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Efficacité d'interventions fondées sur l'exercice physique pour prévenir le déclin fonctionnel des aînés en communauté qui consultent au département d'urgence à la suite d’une blessure mineure

Fruteau de Laclos, Laurence 06 February 2021 (has links)
Au Canada, 16% des aînés autonomes en communauté subissent un déclin fonctionnel, persistant jusqu’à 6 mois, à la suite d’une consultation au département d’urgence pour une blessure mineure. Les interventions fondées sur l’exercice physique sont efficaces pour améliorer la capacité fonctionnelle des aînés. Toutefois, leur efficacité n’a pas été démontrée pour prévenir le déclin fonctionnel à la suite d’une blessure mineure. Ce projet visait à décrire et comparer l’effet d’interventions fondées sur l’exercice physique (groupe intervention) au traitement habituel au congé de l’urgence (groupe contrôle) sur l’incidence de déclin fonctionnel, la capacité physique post-blessure (Short Physical Performance Battery [SPPB] : capacités locomotrices, force des membres inférieurs et équilibre) et la qualité de vie reliée à la santé physique (SF-12), chez les aînés autonomes en communauté ayant reçu leur congé de l’urgence pour une blessure mineure. Au cours de cet essai randomisé pilote pragmatique, 144 aînés ont été assignés au groupe intervention (n=73) ou au groupe contrôle (n=71). Les interventions supervisées à composantes multiples étaient réalisées individuellement à domicile ou en groupes communautaires, à raison de 2x1h/semaine pendant 12 semaines. Les participants ont été évalués initialement au département d’urgence, ainsi qu’à 3 et 6 mois post-blessure. Les incidences de déclin fonctionnel du groupe intervention étaient environ 3 fois plus faibles que celles du groupe contrôle, bien que non significatives sur le plan statistique (3 mois: 4.8% vs 15.4%, 6 mois: 5.3% vs 17%). Les deux groupes ont amélioré leurs scores au SPPB et au SF-12 lors des suivis. Toutefois, la force musculaire du groupe intervention s’est améliorée au test 5 times Sit-to-Stand de 3.0 ± 4.5 secondes (p<0.01) alors qu’elle est demeurée stable chez le groupe contrôle. Le score au SF-12 (dimension du rôle physique) du groupe intervention s’est amélioré de manière très importante (41.7± 40.4 points/100, p<0.01), et un peu moins chez le groupe contrôle (23.4 ± 40.6 points/100, p<0.01). Les gains en force associés à l’intervention ont été plus particulièrement marqués chez les patients avec une moins bonne mobilité initiale et chez les ≥75 ans. Ainsi, des interventions fondées sur l’exercice physique semblent bénéfiques chez les aînés autonomes et à risque de déclin fonctionnel à la suite d’une blessure mineure. / In Canada, 16% of previously independent seniors experience persisting functional decline 6 months following an emergency department (ED) visit for a minor injury. Exercise is known to improve physical and functional capacities in seniors. However, it is unclear if early exercise interventions can prevent functional decline following a minor injury. This study aimed to describe and compare the effect of exercise-based interventions (intervention group) with usual care following ED discharge (control group) on functional decline incidence, physical performance (Short Physical Performance Battery [SPPB]: locomotion abilities, leg strength and balance) and health-related quality of life (SF-12) at 3 and 6 months post-injury, in community-dwelling seniors discharged from EDs after a minor injury. In this pragmatic pilot trial, 144 participants were randomized either in the intervention group (n=73) or in the control group (n=71). The intervention consisted of supervised evidencedbased exercise programs that were available in each ED surrounding community, performed for 2 one-hour sessions/week for 12 weeks. Participants were assessed initially in the ED, and at 3 and 6 months post-injury. The functional decline incidences were approximately 3 times lower in the intervention than in the control group, but these differences were not statistically significant (3 months: 4.8% vs 15.4%, 6 months: 5.3% vs 17%). Both groups improved their SPPB and SF-12 scores throughout the study. However, lower limb strength improved in the intervention group by 3.0 ± 4.5 seconds in the 5 times Sit-to-Stand test (p<0.01), while the control group remained stable. The intervention group also improved considerably in SF-12 role physical dimension score by 41.7 ± 40.4 points/100 (p<0.01). Strength improvements following intervention were particularly important in patients with poorer baseline mobility and in patients aged ≥75 years old. Thus, exercise programs may help improve function recovery following a minor injury in previously independent community-dwelling seniors at risk of functional decline.
