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Histoire de l'assurance de dommages en France / History of property and casualty insurance in FranceBellenger, Claire 27 June 2011 (has links)
Balbutiante à la fin de l’Ancien Régime, interdite sous la Révolution, quasi inexistante sous le premier Empire, l’assurance de dommages réapparut sous la Restauration pour prendre son envol sous le second Empire. La Révolution avait certes interdit les sociétés d’assurances, mais en sacralisant l’individu elle a développé le besoin de sécurité et donc à terme le besoin d’assurances. Ce sont des créateurs humanistes qui relancèrent l’idée d’assurance en concevant les premières mutuelles contournant ainsi l’interdiction révolutionnaire. L’assurance de dommages s’est construite sur la science des jurisconsultes et sur la jurisprudence. Le législateur est intervenu tardivement, en 1930, alors que les compagnies d’assurances avaient déjà pris leur essor. Au XVIIIe et XIXe siècles, il s’agissait de protéger ses biens contre les risques d’incendie. La société française étant alors essentiellement agricole, les assurances couvraient aussi le risque de grêle et la mortalité du bétail. L’industrialisation de la France a contribué au développement des contrats de responsabilité professionnelle et aussi de responsabilité civile. L’assurance automobile en est un exemple. Aujourd’hui, l’assurance est une activité complexe exigeant une grande technicité et à forts enjeux financiers. Elle est dans de nombreux cas devenue obligatoire. Pourquoi avoir interdit les sociétés d’assurances sous la Révolution ? Comment s’est construite et s’est développée l’assurance avant que le législateur n’intervienne ? Quelle a été son évolution et quel fut le rôle de l’État après la loi de 1930? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre au cours de cette étude. / History of property and casualty insurance in France In its infancy at the end of the Ancien Régime, forbidden under the Revolution, almost non-existent under the first Empire, property and casualty insurance reappeared under the Restoration to take off under the second Empire. The Revolution had admittedly forbidden insurance companies, but by making sacred the individual it developed the need for security and thus eventually the need for insurance. Humanist creators re-launched the idea of insurances by creating the first mutual insurance companies thereby bypassing the revolutionary ban. Property and casualty insurance built itself on the science of the lawyers and on jurisprudence. The legislator intervened later, in 1930, although insurance companies had continued to develop. Initially it was a question of protecting ones possessions against fire risks. The French society being then essentially agricultural, the insurances also covered the risk of hail and the mortality of the cattle. The industrialization of France contributed to the development of the contracts of professional and civil liability. The automobile insurance is an example. Today the business of insurance is a highly technical and complex activity with high financial stakes. In numerous cases it is compulsory. What were the reasons for forbidding insurance companies under the Revolution? How did the insurance business develop before the legislator intervened? What changed and what was the part of the government after the law of 1930? We shall try to answer these questions by this study.
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L'intérêt d'assurance comme élément constitutif de la déclaration initiale de risque en assurance de dommagesSenécal, Nathalie 06 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise en droit (LL.M.)" / La question à laquelle ce travail tente de répondre est la suivante: l'intérêt
d'assurance doit-il être considéré comme un élément constitutif de la déclaration
initiale du risque en assurance de dommages? Notre hypothèse de travail dans
ce contexte est que l'intérêt doit être déclaré dans la mesure où il constitue un
risque moral.
Afin de soutenir notre argumentation, nous avons divisé notre étude en deux
parties. Premièrement, nous avons examiné toutes les facettes de l'intérêt
d'assurance. Tout d'abord son historique, ensuite sa définition et enfin
l'interprétation qu'en ont donnée les tribunaux au fil des ans.
Puis, nous avons fait de même avec la notion de déclaration initiale de risque.
Plus particulièrement, nous avons examiné les conséquences d'une brèche à
l'obligation de l'assuré à l'étape de la formation du contrat. Les conclusions que
nous avons tirées de cette analyse sont les suivantes:
1. Il existe toujours un questionnement quant au moment précis où l'assuré doit
remplir son obligation de détenir un intérêt d'assurance. L'intérêt d'assurance
pourrait être examiné uniquement à l'arrivée du sinistre, alors que la
déclaration initiale de risque doit être examinée au moment de la
souscription de l'assurance;
2. Les différents intérêts qu'une personne peut avoir dans un bien n'influent pas
directement sur le risque assurable, contrairement à la déclaration initiale qui
sert justement à circonscrire le risque. Cette conclusion est par ailleurs
conforme à l'historique de l'exigence de l'intérêt lui-même, quoique certains
jugements affirment le contraire;
3. L'intérêt d'assurance peut être modifié en cours de contrat sans entacher la
validité du contrat alors que la déclaration initiale de risque ne peut être
modifiée sans encourir le risque de voir la prime d'assurance augmentée ou
le risque d'assurance refusé:
4. Par contre, l'intérêt particulier qu'une personne détient dans une chose peut
constituer un risque subjectif accru pour l'assureur dans certaines
circonstances. / This work tries to answer one question: should the insurable interest be an
element of the initial declaration of risk? Our main hypothesis is to prove that
the interest must be declared when it constitutes a moral risk.
To support our opinion, we divided our argument in two parts. The first one is
dedicated to the insurable interest : its definition, its history and its interpretation
given by the court through the years.
ln the second part, we discuss the representation of risk. Particularly, we examine
the consequences of a breach in the insured's obligation to divulgate ail the
pertinent information to the insurer.
