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Making a noise to drown an echo : allusion and quotation in the early poems of Samuel Beckett 1929-1935Lawlor, Seán January 2008 (has links)
Samuel Beckett' s early poems, which represent an important moment in his artistic development, are a surprisingly neglected field for research. No doubt many readers are put off by their dazzling erudition, which can blind the reader to quite what it is the poems are intending to say. The availability of Beckett's notebooks and his correspondence with friends such as Thomas MacGreevy are a considerable aid in tracing his intellectual development and the ways in which this is applied in his writing in the early thirties. It is apparent that for someone as bookish as Beckett, self-expression was enabled by reference to what he valued in his wide reading. This thesis, therefore, seeks to identify as fully as possible the intertextual allusions in the early poems; discuss the way these allusions influence the ways we read Beckett's texts; and how ideas about women and sexuality influence the choice of material incorporated in the poems.
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La question du réel dans la poésie de la seconde moitié du XXe siècle : survivance de la poésie réaliste du XIXe siècle dans les pratiques poétiques contemporaines (Philippe Jaccottet, James Sacré, Philippe Clerc) / The question of reality in the poetry of the second half of the twentieth century : survival of the realistic poetry of the nineteenth century in contemporary poetic practices (Philippe Jaccottet, James Sacré, Philippe Clerc)Hmedi, Khalil Al- 30 June 2017 (has links)
Les pratiques poétiques de Philippe Jaccottet (1925-), de Philippe Clerc (1935-) et de James Sacré (1939-) sont notablement traversées par l’impératif du réel qui marque la poésie contemporaine depuis 1950. Elles s’inscrivent, en partie, dans la continuité thématique du mouvement réaliste de la poésie du XIXe siècle (Max Buchon, François Coppée, Sully Prudhomme, Charles Baudelaire, Jean Richepin). Mais, le réel réapparait dans ces pratiques avec un nouveau regard, avec une nouvelle sollicitude, mais surtout avec un nouveau dire. Au contraire des poètes du XXe, encore imprégnés d’une volonté de plier le réel aux dires du poème, cette nouvelle génération est emblématique d’un retournement théorique et pratique : le réel est matière même de l’acte poétique. Mus par des pratiques souvent éloignées, façonnés par des cultures différentes, nos trois auteurs opèrent dans la langue des choix et montrent une volonté d’exigence et de simplicité pour rendre compte du réel. Notre travail vise, dans un premier temps, à mettre en lumière l’évolution du sens et de l’écriture du réel dans la poésie du XIXe siècle, avant d’analyser, dans un deuxième temps, les différents aspects des écritures du réel proposées par les trois auteurs choisis, d’en montrer les différences avec celles de leurs prédécesseurs, d’en déterminer les spécificités et la place au sein de la poésie contemporaine. / The imperative of the real that characterizes contemporary poetry since 1950 is at the heart of the poetic practices of Philippe Jaccottet (1925-), Philippe Clerc (1935-) and James Sacré (1939-). Tthey are in part, keeping up with the themes of the realist movement of 19th century poetry, (Max Buchon, François Coppée, Sully Prudhomme, Charles Baudelaire, Jean Richepin). But the real reappears in these practices with a new gaze, a new concern, and above all a new claim. On the contrary to 20th century poets, still steeped in the desire to have the real comply with the poem’s claims, this new generation is representative of a theoretical and practical change: the real is in itself the material of the poetic act. Set in motion by practices far from each other, modeled by different cultures, they make choices in language and demand rigor and simplicity in order to account of the real. Our work aims first at showing the evolution of the meaning and the writing of the real in 19th century poetry. This study will bring us then to analyze the different aspects of the writing of the real in the works of the three poets we have chosen, and to underline how they differ from their predecessor, and determine their specificity and their position in contemporary poetry.
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Yves Bonnefoy : the performative and the negativeMcLaughlin, Emily January 2012 (has links)
This thesis examines Bonnefoy’s cultivation of the performative aspects of the poetic act in his later collections of poetry. It investigates the poet’s use of the theatrical structures of poetic performance, their temporal and spatial dynamics, to deconstruct conceptual or representative modes of thought. It examines how Bonnefoy uses apostrophes to insentient phenomena and addresses to an unidentified other in his attempts to open language up to the finitude and sharing of existence. Working within language, against language, the poet cultivates what he describes as ‘un savoir, tout négatif et instable qu’il soit, que je puis peut-être nommer la vérité de la parole’. The first chapter of this thesis investigates how the image of the ephemeral flame becomes a model for a finite poetic performance in ‘La Terre’. The second chapter scrutinises how Bonnefoy makes the signifying function of language ‘passive’ to the inappropriable excess of material presence in Début et fin de la neige. The third chapter, analysing ‘La Voix lointaine’, explores how Bonnefoy dramatises the experience of self-presence as the act of listening to a distant voice. The fourth chapter, investigating the relationship between finitude and form in ‘L’Heure présente’, analyses how the dissolution of form gives rise to a form that is always à venir, a dynamic, ‘un possible’.
