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Le changement organisationnel : la prédiction des comportements de soutien et de résistance par le biais des préoccupationsMeunier, Sophie 01 1900 (has links)
Depuis plus de 50 ans, les chercheurs s’intéressent à la résistance au changement. Or, malgré plusieurs années de recherche, on ne sait toujours pas exactement quelles variables peuvent prédire les comportements de résistance et encore moins ceux de soutien. La présente thèse vise à pallier cette lacune en identifiant des variables pouvant expliquer à la fois les comportements de soutien et de résistance lors d’un changement organisationnel majeur.
Le modèle des phases de préoccupations (Bareil 2004a) s’avère intéressant à cet effet puisqu’il intègre bien les savoirs actuels et s’adapte à différents changements. L’objectif principal de cette thèse est donc de vérifier jusqu’à quel point les comportements de soutien et de résistance peuvent être prédits par les phases de préoccupations, en tenant compte de l’engagement affectif envers le changement comme variable médiatrice et du rôle des acteurs et de l’avancement de la mise en œuvre comme variables modératrices. Pour ce faire, une étude a été menée auprès d’enseignants, de professionnels et de directeurs d’une Commission scolaire québécoise ayant implanté une réforme majeure provoquant des préoccupations d’intensité variée et des comportements divers, allant de la résistance au soutien.
Les analyses acheminatoires effectuées auprès de deux échantillons indépendants (n=464 et n=171) indiquent que les premières phases du modèle (centrées sur le destinataire, l’organisation et le changement) sont liées positivement aux comportements de résistance et négativement à ceux de soutien. À l’inverse, les dernières phases (centrées sur l’expérimentation, la collaboration et l’amélioration continue) sont liées négativement aux comportements de résistance et positivement à ceux de soutien. Ainsi, plus on avance dans la séquence des phases de préoccupations, plus les comportements de soutien augmentent et ceux de résistance diminuent. Également, l’engagement affectif envers le changement agit à titre de variable médiatrice et permet d’expliquer davantage de variance des comportements de soutien et de résistance.
De plus, les analyses de régression indiquent que les phases de préoccupations expliquent davantage de variance des comportements de soutien des agents de changement, alors qu’elles expliquent plus de variance des comportements de résistance des destinataires. On constate aussi que c’est au début de la mise en œuvre que les phases de préoccupations expliquent le plus de variance des comportements de soutien et de résistance.
Finalement, un troisième échantillon (n=143) permet de suivre l’évolution des participants ayant répondu deux fois au questionnaire. Les tests t ne rapportent aucune différence significative entre les deux temps de mesure et ce, autant pour les phases de préoccupations que pour les comportements de soutien et de résistance. On constate que lorsque les phases de préoccupations n’évoluent pas, les comportements de soutien ou de résistance demeurent les mêmes.
En somme, ces résultats indiquent qu’il est possible de prédire à la fois les comportements de soutien et de résistance avec les phases de préoccupations. En outre, on sait maintenant à quel moment et avec quel type d’acteurs le modèle des phases de préoccupations s’avère le plus utile. Afin de généraliser ces résultats, il serait pertinent de reproduire cette recherche dans une autre organisation qui implante un changement majeur. / For over 50 years, researchers have been interested in resistance to change. However, despite several years of research, it remains unclear which variables can predict resistance and support behaviours. The aim of this thesis is to fill this gap by identifying variables that can explain both support and resistance behaviours during a major organizational change.
The stages of concerns’ model (Bareil, 2004a, adapted from Hall & Hord, 2001) is an interesting option for this purpose since it includes many current knowledge and can be adapted to various changes. Thus, the main objective of this thesis is to ascertain to what extent support and resistance behaviours can be predicted by stages of concerns, taking into account affective commitment to change as a mediator variable and the actor’s role and the progress of the implementation as moderator variables. To this end, a study was conducted with teachers, professionals and directors of a school board in Quebec, implementing a reform causing major concerns of different intensities and various behaviours, ranging from resistance to support.
