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Né pour un petit pain : le petit peuple mis en scène dans quatre pièces de la francophonie canadiennePagé, Maxime 26 November 2020 (has links)
Ma thèse étudie la représentation du petit peuple dans quatre pièces de théâtre franco- canadiennes et québécoise des années 1960 et 1970. À l’aide de concepts sociocritiques, je me suis intéressée à la façon dont la classe populaire est représentée dans les œuvres ayant joué un rôle fondateur pour les littératures québécoise, acadienne, franco-ontarienne et franco-manitobaine telles que nous les connaissons aujourd’hui. Dans les années 1960, la montée du nationalisme québécois a entraîné une redéfinition identitaire des communautés francophones du Canada. Les Canadiens français ont cessé de s’identifier comme Canadiens français pour adopter des identités distinctes dotées de nouveaux gentilés (Franco-Ontariens, Franco-Manitobains, etc.). Les œuvres littéraires de cette époque appartenant au courant particulariste mettent en scène des éléments distinctifs, souvent stéréotypés, associés au petit peuple. L’objectif de la thèse est d’étudier ces représentations du peuple, qui ont intégré l’imaginaire social des communautés francophones en question, en lien avec le contexte sociohistorique qui les a rendues possibles. Trois caractéristiques saillantes ont été retenues : la misère, ou la pauvreté, tant économique que culturelle, le rapport à l’altérité, qui permet de tracer les frontières identitaires du groupe, et l’utilisation du vernaculaire comme élément identitaire. Mon étude porte sur quatre pièces de théâtre qui ont joué un rôle fondamental dans le devenir des quatre communautés francophones : Les Belles-Sœurs de Michel Tremblay (Québec), Moé j’viens du Nord, ‘stie d’André Paiement (Ontario), La Sagouine d’Antonine Maillet (Acadie) et Je m’en vais à Régina de Roger Auger (Manitoba). L’étude de ces trois caractéristiques dans les œuvres du corpus a permis d’analyser la mise en scène du petit peuple conformément au stéréotype du Canadien français né pour un petit pain largement répandu dans l’imaginaire social de ces quatre communautés franco-canadiennes.
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Étude de la variation phonétique chez 14 enfants francophones québécois et acadiens en milieu francophone minoritaireSilviet-Carricart, Annie 12 April 2018 (has links)
Dans cette étude nous décrirons les particularités phonétiques de quatorze informateurs âgés de 11 et 12 ans, vivant dans un milieu francophone minoritaire et provenant de deux grandes régions géographiquement et linguistiquement différentes, soit le Québec et l'Acadie (comprenant la Nouvelle-Ecosse, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard). Trois grands phénomènes distinctifs de ces variétés ont principalement été examinés, soit l'affrication des consonnes /t/ et /d/ devant les phonèmes /i/, /y/, /j/ ou /u/, le relâchement des voyelles hautes et les différentes prononciations du /r/. Les résultats montrent que l'affrication est produite de façon catégorique par les locuteurs québécois, alors que les locuteurs acadiens ont produit, contrairement à ce qui était attendu, un très grand nombre d'occurrences. Les résultats du relâchement devant une consonne allongeante sont plus élevés que ce qui était attendu pour les locuteurs des deux variétés. Finalement, les informateurs québécois et acadiens ont principalement produit la variante dorso-vélaire [K]. / In this study, we will describe the phonetic particularises of fourteen informants aged 11 and 12, living in a French minority environment and coming from two linguistically different regions, that is Québec and Acadia (the maritime provinces). Three typical phonetic features distinguishing French from Québec and Acadia will be researched. The assibilation of /t/ and /d/ before high vowels and glides /i/, /y/, /j/ or /u/ the laxing of high vowels /i/, /y/ and /u/ before a "non-lengthening" consonant; and the different pronunciations of the phoneme /r/. The results show that the Québécois categorically produced assibilated consonants and that the Acadians also produced a lot of assibilated consonants, contrary to what was expected. The results for the laxing of high vowels followed by a non-lengthening consonant were higher than expected. Finally, the informants from Québec and Acadia mainly produced the velar variant [k].
