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Validation de la version française de l'échelle de psychopathie de Hare (PCL) auprès d'adolescents francophonesBertrand, Catherine. January 1997 (has links)
Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 1997. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.
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L'effet de l'alliance thérapeutique chez les jeunes en encadrement intensif ayant des symptômes psychopathologiquesLeblanc, Valérie 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 janvier 2024) / Lorsque les comportements problématiques des adolescents présentent un risque sérieux de danger pour autrui ou pour eux-mêmes, la Loi sur la protection de la jeunesse permet le recours à des mesures d'encadrement intensif (MEI) assimilables à un placement en unité dite fermée. Il est prévu que les jeunes puissent profiter de leur temps en encadrement intensif pour cheminer, manifester davantage d'adaptation et ainsi ne plus avoir besoin d'un tel encadrement. Toutefois, un questionnement persiste sur le contexte dans lequel les MEI favorisent l'ajustement des adolescents, d'autant plus que plusieurs sont aux prises avec des enjeux de santé mentale et de comportements externalisés et internalisés. Puisque la création de liens auprès d'intervenants est inhérente à ce type de mesure, il est possible que des facteurs tels que l'alliance thérapeutique influencent la capacité des jeunes à s'ajuster. L'objectif de ce mémoire doctoral est d'examiner si la présence de symptômes psychopathologiques et de problèmes comportementaux chez les jeunes en MEI, ainsi que l'alliance thérapeutique avec le personnel du milieu, peuvent être associés à leur ajustement. Les participants ont été sollicités dans les installations d'encadrement intensif de la Capitale Nationale et de Chaudière-Appalaches pour recueillir les données utiles à la recherche à la fin de leur placement (N=22) d'octobre 2020 à février 2022. Les résultats suggèrent que l'ajustement aux MEI dépend en partie de la présence de symptômes externalisés, mais pas de l'alliance thérapeutique. Cette étude permet de mieux comprendre les conditions dans lesquelles les MEI contribuent à l'ajustement des jeunes afin d'établir des interventions plus adaptées.
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Déficits de mentalisation à l'adolescence : implications et associations avec la psychopathologie et l'abus émotionnel infantileMartin-Gagnon, Gabriel 01 October 2024 (has links)
De plus en plus d'études mettent en évidence le rôle des déficits de mentalisation dans le développement et le maintien des difficultés psychologiques à l'adolescence. La théorie de la mentalisation propose que les évènements traumatiques, tel que l'abus émotionnel infantile, affectent le développement optimal de la mentalisation et mènent à des difficultés psychologiques. Dans cette optique, la capacité de mentalisation représente un facteur de résilience. Cependant, le manque de mesures de la mentalisation adaptées aux adolescents limite le nombre d'études qui explorent ces hypothèses. Le premier article évalue les associations entre l'abus émotionnel infantile, les traits de personnalité limite et les symptômes de dépression et d'anxiété chez l'adolescent et teste un modèle dans lequel l'incertitude/confusion à propos des états mentaux médie la relation entre l'abus émotionnel infantile, les traits limites et les symptômes de dépression et d'anxiété chez les adolescents en milieu clinique. Les résultats appuient le modèle de mentalisation de la psychopathologie et soutiennent que l'incertitude/confusion des états mentaux est un déficit de mentalisation associé à plusieurs difficultés psychologiques à l'adolescence. Le deuxième article évalue les propriétés psychométriques, y compris la structure factorielle, la validité et la fiabilité du *Reflective Function Questionnaire for Youth* (RFQY-13), en utilisant un système de cotation des items alternatif. Les résultats démontrent que le RFQY-13 possède de bonnes propriétés psychométriques et constitue une mesure fiable et valide de la mentalisation chez les adolescents et les jeunes adultes. Cette thèse met en lumière l'importance de considérer les déficits de mentalisation, notamment l'incertitude/confusion des états mentaux, afin d'optimiser les interventions psychologiques auprès des adolescents. De plus, elle suggère un instrument de mesure de la mentalisation efficace et adapté à la population adolescente francophone.