The path analysis performed with two independent samples (n = 464 and n = 171) indicates that the first stages (focused on the employee, on the organization and on the change) are positively related to resistance behaviours and negatively related to support behaviours. Conversely, the last stages (focused on experimentation, on collaboration and on continuous improvement) are negatively related to resistance behaviours and positively related to support behaviours. Thus, the further along the sequence of stages of concerns, the more supportive behaviours increase and resistance behaviours decreases. Also, affective commitment to change can act as a mediator variable in this relation.
Moreover, regression analysis indicates that the stages of concerns explain more variance in supportive behaviours of change agents as they explain more variance in resistance behaviours of employees. We also note that it is in early implementation that the stages of concerns explain the most variance in support and resistance behaviours.
Finally, a third sample (n = 143) follows the evolution of participants who completed the questionnaire twice. The t-tests report no significant difference between the two measurement time, and this for both preoccupations and support and resistance behaviours. We note that when the stages of concerns do not change, support or resistance behaviours remain the same.
In sum, these results indicate that we can now predict both support and resistance behaviours with the stages of concerns. In addition, this study permitted to know when this model is the most appropriate and who benefits the most of it. To generalize these results, it would be appropriate to replicate this research in another organization implementing a different major change.
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Étude de l’état de préparation organisationnelle à la Cyber santé en réadaptationTouré, Mariama 12 1900 (has links)
Introduction : La cyber santé (CS) a le potentiel d’améliorer l'efficience et l'efficacité des services de santé. Malgré cela, son adoption demeure problématique et jusqu’à 70 % des projets d’implantation échouent. Objectifs : Cette étude vise à évaluer l’état de préparation d’une organisation par rapport à la CS et à identifier les facteurs personnels qui influencent cet état. Méthode : Une étude transversale a été réalisée auprès de 137 cliniciens, 28 gestionnaires et 47 membres du personnel non clinique d’un centre de réadaptation à Montréal. Les participants ont répondu à un questionnaire auto administré sur l’état de préparation organisationnelle vis-à-vis la CS qui comprend trois sous échelles (Individu, Organisation et Technologie) avec chacune un score sur 100. Des données ont aussi été colligées sur le profil des utilisateurs, leur utilisation des technologies et leur style de réponse à la nouvelle information. Résultats : Les participants se perçoivent prêts à adopter la CS dans leur travail ( = 73.8, SD = 8.5) et perçoivent aussi favorablement les technologies disponibles ( = 73.8, SD = 7.2). Toutefois, le personnel perçoit le centre comme étant modérément prête ( = 66.6, SD = 9.8). La charge de travail perçue et la fonction au sein de l'organisation ont été identifiées comme ayant une influence sur l'état de préparation à la CS. Discussion : Ces résultats appuient la pertinence d’aborder l’état de préparation organisationnelle comme un concept multidimensionnel. À partir des résultats obtenus, des stratégies d'implantation adaptées ont pu être identifiées. / Background: E-health presents a potential for delivering care more efficiently and effectively. Despite this, the adoption of e-health by professionals remains problematic, and as many as 70% of attempts to introduce e-health fail. Purpose: The purpose of this study was to assess organizational readiness for e-health among the staff of a rehabilitation centre and to identify which elements in the user profile have an impact on readiness. Methods: A cross-sectional study was conducted with 137 clinicians, 28 managers and 47 non-clinical staff in a rehabilitation centre in Montreal. All participants completed a self-administered questionnaire assessing organizational readiness for e-health. The measure contains three subscales (Individual, Organizational and Technological) with each subscale providing a score on 100. Data were also collected on the users’ profile, use of technologies and typical response to new information. Results: Generally, participants considered themselves ready to adopt e-health in their work ( = 73,8%, SD = 8,5) and they also had a favourable opinion of the technologies in place ( = 73,8%, SD = 7,2). They however perceived the centre as being only moderately ready ( = 66,6%, SD = 9,8) for e-health changes. Perceived workload and position/duties in the organization were found to have an impact on readiness for e-health. Conclusions: These results underscore the importance of addressing organizational readiness for change as a multidimensional concept. Based on these results, implementation strategies tailored to the specific profile of a rehabilitation organization were identified.
