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Les contrats nommés prévus au code civil du Québec et la finance islamiqueEl Hammaoui, Abdelaziz 07 1900 (has links) (PDF)
Malgré le fait que la finance islamique soit exportée dans beaucoup de pays occidentaux, le Canada n'a pas encore montré son intérêt pour un tel mode de financement. La finance islamique se manifeste timidement au Canada et plus précisément au Québec depuis 1991 par l'intermédiaire des établissements non bancaires. Dans ce contexte, une partie importante des canadiens de confession musulmane sont contraints de s'abstenir de conclure des contrats financiers car ceci se heurte à leurs convictions religieuses. Cette abstention ne rentre pas en conflit avec les conceptions de l'ordre public canadien, en l'occurrence les contrats nommés pratiqués par les banques. En effet, l'arrivée des produits financiers islamiques au Canada suscite des débats sur la compatibilité de la finance islamique avec le paysage financier canadien dans la mesure où ses mécanismes de fonctionnement sont différents de ceux du secteur bancaire conventionnel. Ainsi, un certain nombre de réformes est nécessaire. Ces réformes peuvent apparaître d'ordre technique alors qu'elles sont d'ordre juridique. Dans cette perspective, notre mémoire porte sur la réception éventuelle, dans la pratique bancaire canadienne, des contrats nommés prévus au Code civil du Québec et leur éventuelle compatibilité avec la Finance Islamique. Il s'agit d'une étude comparative qui vise, d'une part, à déterminer les obstacles auxquels les canadiens de confession musulmane peuvent faire face à propos des produits financiers conventionnels et, d'autre part, à savoir identifier si le Code civil du Québec constitue un contexte compatible pour les fenêtres islamiques des banques conventionnelles et les banques islamiques. Pour ce faire, nous allons suivre, dans notre mémoire, une double analyse de la pratique bancaire et des dispositions de certains contrats nommés du C.c.Q qui les régissent. Cette recherche porte uniquement sur les aspects juridiques des contrats nommés du C.c.Q tels qu'ils sont pratiqués par les banques sans égard aux autres lois et règlements fédéraux et provinciaux qui encadrent l'activité bancaire. Dans le même ordre d'idées, ce travail s'est limité aux sources du droit de transaction financière islamique 'sunnite'.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Finance Islamique, contrats nommés, Fiqh, C.c.Q., banque conventionnelle, banque islamique, contrat, prêt, Crédit-bail, vente à tempérament, vente-rachat, dépôt bancaire, cautionnement, donation, affacturage, Qard al-Hasan, bai bi-takssit, Rahn, Ijara, Ijara wa-Iqtina, Daman, Kafala, Morabaha, Modharaba.
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L'application de la notion d'entreprise entre le Code de commerce français et le Code civil du QuébecAl-Naddaf, Hani 04 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise en droit des affaires LLM" / Ce mémoire analyse l'introduction et l'application de la notion d'entreprise dans le Code de
commerce français et dans le Code civil du Québec. En adoptant cette notion, les deux
législateurs avaient pour objet principal de pallier à la désuétude de principes traditionnels
du droit commercial et d'ajuster leurs législations aux nouvelles mutations économiques et
sociales. Ainsi, est évoquée présentement, en France comme au Québec, la notion
d'entreprise.
Cependant, force est de constater que le rôle donné à cette notion de même que le contexte
dans lequel elle s'applique ne sont pas les mêmes dans les deux législations. Dans le C.c.Q.,
la notion d'entreprise a remplacé définitivement la notion de commerce afin d'élargir le
champ d'application des règles dérogatoires propres au monde des affaires. Quant au
législateur français, bien qu'il ait introduit l'entreprise dans la plupart des règles des affaires,
il a opté pour le maintien du droit commercial.
Dès lors, l'accent sera mis sur la méthode poursuivie par chacune des deux législations
quant à l'adoption et l'application de la notion d'entreprise ainsi que sur les difficultés et les
avantages inhérents à chaque démarche.
La conclusion tirée de cette étude montre que les deux expériences sont aux antipodes l'une
de l'autre en ce qui concerne l'état actuel de droit de chaque législation suite à l'adoption de
la notion d'entreprise. En gardant la notion de commerce, le législateur français profite
toujours d'une stabilité juridique certaine dérivant notamment d'un bagage doctrinal et
jurisprudentiel notable, lié au droit commercial. Toutefois, cette stabilité est faite au
détriment d'une structure juridique cohérente et logique. Par contre, le C.c.Q. repose sur des
règles juridiques homogènes et rationnelles dignes d'un système juridique évolué.