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Triade noire, personnalité limite et maltraitance émotionnelle chez les adolescents : le rôle médiateur de la mentalisationLeclerc, Camille 06 March 2024 (has links)
Bien que le narcissisme, la psychopathie et le machiavélisme soient trois construits distincts, la recherche montre qu’ils présentent certains chevauchements. Ces trois construits de personnalité, qui sont considérés comme aversifs sans nécessairement atteindre un seuil pathologique, forment la « triade noire » (TN; « dark triad »). Chacun de ces construits de personnalité implique à divers degrés des comportements d’autopromotion, une froideur émotionnelle, une tendance à la tromperie et à l’agressivité (Paulhus et Williams, 2002). Chez les adolescents de la communauté, les traits de personnalité de la TN, plus particulièrement la psychopathie et le machiavélisme, sont associés à la présence de délinquance et de symptômes d’agression (Muris, Meesters et Timmermans, 2013). De plus, les trois construits de la TN sont associés à des déficits au niveau de la cognition sociale, notamment un déficit d’empathie. Une meilleure compréhension de la relation entre la triade noire et la cognition sociale pourrait contribuer à améliorer les interventions auprès d’adolescents présentant ces traits de personnalité. De plus, puisque la plupart des études sur la TN ont été menées auprès d’adultes, il subsiste des lacunes au niveau des connaissances quant à l’expression de ces traits de personnalité et leurs relations chez les adolescents.
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Adaptation cognitive chez les adolescents ayant subi la maltraitanceGuay, Karianne 02 February 2024 (has links)
Les répercussions développementales de la maltraitance sont largement documentées dans les écrits scientifiques. Sur le plan cognitif, on constate que certains enfants se montrent hypervigilants par rapport aux signaux associés à un danger potentiel, ce qui peut se traduire par une allocation privilégiée de l'attention envers ces stimuli. Un tel biais attentionnel permet de détecter rapidement une menace afin de s'adapter à un milieu de vie adverse. Il peut en contrepartie accaparer inutilement l'attention en contexte sécuritaire. Or, l'état des connaissances demeure limité en ce qui concerne plus spécifiquement la manifestation de ce phénomène au cours de la période juvénile. La présente thèse cherche donc à vérifier si un biais attentionnel envers les stimuli menaçants subsiste auprès d'adolescents ayant vécu la maltraitance. À cet effet, 79 adolescents âgés de 12 à 17 ans sont recrutés dans la région de Québec pour former un groupe de 39 jeunes victimes de maltraitance et un groupe comparatif de 40 participants contrôles. Ils effectuent une tâche de clignement attentionnel (CA) qui mesure l'identification correcte des caractéristiques de visages cibles (C1 et C2) introduits dans des séquences rapides de visages neutres. En concordance avec l'hypothèse que des stimuli menaçants pertinents à la tâche devraient entraîner un effet facilitateur sur la performance, un premier chapitre empirique montre qu'une C2 fâchée présentée en situation de ressources limitées semble automatiquement rediriger l'attention vers ce stimulus. Cet effet de capture attentionnelle prend alors la forme d'une compétence cognitive chez les deux groupes d'adolescents étudiés. À l'inverse, une expression menaçante non pertinente à traiter - comme lorsque l'identification du genre d'une C1 fâchée est plutôt requise - paraît détourner l'attention des autres caractéristiques du stimulus. Dans ces conditions, une capture des ressources attentionnelles disponibles se traduit en une difficulté cognitive qui nuit au traitement de l'information cible pour l'ensemble des participants. Les résultats indifférenciés entre les groupes soulignent essentiellement l'absence de biais attentionnel propre aux participants exposés à la maltraitance. Un deuxième chapitre empirique propose donc une approche quantitative permettant de tester autrement l'existence du biais attentionnel tout en approfondissant la compréhension des données issues de la tâche de CA. Des paramètres empruntés à la théorie de détection du signal révèlent que les adolescents du groupe maltraitance ont plus souvent tendance à rapporter avoir vu une C2 lorsqu'elle est absente en comparaison avec le groupe contrôle. Une telle propension s'accompagne d'une stratégie décisionnelle à caractère plus libéral que les participants non exposés à la maltraitance, laquelle s'avère effectivement reconnue pour augmenter la susceptibilité aux erreurs de type fausses alarmes