate control (N=2200).
Results: In amiodarone-treated patients, freedom from recurrent atrial fibrillation was
84% and 45% at 1 and 5 years, respectively, with no differences according to left
ventricular function (adjusted P=0.8754). Similarly, the adjusted mean proportion of
time in atrial fibrillation (15.0±1.8%) did not vary according to ventricular function
(P=0.6094). During follow-up, 1963 (59.4%) patients required at least one
hospitalization, with 1401 (42.6%) patients hospitalized for a cardiovascular reason.
Adjusted all-cause and cardiovascular hospitalization rates were similar with
amiodarone versus rate control in the overall population and in subgroups of patients
with and without severe left ventricular dysfunction. Similarly adjusted all-cause and
cardiovascular mortality rates were similar with amiodarone versus rate control,
overall and in subgroups of patients with and without severe left ventricular
dysfunction.
Conclusions: Amiodarone’s efficacy in maintaining sinus rhythm and reducing the burden
of atrial fibrillation is similar in patients with and without left ventricular dysfunction.
Rhythm control with amiodarone was associated with similar mortality and
hospitalisation rates when compared to rate control in patients with and without severe
left ventricular dysfunction.
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Longitudinal assessment of neural activity in Parkinson’s disease with mild cognitive impairment using task based fMRIAl-Azzawi, Mohamed Salah 08 1900 (has links)
La maladie de Parkinson (PD) a été uniquement considérée pour ses endommagements sur les circuits moteurs dans le cerveau. Il est maintenant considéré comme un trouble multisystèmique, avec aspects multiples non moteurs y compris les dommages intérêts pour les circuits cognitifs. La présence d’un trouble léger de la cognition (TCL) de PD a été liée avec des changements structurels de la matière grise, matière blanche ainsi que des changements fonctionnels du cerveau. En particulier, une activité significativement réduite a été observée dans la boucle corticostriatale ‘cognitive’ chez des patients atteints de PD-TCL vs. PD non-TCL en utilisant IRMf. On sait peu de cours de ces modèles fonctionnels au fil du temps. Dans cette étude, nous présentons un suivi longitudinal de 24 patients de PD non démente qui a subi une enquête neuropsychologique, et ont été séparés en deux groupes - avec et sans TCL (TCL n = 11, non-TCL n = 13) en fonction du niveau 2 des recommandations de la Movement Disrders Society pour le diagnostic de PD-TCL. Ensuite, chaque participant a subi une IRMf en effectuant la tâche de Wisconsin pendant deux sessions, 19 mois d'intervalle. Nos résultats longitudinaux montrent qu'au cours de la planification de période de la tâche, les patients PD non-TCL engageant les ressources normales du cortex mais ils ont activé en plus les zones corticales qui sont liés à la prise de décision tel que cortex médial préfrontal (PFC), lobe pariétal et le PFC supérieure, tandis que les PD-TCL ont échoué pour engager ces zones en temps 2. Le striatum n'était pas engagé pour les deux groupes en temps 1 et pour le groupe TCL en temps 2. En outre, les structures médiales du lobe temporal étaient au fil du temps sous recrutés pour TCL et Non-TCL et étaient positivement corrélés avec les scores de MoCA. Le cortex pariétal, PFC antérieur, PFC supérieure et putamen postérieur étaient négativement corrélés avec les scores de MoCA en fil du temps. Ces résultats révèlent une altération fonctionnelle pour l’axe ganglial-thalamo-corticale au début de PD, ainsi que des niveaux différents de participation corticale pendant une déficience cognitive. Cette différence de recrutement corticale des ressources pourrait refléter longitudinalement des circuits déficients distincts de trouble cognitive légère dans PD. / PD was traditionally thought of as purely a movement disorder, now it is considered a multisystem disorder, with multiple non-motor aspects including damages to the cognitive circuits. Mild cognitive impairment (MCI) in PD has been linked with structural gray matter, white matter as well as functional brain changes. Specifically, significantly reduced activity was observed in the ‘cognitive’ corticostriatal loop in patients with PD-MCI vs. PD non-MCI using fMRI. Little is known regarding the course of these functional patterns over time. In this study we present longitudinal follow up of 24 non-demented PD who underwent neuropsychological investigation and were separated in two groups - with and without MCI (MCI n=11, Non-MCI n=13) according to the MDS level 2 recommendation for diagnosis of PD-MCI. Afterwards, each participant underwent an fMRI investigation by performing the Wisconsin Card Sorting Task over two sessions, 19 months apart. Our longitudinal results show that during planning set-shift period of the task, PD Non-MCI patients were engaging the normal cortical resources but they also activated more cortical areas at time 2 that are related to decision-making such as the medial prefrontal cortex (PFC), parietal lobe and the superior PFC, whilst the patients with MCI failed to engage these areas at both time points. The striatum was not engaged for both groups at time 2 and for MCI group at time 1. Furthermore, medial temporal lobe structures (MTLS) were under-recruited overtime for both the MCI and Non-MCI PD patients, and were positively correlated with MoCA scores over time. Parietal cortex, anterior PFC, superior PFC, and posterior putamen were negatively correlated with MoCA scores. These results reveal functional alteration along the basal ganglial-thalamo-cortical axis in early PD, as well as different cortical involvement levels along the course cognitive impairment. This discrepancy in cortical resources recruitment over time might reflect deficient circuitry distinct to cognitive impairment in Parkinson’s disease.
