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Rôle de l'alimentation dans la prévention des complications associées à une exposition intra-utérine au diabète gestationnel

Dugas, Camille 14 January 2022 (has links)
Les enfants ayant été exposés au diabète gestationnel (DG) in utero sont à risque de développer différentes complications de santé plus tard dans la vie, comme l'obésité et le diabète de type 2 (DT2). À ce jour, peu de stratégies visant la prévention de ces complications chez ces enfants ont été identifiées. L'objectif général de mon doctorat était donc d'évaluer le rôle de l'alimentation dans la prévention des complications associées à une exposition intra-utérine au DG. Plus spécifiquement, le premier objectif de cette thèse était d'évaluer le rôle de l'allaitement maternel dans la prévention de l'obésité. Pour ce faire, l'étude de l'association entre la durée de l'allaitement maternel et la croissance des enfants de 0-5 ans a été évaluée chez des enfants exposés ou non-exposés au DG in utero. Ces enfants étaient des participants d'une étude transversale visant à évaluer l'impact du DG sur la santé de la femme et de son enfant, ainsi que de comprendre le rôle des facteurs postnataux dans la prévention des complications associées au DG (étude GDM2). Ensuite, le deuxième objectif de mon doctorat était d'évaluer l'association entre l'état de santé de la femme, y compris son statut de DG, et la composition de son lait maternel en macronutriments, ainsi que d'évaluer l'association entre la composition du lait maternel et la croissance de l'enfant. L'étude de la composition du lait maternel des femmes avec et sans antécédent de DG a pu être réalisée dans le cadre d'une étude pilote d'un projet d'intervention visant la modification des habitudes de vie en période postpartum chez ces femmes (projet DÉPART). Le troisième objectif de mon doctorat était d'évaluer l'association entre le moment d'introduction des jus de fruits 100% purs chez le nourrisson et la consommation d'aliments et de boissons au goût sucré pendant l'enfance chez les enfants ayant participé à l'étude GDM2. Le quatrième objectif était d'évaluer l'association entre la qualité de l'alimentation de l'enfant et son profil anthropométrique et métabolique pendant l'enfance. Finalement, l'étude de certains facteurs individuels et environnementaux associés à la qualité de l'alimentation des enfants exposés ou non-exposés au DG a été réalisée, toujours au sein du projet GDM2, pour compléter les objectifs de cette thèse. Les résultats de mon doctorat ont permis de déterminer que l'alimentation en période postnatale a le potentiel d'influencer l'association entre le DG et le développement de complications de santé plus tard pendant l'enfance. Plus précisément, l'introduction précoce des jus de fruits chez le jeune enfant serait associée à une plus grande consommation de jus pendant l'enfance au sein de cette population. Ainsi, établir de saines habitudes alimentaires dès le plus jeune âge pourrait aider à améliorer la qualité de l'alimentation de ces enfants à plus long terme, ce qui permettrait de réduire leur risque de complications de santé. En effet, les résultats de cette thèse suggèrent aussi que la qualité de l'alimentation des enfants exposés au DG in utero serait associée à une meilleure distribution du tissu adipeux et une plus faible résistance à l'insuline. De plus, la promotion d'un environnement alimentaire favorable à une saine alimentation à la maison, par exemple par la prise de repas en famille ou par une plus grande consommation de fruits et légumes chez la mère, pourrait être une stratégie efficace pour améliorer la qualité de l'alimentation de ces enfants. Finalement, bien que l'allaitement maternel ne fût pas associé à la courbe de croissance des enfants de moins de 5 ans exposés au DG, les résultats de cette thèse ne suggèrent pas non plus d'effet néfaste de l'allaitement sur la croissance de l'enfant en contexte de DG et ce, malgré le fait que la composition du lait maternel soit influencée par le statut de DG de la femme. Ainsi, l'allaitement maternel devrait être encouragé chez ces femmes considérant les nombreux avantages qui y sont associés. / Children exposed to GDM in utero are at high risk of developing many health problems later in life, such as obesity and type 2 diabetes (T2D). To date, there is a lack of effective preventive strategies for these complications among these high-risk children. Therefore, the aim of this thesis was to evaluate the role of diet in the prevention of complications associated with in utero exposure to gestational diabetes mellitus (GDM). Specifically, the first objective of this thesis was to evaluate the role of breast feeding in the prevention of childhood obesity. Accordingly, we studied the