ou le nombre de détections fortuites. Les écarts presque significatifs obtenus entre les groupes demeurent néanmoins indépendants de la valence négative des C1 iii préalablement traitées, confirmant ainsi l'absence de biais attentionnel parmi les adolescents ayant subi la maltraitance. En revanche, des corrélations exploratoires avec les échelles de symptômes psychiatriques du Child Behavior Checklist ouvrent sur certains éléments cliniques à considérer en lien avec les résultats obtenus, dont le niveau d'impulsivité/inhibition des participants. Les conclusions de la thèse impliquent une possible résorption du biais attentionnel envers les visages fâchés observé auprès d'enfants victimes de maltraitance. Les retombées de cette découverte sont intégrées aux connaissances relatives à la maturation des mécanismes de régulation cognitive et comportementale lors de la puberté. Une approche évaluative basée sur les processus est encouragée dans la perspective d'élargir les applications cliniques issues de la recherche expérimentale. / The developmental impacts of childhood maltreatment are widely documented in scientific literature. On the cognitive level, some children are found to be hypervigilant in regards to signals associated with a potential danger, which can lead to a privileged allocation of attention toward those stimuli. Such an attentional bias allows a quick threat detection in order to adapt oneself in an adverse environment. It can, in turn, unnecessarily capture attention in a security context. However, the actual state of knowledge remains limited regarding the manifestation of this phenomenon during the juvenile period more specifically. Therefore, the aim of the present thesis is to verify whether an attentional bias towards threatening stimuli persists among adolescents who have experienced maltreatment. 79 adolescents (48 girls) aged 12 to 17 are recruited in the Quebec City region to form a group of 39 youths who have a history of maltreatment and a comparative group of 40 teenage controls. They perform an attentional blink (AB) task which measure the correct identification of characteristics from target faces (T1 and T2) introduced into a rapid serial presentation of neutral faces. In line with the hypothesis that task-relevant threatening stimuli should have a facilitating effect on performance, a first empirical chapter shows that an angry T2, presented in a resource-constrained situation, appears to automatically redirect attention to the stimulus. This attentional capture effect then takes the form of a cognitive competence in the two groups of adolescents. On the other hand, a threatening expression that is not relevant to process - as when identifying the gender of an angry T1 is rather required - seems to divert attention from the other characteristics of this stimulus. Under these circumstances, attentional capture results in a cognitive difficulty that impedes the processing of the targeted information for all participants. The undifferentiated results between groups mainly point out the absence of attentional bias specific to participants exposed to maltreatment. A second empirical chapter thus proposes a quantitative approach allowing to test the existence of an attentional bias differently while deepening comprehension of the AB task data. Parameters based on the Signal Detection Theory reveal that adolescents of the maltreatment group are more likely to report having seen a T2 when it was in fact absent in comparison with the control group. Such a tendency is accompanied by a decision-making strategy of a more liberal nature than participants not exposed to maltreatment, which is effectively known to increase susceptibility to false alarm errors or the number of incidental detections. Nevertheless, these almost significant differences between groups remain independent of the negative valence of previously treated T1, thus confirming the absence of attentional bias among the adolescents who experienced maltreatment. This being, exploratory correlations with the psychiatric symptoms scales of the Child Behavior Checklist open up on some clinical elements to v consider with regard to the results, notably participants' level of impulsivity/inhibition. The thesis conclusions imply a possible extinction of the threat-related attentional bias observed among children with a history of maltreatment. Impacts of this discovery are integrated with knowledge about the maturation of cognitive and behavioral regulatory mechanisms during puberty. A processoriented evaluation approach is encouraged with a view of enhancing clinical benefits from experimental research.