Our conclusions are the following :
1. An interrogation still exists concerning the insured's obligation of having an
insurable interest at the moment of the loss or also at the signing of the
contract. Some authors consider that the insurable interest has to exist only at
the loss;
2. The different interest which a person can have should not influence directly
the risk, contrarily to the initial declaration which is used to identify and Iimit
the risk. This conclusion is conform to the historie background of the insurable
interest;
3. The insurable interest can be modify without changing the validity of the
contract. On the contrary, the initial declaration of risk can not be modified
without a raise in the premium or a refusaI;
4. The particular interest detained by an individual can constitute an increased
subjective risk for the insurer in certain circumstances.
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L'intérêt d'assurance comme élément constitutif de la déclaration initiale de risque en assurance de dommagesSenécal, Nathalie 06 1900 (has links)
La question à laquelle ce travail tente de répondre est la suivante: l'intérêt
d'assurance doit-il être considéré comme un élément constitutif de la déclaration
initiale du risque en assurance de dommages? Notre hypothèse de travail dans
ce contexte est que l'intérêt doit être déclaré dans la mesure où il constitue un
risque moral.
Afin de soutenir notre argumentation, nous avons divisé notre étude en deux
parties. Premièrement, nous avons examiné toutes les facettes de l'intérêt
d'assurance. Tout d'abord son historique, ensuite sa définition et enfin
l'interprétation qu'en ont donnée les tribunaux au fil des ans.
Puis, nous avons fait de même avec la notion de déclaration initiale de risque.
Plus particulièrement, nous avons examiné les conséquences d'une brèche à
l'obligation de l'assuré à l'étape de la formation du contrat. Les conclusions que
nous avons tirées de cette analyse sont les suivantes:
1. Il existe toujours un questionnement quant au moment précis où l'assuré doit
remplir son obligation de détenir un intérêt d'assurance. L'intérêt d'assurance
pourrait être examiné uniquement à l'arrivée du sinistre, alors que la
déclaration initiale de risque doit être examinée au moment de la
souscription de l'assurance;
2. Les différents intérêts qu'une personne peut avoir dans un bien n'influent pas
directement sur le risque assurable, contrairement à la déclaration initiale qui
sert justement à circonscrire le risque. Cette conclusion est par ailleurs
conforme à l'historique de l'exigence de l'intérêt lui-même, quoique certains
jugements affirment le contraire;
3. L'intérêt d'assurance peut être modifié en cours de contrat sans entacher la
validité du contrat alors que la déclaration initiale de risque ne peut être
modifiée sans encourir le risque de voir la prime d'assurance augmentée ou
le risque d'assurance refusé:
4. Par contre, l'intérêt particulier qu'une personne détient dans une chose peut
constituer un risque subjectif accru pour l'assureur dans certaines
circonstances. / This work tries to answer one question: should the insurable interest be an
element of the initial declaration of risk? Our main hypothesis is to prove that
the interest must be declared when it constitutes a moral risk.
To support our opinion, we divided our argument in two parts. The first one is
dedicated to the insurable interest : its definition, its history and its interpretation
given by the court through the years.
ln the second part, we discuss the representation of risk. Particularly, we examine
the consequences of a breach in the insured's obligation to divulgate ail the
pertinent information to the insurer.
Our conclusions are the following :
1. An interrogation still exists concerning the insured's obligation of having an
insurable interest at the moment of the loss or also at the signing of the
contract. Some authors consider that the insurable interest has to exist only at
the loss;
2. The different interest which a person can have should not influence directly
the risk, contrarily to the initial declaration which is used to identify and Iimit
the risk. This conclusion is conform to the historie background of the insurable
interest;
3. The insurable interest can be modify without changing the validity of the
contract. On the contrary, the initial declaration of risk can not be modified
without a raise in the premium or a refusaI;
4. The particular interest detained by an individual can constitute an increased
subjective risk for the insurer in certain circumstances. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise en droit (LL.M.)"
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La subrogation légale de l’assureur en vertu du Code civil : historique, développements et aspects procédurauxMondor, Xavier 05 1900 (has links)
En assurance de dommages, l’article 2474 C.c.Q. prévoit la possibilité pour l’assureur d’être légalement subrogé dans les droits de l’assuré contre l’auteur du préjudice, à concurrence des indemnités qu’il a payées. L’assureur ne pourra jamais être subrogé contre les personnes faisant partie de la maison de l’assuré.
Dans un premier temps, le présent mémoire fait un survol historique du droit à la subrogation de l’assureur en vertu du Code civil. Depuis la codification de 1865, les principes relatifs à la subrogation de l’assureur ne sont pas demeurés statiques. Ils firent l’objet de plusieurs modifications législatives et de nombreuses controverses et développements jurisprudentiels.
Dans un deuxième temps, un portrait global de l’état actuel du droit est dressé en ce qui concerne l’article 2474 C.c.Q., tant sur le plan des composantes du droit à la subrogation que de ses aspects procéduraux. / In damage insurance, article 2474 C.c.Q. provides the possibility for the insurer to be legally subrogated to the rights of the insured against the person responsible for the loss, up to the amount of indemnity paid. The insurer may never be subrogated against persons who are members of the household of the insured.
Firstly, the present Master’s thesis makes a historical overview of the right of subrogation of the insurer under the Civil Code. Since the codification of 1865, the principles governing the insurer’s subrogation have not remained static. They were subject of many legislative amendments and numerous controversies and case law developments.
Secondly, a global portrait of the current state of law is made in relation to article 2474 C.c.Q., with regard to the components of the subrogation and its procedural aspects.
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