Cependant, il essuie plusieurs difficultés quant à l'interprétation et l'application de la
nouvelle notion, étant donné la nouveauté de la réforme. / An analysis of the implementation of the notion of enterprise in the French Commercial
Code and the Civil Code of Quebec is undertaken in this study. By adopting the concept of
enterprise, both legislators wanted to overcome the obsolescence of the traditional principles
of the commercial law and adjust their legislations to the modem economic and social
mutations. Thus, this concept is currently referred to in France and in Quebec.
However, it would be a flaw to accept the adoption and implementation of the concept of
enterprise as the same in France and in Quebec. Indeed, in the Civil Code of Quebec, the
enterprise concept replaced completely the concept of commerce to widen the realm of
application of the rules applied in the business world. On the other hand, despite the
adoption of this concept on most of the business regulations, the French legislator chose to
preserve the commercial law.
The emphasis in this thesis is to contrast the two paths taken by France and Quebec to adopt
and implement the concept of enterprise and to highlight the advantages and disadvantages
of each path.
This study concludes that the two experiences are in contradiction with regard to the current
state of law in France and in Quebec after adopting the notion of enterprise. By safeguarding
the notion of commerce, the French legislator still profiting from stable juridical system
derived essentially from the commercial law's doctrine and jurisprudence. However, this
stability was maintained at the cost of a logical and coherent legal structure. On the other
hand, the Civil Code of Quebec is based on rational and homogeneous rules that correspond
to a modern legal system. Nevertheless, given the novelty of the legal reforms, many
challenges arise when it cornes to the application and interpretation of the new concept of
enterprise.
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Les contrats et les droits fondamentaux : perspective franco-québécoise / Contracts and fundamental rightsTorres-Ceyte, Jérémie 31 March 2016 (has links)
La rencontre entre les contrats et les droits fondamentaux est au centre de très nombreux débats juridiques contemporains : qu’il s’agisse notamment de la place du fait religieux dans la société, de la marchandisation du corps humain, ou encore du respect de la dignité de la personne. Cette rencontre stimule la réflexion de nombreux juristes, le sens de l’étude est de contribuer modestement à celle-ci dans la perspective d’une comparaison entre les droits français et québécois.On peut alors observer que l’exigence de respect des droits fondamentaux dans les contrats progresse dans les deux systèmes. En premier lieu, parce que nos droits font une place de plus en plus grande aux instruments de protection des droits fondamentaux, leur autorité s’impose en matière contractuelle. Ensuite, il faut remarquer que l’autorité des droits fondamentaux n’épuise pas leurs effets dans ce domaine. Ils rayonnent dans les contrats, car de relecture en réécriture les droits français et québécois des contrats sont de plus en plus imprégnés par l’exigence de respect des droits fondamentaux. Toutefois, en France et au Québec, à cette progression répond la nécessité de permettre l’inscription sociale des droits fondamentaux. On voit alors que le pouvoir sur les droits fondamentaux dans les contrats s’affirme, et que de contrat médical en contrat de travail, il devient incontournable pour permettre leur exercice. Toutefois, la dangerosité inhérente du pouvoir sur les droits fondamentaux justifie une réflexion sur les limites qui peuvent lui être assigné, à la fois en considération du respect de la dignité de la personne, mais également en considération de sa légitimité / The meeting of contract law with fundamental rights is at the center of numerous contemporary legal debates, notably with regard to the place of the religious in society, the commodification of the body, or respect for human dignity. This encounter has prodded a reflection from numerous jurists. The aim of this study is to bring a modest contribution to the discussion, through a comparison of French and Québec law. The exigencies of respect for fundamental rights is evolving in the two legal systems. Because fundamental rights instruments play a larger role in our laws, their authority in contractual matters is becoming ineludible. Indeed, it should be noted that fundamental rights have not reached their full extent in this field. They emerge within contracts, because from revisiting to re-writing, Québec and French contract law are increasingly influenced by the obligation to comply with fundamental rights.However, this evolution in France and in Quebec is accompanied by a requirement that fundamental rights be allowed social admission. From that point on, we can see power over fundamental rights being asserted within contacts, that power evolving from medical contracts to work contracts towards becoming inescapable for their enforcement. Yet, the danger inherent in such power over fundamental rights calls for serious deliberations on the limits that must be set upon it, both with regard to the dignity of the human person, and in relation to its legitimacy
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L'application de la notion d'entreprise entre le Code de commerce français et le Code civil du QuébecAl-Naddaf, Hani 04 1900 (has links)
Ce mémoire analyse l'introduction et l'application de la notion d'entreprise dans le Code de
commerce français et dans le Code civil du Québec. En adoptant cette notion, les deux
législateurs avaient pour objet principal de pallier à la désuétude de principes traditionnels
du droit commercial et d'ajuster leurs législations aux nouvelles mutations économiques et
sociales. Ainsi, est évoquée présentement, en France comme au Québec, la notion
d'entreprise.
