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L’expérience coloniale anglaise et les relations interculturelles au QuébecSavard, Laurie 09 1900 (has links)
Le Québec est présentement aux prises avec un malaise envers les immigrants qui a soulevé une série de débats dans les médias de masse, dans les cercles universitaires et communautaires pour ensuite prendre un caractère politique et public. Cet inconfort a soulevé une crainte des Québécois canadiens français que les immigrants envahissent le Québec en refusant d’adopter pleinement la culture québécoise, les laissant minoritaires et impuissants sur leur propre territoire. Une crainte que la culture, la langue et les valeurs québécoises deviennent aliénées. Celle-ci semble prendre origine dans la période de colonisation britannique du Québec (18e siècle) qui s’est ensuite transformée pour former le mouvement nationaliste contemporain. Face à ce constat, une question se pose: comment l’expérience coloniale du Québec influence-t-elle la manière dont les Québécois vivent avec la diversité culturelle aujourd’hui? Nous argumenterons que la conséquence principale de la colonisation britannique est un réflexe inconscient entretenu par une absence de conscience historique qui teinte les mécanismes de compréhension que les Québécois Canadiens français ont de l’Autre. Comme la compréhension influence grandement les actions, ce biais influence ultimement les interactions et les relations interculturelles. Au travers d’entrevues de Québécois Canadiens français et d’immigrants, nous démontrerons l’influence que cette crainte a sur la compréhension et sur les discours et explorerons comment les immigrants réagissent à ce Québec. / Quebecers are now struggling with the presence of new immigrants in the province which many identified as an « identity crisis ». From 2006 onwards, many debates on the question were widely broadcasted in the media and extensively discussed within academia and NGOs, ultimately affecting the political sphere. Those debates revealed a constant nervousness of the French Canadian population of Quebec that immigrants were invading the province, refusing to adopt Quebec’s unique culture, leaving them as a marginalized alienated community on their own territory. This fear seems to have its origins in the British colonial era of the 18th century, then transformed into the modern nationalist movement that reemerged in the middle of the 20th century. A question then arises : What are the effects of the British colonial era on the way Quebecers understand and interact with immigrants ? We argue that it resulted in an unconscious cultural reflex, maintained by a lack of historical consciousness, to protect itself from potential new invaders influencing the mechanisms of how Quebecers understand the Other. As understanding has great effects on action, this view ultimately affected intercultural relations and interactions. Through interviews with Quebec’s French Canadians and immigrants, we showed the influence of that fear in understanding and discourse and explored how immigrants react to Quebec’s situation.
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Allumer le huitième feu? : analyse de la rencontre entre Autochtones et non Autochtones lors de cérémonies de guérison autochtones au QuébecPetropavlovsky, Marie-Noëlle 08 1900 (has links)
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Makkoto umai zeyo, this is truly delicious : the social construction of taste in the region of Kōchi, JapanLaurent, Christopher 10 1900 (has links)
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L’adaptation religieuse au contexte socioculturel : une église évangélique montréalaiseDesjardins, Hélène 04 1900 (has links)
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Les créatifs culturels : regard sur un nouveau profil de chercheur spirituel à l’ère de l’ultramodernitéItel, Julia 05 1900 (has links)
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Aller-retour : l’incidence des pratiques et rituels de socialité sur le parcours migratoire des immigrants français au QuébecBlais, Pierre 11 1900 (has links)
Le phénomène du retour des immigrants dans leur pays d’origine est relativement peu étudié. Le plus souvent, les causes de ce phénomène sont ramenées à des facteurs économiques. Dans cette perspective, les immi- grants qui éprouvent le plus de difficultés à se trouver un emploi ou qui occupent un emploi de mauvaise qualité seraient les plus enclins à retourner dans leur pays d’origine. Cette explication ne semble toutefois pas s’appliquer au cas des immigrants français installés au Québec. Ces derniers dis- posent d’une bonne qualité de vie et sont généralement très bien intégrés au marché de l’emploi local. Étrangement, ils sont aussi parmi les immigrants les plus nombreux à quitter cette province canadienne. On peut déduire