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Effets d'une division d'attention pendant le contournement d'obstacles fixes ou mobiles chez des sujets ayant subi un traumatisme craniocérébral

Fait, Philippe 17 April 2018 (has links)
L'objectif général de cette thèse était de comparer les effets d'une division de l'attention sur la combinaison de la locomotion en contournant des obstacles fixes et mobiles entre des participants ayant un traumatisme craniocerebral (TCC) et des participants sains. Une approche biomécanique a été utilisée pour analyser les altérations fonctionnelles qui ont été soulevées chez des adultes ayant un TCC de grade modéré ou sévère et des athlètes d'élite présentant un TCC de grade léger (TCCL). Des enfants sains ont aussi été étudiés afin de mieux comprendre les altérations fonctionnelles présentes à la suite d'une division d'attention dans des environnements complexes mais écologiques. Les adultes ayant un TCC ont démontré des temps de réaction de réponse plus longs, ont fait plus d'erreurs dans la réponse à la tâche d'interférence, avaient une vitesse moyenne de marche plus lente, une vitesse maximale de marche plus lente et démontraient aussi plus de dégagement minimal face aux obstacles que les adultes sains du groupe-contrôle. Ils ont également plus de difficulté à effectuer deux tâches ou plus simultanément. Il semble aussi que les déficits des fonctions executives, plus particulièrement au niveau de la planification, sont évidents chez des adultes avec un TCC modéré ou sévère mais aussi chez les athlètes ayant un TCCL. La planification et la navigation sont deux aspects importants dans le sport et pour les athlètes qui ont déjà eu un TCCL Cet aspect est primordial pour éviter de se mettre dans des situations à risque potentiel d'autres blessures à la tête. De plus, il a été démontré que même si les athlètes ne présentaient aucun symptôme et que leur résultats aux tests neuropsychologiques étaient revenus au niveau d'avant leur blessure, ils présentaient tout de même des altérations fonctionnelles plus de 30 jours suivant cette blessure. Une partie de cette thèse a été faite auprès d'enfants sains pratiquant le hockey sur glace. La vitesse maximale de patinage a diminué avec l'ajout de la tâche d'interférence visuelle et plus d'erreurs ont été commises lors de l'ajout du maniement du bâton.
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Effets d'un programme de réadaptation sur les symptômes et le niveau fonctionnel de coureurs souffrant d'un syndrome fémoropatellaire

Esculier, Jean-François 20 April 2018 (has links)
La force musculaire ainsi que l'activation musculaire, la cinématique et les forces d'impact lors de la course de 21 coureurs souffrant d'un syndrome fémoropatellaire (SFP) ont été comparés à ceux de 20 coureurs sans douleur afin de déterminer si les coureurs ayant un SFP présentent des déficits au niveau de ces variables. Bien qu'aucune différence entre les groupes n'ait été observée lorsque tous les coureurs étaient considérés, des différences spécifiques au sexe et au type d'attaque au sol ont été notées. Une intervention de réadaptation incluant des exercices de renforcement et de contrôle moteur ainsi que des conseils sur la technique de course et sur la gestion de l'entraînement a ensuite été évaluée chez les coureurs souffrant d’un SFP, et a été démontrée efficace pour améliorer les symptômes et le niveau fonctionnel. La réduction des forces d'impact au sol semble avoir joué un rôle clé dans le succès de l'intervention. / Lower limb strength as well as running kinematics, muscle activation and ground reaction forces were compared between 21 runners with and 20 without patellofemoral pain syndrome (PFPS). When considering all runners, no between-group differences were found for all of the variables that had been previously identified as risk factors for developing PFPS. However, sub-analyses revealed differences specific to gender and foot strike pattern. Thereafter, a standardised 8-week rehabilitation intervention, including lower limb strengthening, core strengthening and motor control exercises in addition to advice on running technique and training modifications according to symptoms, was shown effective in improving symptoms and function in runners with PFPS. The reduction in ground reaction forces differentiated between successful and unsuccessful outcomes. Since no change in lower limb strength or proximal running kinematics and muscle activation were found, treatment modalities applied specifically during the task of running may explain rehabilitation success in this population.
