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Un modèle rawlsien de gestion de la diversité : le cas du port du foulard

Gosselin-Tapp, Jérôme 11 1900 (has links)
Ce mémoire propose d’étudier la problématique de la gestion de la diversité religieuse au Québec à partir de la question du port du foulard islamique. Le premier objectif du mémoire est de caractériser le contexte socio-historique québécois, en voyant comment cette société se trouve en tension entre le modèle multiculturaliste canadien d’une part, et l’influence de la laïcité stricte à la française. En second lieu, cet ouvrage s’appuie sur les écrits tardifs de John Rawls pour développer un modèle libéral républicain de gestion du pluralisme. Le dernier chapitre vise quant à lui à appliquer ce modèle d’inspiration rawlsienne à la problématique du port du foulard, et ce, afin de montrer en quoi il peut constituer une formule mitoyenne pour le Québec en fournissant une solution autant aux écueils de l’approche libérale individualiste qu’à ceux de l’approche du républicanisme jacobin. / This thesis analyzes the problem of managing religious diversity in Quebec through the debates surrounding the Islamic veil. The thesis' first objective is to characterize Quebec's socio-historical context, mainly by underlining the tension between Canadian multiculturalism and French-style secularism. Afterwards, this work will rely on the late writings of John Rawls in the development of a liberal republican model in regards to managing diversity. The last chapter will involve the application of this model to the problem of the Islamic veil in Quebec, in order to present an hybrid solution that is as liberal as it is republican.
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Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politique / Raymond Aron. From the critical philosophy of history to the political analyses / 雷蒙•阿隆:从历史哲学批判到政治分析

Li, Lan 08 December 2012 (has links)
Notre idée principale est d’essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l’histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d’une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d’un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d’une critique de la philosophie spéculative de l’histoire. Dans l’Introduction à la philosophie de l’histoire, Aron tente de surmonter l’antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d’Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l’histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l’explication pour établir l’objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l’idée d’une société humanisée au sens kantien, mais d’une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d’avance, car, à ses yeux, ce n’est que par choix et décision instantanée que l’homme fait son histoire, tout en gardant l’espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s’est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l’histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l’appliquer au débat entre les intellectuels chinois. / Our main intention is to present the philosophical background of Raymond Aron’s political point of view by way of his theory on historical philosophy. For us, behind his proclamation of a reasonable politics, exists an epistemological support, known as determinism of probability as far as the historical truth is concerned. And this determinism is only possible when it is based on a critique of the speculative philosophy of history. In the book named introduction to a philosophy of history, Aron tries to surpass the antinomy of historical becoming, between total unity of the hegelian-marxiste model and the irreducible plurality of the Oswald Spengler model, and meanwhile without falling into an absolute relativism. More precisely, the historical philosophy of Raymond Aron is dedicated to a two-dimensional constitution. On the epistemological level, he tries to reinterpret the relation between explication and comprehension, by way of circle between these two methods, and aim to, in the end, establish the limit of historical objectivity by introducing a certain determinism of probability; on the ontological level, in order to avoid the relativist conclusion, he keeps the Kantian notion of truth, but in a less teleological and more regulative sense. Correlatively, in the domain of politics, he declines all kind of Messianism who claims to possess in advance the historical truth, because for him, it is only via instant choice and decision based on the liberty that can man creates his history. His liberalism essentially political is different from the neoliberalism, and maintains a conservative attitude towards the tradition. Generally speaking, our research consists of presenting how this determinism of probability is possible, and how Aron applies this philosophical point of view to the political practice, and according to him, what should an intellectual do facing the politics. And we will also discuss his critiques to the idealism of the french intellectual, in order to analyze the debate among the chinese intellectual. / 本文旨在从雷蒙•阿隆的历史观入手来了解其政治观点形成的背景。我们认为,他在政治上主张的一种“合理的政治观”始终是基于他的历史哲学观,即“或然决定论”展开的,而后者,在其博士论文《历史哲学批判导论》一书中得到了很好的阐明。从破除历史理性的二律背反开始,即黑格尔-马克思传统的作为统一体的历史观和以斯宾格勒为代表的不可还原的多样性的历史观,阿隆构建起一种既超越实证主义,又不陷入相对主义(通过引入康德意义上的“真理”概念)的或然决定论。具体言之,他的历史哲学批判基于一种双层面的建构,一方面,在认识论层面,他试图重新阐释说明和理解的关系来维护历史的客观性;在形而上学层面,为了避免相对主义的结论,他引入了康德意义上的“人道主义社会”的概念,并将其视为一种更少目的性而更多调节性的概念。就政治领域而言,与此相对应的,他拒斥任何先定的救世福音说,并且坚信人类的历史只能由每个自由的个体的当下的选择和决定中被创造。他所主张的自由主义,不同于经济自由主义,一方面对传统秉持保守的态度,另一方面,本质上又是一种政治的自由主义。我们的研究将从阿隆对传统的教条的历史哲学的批判起步,揭示其“或然决定论”的观点的形成过程;及其历史观如何影响其政治观的过程,尤其反映于他作为一名知识分子,对历史的态度问题;我们也将讨论他对法国知识分子弊病的批判,并且将这一批判引入对中国知识分子的讨论当中。
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Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politique