des témoignages laissés sur les médias sociaux que ces immigrants quitteraient la Belle Province des suites d’un sentiment de frustration et d’un profond mécontentement à l’égard de la culture locale. Pourtant, les immigrants français toujours présents au Québec disent en apprécier la culture d’ouverture et de liberté. Cet apparent paradoxe s’expliquerait selon moi par des variations dans les pratiques et les rituels de socialité entre les deux sociétés. La démarcation entre le public et le privé serait plus floue au Québec. On n’y trouverait pas de système aussi bien organisé et compartimenté qu’en France et, que ce soit en public ou en privé, les mêmes formes de socialité seraient indistinctement utilisées. Mes données laissent entendre que cette socialité indifférenciée et floue poserait de nombreuses difficultés sur le plan personnel aux immigrants français. La plus importante de ces difficultés concerne la rapidité avec laquelle certains comportements considérés comme privés et marqueurs d’intimité en France sont exhibés au Québec. Sans être foncièrement incompatible avec le système français, cette variation viendrait donner l’impression aux immigrants français qu’ils ont quitté un mode de socialité où les liens interpersonnels sont établis graduellement et en respectant des façons de faire bien déterminées pour intégrer un système extrêmement ouvert où l’intimité apparait se nouer dès les premiers moments de la relation. Bien qu’en apparence mineure, cette différence serait lourde de conséquences. Mes résultats ont montré que cette « familiarité » laisserait de nombreux immigrants français incertains quant à la consistance de leurs relations avec des Québécois. Plus précisément, cette familiarité les amènerait à présumer d’une certaine « solidité » dans leurs rap- ports avec leur contrepartie québécoise. Seule l’expérience leur permettrait de constater la « liquidité » de ces liens. Cette prise de conscience se ferait souvent dans la douleur, engendrant une forme de malaise qui pourrait déboucher sur un profond ressentiment à l’égard des Québécois, de la culture québécoise et du Québec en général. C’est ce malaise et non des facteurs économiques qui — selon moi — initierait chez ces immigrants le désir de quitter le Québec et de retourner en France. / The phenomenon of the return of immigrants to their country of origin has been little studied. Most often, the causes of this phenomenon are reduced to economic factors. In this perspective, unemployed immigrants or immi-grants who occupy poor quality jobs are the most likely to return to their country of origin. This explanation does not appear to apply in the case of French immigrants settled in Quebec. These immigrants have a good quality of life and are generally well integrated into the local employment market. Strangely, they figure also amongst the first groups of immigrants to leave the province. The testimonies left on social media suggest that these immi-grants leave the Belle Province due to frustration and a deep dissatisfaction with the local culture. Yet the French immigrants still present in Quebec say that they appreciate its culture of openness and freedom. This apparent paradox could be explained by variations in the practices and rituals of so-ciality of those two societies. The line between public and private would be blurrier in Quebec. It would not have a system as well organized and, whether in public or private, the same forms of sociality would be use indis-criminately. My data suggest that this undifferentiated sociality poses many difficulties on a personal level to those immigrants. The most important of these challenges concerns how quickly conducts that are considered to be markers of privacy and intimacy in France are exhibited in Quebec. Without being fundamentally incompatible with the French system, this variation would give the impression to French immigrants that they left a form of so-ciality where interpersonal relationships are established through time and incorporated an extremely open system where privacy appears to be estab-lish through the first moments of the encounter. Although seemingly minor, that difference would have serious consequences. My results have shown that this "intimacy" would leave many French immigrants incertain of the consistency of their relations with Quebecers. Specifically, this familiarity would lead them to assume a certain "solidity" in their relations with their Quebec’s counterpart. Only experience will enable them to see the "liquidity" of those links. This recognition would often occur in pain, causing discomfort that could lead to a deep resentment against Quebecers, Quebec’s culture and Quebec in general. It is this discomfort rather than economic factors — in my opinion — that would initiate among these immigrants the desire to leave Quebec and return to France.