Cependant, force est de constater que le rôle donné à cette notion de même que le contexte
dans lequel elle s'applique ne sont pas les mêmes dans les deux législations. Dans le C.c.Q.,
la notion d'entreprise a remplacé définitivement la notion de commerce afin d'élargir le
champ d'application des règles dérogatoires propres au monde des affaires. Quant au
législateur français, bien qu'il ait introduit l'entreprise dans la plupart des règles des affaires,
il a opté pour le maintien du droit commercial.
Dès lors, l'accent sera mis sur la méthode poursuivie par chacune des deux législations
quant à l'adoption et l'application de la notion d'entreprise ainsi que sur les difficultés et les
avantages inhérents à chaque démarche.
La conclusion tirée de cette étude montre que les deux expériences sont aux antipodes l'une
de l'autre en ce qui concerne l'état actuel de droit de chaque législation suite à l'adoption de
la notion d'entreprise. En gardant la notion de commerce, le législateur français profite
toujours d'une stabilité juridique certaine dérivant notamment d'un bagage doctrinal et
jurisprudentiel notable, lié au droit commercial. Toutefois, cette stabilité est faite au
détriment d'une structure juridique cohérente et logique. Par contre, le C.c.Q. repose sur des
règles juridiques homogènes et rationnelles dignes d'un système juridique évolué.
Cependant, il essuie plusieurs difficultés quant à l'interprétation et l'application de la
nouvelle notion, étant donné la nouveauté de la réforme. / An analysis of the implementation of the notion of enterprise in the French Commercial
Code and the Civil Code of Quebec is undertaken in this study. By adopting the concept of
enterprise, both legislators wanted to overcome the obsolescence of the traditional principles
of the commercial law and adjust their legislations to the modem economic and social
mutations. Thus, this concept is currently referred to in France and in Quebec.
However, it would be a flaw to accept the adoption and implementation of the concept of
enterprise as the same in France and in Quebec. Indeed, in the Civil Code of Quebec, the
enterprise concept replaced completely the concept of commerce to widen the realm of
application of the rules applied in the business world. On the other hand, despite the
adoption of this concept on most of the business regulations, the French legislator chose to
preserve the commercial law.
The emphasis in this thesis is to contrast the two paths taken by France and Quebec to adopt
and implement the concept of enterprise and to highlight the advantages and disadvantages
of each path.
This study concludes that the two experiences are in contradiction with regard to the current
state of law in France and in Quebec after adopting the notion of enterprise. By safeguarding
the notion of commerce, the French legislator still profiting from stable juridical system
derived essentially from the commercial law's doctrine and jurisprudence. However, this
stability was maintained at the cost of a logical and coherent legal structure. On the other
hand, the Civil Code of Quebec is based on rational and homogeneous rules that correspond
to a modern legal system. Nevertheless, given the novelty of the legal reforms, many
challenges arise when it cornes to the application and interpretation of the new concept of
enterprise. / "Mémoire présenté à la faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de maîtrise en droit des affaires LLM"
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L'imputation des paiements : étude d'un régime délaissé par la doctrine et la jurisprudenceTremblay-Beaupré, Maxime 11 December 2024 (has links)
Le présent texte porte sur les règles régissant l'imputation des paiements dans le Code civil du Québec. Dans l'état actuel du droit, le droit de l'imputation des paiements est essentiellement traité à l'intérieur des ouvrages généraux portant sur le droit des obligations. Quant à la jurisprudence, celle-ci se présente comme étant confuse et de peu d'aide pour qui voudrait comprendre l'application de ces règles. L'objet de ce mémoire est donc de procéder avant tout à une analyse détaillée des articles 1569 à 1572 du Code civil du Québec. Nous expliciterons et expliquerons les termes de chacun de ces articles, nous démontrerons leur mécanisme propre et décrirons leurs applications et leurs limites. Nous procéderons également à une critique, parfois poussée, de ce qui a été écrit sur le sujet par la doctrine et la jurisprudence et nous nous questionnerons à l'occasion sur la rédaction même des dispositions actuelles.