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Les usages et leurs propriétés distinctives de whatever comme marqueur d’approximation en chiacJackman, Francesca 27 September 2019 (has links)
This study examines the functions of the borrowed discourse marker (DM) whatever in Chiac, an Acadian French dialect spoken in the southeastern region of New Brunswick (Canada). Analyzing data from two relatively homogenous corpora, a detailed description of the properties of whatever in its most frequent role, that of an approximation marker, is provided. In this role, it can signal that the speaker is unable to recall a particular word or detail relating to previous content or mark indifference towards the accuracy of the statement. When whatever marks a forgotten element, it is often preceded or followed by a sign of hesitation or is followed by a reformulation which clarifies what the speaker intended to say. This contrasts with the use of whatever to mark imprecision. This research uses contextual clues to differentiate various usages of whatever, and as such, it offers a methodology for the analysis of the polyvalent DM whatever. / Graduate
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L'élargissement sémantique des mots issus du vocabulaire maritime dans les français acadien et québécoisGauvin, Karine 17 April 2018 (has links)
Cette étude, qui se situe dans le cadre de la problématique générale des origines du français en Amérique du Nord, porte sur le phénomène de l'élargissement sémantique des mots issus du vocabulaire maritime dans les français acadien et québécois. L'objectif proposé est de combler une lacune manifeste dans l'état actuel des connaissances sur ces français. Comme il n'existe pas de liste du vocabulaire maritime qui aurait pu nous aider, nous avons établi un corpus à partir du dépouillement d'ouvrages de type lexicographique, c'est-à-dire des glossaires, des lexiques, des manuels correctifs, etc. Les mots recueillis ont fait l'objet d'articles réunis dans un glossaire (254 entrées) ou de monographies approfondies (au nombre de 6). Les mots ont été analysés sous divers aspects (dont l'étymologie, la répartition géographique, l'histoire et la comparaison avec les autres variétés de français) dans le but de distinguer les emplois innovateurs de ceux qui constituent un héritage de France. La comparaison des variétés canadiennes et française a révélé que le nombre d'emplois innovateurs est légèrement supérieur aux cas de maintien : plus de la moitié des emplois sont des innovations canadiennes. Quatre types d'emplois ont été dégagés : le premier type est le cas où un mot est parvenu au Canada avec des extensions déjà acquises en France et utilisé tel quel en Amérique ; un second type est celui où un mot a acquis des extensions de sens en Amérique, alors qu'en France, ce mot est resté dans la sphère du vocabulaire spécialisé ; le troisième type concerne le cas où de nouvelles extensions sémantiques se sont greffées, en Amérique, à des extensions qui existaient déjà en France ; un dernier type est celui où l'élargissement sémantique s'est effectué à partir d'emplois maritimes propres aux français du Canada. Ces résultats démontrent en outre que les emplois qui sont relevés à la fois au Québec et en Acadie sont surtout ceux qui sont venus de France, ces mots étant par ailleurs mieux représentés dans le fichier lexical du Trésor de la langue française au Québec.
