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Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politique / Raymond Aron. From the critical philosophy of history to the political analyses / 雷蒙•阿隆:从历史哲学批判到政治分析

Li, Lan 08 December 2012 (has links)
Notre idée principale est d’essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l’histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d’une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d’un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d’une critique de la philosophie spéculative de l’histoire. Dans l’Introduction à la philosophie de l’histoire, Aron tente de surmonter l’antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d’Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l’histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l’explication pour établir l’objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l’idée d’une société humanisée au sens kantien, mais d’une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d’avance, car, à ses yeux, ce n’est que par choix et décision instantanée que l’homme fait son histoire, tout en gardant l’espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s’est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l’histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l’appliquer au débat entre les intellectuels chinois. / Our main intention is to present the philosophical background of Raymond Aron’s political point of view by way of his theory on historical philosophy. For us, behind his proclamation of a reasonable politics, exists an epistemological support, known as determinism of probability as far as the historical truth is concerned. And this determinism is only possible when it is based on a critique of the speculative philosophy of history. In the book named introduction to a philosophy of history, Aron tries to surpass the antinomy of historical becoming, between total unity of the hegelian-marxiste model and the irreducible plurality of the Oswald Spengler model, and meanwhile without falling into an absolute relativism. More precisely, the historical philosophy of Raymond Aron is dedicated to a two-dimensional constitution. On the epistemological level, he tries to reinterpret the relation between explication and comprehension, by way of circle between these two methods, and aim to, in the end, establish the limit of historical objectivity by introducing a certain determinism of probability; on the ontological level, in order to avoid the relativist conclusion, he keeps the Kantian notion of truth, but in a less teleological and more regulative sense. Correlatively, in the domain of politics, he declines all kind of Messianism who claims to possess in advance the historical truth, because for him, it is only via instant choice and decision based on the liberty that can man creates his history. His liberalism essentially political is different from the neoliberalism, and maintains a conservative attitude towards the tradition. Generally speaking, our research consists of presenting how this determinism of probability is possible, and how Aron applies this philosophical point of view to the political practice, and according to him, what should an intellectual do facing the politics. And we will also discuss his critiques to the idealism of the french intellectual, in order to analyze the debate among the chinese intellectual. / 本文旨在从雷蒙•阿隆的历史观入手来了解其政治观点形成的背景。我们认为,他在政治上主张的一种“合理的政治观”始终是基于他的历史哲学观,即“或然决定论”展开的,而后者,在其博士论文《历史哲学批判导论》一书中得到了很好的阐明。从破除历史理性的二律背反开始,即黑格尔-马克思传统的作为统一体的历史观和以斯宾格勒为代表的不可还原的多样性的历史观,阿隆构建起一种既超越实证主义,又不陷入相对主义(通过引入康德意义上的“真理”概念)的或然决定论。具体言之,他的历史哲学批判基于一种双层面的建构,一方面,在认识论层面,他试图重新阐释说明和理解的关系来维护历史的客观性;在形而上学层面,为了避免相对主义的结论,他引入了康德意义上的“人道主义社会”的概念,并将其视为一种更少目的性而更多调节性的概念。就政治领域而言,与此相对应的,他拒斥任何先定的救世福音说,并且坚信人类的历史只能由每个自由的个体的当下的选择和决定中被创造。他所主张的自由主义,不同于经济自由主义,一方面对传统秉持保守的态度,另一方面,本质上又是一种政治的自由主义。我们的研究将从阿隆对传统的教条的历史哲学的批判起步,揭示其“或然决定论”的观点的形成过程;及其历史观如何影响其政治观的过程,尤其反映于他作为一名知识分子,对历史的态度问题;我们也将讨论他对法国知识分子弊病的批判,并且将这一批判引入对中国知识分子的讨论当中。
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Jean-François Revel et la démocratie / Jean-François Revel and Democracy