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Towards a communicative understanding of organizational change : Koumbit's change processMarroquín Velásquez, Lissette 02 1900 (has links)
Comment comprendre les dynamiques qui sous-tendent les changements des organisations? Le changement organisationnel fait partie de la réalité quotidienne des organisations et, comme en témoigne une vaste littérature, le sujet a été abordé à partir de diverses perspectives conceptuelles. Toutefois, plusieurs questions fondamentales demeurent quant à la façon dont le changement organisationnel est accompli (Tsoukas & Chia, 2002; Chia, 1999).
Je suggère que la clé pour répondre à ces questions se trouve dans l’étude de la communication. Cependant, le rôle de la communication dans la production du changement reste peu exploré dans les conceptualisations actuelles sur le sujet.
Ainsi, l’objectif principal de cette thèse est de décrire la façon dont le changement émerge dans la communication, en d’autres termes, comment il est accompli à partir des interactions.
Dans cette recherche, je propose que la compréhension du changement passe par une vision de la communication comme un processus constant dans lequel les réalités sont créées, négociées et transformées de manière interactive.
Cette conception est fondée sur a plurified view of interactions (Cooren, Fox, Robichaud & Talih, 2005; Cooren 2010) qui prend en considération la contribution d’êtres appartenant à diverses ontologies (e.g., ordinateurs, règlements, principes, émotions, règles, c.) dans l’action.
En mobilisant cette vision de la communication, j’ai étudié les changements qui ont eu lieu à Koumbit — une organisation à but non lucratif basée à Montréal qui œuvre dans le domaine des technologies de l’information. L’observation, les entrevues ainsi que la révision de documents officiels ont été les techniques choisies pour cueillir les données.
Ma recherche m’a permis de déterminer que le changement organisationnel est un processus progressif qui se matérialise d’interaction en interaction. C’est en composant et en recomposant des ensembles d’associations que se crée une différence dans l’état des choses. Si bien les interactions sont accomplies dans le ici et le maintenant, leur caractère hybride leur permet de rendre compte de ce que l’organisation a été et de ce qu’elle sera. Cette étude suggère que, d’un point de vue communicationnel, les mécanismes à partir desquels le changement organisationnel est accompli n sont pas aussi différents de ceux qui produisent les processus organisants (organizing). / Although organizational change is part of our daily experience of organizations and the literature that explores it is vast, we have limited knowledge of the ways change is actually accomplished (Tsoukas & Chia, 2002; Chia, 1999). I suggest that the key to answering this question can be found in communication. However, extant conceptualizations of change fail to account for the role that communication plays in the production of organizational change. Hence, the main goal of this dissertation is to describe how organizational change takes place in communication, that is, how organizational change is interactionally brought about.
The understanding of organizational change I develop in this research conceives of communication as a process in which realities are interactively created, negotiated and changed. This conceptualization of communication is grounded in a plurified view of interactions (Cooren, Fox, Robichaud & Talih, 2005; Cooren, 2010) that acknowledges the contribution of beings of diverse ontologies (e.g., computers, bylaws, principles, emotions, rules, etc.) to action.
Mobilizing this view of communication I studied the changes that were taking place in Koumbit, a Montreal based non-profit organization in the field of information technology. Data were collected by means of observation, interviews and archival research.
The findings of this study show that organizational change is an incremental process, that takes place one interaction at the time, where a difference is created in the state of affairs by composing and recomposing sets of associations. While accomplished in the here and now, interactions account for what happened in the past and have a bearing for what will happen in the future. In turn, this study suggests that from a communication viewpoint, the mechanisms through which organizational change is accomplished are not very different from those that produce organizing.