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La conciliation de la "Charte des droits et libertés de la personne" et du "Code civil du Québec" en matière de diffamationHénault, François 11 December 2024 (has links)
La principale tâche d’un tribunal appelé à se prononcer dans le contexte d’un recours en diffamation est de parvenir à concilier les droits fondamentaux des parties qui s’opposent. Seule la présence d’une rupture d’équilibre entre le droit à la sauvegarde de la dignité, de l’honneur et de la réputation, d’une part, et la liberté d’expression, d’autre part, justifiera l’attribution d’une réparation. Au Québec, suivant le raisonnement de la Cour suprême du Canada dans l’arrêt Béliveau St-Jacques, les tribunaux s’en remettent aux principes du droit commun de la responsabilité civile prévus au Code civil pour déterminer s’il y a eu ou non diffamation. Le présent mémoire a pour objet de vérifier si cette approche est conforme au statut et à l’objet respectifs de la Charte des droits et libertés de la personne [Charte québécoise] et du Code civil du Québec dans l’ordre juridique québécois. Il vise, plus généralement, à vérifier comment ces instruments juridiques devraient interagir en matière de diffamation compte tenu de leur statut hiérarchique, de leur rôle et du libellé de leurs dispositions. Nos recherches démontrent que le fait d’assimiler le recours en diffamation fondé sur des droits contenus dans la Charte québécoise à un recours en responsabilité civile de droit commun fondé sur le Code civil du Québec est incompatible avec la place prépondérante que doit occuper la Charte québécoise dans l’ordre juridique québécois, avec son objet réparateur et avec son texte. La Charte fournit les outils nécessaires à la conciliation efficace des droits qui s’opposent dans un recours en diffamation. Par conséquent, en cette matière, le Code ne devrait s’appliquer qu’à titre supplétif, conformément à son statut par rapport à la Charte. / In a defamation action, the court’s main duty is to reconcile the fundamental rights of the opposing parties. The court will award a remedy only if a break in the balance between the right to the safeguard of dignity, honour and reputation, on the one hand, and freedom of expression, on the other, is established. In Quebec, following the Supreme Court of Canada’s reasoning in the case Béliveau St-Jacques, courts mostly rely on the general principles of civil liability provided by the Civil Code of Québec to determine the existence of defamation. The object of the present master’s thesis is to ascertain whether this approach is consistent with the respective status and purpose of the Charter of Human Rights and Freedoms [Quebec Charter] and the Civil Code of Québec in the Quebec legal system. More generally, it seeks to verify how these legal instruments should interact in the context of defamation in the light of their hierarchical status and of their role. Our study demonstrates that to assimilate a defamation action, based on fundamental rights included in the Quebec Charter, to an action based on the general principles of civil liability is incompatible with the preponderant place that must occupy the Charter in the legal hierarchy of Québec and with its remedial purpose. The Charter provides the necessary tools for the effective reconciliation of the fundamental rights in defamation proceedings. Consequently, in this matter, the Civil Code of Québec should only be applied in a suppletive manner, in accordance with its status in relation to the Charter.