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Évolution longitudinale des symptômes d'insomnie à la suite d'un traumatisme craniocérébral

Gervais, Frédérique 27 January 2024 (has links)
L’objectif de ce projet est d’évaluer l’évolution de l’insomnie durant les quatre années suivant un TCC, en comparant entre les différents niveaux de sévérité du TCC, ainsi que d’identifier les facteurs de risque pour l’évolution vers différentes trajectoires (insomnie chronique, fluctuante ou absence d’insomnie). Les participants inclus dans cette étude sont des adultes âgés entre 18 et 65 ans (n=429) ayant été hospitalisés à la suite d’un TCC. Des questionnaires autorapportés ont été administrés à 4, 8, 12, 24, 36 et 48 mois post-TCC pour évaluer les symptômes d’insomnie (ISI), d’anxiété (HADS-A), de dépression (HADS-D) et de douleur (SF-36). Les résultats indiquent que les taux de prévalence d’insomnie demeurent élevés au cours des quatre années qui suivent un TCC, variant entre 52 et 58% dépendamment du temps de mesure. Les individus ayant subi un TCC léger présentent des symptômes d’insomnie plus prévalents (entre 57% et 67%) et plus sévères comparativement aux TCC modérés-sévères (résultat moyen à l’ISI: TCC léger= 10.46; TCC modéré-sévère = 8.44; F= 14.74, p<.001). Le tiers de l’échantillon présente une trajectoire chronique des symptômes d’insomnie au cours des quatre années qui suivent le TCC. Les principaux facteurs de risque pour les trajectoires d’évolution des symptômes d’insomnie post-TCC sont la présence de symptômes anxieux et dépressifs ainsi que la sévérité du TCC. En conclusion, l’insomnie est une condition fréquente et persistante, et ce, plusieurs années après le TCC. Une attention particulière de la part des professionnels de santé doit être portée sur les individus présentant un TCC léger et ceux manifestant des symptômes dépressifs et anxieux puisqu’ils présentent un pronostic plus défavorable quant à l’évolution de leurs symptômes d’insomnie. / The aim of the study was to assess the evolution of insomnia during the first four years following a traumatic brain injury (TBI) and to compare between different levels of severity of the TBI. This study also aimed to identify risk factors for different insomnia trajectory (chronic, fluctuating or absence of insomnia). Participants included in this study were adults aged between 18 and 65 years (n=429) and were recruited in a hospital setting and rehabilitation center. They completed several self-reported questionnaires at different time points (4, 8, 12, 24, 36 and 48 months post-TBI) to assess insomnia symptoms (ISI), anxiety and depressive symptoms (HADS) and pain (SF-36). Results showed that prevalence rates of insomnia remained high across assessment times points, varying between 52 and 58%. Symptoms were more prevalent among participants who sustained a mild TBI compared to those with moderate to severe TBI (57% vs 67%) and those symptoms were more severe in the mild compared to the moderate-severe TBI group (ISI mean score: mild TBI= 10.46; moderate-severe TBI = 8.44; F= 14.74, p <.001). One third of individuals who sustained a TBI presented a chronic trajectory of insomnia over the 4-year follow-up period. Those with mild TBI were significantly more represented in the subgroup with a chronic trajectory of insomnia compared to those with moderate-severe TBI (37.7% vs 23.2%, p<.001) Individuals presenting a low level of depressive symptoms paired with moderate anxious symptoms were at greater risk for a chronic course of insomnia symptoms. In conclusion, insomnia is a frequent condition following TBI and may impede recovery and quality of life. Patients with mild TBI and presenting depressive and anxious symptoms following TBI should be followed closely since they have a less favorable prognosis regarding the evolution of their insomnia symptoms.
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Low-value clinical practices in blunt solid organ injury: a retrospective cohort study based on trauma centers in the United States

Malloum Boukar, Khadidja 05 August 2024 (has links)
**Contexte :** Des récentes données indiquent que jusqu'à 30 % des budgets de santé aux États-Unis sont consacrés à des soins potentiellement non-nécessaires. Ces types de soins appelés ici "pratiques de faible valeur" ou encore "*low-value care*" (LVC), comprennent des procédures et traitements potentiellement inappropriés, inefficaces ou inefficients susceptibles d'exposer les patients à des dommages physiques, psychologiques ou sociaux. Bien que certaines informations sur ces pratiques soient disponibles dans la littérature, on manque de connaissances sur l'incidence, les variations inter-hospitalières et les facteurs qui contribuent à leur occurrence dans la prise en charge des patients ayant subi un traumatisme contondant des organes solides de l'abdomen appelés ici, "*Solid organ injuries*" (SOI) et leur impact sur les issues cliniques des patients. **Objectifs :** L'objectif global de ce projet était d'évaluer les pratiques de faible valeur dans le traitement des patients ayant une lésion contondante des organes solides de l'abdomen aux États-Unis. Les objectifs spécifiques étaient (1) d'évaluer l'efficacité de la tomodensitométrie (TDM) de routine, répétée pour détecter les lésions cliniquement significatives chez les adultes éligibles, bénéficiant d'une prise en charge non chirurgicale dite, *nonoperative management* (NOM) pour des lésions contondantes du foie et/ou de la rate ; (2) d'estimer l'incidence globale de la prise en charge chirurgicale de faible valeur des lésions contondantes des SOI, d'évaluer les variations de pratiques interhospitalières et évaluer l'association entre l'incidence ajustée de ces pratiques en fonction du volume des patients ; (3) d'estimer les associations entre la prise en charge chirurgicale de faible valeur des lésions contondantes des SOI et les issues cliniques des patients (mortalité hospitalière, complications et durée du séjour) ainsi que d'identifier les déterminants modifiables au niveau du patient et de l'hôpital. **Méthodes :** Pour répondre au premier objectif, nous avons effectué une revue systématique