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Les réactions affectives à un évènement corporatif et les attitudes au travailDubé, Marie-Elen 02 1900 (has links)
Ce mémoire vise à vérifier l’impact des réactions affectives à un évènement corporatif sur les attitudes des employés d’une institution financière à l’égard de l’organisation et d’un changement organisationnel. Plus précisément, nous tenons à déterminer si les réactions affectives positives ou négatives des employés à l’évènement corporatif auquel ils ont assisté améliorent ou diminuent leur engagement organisationnel affectif, leur désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel et leur satisfaction anticipée à l’égard du changement organisationnel. Basée sur les données recueillies à l’aide d’un sondage électronique à trois moments distincts, notre étude longitudinale confirme certaines de nos hypothèses. D’abord, les réactions affectives positives à l’évènement corporatif sont associées à l’amélioration du désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel et à la satisfaction anticipée à l’égard de ce changement quelques jours après l’évènement corporatif alors que les réactions négatives ont l’effet contraire. Les résultats révèlent que les réactions affectives à l’évènement corporatif n’influencent pas les attitudes des employés plus d’une semaine après l’évènement à l’exception des réactions affectives positives qui améliorent leur désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel. / This research aims to determine the impact of affective reactions related to a corporate event on the attitudes of employees of a financial institution with regards to the organization and the organizational change. Specifically, we wish to determine whether employees’ positive or negative affective reactions to a corporate event enhance or diminish their affective organizational commitment, their desire to collaborate within the organizational change, and their expected satisfaction towards the organizational change. Based on data collected through an electronic survey at three separate times, our longitudinal study confirms some of our assumptions. First, positive affective reactions to a corporate event enhance the desire to collaborate within the organizational change and anticipated satisfaction regarding this change a few days after the corporate event while negative reactions have the opposite effect. The results show that emotional reactions associated to the corporate event do not influence the attitudes of the employees one week after the event with the exception of positive affective reactions enhancing the desire to collaborate within the change.
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Perceptions des conseillères en soins infirmiers et en pratique infirmière avancée quant à la qualité, à la pertinence et aux impacts d’une formation à l’Ennéagramme sur les compétences infirmièresDesmarais, Michèle 12 1900 (has links)
No description available.
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L'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication au Gabon : quelles incidences perçues sur l'organisation du travail et la santé des employés? / The development of new information technology and communication media in Gabon : which are the perceived incidences on the organisation of work and on the health of the employees?Inagnibomoua, Kader Kane 22 March 2016 (has links)
Ce travail de doctorat se propose d’évaluer les conséquences de l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans le monde du travail gabonais, tant sur le plan organisationnel que de celui de la santé des employés. Plus précisément, l’objectif de la présente thèse se décline en trois points. Le premier point s’intéresse aux facteurs susceptibles de faciliter l’usage des NTIC par les employés. Le second point évalue les modifications engendrées par l’usage des NTIC dans l’organisation du travail des employés. Enfin, le dernier point apprécie l’impact des NTIC sur la santé physique et psychologique des employés. Une enquête par questionnaire a été menée auprès d’un échantillon de 136 employés travaillant dans le secteur bancaire au Gabon. L’outil élaboré se structure en quatre parties : (A) une partie signalétique cernant les variables sociodémographiques (âge, sexe, situation matrimoniale) et socio organisationnelles (ancienneté, durée et fréquence journalière d’utilisation des NTIC) ; (B) l’échelle de Brangier et Hammes (2007) qui mesure la relation homme-travail-organisation à partir du modèle de la symbiose ; (C) un questionnaire de 30 items conçu pour les besoins de la recherche et s’appuyant sur l’analyse de contenu thématique catégorielle des discours recueillis auprès d’employés gabonais évoquant leur travail au quotidien. Il porte sur l’influence des NTIC sur l’organisation du travail (efficacité travail, pratiques communicationnelles, autonomie, surcharge informationnelle et isolement professionnel) ; (D) un questionnaire conçu de la même manière que le précédent explorent les liens perçus entre les NTIC et la santé au travail (troubles physiques, stress professionnel et bien-être psychologique au travail). Globalement, les résultats obtenus indiquent que les liens que les employés gabonais entretiennent avec les NTIC sont étroitement corrélés à l’usage qu’ils en