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Effet d’un bloc stellaire par bupivacaïne combinée ou non à la néostigmine sur la douleur chez des patients présentant un syndrome douloureux régional complexeKostadinova, Mariya 08 1900 (has links)
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un trouble neurologique qui se caractérise par des douleurs intenses, des troubles vasomoteurs, sudomoteurs, moteurs et trophiques, accompagnés d’un œdème au niveau du membre affecté. Malgré la présence de peu de données en faveur, à cause de l’absence d’un traitement clé du SDRC, le blocage sympathique a été utilisé depuis de nombreuses années pour traiter ce syndrome.
Objectif
Le but principal de ce projet est d’étudier l’effet antalgique de la néostigmine utilisée comme adjuvant à la bupivacaïne lors d’un bloc stellaire dans le traitement du syndrome douloureux régional complexe du membre supérieur.
Méthodes
Il s’agit d’une étude pilote, randomisée en double insu.
L’intensité de la douleur a été évaluée en utilisant l’échelle numérique. La force de préhension aux deux mains a été estimée par dynamométrie de Jamar. La dextérité fine des doigts a été mesurée par le « Purdue Pegboard Test ». L’œdème au niveau de la main a été déterminé par la volumétrie. Le questionnaire « SF-36 » a été utilisé afin de déterminer l’homogénéité des échantillons.
Résultats
Notre étude a eu des difficultés à établir l’efficacité de la thérapie par bloc stellaire dans le traitement du syndrome douloureux régional complexe.
Conclusion
Notre recherche n’a pu prouver l’hypothèse que le traitement de la douleur dans le SDRC du membre supérieur par un bloc stellaire est plus efficace quand l’action de l’anesthésique local est potentialisée par l’ajout de la néostigmine. / Complex regional pain syndrome (CRPS) is a neurological disorder characterized by severe pain, vasomotor, sudomotor, motor and trophic changes, accompanied by a swelling in the affected limb. Despite the limited data on his efficiency, in the absence of a definite curative treatment of the CRPS, sympathetic blocks have been used for years to treat the syndrome.
Objective
The main purpose of this project was to investigate the analgesic effect of neostigmine used as an adjuvant to the local anaesthetic bupivacaine in stellate ganglion blockade, in treating CRPS of the upper limb.
Methods
This was a pilot, randomized, double-blind study. The intensity of the pain was evaluated using a numeric scale. Grip strength in both hands was estimated by Jamar dynamometry. Fine finger dexterity was measured by the "Purdue Pegboard Test." The swelling in the hand was determined by volumetry. The questionnaire "SF-36" was used to determine the homogeneity of the samples in terms of quality of life assessment.
Results
Our study had difficulties in establishing the efficiency of stellate ganglion blockade in the treatment of complex regional pain syndrome.
Conclusion
This research project has not been able to prove that the pain treatment in upper limb CRPS by means of stellate ganglion blockade is more effective when the action of the local anesthetic is potentiated by the addition of neostigmine.
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Impact de la pression artérielle et influence de l’insuffisance cardiaque systolique sur le contrôle de la fibrillation auriculaire et la survieTremblay-Gravel, Maxime 09 1900 (has links)
La pression artérielle est un déterminant potentiellement majeur de l’évolution de pathologies telles que la FA et l’insuffisance cardiaque. Pourtant, il demeure plusieurs incertitudes quant à la prise en charge optimale de la pression artérielle chez ces patients. Le rôle potentiel de la pression artérielle sur l’efficacité du maintien en rythme sinusal est inconnu. De plus, en présence d’insuffisance cardiaque, non seulement une pression artérielle élevée, mais aussi une pression artérielle basse pourrait augmenter la mortalité. Les travaux présentés ont pour but d’évaluer l’impact de la pression artérielle sur l’efficacité du contrôle du rythme et la mortalité ainsi que d’évaluer le rôle potentiel de l’insuffisance cardiaque sur cette interaction.
Une étude post-hoc utilisant une banque de données combinant les études AFFIRM et AF-CHF a été réalisée. Les patients ont d’abord été classés selon leur FEVG (>40%, ≤40%), puis nous avons évalué l’impact de la PAS (<120 mmHg, 120-140 mmHg, >140 mmHg) sur les issues. Premièrement, chez les 2715 patients randomisés au contrôle du rythme, nous avons évalué la survie sans récidive de FA. Deuxièmement, chez tous les 5436 patients inclus dans les 2 études sources, nous avons évalué la mortalité et la morbidité.
Chez les patients avec FEVG >40%, aucune des issues n’a été affectée par la PAS dans des analyses de régression multivariées de Cox. Par contraste, chez les patients avec FEVG ≤40%, le taux de récidive de FA était plus élevé avec une PAS >140 mmHg et une PAS <120 mmHg, par rapport à une PAS de 120-140 mmHg [HR, 1.47; IC 95% (1.12-1.93)] et [HR 1.15; IC 95% (0.92-1.43)], respectivement. La mortalité s’est également avérée augmentée chez ces patients avec une PAS >140 mmHg et une PAS <120 mmHg [HR 1.75; IC 95% (1.41-2.17)] et [HR 1.40; IC 95% (1.04-1.90)], respectivement.