des essais contrôlés randomisés et non randomisés et des études observationnelles sur la TDM de routine, répétée dans le suivi des patients adultes ayant des blessures contondantes des SOI. Nous avons effectué une recherche d'articles potentiellement éligibles dans *Medline*, *Embase*, *Web of Science* et *Cochrane Central* depuis leur création jusqu'en octobre 2020 en utilisant les recommandations de Cochrane. Les issues primaires évaluées étaient la modification à la prise en charge initiale du patient (par exemple, chirurgie d'urgence, embolisation, transfusion sanguine, surveillance clinique), la mortalité et les complications. Les issues secondaires étaient la réadmission non planifiée et la durée du séjour à l'hôpital. Pour l'objectif 2, nous avons mené une étude de cohorte rétrospective multicentrique basée sur le registre de traumatologie Américain, notamment le *National Trauma Data Bank* (NTDB). Nous avons inclus les adultes ayant une blessure contondante des SOI éligibles à une prise en charge non chirurgicale, i.e. des patients présentant des blessures de grade I-III, hémodynamiquement stables à l'arrivée et aucun produit sanguin utilisé dans le service des urgences) qui ont été admis dans des centres de traumatologie en Amérique du Nord ayant soumis des données au NTDB entre 2016 et 2019. La prise en charge chirurgicale de faible valeur a été définie comme une laparotomie ayant eu lieu moins de 6h heures suivant l'admission du patient. La variation interhospitalière a été mesurée à l'aide du coefficient de corrélation intraclasse (ou *Intraclass Correlation Coefficient*; ICC en anglais). Les valeurs du ICC sont interprétées comme suit : ICC ; <5% faible, 5-20% modéré et >20% élevé. La mesure de la variation interhospitalière a également été ajustée en fonction de l'âge, du sexe, de la race/ethnicité, des comorbidités, du grade de la blessure, du statut de transfert et de la méthode de paiement du patient. Pour le troisième objectif, nous avons utilisé la même population d'étude que l'objectif 2. Grâce à la régression linéaire généralisée à plusieurs niveaux et la méthode d'appariement des scores de propension, nous avons généré des rapports de cotes (RC) ajustés et des rapports de moyennes géométriques (RMG) avec des intervalles de confiance à 95 % (IC) afin d'évaluer l'association entre la prise en charge chirurgicale de faible valeur et les issues cliniques des patients et avons identifié les déterminants des traitements de faible valeur au niveau du patient et de l'hôpital. **Résultats :** Dans notre revue systématique, 7 des 28 études éligibles ont indiqué si la répétition de la TDM était de routine ou motivée par des indications cliniques. Sur les 254 examens TDM répétés dans ces 7 études, 188 (74 %) étaient de routine et 8 (4 %) ont conduit à une modification de la prise en charge initiale. Pour les 66 (21,5 %) examens répétés restants, ceux-ci étaient motivés par des indications cliniques et 31 (47 %) ont conduit à une modification de la prise en charge initiale. Nous n'avons pas pu identifier de données permettant de comparer les autres issues entre nos groupes d'intervention. Notre deuxième étude a montré que les incidences ajustées d'une prise en charge chirurgicale de faible valeur étaient de 2,7 % au total (6,8 %, 2,1 %, 0,8 % pour les lésions de la rate, du foie et des reins, respectivement) et de 2,6 %, 2,5 % et 3,0 % pour les centres de niveau I, de niveau II accrédités par l'ACS et les centres désignés par l'État, respectivement. La variation interhospitalière était modérée à élevée avec un ICC global de 21 % et des ICC de 18 %, 25 % et 21 % pour les centres de traumatologie de niveau I et de niveau II accrédités par l'ACS et les centres désignés par l'État, respectivement. Dans notre troisième étude, les RC ajustés étaient de 1,92 (IC 95% 1,25-2,96) pour la mortalité et de 2,39 (1,99-2,87) pour les complications. Le RMG ajusté était de 1,52 (1,38-1,68) pour la durée du séjour. La prise en charge chirurgicale de faible valeur était plus fréquente dans les hôpitaux désignés par l'État et les centres de traumatologie accrédités par l'ACS de niveau II comparativement à ceux de niveau I et était moins fréquente dans les hôpitaux communautaires d'enseignement comparativement aux hôpitaux universitaires. **Conclusions :** Les résultats de notre revue systématique suggèrent que la répétition systématique de la TDM sans indication clinique n'est pas utile pour l'évaluation des patients ayant subi une blessure du foie et/ou de la rate. Ces résultats ont mené à l'élaboration de lignes directrices, en collaboration avec Choisir avec soin Canada et l'Association de traumatologie du Canada. Les résultats de notre seconde étude montrent que les recommandations concernant les NOM pour les patients adultes ayant subi une blessure contondante d'un SOI publiées par les organisations telles que le *Eastern Association for the Surgery of Trauma* (EAST), le *World Society of Emergency Surgery* (WSES) et le *American Association for the Surgery of Trauma* (AAST) ainsi que le American College of Surgeons Committee on Trauma (ACS COT) et étayées par la littérature, semblent bien respectées. Néanmoins, compte tenu des conséquences physiques, psychologiques et financières importantes d'une chirurgie non nécessaire, les variations dans les pratiques que nous avons observées entre les hôpitaux d'un même niveau suggèrent que les recherches futures devraient évaluer le problème dans les centres hospitaliers qui ne participent pas au NTDB, d'identifier les déterminants modifiables de ces variations de pratiques et d'évaluer l'impact de leur incidence sur les issues cliniques des patients. Dans notre troisième étude où l'incidence des LVC est associée à une mortalité et des complications plus élevées ainsi qu'une durée d'hospitalisation plus longue, des interventions conçues pour réduire ces pratiques pourraient améliorer les issues cliniques des patients. De telles interventions devraient être basées sur les barrières et les facilitateurs du NOM, qui peuvent inclure les déterminants au niveau du patient et de l'hôpital identifiés dans notre étude. / **Background:** Recent evidence