font. Cependant, ils ne pointent aucun lien entre l’usage des NTIC dans les entreprises gabonaises et l’organisation du travail. Par ailleurs, ces résultats montrent que les NTIC sont perçues comme à l’origine de troubles de la santé physique (notamment les troubles-musculo-squelettiques) et psychologique (notamment stress professionnel) mais également d’un certain bien-être psychologique (notamment en lien avec l’ambiance au travail et l’implication au travail/accomplissement de soi). Enfin, notre travail fait émerger deux médiations : les technologies de partage (vs les technologies d’assistance) constituent un médiateur total de la relation entre la perception de symbiose homme-travail-organisation et la survenue perçue de TMS (vs dépression). Notre travail de recherche a ainsi une dimension appliquée à court terme mais laisse également entrevoir des pistes de recherches futures visant à améliorer à moyen terme l’intégration et le développement des NTIC au Gabon. / This doctoral thesis aims to assess the consequences of the integration of the new information technology and communication media (NITC) on the workforce in Gabon, concerning both the organisational field and the field of workforce health. More precisely, the objective of the current thesis focuses on three aspects. The first aspect concerns the factors which are bound to facilitate the use of NITC by the employees. The second aspect assesses the changes triggered by the use of NITC in the organisation of the employees’ work. Last but not least, the last aspect assesses the impact of NITC on the physical and psychological health of the employees. A questionnaire was applied on a sample of 136 employees who worked in the banking system in Gabon. The designed tool is structured in four parts: (A) an identification part comprising the socio-demographic variables (age, sex, marital status) and the socio-organisational ones (seniority, daily length of use and frequency of use of the NITC); (B) the Brangier and Hammes scale (2007), which measures the relation man-work-organisation starting from the model of symbiosis; (C) a 30-item questionnaire designed according to the research needs, based on the analysis of the categorial-thematic content of the discourses provided by employees in Gabon while describing their daily work routine. It focuses on the influence of NITC on the organisation of work (efficiency in work, communication practises, autonomy, information overload and professional isolation); (D) a questionnaire built in the same manner as the previous one, exploring the perceived connections between NITC and health at the workplace (physical issues, professional stress and professional well-being at work). Globally, the obtained results show that the connections that the employees in Gabon have with the NITC are strongly correlated with the way in which they use them. However, they do not indicate any connection between the use of NITC inside the organisations in Gabon and the organisation of work. Moreover, these results show that on the one hand the NITC are perceived as the source of physical health issues (particularly musculoskeletal issues) and psychological issues (particularly professional stress), but on the other hand they are also perceived as causing a certain psychological well-being (particularly when it comes to the working environment and the involvement in work/self-accomplishment). Finally, our work highlights two mediations: the sharing technologies (vs. assistive technologies) constitute a total mediator of the relation between the perception of the symbiosis between man-work-organisation and the perceived occurrence of the TMS (vs. depression). Our research also has an applicative dimension on short-term, but it opens the gate towards future research patterns aiming to improve the integration and development of NITC in Gabon on mid-term.
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Le changement organisationnel : la prédiction des comportements de soutien et de résistance par le biais des préoccupationsMeunier, Sophie 01 1900 (has links)
Depuis plus de 50 ans, les chercheurs s’intéressent à la résistance au changement. Or, malgré plusieurs années de recherche, on ne sait toujours pas exactement quelles variables peuvent prédire les comportements de résistance et encore moins ceux de soutien. La présente thèse vise à pallier cette lacune en identifiant des variables pouvant expliquer à la fois les comportements de soutien et de résistance lors d’un changement organisationnel majeur.
Le modèle des phases de préoccupations (Bareil 2004a) s’avère intéressant à cet effet puisqu’il intègre bien les savoirs actuels et s’adapte à différents changements. L’objectif principal de cette thèse est donc de vérifier jusqu’à quel point les comportements de soutien et de résistance peuvent être prédits par les phases de préoccupations, en tenant compte de l’engagement affectif envers le changement comme variable médiatrice et du rôle des acteurs et de l’avancement de la mise en œuvre comme variables modératrices. Pour ce faire, une étude a été menée auprès d’enseignants, de professionnels et de directeurs d’une Commission scolaire québécoise ayant implanté une réforme majeure provoquant des préoccupations d’intensité variée et des comportements divers, allant de la résistance au soutien.