association between breast feeding duration and growth trajectory from birth to 5 years among children exposed and unexposed to GDM in utero. These children were participants of a cross-sectional study that aimed at studying the impact of GDM on mother and children's health, and to better understand the role of postnatal factors in the prevention of complications associated with GDM (GDM2 study). The second objective of this doctoral project was to evaluate the association between maternal health, including GDM status during pregnancy, and breast milk macronutrients composition, and to evaluate the association between human milk composition and infant growth. The study of human milk composition among women with and without GDM was conducted in a pilot study of an intervention program that aimed at improving lifestyle habits among women with a history of GDM during the post partum period (DÉPART study). The third objective of this thesis was to evaluate the association between the timing of fruit juice introduction during infancy and consumption of sweet-tasting foods and beverages during childhood among children that participated in the GDM2 project. The fourth objective was to evaluate the association between diet quality during childhood and anthropometric and glycemic profiles among these children. Finally, the study of several individual and environmental factors that were associated with diet quality of children exposed and unexposed to GDM was conducted among GDM2 participants. Results from this thesis suggested that nutrition in the postnatal period has the potential to influence the association between in utero exposure to GDM and health complications during childhood. More specifically, early introduction of fruit juice during infancy was associated with higher consumption of fruit juice during childhood among children exposed to GDM in utero. Thus, establishing a healthy diet early in life could be a promising strategy to enhance diet quality later in life, which could help reducing subsequent risk of obesity among these high-risk children. Indeed, results from this thesis suggested that a healthy diet during childhood among children exposed to GDM in utero was associated with a healthier fat mass distribution and lower insulin resistance. Promoting a healthy food environment at home, for example through family meals or by improving consumption of vegetables and fruits among mothers, could be an effective strategy to improve diet quality of these children. Finally, while breastfeeding was not associated with infant growth between 0-5 years among children exposed and unexposed to GDM, our results did not suggest any negative impact of breastfeeding on children's growth in the context of GDM, even if breastmilk composition could be altered in women with previous GDM. Therefore, breast feeding should be encouraged among these women given all the proven benefits of this practice.
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Douleur et stress aigus en période néonatale : effets de l'utilisation des sucres et intérêts d'une évaluation multimodale de la douleur / Acute pain and stress in neonates : effects of sweet solutions and contribution of a multimodal pain assessment

Roué, Jean-Michel 15 May 2018 (has links)
Le nouveau-né hospitalisé est exposé de manière répétée à des procédures douloureuses ou stressantes pouvant entraîner des conséquences neurodéveloppementales à court et long terme. La prévention de la douleur procédurale est essentiellement basée sur l’utilisation de traitements non pharmacologiques parmi lesquels les solutions sucrées possèdent un niveau de preuve élevé. Cependant, leur efficacité a récemment été remise en cause et leurs mécanismes d’action restent mal compris. Enfin, la dissociation parfois retrouvée entre les réponses comportementales et corticales suggère de monitorer la douleur de manière multimodale. Les objectifs de ce travail étaient : 1) de comparer l’efficacité de l’allaitement maternel et du sucrose sur la douleur procédurale en analysant spécifiquement les réponses corticales, 2) d’étudier les effets périphériques des solutions sucrées au niveau de neurones sensoriels de ratons, 3) d’évaluer l’intérêt d’un modèle d’évaluation multimodale de la douleur chez le nouveau-né à terme et prématuré. Aucune différence entre le sucrose et l’allaitement maternel n’a pu être objectivée sur les réponses corticales(NIRS) à la douleur chez des nouveau-nés à terme à 3 jours de vie. Nous avons objectivé un effet périphérique du glucose et du sucrose sur des neurones sensoriels de ratons nouveau-nés, médié par TRPV1. L'effet du glucose était associé à une diminution de la libération de la substance P. L’évaluation multimodale de la douleur retrouvait des corrélations faibles à modérées