En conclusion, le maintien en rythme sinusal et la survie sont influencés par la PAS chez les patients avec FA et FEVG diminuée, mais non chez les patients avec FEVG normale. Une courbe en forme de U a été identifiée, où les pression plus basses (<120 mmHg) et plus hautes (>140 mmHg) sont associées à un moins bon pronostic. / Blood pressure may have a major impact on the evolution of AF and heart failure; nonetheless optimal management of blood pressure in these patients remains uncertain. Sinus rhythm maintenance has only moderate efficacy in abrogating AF and the potential role of blood pressure and its impact on risks of arrhythmia recurrence are unknown. Moreover, in patients with heart failure, blood pressure may affect prognosis in a non-linear fashion, where high blood pressure and also low blood pressure may increase mortality. The aim of this research was to evaluate the impact of blood pressure on the efficacy of sinus rhyhtm maintenance and mortality in patients with AF and to assess the potential role of ejection fraction and heart failure on this interaction.
We conducted a post hoc combined analysis on pooled data from AFFIRM and AF-CHF trials. Patients were first classified according to LVEF (>40%, ≤40%) and we then assessed the impact of a baseline SBP (<120 mmHg, 120-140 mmHg, >140 mmHg) on outcomes. Firstly, in a total of 2715 patients randomized to rhythm control, 68±8 years and followed for 41±17 months, we assessed time to first AF recurrence according to SBP. Secondly, in all 5436 patients from both source studies, we assessed mortality according to SBP.
In patients with LVEF >40%, baseline SBP did not influence any of the outcomes in multivariate Cox regression analyses. In contrast, in patients with LVEF ≤40%, the AF recurrence rate was higher in those with a SBP <120 mmHg and a SBP >140 mmHg compared to SBP 120-140 mmHg [HR 1.15; 95% CI (0.92-1.43)] and [HR, 1.47; 95% CI (1.12-1.93)], respectively. Mortality was also modulated by blood pressure in patients with LVEF ≤40% : SBP <120 mmHg and SBP >140 mmHg were both associated with increased death rate compared to SBP 120-140 mmHg [HR 1.75; 95% CI (1.41 to 2.17)] and [HR 1.40; 95% CI (1.04 to 1.90)], respectively.
In conclusion, AF recurrence and mortality are influenced by SBP in patients with AF and depressed ejection fraction but not in patients with normal ejection fraction. A “U-shaped” pattern was identified where lower (<120 mmHg) and higher (>140 mmHg) SBP lead to worse outcomes.
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Modèle cellulaire de carcinogenèse pour les cancers de l’oropharynx induits par le VPHKnapik, Monika 04 1900 (has links)
Problématique: Le virus du papillome humain (VPH) est présent dans près de 50% des cancers de l’oropharynx. Le potentiel oncogénique du VPH est encodé dans les oncoprotéines E6 et E7, qui agissent en modulant différents gènes, dont les gènes suppresseurs de tumeur p53 et pRb. Les cellules VPH positives démontrent une altération au niveau de la signalisation de la réponse aux dommages à l’ADN (RDA), un mécanisme de contrôle dans l’arrêt de la croissance des cellules ayant subit des dommages au niveau de leur ADN.
Hypothèse et objectifs : Nous croyons que les défauts au niveau de la RDA des cancers VPH positifs peuvent être exploités afin de sensibiliser préférentiellement les cellules cancéreuses aux traitements de radiothérapie. Cette stratégie de recherche nécessite l’élaboration d’un modèle cellulaire de carcinogenèse isogénique pour le cancer de l’oropharynx que nous proposons de développer et de caractériser. L’étude vise à dériver des lignées isogéniques à partir de kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx pour ensuite valider la carcinogenèse de notre modèle in vitro & in vivo
Méthodologie : Des lignées cellulaires de kératinocytes primaires et de cellules épithéliales de l’oropharynx ont été successivement modifiées par transduction afin de présenter les mutations associées aux cancers de l’oropharynx induits par le VPH. Les cellules ont été modifiées avec des lentivirus codants pour la télomérase (hTERT), les oncogènes E6, E7 et RasV12. Afin de valider la cancérogenèse in vitro de notre modèle, des études d’invasion en matrigel et de croissance sans ancrage en agar mou ont été réalisées. Les populations cellulaires transformées ont été ensuite introduites dans des souris immunodéficientes afin d’évaluer leur tumorogénicité in vivo.
Résultats : À partir des plasmides recombinés construits par méthodes de clonage traditionnelle et de recombinaison « Gateway », nous avons produit des lentivirus codants pour la télomérase humaine (hTERT), les oncogènes viraux E6 et E7 et l’oncogène Ras. Les kératinocytes primaires et cellules épithéliales de l’oropharynx ont été infectés successivement par transduction et sélectionnés. Nous avons validé l’expression de nos transgènes par méthode d’immunofluorescence, de Western Blot et de réaction de polymérisation en chaîne quantitative en temps réel (qRT-PCR). Nous avons établi trois lignées des cellules épithéliales de l’oropharynx (HNOE) à partir d’échantillons tissulaires prélevés lors d’amygdalectomie (HNOE42, HNO45, HNOE46). Les cellules transduites avec le lentivirus exprimant le promoteur fort CMV/TO de l’oncogène RasV12 ont présenté un changement morphologique compatible avec une sénescence prématurée induite par l’oncogène Ras. En exprimant des quantités plus faibles du RasV12 mutant, la lignée cellulaire HEKn hTERT-E6-E7 PGK RasV12 a réussi à échapper à la sénescence induite par l’oncogène Ras. La population cellulaire exprimant HEKn hTERT-E6-E7-PGK RasV12 a présenté un phénotype malin en culture et à l’étude d'invasion, mais n’a pas démontré de résultats positifs à l’étude de croissance sans ancrage en agar mou ni en xénogreffe en souris immunodéficientes.