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Les interactions de la Charte des droits et libertés de la personne avec le Code civil du Québec : une harmonie à concrétiserSamson, Mélanie 18 April 2018 (has links)
Au Québec, les rapports qui relèvent du droit privé sont régis par deux lois dites « fondamentales » : la Charte des droits et libertés de la personne et le Code civil du Québec. Puisque la Charte québécoise et le Code civil sont tous deux susceptibles de trouver application en matière de droits de la personne, leurs interactions sont inévitables. La Disposition préliminaire du Code civil du Québec précise d'ailleurs que c'est « en harmonie » avec la Charte des droits et libertés de la personne et les principes généraux du droit que le Code régit les personnes, les rapports entre les personnes, ainsi que les biens. Notre thèse porte spécifiquement sur cette « harmonie » affirmée par le législateur dans la Disposition préliminaire du Code civil. Alors que l'harmonisation du Code civil du Québec avec la Charte des droits et libertés de la personne devrait en principe assurer une protection optimale des droits et libertés de la personne, l'analyse de la jurisprudence permet de constater que les interactions de ces deux lois se traduisent généralement par une assimilation, voire une inféodation, des règles de la Charte québécoise à celles du droit civil. Cette même analyse révèle que le recours au Code civil pour justifier parfois une interprétation étroite des garanties offertes par la Charte québécoise n'est pas seulement le résultat d'une mauvaise compréhension de l'articulation des sources fondamentales du droit québécois; c'est aussi le symptôme d'un profond malaise entourant le travail du juge à titre d'interprète des lois. La transposition mécanique, sans adaptation, des valeurs, des règles et des principes du droit civil dans le contexte de l'interprétation de la Charte québécoise paraît en effet être une façon pour les tribunaux de nier ou, à tout le moins, de camoufler la complexité et le caractère intrinsèquement productif de leur travail d'interprétation. Dans ces circonstances, il nous semble qu'un changement de paradigme interprétatif sera nécessaire pour qu'une véritable harmonisation de la Charte des droits et libertés de la personne et du Code civil du Québec devienne réalité. En nous inspirant des travaux du professeur Friedrich Muller, nous suggérons que seul l'avènement d'une conception interprétative plus dynamique, plus créative et plus réaliste permettra une harmonisation réussie du Code civil du Québec avec la Charte des droits et libertés de la personne et, du même coup, une protection optimale des droits et libertés de la personne.
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L'impact de l'obligation de bonne foi: étude sur ses rôles et sanctions lors de la formation et l'élaboration du contratGrégoire, Marie Annik 06 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / En adoptant le nouveau Code civil du Québec, en 1994, le législateur a codifié une obligation commençant à se développer sérieusement en jurisprudence : l’obligation de bonne foi. Plus que le simple antonyme de la mauvaise foi, cette obligation de bonne foi exige maintenant un comportement spécifique de la part des justiciables. Il faut agir selon les exigences de la bonne foi. Celles-ci sont particulièrement importantes en matière contractuelle, puisqu'en plus des articles généraux du tout début du Code civil, le principe de la bonne foi est réitéré dans le chapitre portant sur les contrats. On y prévoit expressément que la bonne foi doit gouverner les relations contractuelles, et ce, à tous les stades de la vie contractuelle. Notre mémoire s'insère dans cette nouvelle tendance contractuelle. Notre but est d'étudier l'impact de la bonne foi lors de la formation et de l'élaboration du contrat. Cette étude implique de définir et d'analyser les fonctions de l'obligation de bonne foi. En matière de formation et d'élaboration du contrat, une telle analyse ne peut se faire sans une étude détaillée de l'obligation de renseignement, composante essentielle de l'obligation de bonne foi à ce stade de la vie contractuelle. C'est l'étude que nous proposons en première partie de ce mémoire. Cette première partie permettra de constater que l’obligation de bonne foi est une obligation positive de comportement. Les tribunaux utilisent cette obligation pour tenter d'intégrer à la vie contractuelle, une dimension morale comportant des devoirs de loyauté, de collaboration et d'information. Au Québec, la bonne foi est surtout utilisée à des fins interprétative, complétive et limitative du contrat.
La deuxième partie de ce mémoire se consacre à l'application des principes dégagés en première partie. Elle permet de constater comment les tribunaux ont, jusqu'à présent, utilisé l’obligation de bonne foi lors de la formation et de l'élaboration du contrat, notamment en la juxtaposant aux vices du consentement. Nous tentons de critiquer cette approche jurisprudentielle et de lui proposer une approche alternative, fondée sur une série de recours spécifiquement et uniquement rattachés à l'obligation de bonne foi. Nous proposerons une série de sanctions spécifiques à l'obligation de bonne foi lors de la formation et de l'élaboration du contrat, le tout en accord avec les fondements de la théorie contractuelle.