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Contribution à l'étude des représentations des liens de filiation et d'affiliation chez des jeunes suicidantsGoldsztein, Sasha 21 October 2010 (has links)
Cette recherche s’intéresse à la façon singulière dont l’adolescent ou le jeune adulte suicidant se représente ses liens familiaux et extra-familiaux. Elle explore la façon dont ces jeunes s’inscrivent dans leur histoire familiale, se repèrent dans leur généalogie, mais aussi la façon dont ils construisent, dans le monde qui les entoure, leur réseau d’appartenance. Comprenant l’accès aux transmissions familiales et la possibilité de tisser un réseau de lien extra-familiaux, comme un élément capital de la construction identitaire, ce travail envisage l’hypothèse selon laquelle l’acte suicidaire de l’adolescent traduirait une revendication de l’unicité et de l’authenticité de son existence. L’intention de se faire exister serait plus prégnante que l’intention de se donner la mort. De telles conduites, à valeur ordalique, témoigneraient d’un affrontement avec le monde, dont l’enjeu serait de vivre plus. Elles amèneraient l’adolescent à s’imposer, inconsciemment, de frôler la mort pour se transformer, renaître, revivre après le traumatisme, pour enfin exister. A l’aide d’entretiens cliniques et d’outils d’évaluation systémique comprenant la réalisation de génogrammes libres et imaginaires, seize études de cas ont été réalisées. Ces données ont permis d’effectuer une analyse qualitative individuelle et groupale et, plus particulièrement une exploration familiale tri-générationnelle. Sans confirmer la valeur ordalique de la conduite suicidaire, nos résultas suggèrent que les jeunes rencontrés tentent de se faire exister en cherchant une enveloppe généalogique mais aussi affiliative, contenante au sein de laquelle ils se sentent inscrits et reconnus. Le sentiment d'appartenance qui permet la différenciation et qui donne sens à l’existence fait défaut chez tous. Ces résultats ouvrent une piste de réflexion sur la signification du geste suicidaire à l’adolescence: il s’agit d’une quête de sens, mais aussi de reconnaissance, qui passe par l’épreuve personnelle et le fait d’y survivre. <p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La mentalisation à l'adolescence et les traits de personnalité limite et narcissiqueDuval, Josée 24 April 2018 (has links)
De par ses apports au niveau de la compréhension de la psychopathologie et du traitement psychologique des enfants, des adolescents et des adultes, la mentalisation est un construit pour lequel un intérêt grandissant est observé dans la littérature. Selon la théorie de la mentalisation, les expériences traumatiques à l'enfance, en venant fragiliser le développement des capacités de mentalisation, pourraient mener plus tard à des difficultés au niveau de la personnalité. Toutefois, ce modèle n'a pas encore été testé auprès d'une population adolescente. De plus, à ce moment-ci, la recherche dans le domaine demeure limitée en raison du peu d'outils disponibles afin d'évaluer spécifiquement le fonctionnement réflexif (FR) à l'adolescence. Afin de combler ces lacunes, la présente thèse a pour objectif de documenter davantage la mentalisation à l'adolescence et ses liens avec la psychopathologie, plus particulièrement avec les traits de personnalité à l'adolescence. Cette thèse comprend deux articles empiriques. La première étude a pour objectif principal d'examiner les qualités psychométriques et la validité de la version francophone d'une récente mesure auto-rapportée du FR auprès d'un échantillon d'adolescents et de jeunes adultes de la communauté âgés de 12 à 21 ans. Les résultats appuient la validité du questionnaire et font ressortir, suite à des analyses factorielles exploratoires, la présence de trois facteurs représentant respectivement trois types distincts de mentalisation qui semblent associés de façon divergente à la psychopathologie. La deuxième étude, effectuée auprès du même échantillon, a pour objectif d'évaluer le rôle de médiation du FR dans la relation entre les expériences traumatiques à l'enfance (maltraitance émotionnelle, agression sexuelle/ violence physique et inversion des rôles) et le développement de traits de personnalité limite et narcissique à l'adolescence. Les résultats révèlent que la maltraitrance émotionnelle, par son impact négatif sur le FR de l'adolescent, serait associée aux traits de personnalité limite et au narcissisme pathologique. L'inversion des rôles dans la relation parent-enfant, par son impact négatif sur le FR de l'adolescent, serait spécifiquement associée au narcissisme grandiose. Les résultats de la présente thèse mettent de l'avant l'importance de considérer les difficultés de mentalisation, les expériences traumatiques à l'enfance et les traits de personnalité afin d'optimiser les interventions avec cette clientèle.