Conclusion : Nos résultats démontrent qu’en présence des oncogènes viraux E6 et E7, il y a un troisième mécanisme suppresseur de tumeur qui médie la sénescence induite par l’oncogène Ras. Nous avons identifié que la présence de E6 seule ne suffit pas à immortaliser les kératinocytes primaires humains (HEKn). Nous n’avons pas réussi à créer un modèle in vitro de carcinogenèse pour les cancers de l’oropharynx induits par le VPH. / Background: Human papillomavirus (HPV) is present in almost 50% of all oropharyngeal cancers. The oncogenic potential of HPV is encoded by the E6 and E7 oncoproteins, which act by modulating different genes, including tumour suppressor genes p53 and pRb. The process of inactivation of p53 and pRb is largely responsible for the genomic instability that contributes to malignant transformation of cells. HPV-positive cancer cells show an alteration in their DNA Damage Response (DDR) signalling pathway that allows them to inhibit key tumour suppressor genes and to ignore DNA damage signals.
Hypothesis and objectives: We believe that these DDR defects can be exploited to preferentially sensitize cancerous cells to radiotherapy by using a defined cell culture model. We propose to characterize a defined cell culture model for HPV induced oropharyngeal cancer. Derive isogenic cell culture lines from primary skin keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells. and to validate the carcinogenesis of our model in vitro and in vivo.
Methods: We propose to use primary skin keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells which will be sequentially modified by transduction using a Gateway Lentiviral System to present the mutations associated with HPV induced oropharyngeal cancer. The cells will be modified with lentivirus encoding the human telomerase (hTERT), E6, E7 and Ras oncogenes. To validate the in vitro carcinogenesis of our model, we will assess anchorage independent growth and invasiveness by means of soft agar medium and matrigel studies. To assess in vivo tumorigenicity, the transformed cell populations will be introduced into immunodeficient mice.
Results: We constructed recombinant lentivector plasmids using traditional cloning and Gateway recombination methods. Using the constructed lentivectors, we generated lentiviruses encoding the catalytic subunit for human telomerase (hTERT), the E6 and E7 viral oncogenes and Ras oncogene. Primary keratinocytes and oropharyngeal epithelial cells were infected successively by transduction with the above-mentioned lentiviruses and then underwent selection. We validated the expression of our transgenes by methods of immunofluorescence, Western blot and real-time quantitative polymerase chain reaction (qRT-PCR). We have successfully established and kept in culture three lines of epithelial oropharyngeal cells (HNOE42, HNOE45, HNOE46) from tissue samples collected during tonsillectomy. Cells transduced with lentivirus expressing CMV/TO, a strong promoter for the RasV12 oncogene, showed morphological changes compatible with premature Ras oncogene induced senescence. Cell line HEKn hTERT-E6-E7 PGK RasV12 managed to escape Ras oncogene induced senescence by expressing lower amount of mutated RasV12. The HEKn hTERT-E6-E7-PGK RasV12 cell line presented a malignant phenotype in culture and on matrigel invasion assay. However, soft agar assay for anchorage independent cell growth and xenograft assay in immunodeficient mice were both negative for tumorigenicity.
Conclusion: Our results demonstrate that in the presence of E6 and E7, a third tumor suppressor mechanism mediates Ras oncogene induced senescence. Furthermore, we have found that the presence of E6 alone is not sufficient to immortalize primary human keratinocytes (HEKn). We have not managed to create an in vitro carcinogenesis cell culture model for HPV induced oropharyngeal cancer.
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Évaluation de l’ototoxicité secondaire au bleu de méthylène chez le cochon d’Inde : étude animale prospectiveBelhassen, Sarah 04 1900 (has links)
INTRODUCTION: Le bleu de méthylène est un colorant grandement utilisé dans le domaine médical, notamment pour ses propriétés de coloration histologique. Il est également utilisé comme agent photosensibilisant dans la thérapie photodynamique antimicrobienne, qui une fois photoactivé devient efficace pour l’éradication de plusieurs germes multirésistants. L’objectif de cette étude est d’investiguer le potentiel ototoxique du bleu de méthylène. MÉTHODES: Vingt cochons d’Inde divisés en deux groupes, ont reçu une solution de bleu de méthylène et de gentamicine dans l’oreille testée. L’oreille controlatérale a reçu une solution saline contrôle. Nous avons procédés à des potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral avant et une semaine suivant la série d’injections. À la suite des dissections, des analyses histologiques et immunohistochimiques ont été réalisées. RÉSULTATS: La différence moyenne de perte auditive dans le groupe gentamicine comparativement au groupe normal salin était de 66.25 dB (p<0.001). Toutefois, la différence moyenne de perte auditive dans le groupe ayant reçu du bleu de méthylène comparativement à celui ayant reçu des injections de la solution saline était de 1.50 dB, et n’a pas été démontré comme étant statistiquement significative (p=0.688). De plus, la captation de caspase-3 en immunohistochimie (marqueur d’apoptose) n’a pas été significative dans le groupe recevant le bleu de méthylène. CONCLUSION: À la lumière de nos résultats, les injections intratympaniques de bleu de méthylène n’ont pas démontrées de potentiel ototoxique. Nous recommandons des études supplémentaires afin d’en préciser son utilisation sécuritaire dans le domaine otologique. / INTRODUCTION: Methylene blue is widely used in the medical field, especially as a blue dye for staining. It is also used as a photosensitizing agent in antimicrobial photodynamic therapy, which once photoactivated is effective for the eradication of several multiresistant bacteria. The objective of this study is to investigate its ototoxic potential. METHODS: Twenty guinea pigs, forming two groups, received respectively intratympanic methylene blue and gentamicin in one ear. The contralateral ears received a control saline solution. We conducted auditory evoked brainstem response (ABR) before and one week after the injection series. Once completed, the cochleas were dissected and analyzed by histology and immunohistochemistry. RESULTS: The mean difference of hearing loss in the saline group compared to the gentamicin group was 66.25dB (p<0.001). However, the mean difference of hearing loss in the methylene blue group compared to normal saline was 1.50 dB, and it was not shown to be statistically significant (p=0.688). Furthermore, uptake of caspase-3 by immunohistochemistry (apoptotic marker) was negative in the group which received injections of methylene blue. CONCLUSION: In light of our results, intratympanic injections of methylene blue did not demonstrate an ototoxic potential. We recommend further studies to precise its usefulness in the otology field.