entre le score NFCS et la conductance cutanée, le cortisol salivaire et les changements d’ [HbT] mesurés en NIRS. L’étude menée chez les nouveau-nés prématurés nous permettra de préciser l’intérêt de l’utilisation de la variabilité de la fréquence cardiaque (indice NIPE instantané) dans cette indication afin de proposer un modèle multimodal fiable pour de futurs essais randomisés contrôlés. / Hospitalized newborns are exposed to repeated painful or stressful procedures that can lead to short- and long-term neurodevelopmental sequellae.The prevention of procedural pain is essentially based on the use of nonpharmacological treatments among which the sweet solutions appear to be among the most effective. However, their effectiveness has recently been challenged and their mechanisms of action remain poorly understood. Finally, the dissociation frequently found between behavioural and cortical responses shows the importance of monitoring pain in a multimodal way. The objectives of this work were 1) to compare the efficacy of breastfeeding and sucrose on procedural pain by specifically analyzing cortical responses, 2) to study the peripheral effects of sweet solutions on sensory neurons of newborn rats and 3) to evaluate the contribution of a multimodal pain assessment model in term and preterm neonates. No difference between sucrose and breastfeeding was measured on pain-evoked cortical responses (NIRS) in term neonates at 3 days of life.We reported a peripheral effect of glucose and sucrose on afferent sensory neurons from newborns rats mediated byTRPV1. The effect for glucose was associated with a decrease of substance P release.The multidimensional assessment of pain found mild to moderate correlations between the NFCS score, skin conductance, salivary cortisol and changes in [HbT] measured in NIRS.The study conducted in preterm newborns will specify the reliability of heart rate variability (instant NIPE index) in thisindication to provide a suited multimodal pain assessment model for future randomized controlled trials.
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L’alimentation précoce : ses déterminants, son influence sur la croissance postnatale et les consommations alimentaires à 3 ans / Early feeding practices : determinants and influence on postnatal growth and on food intake at 3 years of age

Betoko, Aisha 27 June 2013 (has links)
Contexte : L’alimentation précoce a une influence sur la croissance et le développement des habitudes alimentaires. Dans la littérature, les déterminants et les effets sur la santé des pratiques d’allaitement et de diversification alimentaire (introduction des aliments autres que le lait) ont souvent été analysés en dissociant ces deux pratiques pourtant très liées. Objectifs : Caractériser par une approche plus globale l’alimentation dans la première année de vie, mettre en évidence ses principaux déterminants et comprendre son influence sur la croissance dans les trois premières années de vie de l’enfant et ses habitudes alimentaires à 3 ans. Méthodes : Les données de la cohorte EDEN qui a recruté 2002 femmes enceintes en début de grossesse, entre 2003 et 2006 dans deux hôpitaux à Nancy et à Poitiers, ont été utilisées. L’alimentation et les paramètres anthropométriques de l’enfant ont été recueillis par questionnaires et examens cliniques à la naissance, 4, 8, 12, 24 et 36 mois. Une analyse en composantes principales a permis d’identifier des profils de pratiques alimentaires dans la première année de vie à partir de la durée d’allaitement, de l’âge d’introduction de différents groupes d’aliments et du mode de préparation des aliments utilisés (préparations « maison », plats préparés « spécifiques bébé » et plats préparés ordinaires du commerce). Des régressions linéaires et logistiques multiples ont été utilisées pour analyser les associations entre profils de pratiques alimentaires, croissance et habitudes alimentaires à 3 ans. Résultats : i) Le type de préparation infantile utilisée de manière prédominante les 4 premiers mois de vie était associé à la parité, l’éducation et le retour à l’emploi maternels mais pas à la croissance de l’enfant sur cette même période. ii) Trois profils de pratiques alimentaires dans la première année de vie ont été identifiés dans la cohorte EDEN. Des scores élevés sur le profil 1 « Diversification tardive et utilisation d’aliments spécifiques bébé » étaient associés à un revenu familial élevé, un âge et un niveau d’études maternels élevés, une parité faible et un recrutement à Nancy. Des scores élevés sur le profil 2 « Allaitement maternel long, diversification tardive et utilisation d’aliments faits maison » étaient associés un âge et un niveau d’études maternels élevés et un recrutement à Poitiers. Des scores élevés sur le profil 3 « Utilisation