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D’anciens mots français du XVIIe siècle et le parler acadien.Calixte, Dominique January 2018 (has links)
Le français n’a pas toujours été la langue raffinée que nous connaissons aujourd’hui. Cette langue que les linguistes et les grammairiens se sont acharnés à épurer, de siècles en siècles, ne s’est pas exportée partout au-delà des frontières de la France. La Nouvelle-France de l’autre côté de l’océan Atlantique ne peut qu’en être témoin. Ce parler acadien, repéré sur la côte est du Canada et considéré comme du français d’antan, a piqué notre curiosité et nous a amené à l’étudier de plus près.Notre travail suit l’exode de la langue française jusqu’en Acadie et les difficultés rencontrées pour sa sauvegarde. Ainsi, nous démontrons que, dans la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, Canada, d’anciens mots disparus du dictionnaire français sont toujours utilisés dans la langue orale. Notre étude porte sur vingt anciens mots testés sur 150 personnes de différentes générations. L’hypothèse émise est que le niveau d’éducation aurait une incidence sur le pourcentage d’utilisation de mots anciens.À la suite de notre analyse, nous constatons que, même avec l’augmentation de l’éducation, certains mots ne sont pas près de disparaître du langage oral. Mais, l’ouverture au monde pourrait obliger les Acadiens à s’adapter à une langue française modernisée, et ainsi abandonner les anciens mots français. / French has not always been the sophisticated language that we know today. This language, which linguists and grammarians have worked hard to refine centuries after centuries, was not exported everywhere beyond the borders of France. The New France on the other side of the Atlantic Ocean was a witness to that. This Acadian dialect, spoken on the east coast of Canada and considered Old French, sparked our curiosity to study it more closely.That said, our work follows the French language exodus to Acadia and the difficulties encountered in safeguarding it. Thus, we will demonstrate, that in the Acadian Peninsula in New Brunswick, Canada, old words removed from the French dictionary are still used in the Acadians oral language. Our study focus on twenty old words by questioning 150 persons of different generations. The assumption was that the level of education would affect the percentage of use of old words.4As a result of our analysis, we found that even with the increase in education, some words are not ready to disappear from the spoken language. But openness to the world might force Acadians to adapt to a modernized language and abandon the old French words.
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Le chiac : entre langue des jeunes et langue des ancêtres : enjeux de nomination à travers les représentations linguistiques du chiac dans le sud-est du Nouveau-BrunswickBerger, Tommy 08 1900 (has links)
Le chiac est une variété de français parlé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick marqué notamment par le mélange de codes avec l’anglais. Perrot (1995) a été la première à en faire une description approfondie. Non seulement les attitudes vis-à-vis du chiac sont variées parmi ses locuteurs, mais il s’avère que les représentations de ses mêmes locuteurs sur ce qu’est ou n’est pas le chiac formellement, leurs conceptions méta-linguistiques en somme de celui-ci divergent grandement. En effet, cette variété a la particularité d’être nommée ce qui lui donne la capacité d’être appréhendée et mobilisée aisément par les locuteurs autant que par les chercheurs (Boudreau 2012). À vrai dire, le chiac ne serait pas particulièrement différent des autres variétés de français en situation minoritaire dans les Maritimes (King 2008). Cependant, sa nomination ne semble pas suffire à le décrire précisément puisque la définition donnée au chiac n’est pas la même pour tous.
Qu’est-ce qu’est le chiac selon ses locuteurs ? Comment expliquer l’apparente multitude de définitions pour un seul et même terme ? Quelles sont les pratiques linguistiques auxquelles on attribue le nom de chiac ? Qui parle chiac et dans quelles situations ? Qu’est-ce que ces processus discursifs de nomination de leur langue révèlent sur les représentations que se font les Acadiens et les Acadiennes de leur langue ? Les données de cette recherche ont été récoltées principalement à l’aide d’entretiens semi-dirigés et de notes prises lors d’observation participante dans des activités de la vie quotidienne à Moncton au Nouveau-Brunswick. / Chiac is a variety of French spoken in southeastern New-Brunswick. It is marked by its code-mixing with English because its speakers live in close relationship with the English-speaking majority of the region. Perrot was the first to describe Chiac linguistic structure in 1995. Not only are attitudes towards Chiac varied among its speakers, but it appears that the representations of its speakers, their meta-linguistic conceptions of Chiac, diverge greatly. Indeed, this variety has the particularity of being named, which gives it the capacity to be easily apprehended and mobilized by speakers as well as researchers (Boudreau 2012). In fact, chiac would not be particularly different from other varieties of French in a minority situation in the Maritimes (King 2008). However, its name does not seem to be sufficient to describe it precisely since the definition given to chiac is not the same for everyone.
What is Chiac according to its speakers? Why are there multiple definitions for one and the same term? What linguistic practices are attributed to the name Chiac? Who speaks Chiac and in what situations? What do these discursive processes of naming their language reveal about Acadians' representations of their language? The data for this research was collected primarily through semi-structured interviews and notes taken during participant observation in activities of daily life in Moncton, New Brunswick.
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