indicates that up to 30% of healthcare budgets in the United-States (US) are spent on potentially unnecessary care. Unnecessary care, referred to here as "low-value care" (LVC), includes potentially inappropriate, ineffective, or inefficient procedures that may expose patients to physical, psychological, or social harm. While some information on LVC is available in the literature, knowledge of the occurrence, inter-hospital variations, and factors that contribute to LVC in the management of blunt solid organ injuries (SOI) and their impact on patient outcomes is lacking. **Objectives:** The overall aim of this project was to evaluate LVC in the management of blunt solid organ injuries in the US. Specific objectives were to (1) assess the effectiveness of routine, repeat computed tomography (CT) for detecting clinically significant injury in adults undergoing nonoperative management (NOM) for blunt liver and/or spleen injury; (2) estimate the global incidence of potentially low-value operative management of solid organ injuries, assess interhospital practice variations, and evaluate the association between the risk-adjusted incidence of low-value operative management and patient volume; and (3) estimate the associations between low-value operative management of solid organ injuries and patient's issues (hospital mortality, complications, and hospital length of stay) and identify modifiable patient- and hospital-level determinants of low-value clinical practices. **Methods:** To address the first objective, we conducted a systematic review of randomized and non-randomized controlled trials and observational studies of repeat CT in adult patients with blunt solid organ injury. We searched Medline, Embase, Web of Science, and Cochrane Central from their inception up to October 2020 using the Cochrane guidelines. Primary outcomes were change in clinical management (e.g., emergency surgery, embolization, blood transfusion, clinical surveillance), mortality, and complications. Secondary outcomes were unplanned hospital readmission and hospital length of stay. For objective 2, we conducted a retrospective multicenter cohort study based on the National Trauma Data Bank (NTDB). We included adults with blunt SOI eligible for non operative management (NOM), i.e., patients with; grade I-III injury, hemodynamically stable on arrival, and no blood products used in the emergency department) who were admitted to trauma centers in North America that submitted data to the NTDB between 2016 and 2019. Low-value operative management was defined as laparotomy within <6 hours of admission. Inter-hospital variation was measured using (ICCs; <5% low, 5-20% moderate, and >20% high) and adjusted for age, sex, race/ethnicity, comorbidities, injury grade, transfer status, and payment method. For the third objective, we used the same study population. We used multilevel generalized linear regression and propensity score matching to generate risk-adjusted odds ratios (OR) and geometric mean ratios (GMR) with 95% confidence intervals (CI) to evaluate the association between low-value operative management and patient's outcomes and to identify patient- and hospital-level determinants of low-value operative management. **Results:** In our systematic review, 7 of 28 eligible studies reported whether repeat CT was routine or prompted by clinical indications. Of the 254 repeat CT performed in these seven studies, 188 (74%) were routine and 8 (4%) led to a change in clinical management. Of the 66 (21.5%) repeated CT prompted by clinical indications, 31 (47%) led to a change in management. We did not identify any data to enable a comparison of other outcomes across intervention groups. Our second study showed that adjusted incidences of potentially low-value operative management were 2.7% overall (6,8 %, 2,1 %, 0,8 % for spleen, liver, and kidney injuries, respectively) and 2.6%, 2.5%, and 3.0% for American College of Surgeons (ACS) level I, ACS-level II, and state-designated centers, respectively. Inter-hospital variation was moderate to high with a global ICC of 21% and ICCs of 18%, 25%, and 21% for ACS- level I, ACS-level II, and state-designated trauma centers, respectively. In our third study, the adjusted ORs were 1.92 (95% CI 1.25-2.96) for mortality and 2.39 (1.99-2.87) for complications. The adjusted GMR was 1.52 (1.38-1.68) for length of stay. Low-value operative management was more frequent in Medicaid patients than those with private insurance and was less frequent in ACS level I trauma centers than level II, level III or state designated hospitals. **Conclusions:** The results of our systematic review suggested that routine repeat CT without clinical indications is not useful in the NOM of patients with liver and/or spleen injury. Results from the first article have been used by Choosing Wisely Canada to establish recommendations in collaboration with the Trauma Association of Canada. Results of our second study provide evidence of high compliance to the clinical practice guideline recommendations on NOM for adult patients with blunt SOI published by organisations such as the Eastern Association for the Surgery of Trauma (EAST), the World Society of Emergency Surgery (WSES) and the American Association for the Surgery of Trauma (AAST) as well as the American College of Surgeons Committee on Trauma (ACS COT) and supported by the literature. Nonetheless, given the important physical, psychological, and financial consequences of unnecessary surgery, the practice variation we observed suggests that future research should attempt to evaluate the problem in hospitals that do not participate in the NTDB, identify modifiable determinants of practice variations, and assess the impact on patient outcomes. In our third study in which low-value operative management is associated with higher incidence of mortality, complications and prolonged hospital LOS, interventions designed to reduce low-value operative management may improve the outcomes of patients with blunt SOI. Such interventions should be based on the barriers and facilitators of NOM, which may include the patient and hospital-level determinants identified in this study.