Boulanger, Philippe 15 November 2012 (has links)
Essayiste mondialement connu, éditorialiste dans de grands hebdomadaires français, agrégé de philosophie, Jean-François Revel a accompagné la vie intellectuelle française et internationale de la seconde moitié du XXe siècle. Né le 19 janvier 1924 à Marseille, décédé le 30 avril 2006, il se caractérise par un itinéraire intellectuel qui s’ancre profondément dans son temps. Il l’est comme tous les penseurs de son siècle, certes, mais sans doute encore davantage, car il est un penseur peu théoricien, avant tout soucieux des faits. Il compose son argumentaire libéral et l’emploie dans la grande presse et dans ses essais à grand succès, au service de la défense d’une démocratie qu’il juge menacée de l’intérieur et de l’extérieur.Libéral impénitent, Revel prend résolument la défense de la démocratie libérale contre le totalitarisme communiste et le socialisme marxiste. Polémiste, il critique durement la Constitution de la Ve République, le « grand dessein » du général de Gaulle, l’Union de la gauche entre socialistes et communistes et l’antiaméricanisme des Français. Sceptique popperien, il tente de dégager les ressorts intellectuels de ce qu’il appelle la « tentation totalitaire » et de la paralysie des démocraties occidentales confrontées aux ambitions géostratégiques de l’URSS.Publiciste à la manière des écrivains du XIXe siècle, témoin des grands défis politiques, économiques, sociaux et idéologiques du XXe siècle, sentinelle isolée du libéralisme au temps du marxisme triomphant, ardent défenseur de la démocratie libérale si combattue et malmenée par les fascismes et les totalitarismes nazi et communiste, Revel aura donc occupé une place à la fois centrale et marginale dans l’histoire des idées en France.En outre, Revel est resté, en vérité, et malgré une ferme empreinte anglo-saxonne, un libéral démocrate français, certain de son ancrage à gauche en dépit des controverses le visant, affronté à une gauche française profondément marxisée et une droite gaulliste et post-gaulliste très nettement hostile au libéralisme. Pour lui, l’adhésion au libéralisme intégral n’est pas une question de dogme, mais d’expérience : le libéralisme politique assure la paix civile, l’équilibre des pouvoirs et la participation des citoyens à la vie politique ; le libéralisme économique garantit mieux que l’interventionnisme étatique l’efficacité et la justice sociale.Penseur mineur par rapport à Aron ou Hayek, essayiste et polémiste, Revel a, depuis son décès, été plongé dans un relatif confinement. Son rôle de diffuseur des idées libérales dans la grande presse – plutôt que dans les cercles universitaires – n’est que rarement souligné dans les travaux sur le libéralisme au XXe siècle. L’objet de ce travail est de tenter de remédier modestement à ce confinement. / Writer all over the world, columnist in top French weeklies, graduated in philosophy, Jean-François Revel went through the international and French intellectual life from the end of the war on. Born on July 19, 1924, Marseilles, passed away on April 30, 2006, his intellectual profile was deeply rooted in his time. So were his intellectual contempories in this century, but undoudtedly still more, because his thought was little theoritical, based on facts before all. His liberal reasoning was used in the largest press and in his best-selling books at the service of democracy, that he sees as threatened internally and externally.Publicist in the way of the 19th century-writers, watchman of prominent political, economic, social and ideological challenges in the last century, isolated sentinel of liberalism in the period of triumphant Marxism, fierce champion of liberal democracy that was fought by fascisms and Nazi and Communist totalitarianisms, Revel played a role both central and marginal in the history of ideas in France.Moreover, Revel remained, and in spite of a real Anglo-Saxon stance, a French liberal democrat, convinced of being left-winger even though he was the target of controversies, faced with both a deeply Marxised French Left and a clearly antiliberal Gaullist and post-Gaullist Right. Giving his support to integral liberalism was not a question of dogma but of experience. Political liberalism ensures civil peace, check and balance, the participation of citizens to political life, and economic liberalism is better than state interventionism to create social justice and to guarantee efficiency.Philosopher of minor interest if compared with Aron or Hayek, political writer and polemist, Revel has, since he died, been relatively confined. His role of vulgarizator of liberal ideas in the largest press – rather than in the academic inner circles – has rarely been underlined in the studies dealing with 20th century-liberalism. The topic of this thesis is to try to modestly make Revel’s work better known.
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A teoria da história de Raymond Aron para além do Reno: "Découverte de l'Allemagne" / The theory of history of Raymond Aron beyond the Rhine: "Découverte de l'Allemagne"