Les analyses acheminatoires effectuées auprès de deux échantillons indépendants (n=464 et n=171) indiquent que les premières phases du modèle (centrées sur le destinataire, l’organisation et le changement) sont liées positivement aux comportements de résistance et négativement à ceux de soutien. À l’inverse, les dernières phases (centrées sur l’expérimentation, la collaboration et l’amélioration continue) sont liées négativement aux comportements de résistance et positivement à ceux de soutien. Ainsi, plus on avance dans la séquence des phases de préoccupations, plus les comportements de soutien augmentent et ceux de résistance diminuent. Également, l’engagement affectif envers le changement agit à titre de variable médiatrice et permet d’expliquer davantage de variance des comportements de soutien et de résistance.
De plus, les analyses de régression indiquent que les phases de préoccupations expliquent davantage de variance des comportements de soutien des agents de changement, alors qu’elles expliquent plus de variance des comportements de résistance des destinataires. On constate aussi que c’est au début de la mise en œuvre que les phases de préoccupations expliquent le plus de variance des comportements de soutien et de résistance.
Finalement, un troisième échantillon (n=143) permet de suivre l’évolution des participants ayant répondu deux fois au questionnaire. Les tests t ne rapportent aucune différence significative entre les deux temps de mesure et ce, autant pour les phases de préoccupations que pour les comportements de soutien et de résistance. On constate que lorsque les phases de préoccupations n’évoluent pas, les comportements de soutien ou de résistance demeurent les mêmes.
En somme, ces résultats indiquent qu’il est possible de prédire à la fois les comportements de soutien et de résistance avec les phases de préoccupations. En outre, on sait maintenant à quel moment et avec quel type d’acteurs le modèle des phases de préoccupations s’avère le plus utile. Afin de généraliser ces résultats, il serait pertinent de reproduire cette recherche dans une autre organisation qui implante un changement majeur. / For over 50 years, researchers have been interested in resistance to change. However, despite several years of research, it remains unclear which variables can predict resistance and support behaviours. The aim of this thesis is to fill this gap by identifying variables that can explain both support and resistance behaviours during a major organizational change.
The stages of concerns’ model (Bareil, 2004a, adapted from Hall & Hord, 2001) is an interesting option for this purpose since it includes many current knowledge and can be adapted to various changes. Thus, the main objective of this thesis is to ascertain to what extent support and resistance behaviours can be predicted by stages of concerns, taking into account affective commitment to change as a mediator variable and the actor’s role and the progress of the implementation as moderator variables. To this end, a study was conducted with teachers, professionals and directors of a school board in Quebec, implementing a reform causing major concerns of different intensities and various behaviours, ranging from resistance to support.
The path analysis performed with two independent samples (n = 464 and n = 171) indicates that the first stages (focused on the employee, on the organization and on the change) are positively related to resistance behaviours and negatively related to support behaviours. Conversely, the last stages (focused on experimentation, on collaboration and on continuous improvement) are negatively related to resistance behaviours and positively related to support behaviours. Thus, the further along the sequence of stages of concerns, the more supportive behaviours increase and resistance behaviours decreases. Also, affective commitment to change can act as a mediator variable in this relation.
Moreover, regression analysis indicates that the stages of concerns explain more variance in supportive behaviours of change agents as they explain more variance in resistance behaviours of employees. We also note that it is in early implementation that the stages of concerns explain the most variance in support and resistance behaviours.
Finally, a third sample (n = 143) follows the evolution of participants who completed the questionnaire twice. The t-tests report no significant difference between the two measurement time, and this for both preoccupations and support and resistance behaviours. We note that when the stages of concerns do not change, support or resistance behaviours remain the same.
In sum, these results indicate that we can now predict both support and resistance behaviours with the stages of concerns. In addition, this study permitted to know when this model is the most appropriate and who benefits the most of it. To generalize these results, it would be appropriate to replicate this research in another organization implementing a different major change.
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Towards a communicative understanding of organizational change : Koumbit's change processMarroquín Velásquez, Lissette 02 1900 (has links)
Comment comprendre les dynamiques qui sous-tendent les changements des organisations? Le changement organisationnel fait partie de la réalité quotidienne des organisations et, comme en témoigne une vaste littérature, le sujet a été abordé à partir de diverses perspectives conceptuelles. Toutefois, plusieurs questions fondamentales demeurent quant à la façon dont le changement organisationnel est accompli (Tsoukas & Chia, 2002; Chia, 1999).