fréquente d’aliments ordinaires du commerce » étaient associés à un âge maternel plus faible, une parité plus élevée et un recrutement à Nancy. iii) Un score élevé sur le profil 2 était associé à une croissance staturo-pondérale plus lente entre 0 et 1 an et plus rapide entre 1 et 3 ans après ajustement sur les facteurs de confusion potentiels. Ce même profil était associé positivement à la consommation de fruits et légumes à 3 ans. Un ajustement supplémentaire sur la durée d’allaitement maternel atténuait les relations sans pour autant les faire disparaître totalement, suggérant un effet de l’ensemble de pratiques alimentaires dans la première année de vie sur les paramètres que nous avons étudiés. Conclusions : Ces résultats confirment l’importance des déterminants socioculturels sur les pratiques d’alimentation dans la première année de vie. Ils confirment également les liens entre l’alimentation précoce et d’une part la croissance dans les trois premières années de vie et d’autre part l’apprentissage des habitudes alimentaires ultérieures. La prise en compte dans la recherche de l’ensemble des pratiques alimentaires dans la première année de vie, lorsque l’on s’intéresse à leurs effets sur le développement de l’enfant doit être encouragée. / Background: Early eating patterns can determine later eating habits and food preferences and they have been related child growth. In the literature, the determinants and health effects of breastfeeding and complementary feeding practices have often been analyzed separately. Yet, breastfeeding and complementary feeding practices are interrelated and there are arguments to suggest that both influence later health. Objectives : We aimed to characterize feeding practices over the first year of life and to examine their associations with family and infant characteristics, with growth changes in the first 3 years of life, and their relations with food intake at 3 years of age. Methodes : Subjects were participants of the EDEN mother-child cohort. The study recruited 2,002 pregnant women aged 18-45 years attending their prenatal visit before 24 weeks’ gestation at Nancy and Poitiers University Hospitals between 2003 and 2006. Dietary practices and anthropometric measurements were collected through maternal self-report and clinical examinations at birth, 4, 8, 12, 24 and 36 months. Principal component analysis was applied to derive patterns from breastfeeding duration, age of introduction of complementary foods (CF) and type of food used at 1y (ready-prepared baby foods, home-made foods, ready-prepared ordinary foods). Multiple linear and logistic regressions were used to analyze associations between feeding patterns, growth and food intake at 3 years of age. Results : i) The type infant formula (partially hydrolyzed, thickened, enriched in pre- or probiotic and others) used in the first four months of life was related to maternal return to employment, parity but not to infant growth in the same period. ii) Three major feeding patterns were identified in the EDEN study. The main source of variability in infant feeding was characterized by a pattern labeled ‘Late weaning and use of ready-prepared baby foods’. Older, more educated, primiparous women with high monthly income and recruited in Nancy ranked high on this pattern. The second pattern, labeled ‘Longer breastfeeding, late CF introduction and use of home-made foods’ was the closest to infant feeding guidelines. Mothers with high scores on this pattern were older, more educated and recruited in Poitiers. The third pattern labeled ‘Use of ordinary foods’ is more suggestive of infants having a less age-specific diet. Mothers ranking high on this pattern were often younger, multiparous and recruited in Nancy. iii) High scores on the second pattern were related to significant lower 0-1y weight and height change, higher 1-3y weight and height change and to a significant higher fruit and vegetables intake at 3 years of age after controlling for a wide range of potential confounding variables. An additional adjustment on breastfeeding duration attenuated the relationships without making them disappear completely, suggesting an effect of the overall feeding practices in the first year of life on the parameters that we studied. Conclusions : Our results confirm the importance of socio-cultural determinants on feeding practices over the first year of life. They also confirm the relations between early nutrition and growth in the first three years of life and later eating habits. Our results emphasize the need to consider infant feeding over the first year of life including breastfeeding duration, age of complementary foods introduction as well as type of foods used when examining effects of early infant feeding practices on later health.