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L’effet de la prothèse totale du genou sur la cinématique 3D : vers le développement de biomarqueurs mécaniques de la douleurLarose, Gabriel 06 1900 (has links)
La prothèse totale du genou (PTG) est une chirurgie couramment pratiquée pour traiter les patients souffrant d’arthrose sévère du genou. Bien que cette technique chirurgicale soit efficace pour diminuer la douleur, améliorer la fonction du genou et rentable d’un point de vue socio-économique, un pourcentage non négligeable de patients n’est pas satisfait suite à la chirurgie, principalement due à une douleur persistante ou due à une perception d’avoir une mauvaise fonction articulaire, sans cause identifiée. Cependant, l’impact de cette chirurgie sur la cinématique tridimensionnelle (3D) du genou demeure mal compris.
Dans le but de mieux comprendre pourquoi certains patients ressentent toujours de la douleur suite à cette chirurgie, cette étude analysera, dans un premier temps, l’effet prospectif de la chirurgie sur la cinématique 3D du genou. Puis dans un second temps, comparera la cinématique 3D de sujet souffrant de douleur à celle de sujets asymptomatiques suite à la prothèse.
Pour parvenir à ces deux objectifs, deux études distinctes ont été entreprises. Une première étude prospective a porté sur l’évolution de la cinématique 3D du genou d’un groupe de 19 sujets, recrutés sur la liste d’attente pour prothèse totale du genou de deux chirurgiens du CHUM, hôpital Notre-Dame, puis la cinématique a été comparée avec un groupe contrôle de 17 sujets avec des genoux sains. Une seconde étude a comparé la cinématique 3D de 20 sujets souffrant de douleur post-PTG avec 20 sujets avec des genoux asymptomatiques suite à leur chirurgie.
La première étude a permis de montrer que la cinématique dans le plan frontal suite à la prothèse totale du genou était corrigée vers celle des sujets sains. Contrairement à celle mesurée dans les autres plans (sagittal et axial) qui, malgré de petites corrections, demeure différente de la cinématique des sujets sains. La seconde étude a permis d’identifier un marqueur biomécanique de la douleur chez les sujets souffrant de douleur post-PTG. Effectivement, contrairement aux sujets asymptomatiques, suite à leur chirurgie, les patients souffrants de douleur marchent avec une contracture en flexion plus importante tout au long de la phase d’appui.
Les résultats de ces deux études tendent à montrer que la prothèse totale du genou modifie la cinématique 3D du genou, sans toutefois redevenir semblable à celle d’un genou normal. De plus, certains marqueurs biomécaniques peuvent être associés à de la douleur suite à la chirurgie. Une meilleure compréhension de l’impact de la PTG sur la cinématique 3D du genou permettra d’offrir de meilleurs traitements en préparation et après la chirurgie et pourrait mener à de nouveaux designs de prothèses. / The total knee arthroplasty (TKA) is a common procedure in patients with severe knee osteoarthritis. This surgery has been proved to reduce pain, to improve knee function, and to be cost-effective. However, an important proportion of patients report insatisfaction, pain, and low articular function following the surgery. Moreover, even with this problem, the impact of the TKA on the tridimensional (3D) kinematics is not well understood.
Therefore, two studies have been undertaken with the purpose of using the 3D kinematics to understand the post-TKA pain syndrome. During the first study, 19 subjects, recruited on a TKA waiting list of two surgeons of the CHUM, Hôpital Notre-Dame, were prospectively followed to measure the evolution of their 3D knee kinematics. A control group of 17 subjects with normal knees has also been recruited. The second study has compared 20 subjects with knee pain post-TKA with 20 subjects without pain post-TKA.
The results of the first study tend to show an improvement in the frontal plan kinematics after the TKA toward the control group. However, the kinematics in the others plans still different of the control group. When the 3D kinematics of a group with pain is compared to a group without pain (second study), a biomechanical marker associated with pain was identified. The group with pain walk with a higher flexion contracture during the stance phase than the group without pain.
Those results show that the total knee arthroplasty has an impact on the 3D kinematics; however, this impact is not necessarily toward the control group. Moreover, some biomechanical markers can be associated with the knee pain following the TKA. This show that we still doesn’t really understand the impact of the TKA on the kinematics, and that a better understanding of this impact could allow the surgeons to improve their care to their patients before and after the surgery.