Santos, Murilo Gonçalves dos 26 February 2018 (has links)
Submitted by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2018-03-29T11:13:07Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Murilo Gonçalves dos Santos - 2018.pdf: 1330525 bytes, checksum: 8db093afbfdb2c921a3bd7c11efc306d (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2018-03-29T11:39:29Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Murilo Gonçalves dos Santos - 2018.pdf: 1330525 bytes, checksum: 8db093afbfdb2c921a3bd7c11efc306d (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) / Made available in DSpace on 2018-03-29T11:39:29Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Murilo Gonçalves dos Santos - 2018.pdf: 1330525 bytes, checksum: 8db093afbfdb2c921a3bd7c11efc306d (MD5) license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Previous issue date: 2018-02-26 / Conselho Nacional de Pesquisa e Desenvolvimento Científico e Tecnológico - CNPq / Abstract: The work is subsumed on the objective of examining the theory of history developed by Raymond Aron (1905 - 1983), accounted primarily in relation to its connection with german thought. The process of constitution of his theoretical-epistemological, as well as political thought was deeply marked by the strenuous presence of german philosophical conceptions, whose fruitful dialogue took place, especially, during the decade of 1930, which resulted in the conception of his doctoral thesis, namely, Introduction à la philosophie de l'histoire: Essai sur les limits de l'objectivité Historique. The defense of this thesis is the representation of a process marked by the struggle not only of generations, but also of different systems of thought. The question of this work is, in this sense, precisely the critical analysis of the "appropriation" presented by the work of Aron, from the confrontation of the works he carried out in the 1930s with the tradition of which he is considered to belong and, finally, to prescribe its specificity. This discussion is embedded in a larger context which deals with the reception of german philosophical and sociological thought in France. Aron was from his formation linked to german philosophy, initially to Kant and, later, to phenomenology, marxism, to the philosophy of W. Dilthey, as well as to the Neo-Kantianism of the Baden School, and especially to Max Weber. This period is decisive for the constitution of his theory of history or, in Aron's terms, of his "critical philosophy of history", based on the "critique of historical reason". A theory distinguished mainly by the search of the limits of historical objectivity and by an ontological-existential perspective. / O trabalho encontra-se subsumido no objetivo do exame da teoria da história desenvolvida por Raymond Aron (1905 - 1983) considerada, primordialmente, em relação ao seu vínculo com o pensamento alemão. O processo de constituição do seu pensamento teórico-epistemológico, bem como político, foi profundamente marcado pela forte presença de concepções filosóficas alemãs, cujo fecundo diálogo foi realizado, especialmente, durante a década de 1930, o qual resultou na concepção de sua tese de doutoramento, a saber, Introduction à la philosophie de l'histoire: Essai sur les limites de l'objectivité Historique. A defesa dessa tese é a representação de um processo marcado pelo embate não só de gerações, mas de sistemas de pensamento distintos. A questão de trabalho é, nesse sentido, justamente a análise crítica dessa “apropriação” apresentada pela obra de Aron, a partir da confrontação de seus trabalhos realizados na década de 1930 com a tradição da qual se julga pertencente e, finalmente, da determinação de sua especificidade. Esta discussão está inserida em um contexto maior que trata da recepção do pensamento filosófico e sociológico alemão na França. Aron esteve desde a sua formação ligado à filosofia alemã, inicialmente a Kant e, posteriormente, com a fenomenologia, o marxismo, com a filosofia de W. Dilthey, bem como com o neokantismo da Escola de Baden e, principalmente, com Max Weber. Este período é determinante para a constituição de sua teoria da história ou, nos termos de Aron, de sua “filosofia crítica da história”, baseada na “crítica da razão histórica”. Uma teoria marcada principalmente pela busca dos limites da objetividade histórica e por uma perspectiva ontológico-existencial.
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Der totalitäre Staat - das Produkt einer säkularen Religion? : die frühen Schriften von Frederick A. Voigt, Eric Voegelin sowie Raymond Aron und die totalitäre Wirklichkeit im Dritten Reich /

Völkel, Evelyn. January 2009 (has links)
Zugl.: Chemnitz, Techn. Univ., Diss., 2008.
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The Other Intellectuals: Raymond Aron and the United States