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Déterminants nutritionnels précoces du neurodéveloppement des enfants de l'étude EDEN : rôle des acides gras polyinsaturés

Bernard, Jonathan 18 December 2013 (has links) (PDF)
Contexte : De la conception à l'âge adulte, de nombreux déterminants environnementaux influencent le neurodéveloppement. Des études montrent que durant la fin de la grossesse et les premiers mois de vie, une grande quantité d'acides gras polyinsaturés (AGPI), notamment à longue chaîne (AGPI-LC), se fixe dans le tissu cérébral. Un apport optimal durant ces périodes critiques pourrait soutenir précocement le bon développement du cerveau et de ses fonctions.Objectifs : Étudier les relations entre les expositions pré- et postnatales précoces aux AGPI, et le neurodéveloppement d'enfants de 2 et 3 ans.Population : Les données utilisées étaient celles de l'étude EDEN, une cohorte mère enfant ayant recruté 2002 femmes enceintes dans les maternités de Nancy et Poitiers entre 2003 et 2006. L'alimentation maternelle pendant la grossesse a été évaluée par un questionnaire de fréquence alimentaire et une table de composition nutritionnelle. Quatre questionnaires postnatals ont permis d'évaluer la durée d'allaitement maternel, et la composition lipidique du colostrum des mères allaitantes a été analysée par chromatographie en phase gazeuse. Des questionnaires parentaux (2 et 3 ans) et un examen neuropsychologique (3 ans) ont permis d'évaluer plusieurs aspects du neurodéveloppement. Les analyses statistiques ont été réalisées par régressions linéaires multivariées, après ajustement sur de nombreux facteurs de confusion potentiels.Résultats : Les scores de neurodéveloppement à 2 et 3 ans des enfants allaités étaient plus élevés que ceux des enfants non allaités. Chez les enfants allaités, la durée d'allaitement maternel était associée positivement au neurodéveloppement. Le rapport n 6/n 3 dans l'alimentation maternelle en acides gras en fin de grossesse était négativement associé à plusieurs mesures du neurodéveloppement, et cette association était renforcée chez les enfants non allaités. La composition du colostrum en AGPI et en AGPI-LC reflétait amplement les apports nutritionnels en AGPI et en AGPI-LC en fin de grossesse. L'utilisation de matières grasses alimentaires était aussi associée à la composition du colostrum. Les différences de neurodéveloppement des enfants allaités ne semblait pas être expliquées par la composition du colostrum en AGPI ni en AGPI-LC, à l'exception de la teneur en acide linoléique qui était négativement associée à certaines mesures du neurodéveloppement. Dans l'ensemble, les associations avec le neurodéveloppement étaient plus fréquemment retrouvées avec les questionnaires parentaux, mais certaines évaluations par les psychologues venaient parfois conforter ces résultats.Conclusion : Associés à ceux de la littérature, ces résultats soulignent le rôle notable des AGPI durant les périodes pré- et postnatale précoce pour le neurodéveloppement de l'enfant. Le suivi des enfants de l'étude EDEN jusqu'à leur 5 ans permettra d'étudier la persistance de ces résultats. Dans une perspective de santé publique, ces travaux rappellent la nécessité de promouvoir l'allaitement maternel dans la durée et de surveiller l'équilibre des apports nutritionnels en AGPI pendant la grossesse et la période de lactation.