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L’effet du vieillissement normal sur les mécanismes centraux de la régulation de la douleurMarouf, Rafik 08 1900 (has links)
Les personnes vieillissantes doivent composer au quotidien avec des douleurs chroniques. Le but de ce travail est de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents qui contribueraient aux douleurs chroniques liées au vieillissement et par là, ouvrir un chemin vers de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) ont un rôle qui n’est pas des moindres dans le contrôle de la douleur. Des études expérimentales examinant l’effet analgésique de la contre stimulation hétérotopique nociceptive (HNCS), un protocole permettant de tester l’efficacité de ces CIDN, suggèrent que le recrutement des CIDN au sein de cette population était plus faible (i.e. moins d’inhibition) comparé à une population plus jeune. En revanche, les études examinant la sensibilisation centrale induite par sommation temporelle (TS) de la douleur rapportent des résultats mitigés. De plus, une composante importante influençant l’expérience de douleur, les ressources cognitives, dont l’inhibition cognitive, se voient aussi décliner avec l’âge. Premièrement, le recrutement des CIDN a été comparé entre des participants sains, jeunes et des plus âgés avec la HNCS, et le recrutement des mécanismes de sensibilisation centrale avec la TS. La stimulation électrique du nerf sural a été choisie pour permettre de quantifier la douleur, tout en prenant une mesure indicative de la nociception spinale qu’est le réflexe nociceptif spinal (RIII). Nos sujets ont aussi participé à une tâche cognitive (le Stroop), testant l’inhibition cognitive. Deuxièmement, l’efficacité des CIDN ainsi que de l’inhibition cognitive a été testée chez les jeunes et les aînés en imagerie par résonance magnétique (IRM), afin de vérifier la relation entre ces deux mesures psychophysiques et l’épaisseur corticale des régions qui y sont impliquées ainsi que l’effet de l’âge sur celles-ci.
Les résultats suggèrent un moindre recrutement des CIDN chez les plus âgés lors de l’expérimentation de la HNCS. Également, les sujets âgés présentaient des capacités d’inhibitions cognitives plus faibles que les jeunes. En plus, une corrélation entre l’inhibition cognitive et la modulation du réflexe RIII par la HNCS a été mise en évidence. Pour l’expérience de TS, les résultats étaient comparables pour les deux groupes, suggérant que les mécanismes impliqués dans la régulation de la douleur ne subiraient pas l’effet de l’âge de la même manière. Pour l’étude de l’épaisseur corticale, on y trouve une diminution globale de l’épaisseur corticale liée à l’âge, mais aussi une corrélation de l’analgésie par la HNCS avec l’inhibition cognitive et également, une relation des deux avec l’épaisseur corticale du cortex orbitofrontal (OFC) latéral gauche, suggérant la possibilité d’une existence d’un réseau neuronal au moins partiellement commun du contrôle inhibiteur descendant sensoriel et cognitif.
Ce travail montre que l’effet de l’âge sur les mécanismes centraux de la régulation de la douleur est loin d’être uniforme. Également, il montre une corrélation entre la modulation endogène de la douleur et l’inhibition cognitive, ces deux processus seraient associés à une même région cérébrale. Ces résultats pourraient contribuer à identifier d’autres méthodes thérapeutiques, ouvrant ainsi une nouvelle avenue vers d’autres options dans la prise en charge des douleurs chroniques chez les personnes vieillissantes. / Elderly have to deal daily with chronic pain. The diffuse inhibitory descending controls (DNIC) are much involved in the pain control. It was shown that the DNIC recruitment was lower in elderly than in young population, using the analgesic effect of the heterotopic noxious counter stimulation (HNCS), a protocol allowing testing the efficiency of the DNIC. However, the studies assessing the central sensitization by the temporal summation of pain after repetitive stimuli have reported mixed results, the effect of age is still unclear. In addition, there is an age-related decline of an important component, which has an influence on pain perception, the cognitive resources and especially the cognitive inhibition. The goal of this work is to understand the underling mechanisms of the chronic pain related to the normal aging, which can leads to a new therapeutic perspectives.
First, the recruitment of the CIDN was compared between healthy young and elderly participants using the HNCS, and the central sensitization was tested using TS. The sural nerve electric shock stimulation was chosen, because it allows us to have two measures, the pain rating and the nociceptive spinal reflex (RIII), an indicative measure of the nociception. Our participants were also invited to participate in a cognitive task (the Stroop), to assess the cognitive inhibition.
Second, the efficacy of the CIDN and the cognitive inhibition in elderly and young participants was tested, but this time in a magnetic resonance imaging session. We have wanted to test the association between these two-psychophysics measures, with the cortical thickness of the regions involved into these two processes, and the effect of the normal aging on them.
The results have showed a less recruitment of the DNIC in elderly in the HNCS experiment. Also, the elderly have performed less than young in the cognitive inhibition. In addition, a correlation between the cognitive inhibition and the modulation of the RIII-reflex was found. For the TS experiment, no difference was shown between the two groups, suggesting that aging may affect differently the mechanisms involved in endogenous pain modulation. The morphometric study has showed a global diminution of the cortical thickness with aging. Furthermore, there was an association, between the HNCS analgesia and the performance in cognitive inhibition, and between theses two processes and the cortical thickness of the left lateral OFC. These results suggest an eventual existence of at least a partial neuronal common network for the sensorial and cognitive descending inhibitory control.
This thesis has showed that the effect of normal aging on the central mechanisms of the pain regulation might be not uniform. Also, on one hand a correlation between the endogenous modulation of pain and cognitive inhibition was reported, and on the other hand that these two processes would be related to the same cortical area. Together, these findings would help to develop new therapeutic methods and offer more options to the management of pain in the elderly.