Jenkins, Daniel Steinmetz January 2016 (has links)
This dissertation seeks to offer the first extensive account of Raymond Aron's critical interactions with major US academics and intellectuals during the Cold War. In doing so it demonstrates that Aron regularly criticized the liberal ideology of his American Cold War allies using language remarkably similar to his much more famous critiques of French Marxism. It demonstrates this by looking at Aron's thinking on neoliberalism, theories of global development and international relations realism. It also offers an alternative interpretation of Aron's role in the so-called French liberal revival of the 1970s.
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L'influence de la phénoménologie wébérienne de Raymond Aron sur la pensée de Francis Fukuyama

Lévesque, Pier-Luc 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire explore la possibilité d'une parenté insoupçonnée entre deux penseurs des Relations Internationales, Raymond Aron et Francis Fukuyama. Traditionnellement associées aux écoles libérale et réaliste, leurs idées pouvaient effectivement apparaître comme parfaitement inconciliables. Or, les deux grandes sections de notre texte essaient plutôt de montrer, qu'en dépit de certaines différences, l'argumentation des deux auteurs se rejoint sur plusieurs questions. En ce qui concerne leurs conceptions de l'histoire, nous verrons qu'Aron et Fukuyama adhéraient au principe de «rationalisation du monde» cher à différents sociologues occidentaux, et particulièrement à Max Weber. L'analyse du parcours universitaire de l'auteur français permettra de repérer des influences phénoménologique ou néokantienne sur le plan épistémologique et wébérienne sur le plan ontologique. Nous nous pencherons également sur le passage de Francis Fukuyama à l'Université Cornell où il fit la connaissance d'Allan Bloom. C'est par l'intermédiaire de ce dernier que l'auteur nippo-américain entra en contact avec Alexandre Kojève, Léo Strauss et Raymond Aron. Une fois ces éclaircissements faits, il sera question du rôle joué par le concept wébérien de rationalisation du monde dans la philosophie fukuyamienne de l'histoire. Par la suite, nous verrons comment ces philosophies de l'histoire déterminent la vision des Relations Internationales des deux auteurs. Plus précisément, nous nous attarderons sur les changements que la société industrielle sont susceptibles d'amener dans les rapports que les États entretiennent entre eux. Tant chez Fukuyama qu'Aron, on pourra constater que les notions de guerre ou de paix se transforment radicalement à partir du Traité de Vienne. Nous consacrerons la dernière section à la praxéologie des deux auteurs, ou à la politique étrangère idéale qu'ils proposent aux nations occidentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Raymond Aron, Francis Fukuyama, Relations Internationales, Philosophie de l'Histoire.
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Politique et guerre dans l'oeuvre de Raymond Aron

Messier, Francois 24 July 2013 (has links)
« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace. Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »
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Politique et guerre dans l'oeuvre de Raymond Aron

Messier, Francois January 2013 (has links)
« La guerre est simplement la poursuite de la politique par d’autres moyens » : c’est la formule la plus célèbre de Clausewitz. Veut-elle dire que la guerre est un instrument du politique, un de ses moyens, comme le soutiennent certains ? Ou plutôt, comme le soutiennent d’autres, veut-elle dire que la guerre doit, par nécessité, être soumise au politique afin d’en contenir les débordements ? La réponse tient, c’est l’hypothèse principale qui se situe au cœur de ce travail, dans la conception aronienne du politique qui unit une forme de réalisme politique (les rapports entre les hommes et les sociétés sont fondés sur les conflits d’intérêts et d’idées, sur la puissance et la force) et une forme d’idéalisme à consonance kantienne (par-delà la puissance et la force, la raison demeure une fin ou un idéal régulateur qui demeure à l’horizon de la coexistence des êtres humains). Si, pour Aron, la guerre est inévitable, elle n’abolit pas –sauf les cas où elle devient « totale » – le politique car, selon lui, elle n’occupe pas tout l’espace. Le primat du politique est donc réaffirmé même en situation de guerre. Mais plutôt qu’une véritable « continuation » de la politique par la guerre, faisant de celle-ci un instrument de celui-là, il faudrait envisager ici une autre manière d’affirmer ce primat, fondé sur une sorte de « lien de nécessité » : l’inévitable phénomène qu’est la guerre ne peut être laissé à lui-même, il doit nécessairement être encadré par le politique afin d’éviter tout débordement. Toutefois, cet encadrement n’offre aucune garantie et, à la fin, cette absence de garantie, qui n’a rien à voir avec un scepticisme désespéré, propose un pari sur une raison incertaine mais résiliente : «si nous ne parions pas sur la raison, sur quoi allons-nous parier ? »
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A sociologia política de Raymond Aron / The political sociology of Raymond Aron