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Les dispositions spéciales de la lex situs en droit international privé des successionsChikoc Barreda, Naivi 07 1900 (has links)
Les « dispositions successorales spéciales » de la lex situs apportent une exception particulière au système unitaire de la loi applicable à la succession. Leur reconnaissance dans le récent Règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l'exécution des décisions, et l'acceptation et l'exécution des actes authentiques en matière de successions et à la création d'un certificat successoral européen du 4 juillet 2012 témoigne de l’importance et de l’actualité de cette prévision normative. L’exception trouve sa source dans l’article 15 de la Convention du 1er août 1989 sur la loi applicable aux successions à cause de mort, formule qui fut suivi par l’article 3099 al. 2 du Code civil du Québec. La conception originaire de la règle se situe à l’article 28 de la Loi d’introduction au Code civil allemand de 1896. Ces législations reconnaissent la nécessité de respecter certaines dérogations aux règles successorales ordinaires dont le contenu matériel justifie une rupture exceptionnelle de l’unité de la succession internationale. Ainsi, l’opposition traditionnelle entre le système scissionniste qui divise la loi applicable à la succession en fonction de la nature mobilière ou immobilière des biens et celui qui postule l’unité législative trouve dans le respect des « dispositions spéciales » de la lex rei sitae régissant certains biens de la succession un facteur conciliateur. Il s’agit de respecter un minimum normatif de la loi de l’État où sont situés certains biens de la succession malgré la compétence générale d’une lex successionis étrangère. Ce bloc normatif irréductible se présente comme un pont qui relie les deux solutions extrêmes dans une position intermédiaire où il n’y a plus de scission au sens classique du terme mais où l’unité est néanmoins brisée en raison de certaines considérations substantielles tirées de la destination des biens. / The « special inheritance rules » of the lex situs introduce a particular exception to the unitary system of the law applicable to succession. Its recognition by the recent Regulation (EU) No 650/2012 of the European Parliament and of the Council of 4 July 2012 on jurisdiction, applicable law, recognition and enforcement of decisions and acceptance and enforcement of authentic instruments in matters of succession and on the creation of a European Certificate of Succession demonstrates the importance and the current relevance of this legal provision. We find the immediate precedent of the rule in Article 15 of the Convention of 1 August 1989 on the Law Applicable to Succession to the Estates of Deceased Persons, which also inspired Article 3099 par. 2 of the Civil Code of Quebec. The original conception of the rule comes from Article 28 of the Introductory Act of the German Civil Code of 1896. These legislations acknowledged the necessity of giving effect to some special provisions on succession whose material content legitimates an exceptional breach of the unity in international successions. Therefore, the traditional conflict between the scission and the unitary system of the law applicable to succession finds a conciliatory factor in the observation of the “special provisions” of the lex rei sitae over some particular assets of the estate notwithstanding the conflict rule. The intention is to preserve a minimal content of the State’s law where certain assets are located against the threat that a foreign lex successionis brings about. This uncompromising set of rules presents itself as a bridge to close the gap between these two extreme solutions. It does not contemplate the classic meaning of scission based on the movable or immovable nature of the property (territorial scission), but it breaks nonetheless the principle of unity, in favor of certain substantial considerations derived from the economic, family or social function of some specific assets, by means of a special connection to the lex situs.
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La subrogation légale de l’assureur en vertu du Code civil : historique, développements et aspects procédurauxMondor, Xavier 05 1900 (has links)
En assurance de dommages, l’article 2474 C.c.Q. prévoit la possibilité pour l’assureur d’être légalement subrogé dans les droits de l’assuré contre l’auteur du préjudice, à concurrence des indemnités qu’il a payées. L’assureur ne pourra jamais être subrogé contre les personnes faisant partie de la maison de l’assuré.
Dans un premier temps, le présent mémoire fait un survol historique du droit à la subrogation de l’assureur en vertu du Code civil. Depuis la codification de 1865, les principes relatifs à la subrogation de l’assureur ne sont pas demeurés statiques. Ils firent l’objet de plusieurs modifications législatives et de nombreuses controverses et développements jurisprudentiels.
Dans un deuxième temps, un portrait global de l’état actuel du droit est dressé en ce qui concerne l’article 2474 C.c.Q., tant sur le plan des composantes du droit à la subrogation que de ses aspects procéduraux. / In damage insurance, article 2474 C.c.Q. provides the possibility for the insurer to be legally subrogated to the rights of the insured against the person responsible for the loss, up to the amount of indemnity paid. The insurer may never be subrogated against persons who are members of the household of the insured.
Firstly, the present Master’s thesis makes a historical overview of the right of subrogation of the insurer under the Civil Code. Since the codification of 1865, the principles governing the insurer’s subrogation have not remained static. They were subject of many legislative amendments and numerous controversies and case law developments.
Secondly, a global portrait of the current state of law is made in relation to article 2474 C.c.Q., with regard to the components of the subrogation and its procedural aspects.
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