Li, Lan 08 December 2012 (has links) (PDF)
Notre idée principale est d'essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l'histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d'une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d'un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d'une critique de la philosophie spéculative de l'histoire. Dans l'Introduction à la philosophie de l'histoire, Aron tente de surmonter l'antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d'Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l'histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l'explication pour établir l'objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l'idée d'une société humanisée au sens kantien, mais d'une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d'avance, car, à ses yeux, ce n'est que par choix et décision instantanée que l'homme fait son histoire, tout en gardant l'espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s'est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l'histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l'appliquer au débat entre les intellectuels chinois.
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Le libéralisme politique et l’éducation à l’autonomie individuelle

Cormier, Andree-Anne 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique. Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et, plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain stade de développement. / This study explores the consequences of the rawlsian interpretation of ethical pluralism for the legitimacy of individual autonomy as a goal of public educational policies. Rawls (1993, 2003) affirms that the only educational goals that can legitimately justify public policies and the state’s intervention in children’s education are strictly political goals. Now, Rawls defines personal autonomy as a private ethical ideal. Therefore, he concludes that personal autonomy is not a legitimate goal of public education. The main thesis defended in this study is that Rawls fails to realize the implications of his own political theory for educational policies. His ideal of citizenship demands in fact a public promotion of individual autonomy. One effect of this thesis is to challenge the principle of the state’s neutrality towards all ethical doctrines, which characterizes and distinguishes Rawls’ theory from the classical versions of liberalism. The second part of the study considers an alternative strategy that aims at defending the principle of neutrality by redefining the very concept of personal autonomy in procedural and non-ethical terms. However, this study shows that, independently of its conceptual plausibility, a purely procedural notion of personal autonomy is not appropriate in the context of the rawlsian educational project. Rawls’ political theory demands in fact the valorization of the practice of autonomy and involves thereby an unavoidable ethical partiality for certain ways of life. Finally, the third part of this study explores the normative debate about the means needed for the promotion of personal autonomy in public education. More specifically, it focuses on the question of the legitimacy of religious schools. It argues, on the one hand, that religious schools can play an important instrumental role for the development of personal autonomy, but that, on the other hand, common schooling is, at the certain stage, necessary for a full development of children’s personal autonomy within a pluralistic society.
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Le libéralisme politique et l’éducation à l’autonomie individuelle

Cormier, Andrée-Anne 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique. Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et, plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain stade de développement. / This study explores the consequences of the rawlsian interpretation of ethical pluralism for the legitimacy of individual autonomy as a goal of public educational policies. Rawls (1993, 2003) affirms that the only educational goals that can legitimately justify public policies and the state’s intervention in children’s education are strictly political goals. Now, Rawls defines personal autonomy as a private ethical ideal. Therefore, he concludes that personal autonomy is not a legitimate goal of public education. The main thesis defended in this study is that Rawls fails to realize the implications of his own political theory for educational policies. His ideal of citizenship demands in fact a public promotion of individual autonomy. One effect of this thesis is to challenge the principle of the state’s neutrality towards all ethical doctrines, which characterizes and distinguishes Rawls’ theory from the classical versions of liberalism. The second part of the study considers an alternative strategy that aims at defending the principle of neutrality by redefining the very concept of personal autonomy in procedural and non-ethical terms. However, this study shows that, independently of its conceptual plausibility, a purely procedural notion of personal autonomy is not appropriate in the context of the rawlsian educational project. Rawls’ political theory demands in fact the valorization of the practice of autonomy and involves thereby an unavoidable ethical partiality for certain ways of life. Finally, the third part of this study explores the normative debate about the means needed for the promotion of personal autonomy in public education. More specifically, it focuses on the question of the legitimacy of religious schools. It argues, on the one hand, that religious schools can play an important instrumental role for the development of personal autonomy, but that, on the other hand, common schooling is, at the certain stage, necessary for a full development of children’s personal autonomy within a pluralistic society.
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Analyse féministe des droits de la femme : l’épreuve de la théorie non idéale