Dias Junior, Antonio Carlos, 1977- 04 March 2013 (has links)
Orientador: Josúe Pereira da Silva / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-22T04:00:25Z (GMT). No. of bitstreams: 1 DiasJunior_AntonioCarlos_D.pdf: 13575411 bytes, checksum: 325e5af2ad35e15c19289638d09c3c67 (MD5) Previous issue date: 2013 / Resumo: A tese trata da obra do filósofo e sociólogo francês Raymond Aron (1905-1983), de seu percurso intelectual e, especificamente, da sociologia política presente no conjunto de sua produção intelectual, com especial ênfase em suas obras acadêmicas e cursos proferidos em diversas instituições de ensino, como a Sorbonne e o Collège de France. Filósofo de formação, mas sociólogo, professor e jornalista por ofício, Aron produziu extensa obra sobre diversos temas: da filosofia à sociologia, passando pela economia, história, guerra, política francesa, marxismo, relações internacionais e história das ideias, dentre outros assuntos. A percepção política presente na sociologia aroniana é discutida em quatro momentos: formação filosófica; publicação da trilogia sobre a sociedade industrial e de As etapas do pensamento sociológico; crítica a K. Marx e ao regime soviético; e crítica dos mitos da esquerda e dos marxismos imaginários. O trabalho oferece ainda uma análise biobibliográfica de Raymond Aron, além de um levantamento completo dos trabalhos (livros e teses acadêmicas) a seu respeito / Abstract: The thesis treats about the work of french philosopher and sociologist Raymond Aron (1905-1983), of his intellectual course and, specifically, about political sociology present in the whole of his intellectual production, with special emphasis in his academical works and university studies pronounced in several institutions of teaching, like Sorbonne and Collège de France. Graduated philosopher, but sociologist, master and journalist by charge, Aron produced a vast work about several themes: from philosophy to sociology, through the economy, history, war, french politics, marxism, diplomacy and history of ideas, among other matters. The political perception present in aronian sociology is debated in four moments: philosophical development, publication of trilogy about the industrial society and Main Currents in Sociological Thought; critique to K. Marx and the soviet regime; and critique of the left myths and imaginary marxisms. The work offers yet a biobliographical analysis of Raymond Aron, yonder a complete survey of works (books and academical thesis) to concern him / Doutorado / Sociologia / Doutor em Sociologia
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Nová synagoga Trutnov / New synagogue in Trutnov

Rudolecká, Anna January 2020 (has links)
The assignment of the diploma thesis was the elaboration of an architectural study of a new synagogue in the town of Trutnov, on the site of the original Jewish synagogue, which was burned down during the November pogrom, the so-called Crystal Night in 1938. Nowadays, the synagogue area is modified and serves as a place of reverence to honour the memory of the victims and to commemorate these historical events. The result of the design is a new community centre. Its goal is to restore the existence and support the development of the Jewish community, which disappeared in Trutnov after the Second World War. In the area there is the seat of the Jewish community, a ritual cleansing bath Mikveh, Kosher restaurant and a new synagogue, which respects the location of the former synagogue on the site of the original foundations. The new Jewish community centre ensures the operation of the entire Jewish community in Trutnov. Part of the Jewish community centre is a large courtyard, which is used to celebrate Jewish holidays and also as a summer terrace for Kosher restaurant, which will be used by the Jewish community, but also by the inhabitants of Trutnov. This creates an attractive place to spend free time with a view of the nearby Giant Mountains and the historic centre of Trutnov, but at the same time it is protected from the bustle of the adjacent main street.

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