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Obésité maternelle avant grossesse, allaitement du nourrisson et évolution du poids maternel en post partum. / Maternal obesity before pregnancy, breastfeeding and maternal post partum weight change

Boudet, Julie 31 January 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse était de mesurer l’association de l’obésité maternelle avec la durée de l’allaitement maternel, au total et exclusif, en prenant en compte les caractéristiques sociodémographiques, périnatales et psychosociales ; puis d’évaluer si l’allaitement était, en France en 2012, associé à une diminution de la rétention du poids maternel dans l’année suivant l’accouchement, en particulier chez les femmes obèses.Les données de la cohorte prospective nationale Epifane ont été utilisées. En 2012, 3368 couples mère-enfant avaient été inclus en France métropolitaine. Le recueil de l’alimentation de l’enfant à la maternité puis à 1, 4, 8 et 12 mois postpartum a permis d’estimer les durées d’allaitement. Les facteurs sociodémographiques et périnataux associés à l’obésité maternelle (Indice de Masse Corporelle (IMC) avant grossesse ≥30 kg/m2) ont été identifiés par un modèle de régression logistique multinomiale. Des régressions de Poisson ont fourni des estimations de l’association entre obésité et durées d’allaitement, exclusif et total. Les associations entre durées d’allaitement et rétention de poids à 4 et 12 mois (définie comme la différence entre le poids maternel à 4 et 12 mois et le poids avant grossesse), ont été estimées par des régressions linéaires. Les facteurs de risque d’une rétention de poids modeste (entre 0,1 et 4,9 kg) ou majeure (≥5 kg) à un an, ont été identifiés par des régressions logistiques multinomialesL’obésité maternelle était associée à un ensemble de caractéristiques sociodémographiques et de complications périnatales, de façon différente selon la parité. Par ailleurs, elle était associée à une durée totale d’allaitement plus courte, comparé à une corpulence normale, indépendamment des caractéristiques sociodémographiques, périnatales, psychosociales, et de la parité. La parité modifiait l’association entre obésité et durée d’allaitement exclusif. Ainsi, chez les primipares, la durée d’allaitement exclusif était comparable chez les femmes obèses et celles de corpulence normale, quel que soit le niveau d’ajustement. Chez les multipares, la relation entre obésité maternelle et durée d’allaitement exclusif réduite observée dans le modèle ajusté sur les caractéristiques sociodémographiques, n’était plus significative lorsque les caractéristiques périnatales et psychosociales étaient ajoutées au modèle.A 4 mois, dans tous les groupes d’IMC avant grossesse, la rétention moyenne de poids postpartum n’était pas différente selon la durée d’allaitement exclusif ou prédominant. Néanmoins, la durée d’allaitement mixte était associée à une augmentation de la rétention de poids à 4 mois, chez les femmes obèses uniquement. A 12 mois, ni la durée d’allaitement exclusif ou prédominant, ni celle d’allaitement mixte n’étaient associées à la rétention de poids. Les risques d’une rétention de poids modeste ou majeure une année après avoir accouché, variaient toutefois selon un ensemble de caractéristiques sociodémographiques et périnatales. La durée totale d’allaitement maternel était plus faible chez les femmes obèses. Par ailleurs, nos travaux ne montrent pas un bénéfice de l’allaitement sur la diminution de la rétention de poids à 4 et 12 mois. Finalement, nos travaux apportent une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la relation entre obésité et allaitement maternel ; l’identification des facteurs de risque de la rétention de poids ouvre de nombreuses perspectives de recherche. En termes de santé publique, ces travaux réaffirment la nécessité de prendre en compte les facteurs psychosociaux, les caractéristiques sociodémographiques, et les conditions de la grossesse dans la promotion de l’allaitement, notamment exclusif, et dans les actions visant à réduire la rétention de poids postpartum. / The aim of this PhD dissertation was to measure the association of maternal obesity with any breastfeeding (ABF), and exclusive breastfeeding (EBF) durations, taking into account sociodemographic, perinatal and psychosocial factors; and to assess whether in France, in 2012, breasfeeding was associated with a reduction in PPWR during the first year of life, especially among women obese before pregnancy.We used data from the French population-based-birth-cohort