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Blessures musculaires : contribution des mastocytes au processus de réparation et identification d'un mécanisme alternatif contribuant à l'accumulation des macrophages

Duchesne, Élise 20 April 2018 (has links)
Les blessures musculaires sont fréquentes et engendrent un coût social élevé en hausse constante. Suite à une blessure, une réadaptation musculaire efficace s'appuyant sur des évidences scientifiques est souhaitable. Les processus de résolution de l'inflammation et de réparation sont loin d'être compris dans leur ensemble. Le but de cette thèse était donc de contribuer à l'élargissement des connaissances se rapportant aux mécanismes moléculaires et cellulaires utilisés par les différents acteurs impliqués dans ces processus. Dans un premier temps, nous avons démontré in vitro que les mastocytes, reconnus pour leurs rôles inflammatoires, stimulent la prolifération des cellules musculaires. De façon plus précise, il a été établi que la tryptase exogène stimule la prolifération des myoblastes L6 via l'activation du récepteur activé par une protease de type 2 {protease-activated receptor, PAR-2) et la modulation subséquente de l'activité de la cyclooxygénase-2 (COX-2). De plus, la production de la prostaglandine 15-deoxy-delta-¹², ¹⁴-prostaglandine h (I5A-PGJ₂) serait potentiellement impliquée. Ensuite, l'effet direct des mastocytes sur la stimulation de la prolifération des myoblastes L6 a été confirmé in vitro. Parallèlement, il a été établi in vivo que les mastocytes sont activés suite à une blessure musculaire induite par l'injection intramusculaire de bupivacaïne et qu'en plus d'être modulée immédiatement après la blessure, l'expression de la tryptase augmente ultérieurement à un stade correspondant au début de la myogenèse. Contrairement à nos observations in vitro, l'inhibition de l'activité des mastocytes a induit une stimulation de la prolifération des myoblastes in vivo associée à une augmentation de la densité de cellules immunitaires (neutrophiles, macrophages Ml et M2) dont certaines sont reconnues pour stimuler la myogenèse. Les mastocytes sont impliqués dans plusieurs processus inter-reliés et l'isolation d'un seul effet est expérimentalement difficile. Finalement, les mécanismes assurant l'accumulation des macrophages dans le muscle post-blessure ont été investigués. Il a été établi que les macrophages Ml prolifèrent davantage lorsque leurs précurseurs sanguins sont éliminés alors que l'accumulation des macrophages M2 repose autant sur la prolifération locale que sur l'infiltration de précurseurs. En conclusion, plusieurs acteurs présents dans la phase inflammatoire jouent également un rôle essentiel dans la réparation musculaire.
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L'influence de l'intensité physique lors des interventions préhospitalières sur les postures du dos : une étude auprès des paramédics

Prairie, Jérôme 17 April 2018 (has links)
Les paramedics ont la plus grande prévalence de troubles musculo-squelettiques chez la population de travailleur du système de santé actuelle. Ces problèmes de santé, principalement au dos, sont associés en partie aux postures contraignantes empruntées pendant les tâches du métier. L'objectif de cette étude est de mesurer l'exposition mécanique au niveau du dos des PA grâce à un outil de mesure direct en situations réelles et variées. Onze PA canadiens ont été observés pendant 18 jours totalisant plus de 200 heures d'observation avec l'équipement de mesures CUELA. L'utilisation pour la première fois d'un équipement de mesures directes en situation de travail réelle a permis d'observer que l'exposition des PA aux facteurs de risques de TMS serait plus importante lorsque les tâches exigeraient une demande physique plus grande. Il semblerait que certaines tâches du travail, les soulèvements du patient et les soins en ambulance, seraient un peu plus à risque, mais que d'autres tâches pourraient facilement le devenir selon le contexte.