Abel, Marie-Hélène 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maitrise propose de faire une analyse féministe du concept de droit de la femme tel qu’il est conçu dans les théories des droits humains. Le paradigme libéral en théorie des droits humains sera critiqué parce qu’il contient des idéalisations inégalitaires. Cela mènera à aborder la question sous l’angle de droits humains spécifiques aux femmes. Cette investigation commencera par l’examen de la possibilité théorique de produire une théorie des droits de la femme plausible. L’importance de tenir compte des conditions non idéales du monde sera soulignée. Puis, une argumentation en faveur de droits socioéconomiques spécifiques sera faite. Enfin, cela mènera à une défense de l’approche des capabilités de Martha Nussbaum pour la protection des intérêts particuliers des femmes. / The purpose of this master thesis is to analyze the concept of women’s rights as human rights from a feminist perspective. The liberal paradigm of human rights theory will be criticised because it leads to idealizations that contribute to gender inequalities. We will address the issue by considering women’s rights as specific human rights. This inquiry will start with the possibility to produce a plausible theoretical account of women’s rights. In order to do this, non-ideal conditions will be emphasized. We will then defend social and economic rights as means to protect women’s interests. Lastly, we will favour Nussbaum’s capabilities approach as a theory able to protect the specific interests of women.
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Les présupposés du libéralisme politique : quelle justification ? John Rawls et l'hypothèse herméneutique / The presuppositions of political liberalism : what justification ? John Rawls and the hermeneutic assumption

Desmons, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés du libéralisme sont considérés comme étant implicites dans la culture politique publique, ces présupposés semblent néanmoins appeler une autre forme de justification : une justification herméneutique. Si les présupposés du libéralisme sont le résultat d'une interprétation, il faut être capable de rendre raison de cette interprétation. La deuxième partie de ce travail se met en quête d'une telle justification herméneutique, en se fondant sur l'hypothèse qu'elle est disponible dans les travaux que Rawls consacre à l'histoire de la philosophie : les Lectures on the History of Moral Philosophy et les Lectures on the History of Political Philosophy. Pour de nombreux architectes du libéralisme politique contemporain, la neutralité constitue une caractéristique définitionnelle du libéralisme politique. Il est pourtant clair que ces nouvelles formulations du libéralisme ne sont pas exemptes de tout présupposé substantiel. Le libéralisme politique de Rawls, par exemple, accorde de la valeur aux notions de liberté, d'égalité et d'équité. Comment la présence de tels présupposés substantiels est-elle conciliable avec la prétention à la neutralité ? Tel est le problème qui est à l'origine de ce travail de recherche. Pour le résoudre, un vaste travail d'explicitation des présupposés du libéralisme, et plus particulièrement du libéralisme politique de John Rawls, ainsi qu'une étude critique du terme « neutralité » ont été réalisés. Avec Rawls, contre une conception procédurale de la neutralité, je défends la neutralité des justifications et démontre qu'elle constitue la conception de la neutralité la plus plausible. Une justification neutre est définie comme justification fondée sur des conceptions communes, c'est-à-dire partagées. Se pose alors la question de la justification de ces présupposés substantiels tenus pour communs. J'indique comment, chez Rawls, la question de la justification reçoit une réponse conceptuelle. Rawls résout cette question en soutenant une conception cohérentiste de la justification et en développant un certain nombre de concepts innovants, au premier rang desquels l'équilibre réfléchi, dont je défends une conception extensive. Si puissants que soient ces outils conceptuels, dans la mesure où les présupposés / Many supporters of political liberalism consider that neutrality is part of the definition of liberalism. Yet, it is obvious that these new forms of liberalism are not free from substantive presuppositions. Rawls's political liberalism, as an example, values freedom, equality and fairness. But how can such substantive commitments be compatible with the claim for neutrality?This problem is the starting point of this thesis. To solve it, I work to make the presuppositions of liberalism explicit, especially those of Rawls's political liberalism, and I carry out a critical study of the word “neutrality”. With Rawls and against a procedural conception of neutrality, I support a conception of neutrality as justificatory neutrality, which I consider the most believable conception of neutrality. A neutral justification is defined as a justification which is based on shared conceptions. So, the question to be answered is the question of the justification of these substantive presuppositions, which are taken for shared. I study how Rawls gives a conceptual answer to the question of justification. Rawls answers this question supporting a coherentist conception of justification and developing innovative concepts, such as the concept of reflective equilibrium, of which I support an extensive conception. However convincing these concepts may be and because Rawls considers that the liberal presuppositions are implicit in the public political culture, it seems to me that these presuppositions call for another form of justification: a hermeneutic justification. If the presuppositions are the final result of an interpretation, this interpretation has to be justified. The second part of this thesis looks for such a hermeneutic justification. Its main assumption is that such a justification can be found in Rawls's works on the history of philosophy: the Lectures on the History of Moral Philosophy and the Lectures on the History of Political Philosophy.
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Justice envers les enfants et légitimité politique en éducation