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La violence psychologique entre les parents et leurs adolescents et l'adaptation des jeunesMelançon, Claudiane 16 April 2018 (has links)
Une proportion importante d'adolescents subissent la violence psychologique de leurs parents et les effets potentiels peuvent s'avérer particulièrement néfastes quant à la santé mentale de ces jeunes. La présente thèse vise à étudier le lien entre la violence psychologique et l'adaptation des jeunes. Dans le premier chapitre, la violence psychologique du père et de la mère sont examinées séparément en tant que facteurs de risque des problèmes de comportement intériorisés et extériorisés des adolescents. La violence familiale vécue dans l'enfance, la violence extrafamiliale vécue en concomitance et la structure familiale sont prises en considération. Le second chapitre se penche sur le rôle des stratégies d'adaptation (approche et évitement) en tant que facteurs médiateurs expliquant le lien entre la violence psychologique des parents et les problèmes de comportement des adolescents. Ce chapitre étudie également le rôle protecteur du soutien social. Le quatrième chapitre explore la réciprocité de la violence psychologique entre les parents et leurs adolescents. L'Inventaire des Conduites Adolescentes Psychologiquement Violentes (ICAPV) a d'abord été conçu pour cette fin et il est présenté au chapitre 3. Un groupe de 278 adolescents (âge moyen : 14.2 ans) a été recruté dans trois écoles secondaires de niveau socioéconomique allant de faible à élevé situées dans la région de Québec. Les participants étaient en première, deuxième et troisième secondaire et ont rempli un questionnaire auto-administré. La violence psychologique des deux parents est associée aux problèmes de comportement des adolescents au-delà de la structure familiale et des autres types de violence considérés dans l'étude. Elle est également modérément associée à la violence psychologique de l'adolescent. Chez les filles, l'évitement est associé à une augmentation des problèmes intériorisés et extériorisés, alors que l'approche est associée à une augmentation des problèmes extériorisés chez les garçons. Aucun rôle protecteur du soutien social n'a été trouvé. Au contraire, cette variable semble être associée à une augmentation de la force de la relation entre la violence psychologique et les problèmes de comportement extériorisés chez les garçons. Les résultats démontrent l'urgence d'agir pour aider les jeunes subissant de la violence psychologique au moyen de programmes de prévention et d'intervention efficaces.