Je suggère que la clé pour répondre à ces questions se trouve dans l’étude de la communication. Cependant, le rôle de la communication dans la production du changement reste peu exploré dans les conceptualisations actuelles sur le sujet.
Ainsi, l’objectif principal de cette thèse est de décrire la façon dont le changement émerge dans la communication, en d’autres termes, comment il est accompli à partir des interactions.
Dans cette recherche, je propose que la compréhension du changement passe par une vision de la communication comme un processus constant dans lequel les réalités sont créées, négociées et transformées de manière interactive.
Cette conception est fondée sur a plurified view of interactions (Cooren, Fox, Robichaud & Talih, 2005; Cooren 2010) qui prend en considération la contribution d’êtres appartenant à diverses ontologies (e.g., ordinateurs, règlements, principes, émotions, règles, c.) dans l’action.
En mobilisant cette vision de la communication, j’ai étudié les changements qui ont eu lieu à Koumbit — une organisation à but non lucratif basée à Montréal qui œuvre dans le domaine des technologies de l’information. L’observation, les entrevues ainsi que la révision de documents officiels ont été les techniques choisies pour cueillir les données.
Ma recherche m’a permis de déterminer que le changement organisationnel est un processus progressif qui se matérialise d’interaction en interaction. C’est en composant et en recomposant des ensembles d’associations que se crée une différence dans l’état des choses. Si bien les interactions sont accomplies dans le ici et le maintenant, leur caractère hybride leur permet de rendre compte de ce que l’organisation a été et de ce qu’elle sera. Cette étude suggère que, d’un point de vue communicationnel, les mécanismes à partir desquels le changement organisationnel est accompli n sont pas aussi différents de ceux qui produisent les processus organisants (organizing). / Although organizational change is part of our daily experience of organizations and the literature that explores it is vast, we have limited knowledge of the ways change is actually accomplished (Tsoukas & Chia, 2002; Chia, 1999). I suggest that the key to answering this question can be found in communication. However, extant conceptualizations of change fail to account for the role that communication plays in the production of organizational change. Hence, the main goal of this dissertation is to describe how organizational change takes place in communication, that is, how organizational change is interactionally brought about.
The understanding of organizational change I develop in this research conceives of communication as a process in which realities are interactively created, negotiated and changed. This conceptualization of communication is grounded in a plurified view of interactions (Cooren, Fox, Robichaud & Talih, 2005; Cooren, 2010) that acknowledges the contribution of beings of diverse ontologies (e.g., computers, bylaws, principles, emotions, rules, etc.) to action.
Mobilizing this view of communication I studied the changes that were taking place in Koumbit, a Montreal based non-profit organization in the field of information technology. Data were collected by means of observation, interviews and archival research.
The findings of this study show that organizational change is an incremental process, that takes place one interaction at the time, where a difference is created in the state of affairs by composing and recomposing sets of associations. While accomplished in the here and now, interactions account for what happened in the past and have a bearing for what will happen in the future. In turn, this study suggests that from a communication viewpoint, the mechanisms through which organizational change is accomplished are not very different from those that produce organizing.