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Une nouvelle méthode pour estimer la torsion géométrique en scoliose idiopathique de l’adolescentShen, Jesse 12 1900 (has links)
La scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) est une déformation tridimensionnelle (3D) de la
colonne vertébrale. Pour la plupart des patients atteints de SIA, aucun traitement chirurgical n’est
nécessaire. Lorsque la déformation devient sévère, un traitement chirurgical visant à réduire la
déformation est recommandé.
Pour déterminer la sévérité de la SIA, l’imagerie la plus utilisée est une radiographie postéroantérieure
(PA) ou antéro-postérieure (AP) du rachis. Plusieurs indices sont disponibles à partir
de cette modalité d’imagerie afin de quantifier la déformation de la SIA, dont l’angle de Cobb.
La conduite thérapeutique est généralement basée sur cet indice. Cependant, les indices
disponibles à cette modalité d’imagerie sont de nature bidimensionnelle (2D). Celles-ci ne
décrivent donc pas entièrement la déformation dans la SIA dû à sa nature tridimensionnelle (3D).
Conséquemment, les classifications basées sur les indices 2D souffrent des mêmes limitations.
Dans le but décrire la SIA en 3D, la torsion géométrique a été étudiée et proposée par Poncet et
al. Celle-ci mesure la tendance d’une courbe tridimensionnelle à changer de direction.
Cependant, la méthode proposée est susceptible aux erreurs de reconstructions 3D et elle est
calculée localement au niveau vertébral.
L’objectif de cette étude est d’évaluer une nouvelle méthode d’estimation de la torsion
géométrique par l’approximation de longueurs d’arcs locaux et par paramétrisation de courbes
dans la SIA.
Une première étude visera à étudier la sensibilité de la nouvelle méthode présentée face aux
erreurs de reconstructions 3D du rachis. Par la suite, deux études cliniques vont présenter la
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torsion géométrique comme indice global et viseront à démontrer l’existence de sous-groupes
non-identifiés dans les classifications actuelles et que ceux-ci ont une pertinence clinique.
La première étude a évalué la robustesse de la nouvelle méthode d’estimation de la torsion
géométrique chez un groupe de patient atteint de la SIA. Elle a démontré que la nouvelle
technique est robuste face aux erreurs de reconstructions 3D du rachis.
La deuxième étude a évalué la torsion géométrique utilisant cette nouvelle méthode dans une
cohorte de patient avec des déformations de type Lenke 1. Elle a démontré qu’il existe deux
sous-groupes, une avec des valeurs de torsion élevées et l’autre avec des valeurs basses. Ces
deux sous-groupes possèdent des différences statistiquement significatives, notamment au niveau
du rachis lombaire avec le groupe de torsion élevée ayant des valeurs d’orientation des plans de
déformation maximales (PMC) en thoraco-lombaire (TLL) plus élevées.
La dernière étude a évalué les résultats chirurgicaux de patients ayant une déformation Lenke 1
sous-classifiées selon les valeurs de torsion préalablement. Cette étude a pu démontrer des
différences au niveau du PMC au niveau thoraco-lombaire avec des valeurs plus élevées en postopératoire
chez les patients ayant une haute torsion.
Ces études présentent une nouvelle méthode d’estimation de la torsion géométrique et présentent
cet indice quantitativement. Elles ont démontré l’existence de sous-groupes 3D basés sur cet
indice ayant une pertinence clinique dans la SIA, qui n’étaient pas identifiés auparavant. Ce
projet contribue dans la tendance actuelle vers le développement d’indices 3D et de
classifications 3D pour la scoliose idiopathique de l’adolescent. / Adolescent idiopathic scoliosis (AIS) is a three dimensional (3D) deformity of the spine. For
most patients, no surgical intervention is required. However, for patients with severe deformities,
surgery is often recommended.
Postero-anterior (PA) and antero-posterior (AP) x-rays are the most common modality for
viewing and evaluating this deformity. From this imaging modality, clinical indices such as the
Cobb angle can quantify and evaluate the severity of AIS. Clinical decision making is often
based on this descriptor. However, the descriptors based on spinal radiographies are two-
dimensional (2D) by nature. Therefore, they do not fully describe the deformity in AIS due to its
three-dimensional (3D) nature.
Poncet et al. have studied and presented geometric torsion as a 3D descriptor of AIS. This index
measures a curve’s tendency to twist out of a plane. However, the method presented in their
study is susceptible to errors from an imperfect 3D spinal reconstruction due to the local
approach taken and is presented in a qualitative fashion.
Hence, the objective of this study is to evaluate a new method of estimating geometric torsion in
AIS employing parametric curve fitting techniques based on local arc-length approximations.
The first study attempts to evaluate the sensitivity of the presented method of estimating
geometric torsion against noisy data or 3D reconstruction errors. Two clinical studies will then
present this descriptor as a quantitative measurement of AIS and will attempt to identify potential
new sub-groups and demonstrate the clinical relevance of these new sub-groups.
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The first study evaluated the robustness of the new method in estimating geometric torsion in the
presence of reconstruction errors. This study demonstrated that the new method is robust to 3D
spinal reconstruction errors and achieves quantitative measures in a global fashion.
The second study evaluated this new method of estimating geometric torsion in patients with
Lenke type 1 deformities. This study identified two sub-groups based on torsion values, a high
torsion and a low torsion group. These two sub-groups showed differences in the orientation of
the planes of maximum deformity (PMC) in the thoraco-lumbar segment of the spine with the
high torsion group having greater values.