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Individuation et détachement à l'adolescence: explorations cliniques et psychopathologiquesDelhaye, Marie 07 November 2012 (has links)
Ce travail de thèse repose sur une recherche qui s'est intéressée à un groupe de 151 adolescents de 15 à 18 ans bien différenciés au départ. Nous avons recruté un groupe de jeunes « hospitalisés » en unité pédopsychiatrique, un groupe d'adolescents délinquants institutionnalisés dans une institution publique de protection de la jeunesse et un groupe d'adolescents « contrôles » recrutés dans un lycée bruxellois.<p><p>Ces groupes ont été comparés en fonction de trois concepts importants de la pédopsychiatrie du développement. Il s'agit du parenting, de la séparation individuation, et de l'attachement.<p>Les outils utilisés sont des auto-questionnaires mesurant d’une part, le parenting, la séparation-individuation et l’attachement et, d’autre part, les aptitudes socio-émotionnelles des jeunes (résilience, empathie, intelligence émotionnelle). Nous avons aussi fait passer une interview diagnostic (Kiddie- Sadds) ainsi qu’un test d’évaluation intellectuelle (WISC IV ou WAIS III).<p><p>La première partie de la recherche a consisté à évaluer si les outils utilisés étaient suffisamment fiables et valides pour un usage en langue française dans un échantillon plus important. Au cours de la deuxième étape, nous avons comparé les trois groupes en fonction des trois concepts définis auparavant. <p><p>Ce sont surtout les résultats de la comparaison des trois groupes qui ont été développés dans le travail qui suit. L’autre partie des résultats peut être retrouvée dans les articles publiés.<p><p>\ / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude des déterminants psychologiques et psychopathologiques de l'obésité sévère chez l'adolescent et plus particulièrement des troubles de l'image du corps chez l'adolescentFoucart, Jennifer 15 June 2009 (has links)
L’obésité pédiatrique est un phénomène en expansion croissante, amenant les professionnels de la santé à en parler en termes de phénomène pandémique. Mais au-delà de cette expansion croissante, c’est également l’augmentation de la sévérité de l’obésité chez l'enfant et l'adolescent qui apparaît inquiétante.<p>Or, la présence des déterminants sociaux,énergétiques, génétiques ne suffisent pas toujours pour expliquer son développement et principalement quand il s’agit d’obésité sévère. Dans le cadre de l'obésité sévère, il y a lieu de dépasser les théories centrées sur la compréhension de l’agir alimentaire pour envisager les théories qui considèrent l’implication de l’ensemble du corps dans le développement de l’obésité et ce principalement lorsqu’on s’intéresse à l’adolescent. <p><p>Les objectifs de cette étude visent, face à ces éléments, à établir, dans un premier temps, un profil démographique, médical, familial, psychologique et psychopathologique d’une population d’adolescents souffrant d'obésité sévère. Ces informations ont été recueillies à l’aide de questionnaires structurés et par observation de 164 adolescents satisfaisant aux critères de l’obésité sévère. Un diagnostic pédopsychatrique selon la CFTMEA R 2000 a été posé pour chaque sujet. Nos résultats ont souligné le déterminisme multiple de l’obésité de nos sujets mais également l’importance des comorbidités bio-psycho-sociales.<p>Dans un second temps, à l’aide d’une analyse factorielle, nous avons mis en évidence qu’une plus grande sévérité de l’obésité s’associait à des facteurs d’environnement défavorisant(troubles mentaux dans la famille, carences, maltraitance) et à la présence d'un profil psychopathologique. De plus, ces mêmes modalités étaient associées avec une compliance familiale et individuelle moins importante. <p><p>Dans une dernière partie, nous nous sommes centrés sur les liens qui unissaient ces différents éléments. Pour ce faire, nous avons aux travers d’analyse de cas et à l'aide d'un Rorschach, du Questionnaire de l'Image du Corps de Bruschon-Schweitzer, et d'un dessin de soi, évalué la présence de troubles de l’image du corps chez 10 de nos sujets et leur évolution durant la prise en charge en lien avec la perte de poids. Nos résultats ont mis en évidence la présence de troubles de l’image du corps avec une image de soi incertaine, indifférenciée aux limites diffuses. <p>L’obésité s’inscrirait en tant que garant concret face à une image du corps peu unifiée. Ceci nous permet de considérer que l’obésité s’installe au travers à la fois d’un corps peu investi, peu mobilisable imposant la nécessaire édification de barrière (l’obésité) entre le « dedans fragilisé » et le dehors vécu comme dangereux. Nous pouvons dès lors considérer la difficulté des sujets de se résoudre à une perte de poids qui ne permettrait plus au sujet de recourir à ce type de fonctionnement. <p><p>De ce fait, nous avons conclu qu'il s'agit dans la prise en charge de ces sujets de reconsidérer l’image du corps comme outil thérapeutique vecteur d’amélioration à court et à long terme. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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