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Étude de l’état de préparation organisationnelle à la Cyber santé en réadaptationTouré, Mariama 12 1900 (has links)
Introduction : La cyber santé (CS) a le potentiel d’améliorer l'efficience et l'efficacité des services de santé. Malgré cela, son adoption demeure problématique et jusqu’à 70 % des projets d’implantation échouent. Objectifs : Cette étude vise à évaluer l’état de préparation d’une organisation par rapport à la CS et à identifier les facteurs personnels qui influencent cet état. Méthode : Une étude transversale a été réalisée auprès de 137 cliniciens, 28 gestionnaires et 47 membres du personnel non clinique d’un centre de réadaptation à Montréal. Les participants ont répondu à un questionnaire auto administré sur l’état de préparation organisationnelle vis-à-vis la CS qui comprend trois sous échelles (Individu, Organisation et Technologie) avec chacune un score sur 100. Des données ont aussi été colligées sur le profil des utilisateurs, leur utilisation des technologies et leur style de réponse à la nouvelle information. Résultats : Les participants se perçoivent prêts à adopter la CS dans leur travail ( = 73.8, SD = 8.5) et perçoivent aussi favorablement les technologies disponibles ( = 73.8, SD = 7.2). Toutefois, le personnel perçoit le centre comme étant modérément prête ( = 66.6, SD = 9.8). La charge de travail perçue et la fonction au sein de l'organisation ont été identifiées comme ayant une influence sur l'état de préparation à la CS. Discussion : Ces résultats appuient la pertinence d’aborder l’état de préparation organisationnelle comme un concept multidimensionnel. À partir des résultats obtenus, des stratégies d'implantation adaptées ont pu être identifiées. / Background: E-health presents a potential for delivering care more efficiently and effectively. Despite this, the adoption of e-health by professionals remains problematic, and as many as 70% of attempts to introduce e-health fail. Purpose: The purpose of this study was to assess organizational readiness for e-health among the staff of a rehabilitation centre and to identify which elements in the user profile have an impact on readiness. Methods: A cross-sectional study was conducted with 137 clinicians, 28 managers and 47 non-clinical staff in a rehabilitation centre in Montreal. All participants completed a self-administered questionnaire assessing organizational readiness for e-health. The measure contains three subscales (Individual, Organizational and Technological) with each subscale providing a score on 100. Data were also collected on the users’ profile, use of technologies and typical response to new information. Results: Generally, participants considered themselves ready to adopt e-health in their work ( = 73,8%, SD = 8,5) and they also had a favourable opinion of the technologies in place ( = 73,8%, SD = 7,2). They however perceived the centre as being only moderately ready ( = 66,6%, SD = 9,8) for e-health changes. Perceived workload and position/duties in the organization were found to have an impact on readiness for e-health. Conclusions: These results underscore the importance of addressing organizational readiness for change as a multidimensional concept. Based on these results, implementation strategies tailored to the specific profile of a rehabilitation organization were identified.
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Les réactions affectives à un évènement corporatif et les attitudes au travailDubé, Marie-Elen 02 1900 (has links)
Ce mémoire vise à vérifier l’impact des réactions affectives à un évènement corporatif sur les attitudes des employés d’une institution financière à l’égard de l’organisation et d’un changement organisationnel. Plus précisément, nous tenons à déterminer si les réactions affectives positives ou négatives des employés à l’évènement corporatif auquel ils ont assisté améliorent ou diminuent leur engagement organisationnel affectif, leur désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel et leur satisfaction anticipée à l’égard du changement organisationnel. Basée sur les données recueillies à l’aide d’un sondage électronique à trois moments distincts, notre étude longitudinale confirme certaines de nos hypothèses. D’abord, les réactions affectives positives à l’évènement corporatif sont associées à l’amélioration du désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel et à la satisfaction anticipée à l’égard de ce changement quelques jours après l’évènement corporatif alors que les réactions négatives ont l’effet contraire. Les résultats révèlent que les réactions affectives à l’évènement corporatif n’influencent pas les attitudes des employés plus d’une semaine après l’évènement à l’exception des réactions affectives positives qui améliorent leur désir de collaborer dans le cadre du changement organisationnel. / This research aims to determine the impact of affective reactions related to a corporate event on the attitudes of employees of a financial institution with regards to the organization and the organizational change. Specifically, we wish to determine whether employees’ positive or negative affective reactions to a corporate event enhance or diminish their affective organizational commitment, their desire to collaborate within the organizational change, and their expected satisfaction towards the organizational change. Based on data collected through an electronic survey at three separate times, our longitudinal study confirms some of our assumptions. First, positive affective reactions to a corporate event enhance the desire to collaborate within the organizational change and anticipated satisfaction regarding this change a few days after the corporate event while negative reactions have the opposite effect. The results show that emotional reactions associated to the corporate event do not influence the attitudes of the employees one week after the event with the exception of positive affective reactions enhancing the desire to collaborate within the change.
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