Epifane. In 2012, 3,368 mother-infant dyads were included in mainland France. Information concerning infant’s feeding were collected at maternity ward and at 1, 4, 8, and 12 months, and were then used to define breastfeeding durations. Sociodemographic and perinatal factors associated with maternal obesity (Body Mass Index (BMI) before pregnancy ≥30 kg/m2) were identified using a multinomial logistic regression model. Poisson regression models have estimated associations of maternal obesity with ABF and EBF durations. Linear regression models were used to estimate the associations of breastfeeding durations (full breastfeeding (FBF) and partial breastfeeding) with PPWR at 4 and 12 months (defined as the difference between the maternal weight at 4 and 12 months after birth and maternal prepregnancy weight). Risk factors of moderate PPWR (0.1-4.9 kg) and major PPWR (≥5 kg) at 12 months were identified using multinomial logistic regression modelling.Maternal obesity was associated with sociodemographic characteristics and adverse perinatal outcomes. Such patterns varied among primiparous and multiparous women. Furthermore, maternal obesity was associated with a reduced ABF duration, compared to normal-weight, independently of sociodemographic, perinatal and psychosocial factors, and parity. Association of maternal obesity with EBF duration was modified by parity. Among primiparous women, obese women exclusively breastfed as long as normal-weight women, in all adjusted models. Among multiparous women, association between maternal obesity and reduced EBF duration, observed in the crude model and model adjusted on sociodemographic factors, was no more statistically significant when adjusting for perinatal and psychosocial factors.Four months after birth, FBF duration was not associated with PPWR, regardless of prepregnancy BMI class. However, partial breastfeeding duration was associated with an increased PPWR at 4 months among women obese before pregnancy. At 12 months, neither FBF duration nor partial breastfeeding duration was associated with PPWR. Nevertheless, we identified a set of sociodemographic and perinatal risk factors of moderate and major PPWR at 12 months.Maternal obesity was associated with a reduced ABF duration. Furthermore, our work does not confirm the hypothesis of a benefit of breastfeeding durations on PPWR at 4 and 12 months. Finally, our research provides a better understanding of mechanisms involved in the relation between maternal obesity and breastfeeding; the identification of PPWR risk factors opens new prospects of research. In terms of public health, our research reinforces the need to consider sociodemographic, perinatal and psychosocial characterictics of women in the promotion of breastfeeding, especially EBF, and in the interventions aimed at reducing PPWR.
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Déterminants nutritionnels précoces du neurodéveloppement des enfants de l'étude EDEN : rôle des acides gras polyinsaturés / Early nutritional determinants of neurodevelopment among children from the Eden study : role of polyunsaturated fatty acids

Bernard, Jonathan 18 December 2013 (has links)
Contexte : De la conception à l’âge adulte, de nombreux déterminants environnementaux influencent le neurodéveloppement. Des études montrent que durant la fin de la grossesse et les premiers mois de vie, une grande quantité d’acides gras polyinsaturés (AGPI), notamment à longue chaîne (AGPI-LC), se fixe dans le tissu cérébral. Un apport optimal durant ces périodes critiques pourrait soutenir précocement le bon développement du cerveau et de ses fonctions.Objectifs : Étudier les relations entre les expositions pré- et postnatales précoces aux AGPI, et le neurodéveloppement d’enfants de 2 et 3 ans.Population : Les données utilisées étaient celles de l’étude EDEN, une cohorte mère enfant ayant recruté 2002 femmes enceintes dans les maternités de Nancy et Poitiers entre 2003 et 2006. L’alimentation maternelle pendant la grossesse a été évaluée par un questionnaire de fréquence alimentaire et une table de composition nutritionnelle. Quatre questionnaires postnatals ont permis d’évaluer la durée d’allaitement maternel, et la composition lipidique du colostrum des mères allaitantes a été analysée par chromatographie en phase gazeuse. Des questionnaires parentaux (2 et 3 ans) et un examen neuropsychologique (3 ans) ont permis d’évaluer plusieurs aspects du neurodéveloppement. Les analyses statistiques ont été réalisées par régressions linéaires