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Hey! Ho! Let’s Go [Back to Islam]! : Exploring the Interplay of Punk and Piety in Java, IndonesiaImray Papineau, Élise 05 1900 (has links)
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Migrants in Lauchringen : how national identity shapes the perception of integration among the local populationNirk, Raphael 12 1900 (has links)
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Rapports inter-ethniques dans le sud Laos : changements sociaux et régression rituelle chez les LavèHours, Bernard 12 March 1973 (has links) (PDF)
Cette thèse d'anthropologie sociale soutenue en 1973 à l'université Paris 5 aborde les relations entre une population montagnarde proto indochinoise, les Lavé, et les Lao des vallées bouddhistes durant la guerre du Viêtnam à la fin des années 60. On observe une démultiplication des rites dédiés aux génies qui sont décrits en détail, illustrant une régression par l'excès.
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Religiosité moderne et transformation personnelle : le cas des pratiquants de l'Ashtanga yoga à MontréalBouchard, Marlène 04 1900 (has links)
Dans le contexte de l’expression moderne de la religiosité, l’étude explore comment les
méthodes de l’Ashtanga yoga produisent l’expérience de la transformation chez les
individus qui les pratiquent et qui atteint, dans une certaine mesure, leur entourage.
Ethnographiquement, le mémoire se concentre sur le rituel principal de l’Ashtanga
Vinyasa Yoga (AVY), les séances de style Mysore, telle qu’exercé par la communauté de
pratiquants de la Sattva Yoga Shala à Montréal. En tant que performance, le rituel met en
branle le potentiel de transformation. La pratique de ce yoga implique une discipline et
un apprentissage draconien sur une longue échelle temporelle qui amènent, au fur et à
mesure, des changements se répercutant dans/et influençant le vécu quotidien des
adeptes. Le mémoire résume d’abord les bases littéraires du yoga, et le contexte
historique de l’avènement de l’AVY ainsi que celui de sa venue à Montréal. Pour
solidifier l’analyse, le travail poursuit par l’idéologie et la praxis du groupe d’étude. Le
coeur de l’analyse suit. Nous examinons premièrement les modalités potentielles à la
transformation du soi, c’est-à-dire les éléments rituels généraux et ceux spécifiques à
l’AVY; puis, nous nous penchons sur ce que ces modalités développent, permettent, et
changent chez les répondants, donc leurs impacts. Dans cette recherche, l’Ashtanga
Vinyasa Yoga est à la fois une réalité empirique et une catégorie analytique servant à
approfondir les connaissances anthropologiques sur le phénomène de la transformation
personnelle selon le cadre expérientiel de la religiosité moderne. / Within the context of the modern expression of religiosity, this study explores how the
methods of Ashtanga yoga is produce the experience of transformation for the individual
who practices them, and to a certain extent, his or her surroundings. Ethnographically, the
thesis concentrates on the main ritual of Ashtanga Vinyasa Yoga (AVY), Mysore style
sessions, as practiced by the community of practitioners at Sattva Yoga Shala in
Montreal. Through its execution, the ritual sets into motion the potential for
transformation. The practice of this yoga involves long-term discipline and a draconian
learning process whose gradual changes influence and/or carry over into the daily
experience of devotees. The thesis first summarizes the textual foundations of yoga, and
the historical context of both the rise of AVY, as well as its arrival in Montreal. To
solidify the analysis, the work continues with the ideology and praxis of the study group.
The heart of the analysis follows. In the analysis, I first examine potential modalities of
self-transformation; that is to say, general elements of ritual and those specific to AVY. I
go on to examine their impact, that is, what these modalities develop, allow and change
for practitioners. In this research, Ashtanga Vinyasa Yoga is simultaneously an empirical
reality and an analytical category serving to deepen the anthropological knowledge of the
phenomenon of personal transformation according to the experiential framework of
modern religiosity.
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