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Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change : présence et réception de Mallarmé dans la poésie française après 1945 : autour de Bonnefoy, Deguy, Maulpoix et Meschonnic / Such as into himself at last Eternity changes him : presence and reception of Mallarmé in french poetry after 1945 : around Bonnefoy, Deguy, Maulpoix and MeschonnicMourey, Laurent 29 March 2019 (has links)
Si de nombreuses études ont envisagé l’importance décisive de l’œuvre de Mallarmé dans la modernité littéraire, poétique et artistique, plus rares sont celles qui se sont attachées aux lectures que les poètes ont pu donner d’elle. Or, il apparaît que, pour beaucoup de poètes après 1945, écrire n’a pas lieu sans que Mallarmé n’y soit présent, à titre d’objet de réflexion sur la poésie et le langage et, plus largement, comme un interlocuteur avec lequel l’écriture chemine et s’invente. L’étude s’articule principalement autour de quatre œuvres qui posent, avec acuité et parfois même gravité, la question de la poésie : Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Jean-Michel Maulpoix, Henri Meschonnic. Il s’agira de faire dialoguer les points de vue et de parcourir les discours poétiques sur et avec Mallarmé. Et notre but est de montrer que l’œuvre de l’auteur d’un « Tombeau d’Edgar Poe » parle aussi bien pour elle-même que pour notre temps. Nous serons pour cela attentif à l’idée selon laquelle une œuvre est elle-même parce qu’elle est vécue à travers l’expérience de ses lecteurs. / While many studies have considered the decisive importance of Mallarme's work in literary, poetic and artistic modernity, those who have attached themselves to the readings that poets have given of it are rarer. But it appears that, for many poets after 1945, writing is not done without Mallarme being present, as an object of reflection on poetry and language and, more broadly, as an interlocutor with which the act of writing makes its own way and invents itself. The study focuses mainly on four works that pose, with acuity and sometimes even gravity and deepness, the question of poetry: Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Jean-Michel Maulpoix, Henri Meschonnic. It is about making dialogue the points of view and going through the poetic discourses on and with Mallarme’s work. And our goal is to show that the work of the author of "Tomb of Edgar Poe" speaks as well for itself as for our present. For that, we will be attentive to the idea that a work is itself because it is lived through the experience of its readers.
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Pour une approche du ''poétique instinct'' à travers la danse, de Mallarmé à aujourd'hui. : La danse comme geste de l’avant-poème, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique ». / An approach through dance of the ''poétique instinct'', from Mallarmé to today. : Dance as a gesture of the prior-poem, from Mallarmés symbolism to ''lyrical renewal''.Torrent, Céline 10 December 2015 (has links)
En 1886, c’est à la danseuse que Mallarmé confie le soin de lui révéler son propre « poétique instinct ». C’est donc à travers l’élucidation de cette expression énigmatique que nous aborderons le lien entre poésie et danse, en France, de Mallarmé à aujourd’hui. Toute notre recherche consistera à comprendre ce qui dans la danse relève d’un instinct poétique et renvoie le poète à son propre instinct créatif. Mallarmé et Valéry nous permettront d’abord d’étudier la façon dont la danse est passée de simple motif poétique à véritable moteur poïétique au tournant des XIXe et XXe siècles. La danse, considérée comme « écriture corporelle », renverra ces deux poètes à la dimension corporelle de leur acte d’écriture. Nous verrons ensuite que, délivrée du livret de ballet, la danse elle-même se conçoit comme étant sa propre écriture, à partir de la fin du XIXe siècle. Tracé sans traces, elle est écriture du pur poïein que nous nommerons donc écriture poïegraphique. Nous dépasserons ainsi le clivage entre danse « classique » et « contemporaine », à travers la notion de « danse- contempoïein », en nous appuyant notamment sur la théorie des Barres flexibles de Wilfride Piollet. Enfin, le « poétique instinct » sera exploré à travers une convergence entre danse et « renouveau lyrique ». Après avoir étudié les livrets de ballet de René Char, nous questionnerons la présence explicite de la danse, au tournant des XXe et XXIe siècles, chez Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix et André Velter. Nous envisagerons au même moment, du côté de la danse, l’émergence d’un lyrisme chorégraphique. Nous verrons ainsi que, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique », la danse en appelle au « poétique instinct » du poète en ce qu’elle le renvoie à l’acte d’écriture qui a précédé son poème écrit, à son geste de l’avant-poème. / In 1886, Mallarmé entrusted the dancer to reveal to him his own ''poétique instinct''. It will be trough this enigmatic phrase and its elucidation that we shall approach the existing link between poetry and dance in France, from Mallarmé to nowadays. All our focus in research will consist in understanding what in dance can be considered as poetic instinct and brings the poet to face his own creative instinct. First Mallarmé and Valéry will help us study how dance evolved from being a simple poetic pattern to a genuine poïetic engine during the 19th and 20th century. Dance, considered as ''écriture corporelle'', will bring these poets to see the corporal dimension of their act of writing. We shall see next that at the end of the 19th century, dance when it's freed from ballet, considers itself to be its own writing. Drawn without a trace dance is pure poïein writing and so we shall name it poïegraphic writing. We'll overrule the gap between ''classical'' and ''contemporary'' dancing with this concept of ''contempoeïn-dance'', by leaning on Wilfride Piollets theory of the ''Barres flexibles'' (''Flexible Bars''). Lastly, the ''poétique instinct'' will be explored trough the meeting of dance and ''lyrical renewal''. After studying René Chars ballet booklets we'll question the explicit presence of dance in Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix and André Velters work during the 19th and 20th century. At the same time we'll consider the appearance of chorographical lyricism in dance. We will therefore see, through Mallarmés symbolism up to ''lyrical renewal'', that dance calls upon the poets ''poétique instinct'' and brings him back to the act of writing that came before the written poem, and so to the gesture of the prior-poem.
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