multivariées, après ajustement sur de nombreux facteurs de confusion potentiels.Résultats : Les scores de neurodéveloppement à 2 et 3 ans des enfants allaités étaient plus élevés que ceux des enfants non allaités. Chez les enfants allaités, la durée d’allaitement maternel était associée positivement au neurodéveloppement. Le rapport n 6/n 3 dans l’alimentation maternelle en acides gras en fin de grossesse était négativement associé à plusieurs mesures du neurodéveloppement, et cette association était renforcée chez les enfants non allaités. La composition du colostrum en AGPI et en AGPI-LC reflétait amplement les apports nutritionnels en AGPI et en AGPI-LC en fin de grossesse. L’utilisation de matières grasses alimentaires était aussi associée à la composition du colostrum. Les différences de neurodéveloppement des enfants allaités ne semblait pas être expliquées par la composition du colostrum en AGPI ni en AGPI-LC, à l’exception de la teneur en acide linoléique qui était négativement associée à certaines mesures du neurodéveloppement. Dans l’ensemble, les associations avec le neurodéveloppement étaient plus fréquemment retrouvées avec les questionnaires parentaux, mais certaines évaluations par les psychologues venaient parfois conforter ces résultats.Conclusion : Associés à ceux de la littérature, ces résultats soulignent le rôle notable des AGPI durant les périodes pré- et postnatale précoce pour le neurodéveloppement de l’enfant. Le suivi des enfants de l’étude EDEN jusqu’à leur 5 ans permettra d’étudier la persistance de ces résultats. Dans une perspective de santé publique, ces travaux rappellent la nécessité de promouvoir l’allaitement maternel dans la durée et de surveiller l’équilibre des apports nutritionnels en AGPI pendant la grossesse et la période de lactation. / Context: From conception to adulthood, many environmental determinants influence neurodevelopment. Studies showed that in late pregnancy and the first months of life, a large amount of polyunsaturated fatty acids (PUFA), especially long-chain-PUFA (LCPUFA), accretes in the brain. Optimal intake during these critical periods could support the brain development and its cognitive functions.Aims: To investigate the relationships between pre- and early postnatal exposures to PUFA, and neurodevelopment of 2 and 3 years old children.Population: Data were those from the EDEN mother-child cohort study, in which 2002 pregnant women were recruited between 2003 and 2006 in the maternities of Nancy and Poitiers. Maternal food intake during pregnancy was evaluated by food frequency questionnaire combined with a food composition table. Duration of breastfeeding was assessed by 4 postnatal questionnaires. Lipids in colostrum of breastfeeding mothers were analyzed by gas chromatography. Several aspects of the cognitive and motor development were assessed by both parental questionnaires (2 and 3 y) and neuropsychological examination (3 y). Statistical analyzes were performed by multiple linear regressions, after adjusting for many potential confounders.Results: At 2 and 3 years, scores of neurodevelopment were higher among breastfed children than among never breastfed children. Among breastfed children, breastfeeding duration was positively associated with neurodevelopment. Maternal dietary n 6/n 3 ratio during late pregnancy was negatively associated with measures of neurodevelopment, and this association was reinforced among never breastfed children. Colostrum composition in PUFA and LCPUFA greatly reflected maternal intake during pregnancy. Use of oils/fats for cooking and seasoning was associated with colostrum composition. The differences of neurodevelopment of breastfed children did not seem to be explained by PUFA nor LCPUFA in colostrum, except for total linoleic acid that was negatively associated with some measures of neurodevelopment. In general, associations with neurodevelopment were more frequently found with assessments by parental questionnaires, but measures by psychologists sometimes confirmed the results.Conclusion: Combined with the literature, these results underline the importance of PUFA exposures during pre- and postnatal periods for the child neurodevelopment. Follow-up of children up to 5 years will allow to investigate whether those results persist later in childhood. From a public health perspectives, this work reiterates the need to promote breastfeeding duration and to monitor the balance of PUFA intake during pregnancy and lactation periods.

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