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Caractérisation de la réponse inflammatoire suite à une lésion de la moelle épinière

Pineau, Isabelle 17 April 2018 (has links)
Les lésions de la moelle épinière déclenchent une importante réponse inflammatoire orchestrée par les cytokines. Afin d'élucider leur rôle dans la régénération et dégénérescence du système nerveux central lésé, nous avons dressé les profils spatiotemporels des ARN messagers codant pour IL-ip, TNF, IL-6, LIF et MCP-1 suite à une LME chez la souris. Nos résultats indiquent que l'IL-ip, TNF et MCP-1 sont exprimés presque immédiatement suite à la lésion, suivi par l'IL-6 et LIF. Contrairement à MCP-1, dont l'expression est maintenue dans le temps, celle d'IL-ip, TNF, LIF et IL-6 est transitoire. Toutefois, l'analyse temporelle révèle une seconde vague d'expression de l'IL1P et du TNF entre 14 et 28 jours post-lésion, qui coïncide avec l'entrée des lymphocytes et la formation de la cicatrice gliale. La distribution spatiale des cytokines change également selon la phase du traumatisme. Ainsi, bien que l'on retrouve l'ARNm d'IL-ip, TNF et MCP-1 sur toute la longueur de la moelle épinière très tôt post-lésion, l'expression de l'ARN messager de ces trois cytokines est confinée au site de dommage et donc absente dans les régions où la matière blanche dégénère à des temps tardifs. La mise au point d'une méthode combinant l'hybridation in situ et 1'immunofluorescence a permis de déterminer que les cellules neurales contribuent initialement à l'organisation de la réponse inflammatoire en synthétisant rapidement les cytokines à l'étude, alors que les cellules immunitaires recrutées participent plutôt à son maintien à des temps tardifs. Dans le SNC, l'IL-ip est un médiateur clé de l'inflammation. L'expression rapide d'IL-ip suite à une LME suggère son implication dans l'initiation de la synthèse des autres cytokines. En effet, nos résultats indiquent que l'IL-ip module l'expression de MCP-1 lors de la phase précoce (3h) et tardive (28j) post-lésion. Toutefois, au temps 4 jours, la voie de signalisation IL-1/IL-1R n'est pas impliquée dans l'induction de MCP-1. Les mécanismes de transduction menant à la régulation de MCP-1 semblent donc différer selon le type cellulaire retrouvé au site de lésion et dans les régions qui lui sont adjacentes. / Spinal cord injuries (SCI) trigger an important inflammatory response orchestrated by cytokines. In order to elucidate the role of cytokines in regeneration and degeneration of the central nervous system (CNS), we have studied the spatial and temporal distribution of IL-lp, TNF, IL-6, LIF and MCP-1 after SCI in mice. Our findings show that IL-lp, TNF, and MCP1 are almost immediately expressed following injury, followed by IL-6 and LIF. Unlike MCP-1, whose expression is maintained at high levels over time, the expression of IL-ip, TNF, LIF and IL-6 is transitory. Notably, our time-course study also revealed another wave of expression of IL-ip and TNF mRNAs between 14 and 28 days post-SCI. This delayed cytokine response coincided with the entry of lymphocytes and glial scar formation. Another interesting finding that we made with this time course study is that the spatial distribution of cytokine expression changed in function of time after trauma. For example, although cells expressing IL-ip, TNF, and MCP-1 mRNAs were widely distributed throughout the entire spinal cord segment analyzed at early times post-lesion, the expression of these three cytokines/chemokines was restricted to the lesion site, and therefore absent from spinal cord white matter tracts undergoing Wallerian degeneration, at later time points. The development of new method combining in situ hybridization with multiple immunofluorescence labeling has allowed us to determine that following SCI, all classes of neural cells initially contribute to the organization of inflammation by rapidly synthesizing cytokines, whereas recruited immune cells mostly contribute to its maintenance at later time points. The rapid expression of IL-lp after SCI suggests that this particular cytokine is at the top of the hierarchical cytokine/chemokine signaling cascade and perhaps responsible for the initiation of inflammatory responses after CNS injury. This was confirmed by studies performed in SCI IL-1 receptor deficient mice which showed that IL-1 p is a key regulator of MCP-1 expression during acute (i.e., 3h) and chronic (i.e., 28d) post-traumatic phases . However, we found that the IL-1/IL-1R signaling pathway was not implicated in MCP-1 induction at 4 days post-SCI. These results suggest that the signaling pathways involved in MCP-1 expression may be cell-dependent.
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Développement d'un modèle de peau reconstruite par génie tissulaire à partir de cellules diabétiques pour l'étude des plaies chroniques cutanées

De Serres-Bérard, Thiéry 27 May 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la FÉSP / Chez les patients diabétiques, plusieurs mécanismes intervenant dans la guérison de plaies sont affectés par l’hyperglycémie. Ainsi, ils sont plus à risque de développer des ulcères chroniques présentant un haut risque d’infection et pouvant même mener à une amputation des membres inférieurs. Les recherches menées sur les fibroblastes et les kératinocytes provenant de patients diabétiques humains sont principalement effectuées avec des cultures cellulaires monocouches peu représentatives de l’environnement in vivo, ce qui empêche la découverte de traitements efficaces. Notre hypothèse propose que l’intégration de cellules diabétiques dans un modèle de peau reconstruite tridimensionnelle pourrait permettre de mieux comprendre la pathogenèse des plaies chroniques. L’objectif du projet consiste à comparer les caractéristiques de peaux reconstruites diabétiques à des peaux reconstruites saines dans deux processus importants pour la guérison de plaies, soit l’angiogenèse et la reépithélialisation. Nous avons extrait des fibroblastes, des kératinocytes et des cellules endothéliales microvasculaires à partir de biopsies de peau prélevées