Cormier, Andrée-Anne 12 1900 (has links)
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Environnement et légitimité morale de l'ordre constitutionnel libéral

Guertin-Armstrong, Simon 08 1900 (has links)
The environmental crisis threatens the fundamental values of the political liberal tradition. As the autonomy, the security and the prosperity of persons and peoples are jeopardized by political inaction, the legitimacy of the liberal constitutional order is compromised. Because of important collective action problems, the democratic processes are unfit to address the present crisis and protect adequately the natural environment. Two institutional solutions deemed capable of preserving the legitimacy of the functional domination at the heart of social order are analyzed. The first is the constitutionalization of a right to an adequate natural environment, which purports to circumvent the paralysis of legislative power. The second is the declaration of a limited state of emergency and the use of exceptional powers, which purports to circumvent the paralysis of both legislative and judiciary powers. Despite their legitimacy, the diligent application of these political solutions remains improbable. / La dégradation de l’environnement naturel menace les valeurs fondamentales de la tradition libérale que sont l’autonomie, la sécurité et la prospérité des personnes et des peuples. À ce titre, la légitimité morale de l’ordre constitutionnel libéral et la légitimité morale de l’autorité politique qui le représente sont toutes deux compromises. Or, les mécanismes démocratiques apparaissent pour de nombreuses raisons inaptes à assurer une protection suffisante de l’environnement naturel. Pour rétablir la légitimité des rapports de commandement et d’obéissance qui fondent l’ordre social, deux solutions institutionnelles sont analysées. La première consiste à constitutionnaliser un droit à un environnement naturel de qualité pour dépasser la paralysie du pouvoir législatif. La seconde consiste à déclarer un état d’urgence limité et à recourir aux pouvoirs d’exception, de manière à dépasser l’impotence législative et l’impotence judiciaire. En dépit de leur légitimité, la mise en œuvre de ces solutions politiques demeure improbable.
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Environnement et légitimité morale de l'ordre constitutionnel libéral

Guertin-Armstrong, Simon 08 1900 (has links)
The environmental crisis threatens the fundamental values of the political liberal tradition. As the autonomy, the security and the prosperity of persons and peoples are jeopardized by political inaction, the legitimacy of the liberal constitutional order is compromised. Because of important collective action problems, the democratic processes are unfit to address the present crisis and protect adequately the natural environment. Two institutional solutions deemed capable of preserving the legitimacy of the functional domination at the heart of social order are analyzed. The first is the constitutionalization of a right to an adequate natural environment, which purports to circumvent the paralysis of legislative power. The second is the declaration of a limited state of emergency and the use of exceptional powers, which purports to circumvent the paralysis of both legislative and judiciary powers. Despite their legitimacy, the diligent application of these political solutions remains improbable. / La dégradation de l’environnement naturel menace les valeurs fondamentales de la tradition libérale que sont l’autonomie, la sécurité et la prospérité des personnes et des peuples. À ce titre, la légitimité morale de l’ordre constitutionnel libéral et la légitimité morale de l’autorité politique qui le représente sont toutes deux compromises. Or, les mécanismes démocratiques apparaissent pour de nombreuses raisons inaptes à assurer une protection suffisante de l’environnement naturel. Pour rétablir la légitimité des rapports de commandement et d’obéissance qui fondent l’ordre social, deux solutions institutionnelles sont analysées. La première consiste à constitutionnaliser un droit à un environnement naturel de qualité pour dépasser la paralysie du pouvoir législatif. La seconde consiste à déclarer un état d’urgence limité et à recourir aux pouvoirs d’exception, de manière à dépasser l’impotence législative et l’impotence judiciaire. En dépit de leur légitimité, la mise en œuvre de ces solutions politiques demeure improbable.

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