The last study evaluated the surgical results of patients with Lenke type 1 deformities having
been sub-classified in high and low torsion groups. This study showed differences in TLL PMC
with the high torsion group of patients having higher values pre and post-operatively,
These studies present a novel method of estimating geometric torsion in AIS and present this 3D
descriptor quantitatively. They have demonstrated the existence of new sub-groups within
current classification systems that were previously undetected and have shown the clinical
relevance of this new method of estimating geometric torsion in AIS. This project contributes
towards the development of new 3D indices for AIS and opens the door to potential new 3D
classifications.
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Comparaison populationnelle des résultats périopératoires entre la néphro-urétérectomie ouverte et laparoscopique aux États-UnisHanna, Nawar 12 1900 (has links)
Introduction : La néphro-urétérectomie radicale (NUR) représente le traitement primaire pour les patients atteints d’une tumeur des voies excrétrices supérieures (TVES) non métastatique. Une approche ouverte ou laparoscopique peut être
considérée. Malgré la présence de plusieurs études comparant les résultats périopératoires et oncologiques entre ces deux approches, aucunes études se basent sur une cohorte populationnelle.
Objectif : Notre but est d’évaluer la morbidité péri-opératoire entre la NUR ouverte et laparoscopique en utilisant une cohorte populationnelle.
Méthode : Nous avons utilisé la base de donnée Nationwide Inpatient Sample (NIS) pour identifier tous les patients atteints d’une TVES non métastatique, traités par NUR ouverte ou laparoscopique, entre 1998 et 2009. Au total, 7401 (90,8%) et 754 (9,2%) patients ont subi une NUR ouverte et laparoscopique, respectivement. Dans le but de contrôler les différences inhérentes entre les deux groupes, nous avons utilisé une analyse par appariement sur les scores de propension. Ainsi, 3016 (80%) patients avec NUR ouverte étaient appariés à 754 (20%) patients avec NUR laparoscopique.
Intervention : Tous les patients ont subi une NUR.
Mesures : Les taux de complications intra-opératoires et post-opératoires, de transfusions sanguines, d’hospitalisation prolongée et de mortalité intrahospitalière ont été mesurés. Des analyses de régression logistique on été utilisées pour notre cohorte, après appariement sur les scores de propension.
Résultats et Limitations : Pour les patients traités par approche ouverte vs. laparoscopique, les taux suivants furent calculés : transfusions sanguines : 15 vs. 10% (p<0,001); complications intra-opératoires : 4,7 vs. 2,1% (p=0,002); complications post-opératoires : 17 vs. 15% (p=0,24); durée d’hospitalisation prolongée (≥ 5 jours) : 47 vs. 28% (p<0,001); mortalité intra-hospitalière 1,3 vs. 0,7% (p=0,12). Sur les analyses par régression logistique, les patients ayant été traités par NUR laparoscopique avaient moins de chance de recevoir une transfusion sanguine (odds ratio [OR]: 0,6, p<0,001), de subir une complication intra-opératoire (OR: 0,4, p=0,002), et d’avoir une durée prolongée d’hospitalisation (OR: 0,4, p<0,001). Globalement les taux de complications postopératoires étaient équivalents. Toutefois, l’approche laparoscopique était associée à moins de complications pulmonaires (OR: 0,4, p=0,007). Cette étude est limitée par sa nature rétrospective.
Conclusion: Après ajustement de potentiels biais de sélection, la NUR par approche laparoscopique est associée à moins de complications intraopératoires et péri-opératoires comparée à la NUR par approche ouverte. / Background: Nephroureterectomy represents the primary management for patients with non-metastatic upper tract urothelial carcinoma (UTUC). Either an open (ONU) or laparoscopic (LNU) nephroureterectomy may be considered. Despite the presence of several reports comparing perioperative and cancer control outcomes between the two approaches, no reports relied on a population-based cohort.
Objectives: To examine intraoperative and postoperative morbidity of ONU and LNU in a population-based cohort.
Design, setting, and participants: We relied on the Nationwide Inpatient Sample (NIS) to identify patients with non-metastatic UTUC treated with ONU or LNU between years 1998 and 2009. Overall, 7401 (90.8%) and 754 (9.2%) patients underwent ONU and LNU, respectively. To adjust for potential baseline differences between the two groups, propensity-based matching was performed. This resulted in 3016 (80%) ONU patients matched to 754 (20%) LNU patients.
Intervention: All patients underwent NU.
Measurements: The rates of intraoperative and postoperative complications, blood transfusions, prolonged length of stay (pLOS), and in-hospital mortality were assessed for both procedures. Multivariable logistic regression analyses were performed within the post propensity-matched cohort.
Results and limitations: For ONU vs. LNU respectively, the following rates were recorded: blood transfusions: 15 vs. 10% (P<0.001); intraoperative complications: 4.7 vs. 2.1% (P=0.002); postoperative complications: 17 vs. 15% (P=0.24); pLOS (≥5 days): 47 vs. 28% (P<0.001); in-hospital mortality: 1.3 vs. 0.7% (P=0.12). In multivariable logistic regression analyses, LNU patients were less likely to receive a blood transfusion (odds ratio [OR]: 0.6, P<0.001), to experience any intraoperative complications (OR: 0.4, P=0.002), and to have a pLOS (OR: 0.4, P<0.001). Overall postoperative complications were equivalent. However, LNU patients had fewer respiratory complications (OR: 0.4, P=0.007). This study is limited by its retrospective nature.
Conclusions: After adjustment for potential selection biases, LNU is associated with fewer adverse intraoperative and perioperative outcomes than ONU.
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