sur le membre amputé de patients diabétiques. Nous les avons ensuite ensemencés dans un biomatériau en chitosane et en collagène dans lequelles cellules endothéliales forment un réseau microvasculaire alors que les kératinocytes forment un épiderme stratifié. Grâce à ce modèle, nous avons observé que des cellules endothéliales saines cultivées avec des fibroblastes diabétiques formaient des réseaux microvasculaires moins développés qu’avec des fibroblastes sains. De plus, les kératinocytes diabétiques présentaient une très faible capacité de reépithélialisation suivant l’induction d’une plaie comparativement aux contrôles sains. Nous avons mis au point le premier modèle de peau reconstruite endothélialisée diabétique et démontré qu’il reproduit in vitro des caractéristiques importantes associées aux ulcères de pieds diabétiques. Ainsi, ce modèle pourra permettre de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires altérés par le diabète dans la guérison cutanée et servir à cribler des molécules thérapeutiques pour le traitement des plaies chroniques. / Skin wound healing is severely compromised in patients with diabetes and can lead to ulcer formation requiring lower limb amputation. Previous studies using cells derived from diabetic patients have been mostly conducted in two-dimensional monolayer cultures, which do not reproduce at all the physiology or the structure of the skin and thus limit the discovery of effective treatments. We propose that a three-dimensional reconstructed skin model made with diabetic cells could be useful to better understand the mechanisms underlying diabetic foot ulcer. Our aim was to asses the efficiency of diabetic reconstructed skin in angiogenesis and reepithelialization, which are two crucial processes of wound healing that are impaired by diabetes. We have extracted and cultured fibroblasts, keratinocytes and microvascular endothelial cells from skin biopsies taken on the amputated limb of diabetic patients. The cells were seeded on a biomaterial made of chitosan and collagen, which allowed the endothelial cells to form a capillary network and the keratinocytes to form a stratified epidermis. We have shown that coculture of healthy endothelial cells with diabetic fibroblasts in the model led to the formation of a less extensive vascular network compared to culture with healthy fibroblasts. Additionally, in diabetic reconstructed skins, keratinocytes formed a thinner epidermis with an altered histological aspect compared to healthy reconstructed skins. Following the induction of a wound in our model, diabetic keratinocytes were inefficient in achieving reepithelialization. We have developed the first endothelialized diabetic reconstructed skin, which features important characteristics found in diabetic wounds like a deficiency in the angiogenesis and reepithelialisation process. Therefore, this model could be a powerful tool to investigate the cellular and molecular mechanisms leading to chronic wounds and act as a platform to screen therapies to enhance wound healing.
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L'anxiété après un traumatisme crânio-cérébral léger

Lamontagne, Guillaume 24 April 2018 (has links)
Le premier objectif de cette étude était de documenter la fréquence des troubles liés à l’anxiété et des symptômes anxieux à 4, 8 et 12 mois post-accident chez des individus ayant subi un traumatisme crânio-cérébral léger (TCCL), selon l’historique de trouble anxieux, le type de TCCL (simple ou complexe) et les antécédents de TCCL. Le second objectif était de vérifier si la présence d'anxiété dans les premiers mois après le TCCL est associée à davantage de symptômes dans différentes sphères à plus long terme, soit la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Cent vingt participants ayant subi un TCCL ont été évalués à 4, 8 et 12 mois avec le Mini-International Neuropsychiatric Interview, l'Échelle hospitalière d'anxiété et de dépression, et des questionnaires évaluant la fatigue, l’irritabilité, le stress perçu, les difficultés cognitives, la dépression, l’insomnie et la douleur. Les résultats montrent que la fréquence des troubles liés à l'anxiété est élevée au cours des 12 premiers mois, bien qu’on observe une diminution significative entre 4 et 12 mois. À 4 mois, 24% ont présenté au moins un trouble lié à l’anxiété comparativement à 11% à 12 mois. De plus, les individus ayant des antécédents d’anxiété sont significativement plus anxieux après l’accident. Finalement, les personnes anxieuses 4 mois après l’accident, comparativement aux individus non anxieux, présentent davantage de symptômes dans différentes sphères 12 mois après l’accident. / The first objective of this doctoral thesis was to document anxiety-related disorders and anxiety symptoms 4, 8 and 12 months after mild traumatic brain injury (MTBI), according to premorbid history of anxiety, type of MTBI (complicated or uncomplicated) and premorbid history of MTBI. The second objective was to examine whether the presence of anxiety in the first months after MTBI is associated with more symptoms in different domains in the longer term. Participants were 120 adults with MTBI who were evaluated 4, 8 and 12 months post-accident with the Mini International Neuropsychiatric Interview, the Hospital Anxiety and Depression Scale, and other self-reported questionnaires evaluating fatigue, irritability, perceived stress, cognitive difficulties, depression, insomnia and pain. Results indicated that the frequency of anxiety-related disorders is high in the first 12 months, although there is a significant decrease between 4 and 12 months post-injury. At 4 months post-MTBI, 24% had at least one anxiety-related disorder compared to 11% at 12 months. Individuals with premorbid history of anxiety disorders were significantly more anxious after MTBI compared to those without past history of anxiety. Compared to participants without anxiety, participants with significant anxiety 4 months after MTBI showed more symptoms associated with MTBI at the 12-month assessment.

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