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Analyse multi-échelle et interprétation géodynamique des données morphostructurales associées au volcano-plutonisme phanérozoïque d'Afrique équatoriale (Ligne du Cameroun et régions voisines)/ Multi-scale analysis and Geodynamic interpretation of morphostructural data associated to the Phanerozoic volcano-plutonism of Equatorial Africa (Cameroon Line and neighboring regions)Nkono, Collin 13 November 2008 (has links)
De l’observation microscopique d’une lame mince à l’observation mégascopique d’une province volcano-plutonique par télédétection (SRTM, Landsat), ce travail s’intéresse aux méthodes de comptage, aux traitements statistique et fractale des tailles, formes, orientations et distributions spatiales ainsi qu’à l’interprétation pétrogénétique et/ou géodynamique de différents marqueurs géologiques (cristaux, linéaments, cônes volcaniques…) associés au volcano-plutonisme phanérozoïque d’Afrique équatoriale (Ligne du Cameroun et régions voisines).
L’analyse à l’échelle microscopique de la distribution de taille de grains et des textures de roches volcaniques et mantelliques (laves et enclaves provenant de l’île de Bioko, golfe de Guinée) a permis de mettre en évidence l’importance d’une quantification objective des paramètres de taille et des relations entre les phases minérales. Après avoir appliqué et discuté les résultats obtenus par les méthodes dites de « distribution de tailles de grains » ou CSD (Crystal Size Distribution), les relations spatiales entre les cristaux et donc les textures ont été étudiées par analyse fractale classique puis grâce à l’entropie de Shannon, dont il s’agit de la première application 2D. La généralisation de ces méthodes de comptage à des objets géologiques de plus grande taille (linéaments, cônes volcaniques…) par le biais des images satellites (Landsat) et modèles numériques de terrain (MNT) issus des données SRTM, a permis d’aborder de manière objective, sur un nombre suffisant de mesures, la morphostructure de la région étudiée. L’ensemble des données morpho-structurales, soit 15.171 linéaments, 8.092 cônes volcaniques ou complexes annulaires, d’une vaste zone de plus de 2.700.000 km2 autour du golfe de Guinée, ont permis d’élaborer plusieurs modèles structuraux locaux qui, synthétisés dans une vue spatio-temporelle complète depuis le Carbonifère jusqu’à l’actuel, ont permis de redéfinir l’évolution géodynamique de la région.
Cette zone mobile complexe, pincée entre le craton congolais et le craton ouest-africain, est caractérisée par un soubassement précambrien, réactivé lors de la mise en place des grands bassins sédimentaires et ensembles magmatiques phanérozoiques. Contrairement à un modèle unique, souvent invoqué, l’évolution géologique régionale se présente comme une suite de régimes transcurrents dextres se déplaçant spatialement autour des directions N80 au Jurassique, N120 au Crétacé et N30 du Paléogène à l’actuel. L’intégration des nombreuses données géochimiques et isotopiques de la littérature aux modèles géodynamiques de ce travail oblige à globaliser le magmatisme cénozoïque à l’échelle de l’Afrique équatoriale dans son ensemble qui se présente alors comme un « ensemble » magmatique cohérent.
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Les forêts matures de terre ferme du sud-est CamerounKouob Bégné, Serge S 26 March 2009 (has links)
La structuration spatiale de la diversité floristique constitue un outil de base pour la gestion durable des forêts tropicales. La complexité des forêts tropicales s’accommode mal des généralisations et des extrapolations qui aboutissent le plus souvent à des résultats imprévisibles. La présente étude a pour but (1) d’identifier les groupements végétaux des forêts matures de terre ferme de la RBD et partitionner la variance floristique ; (2) de comparer les forêts matures de terre ferme de la RBD à d’autres forêts tropicales sur la base de la diversité, de la structure et de la dominance des taxons; (3) d’évaluer la structuration spatiale de la diversité dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei de la RBD; (4) d’évaluer l’influence des densités de Raphia regalis sur la diversité des forêts matures de terre ferme de la RBD; (5) de déterminer le statut phytogéographique des forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun ; (6) de Comparer les différents types forestiers de forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun sur la base de la diversité et de la structure. La Réserve de Biosphère du Dja (RBD) ainsi que le massif forestier Ngoyla Mintom font partie sont faiblement perturbés par les activités anthropiques et font partie de l’initiative de conservation transfrontalière TRIDOM. La variance floristique dans la RBD est principalement expliquée par les distances géographiques, l’indice de continentalité et la topographie. La part de variance floristique non expliquée est élevée et due aux facteurs stochastiques et à l’hétérogénéité environnementale non détectée. La diversité locale dans les forêts matures de terre ferme de la RBD est élevée, bien que n’atteignant pas les degrés extrêmes observés dans certaines forêts tropicales d’Asie et d’Amérique du Sud. La diversité de différenciation est faible et positivement corrélée aux distances géographiques. Quelques taxons sont dominants tandis que le nombre d’espèces rares est élevé. Dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei, les strates arborescentes sont moins diversifiées que celles des forêts hétérogènes aussi bien à l’échelle locale qu’à celle du site. A surface égales, les strates herbacées des forêts monodominantes sont aussi diversifiées que celles des forêts hétérogènes. La diversité de différenciation est négativement corrélée à l’amplitude de la monodominance et aux distances géographiques même en absence des effectifs de Gilbertiodendron dewevrei. Raphia regalis influence négativement les densités dans les strates arborescentes, contribuant ainsi à une diversité locale artificiellement élevée. Les forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun correspondent à la continuité de la partie continentale du bas-guinéen. Le district congolais du Dja suit les contours de la rivière dont il porte le nom. Les types forestiers matures de terre ferme du sud-est Cameroun diffèrent aussi bien du point de vu de leur structure que de leurs diversités à différentes échelles. Toute intervention doit tenir compte des spécificités de chacune d’entre elles. Les taux élevés d’espèces rares et la faible diversité des forêts à Gilbertiodendron dewevrei, l’isolement relatif des forêts à Coula edulis du district congolais du Dja, les faibles densités d’espèces arborescentes dans les forêts à Raphia regalis et le statut conservatoire de l’espèce dominante, la diversité élevée des forêts mixtes à l’échelle du sud-est Cameroun et du bassin du Congo.
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Les associations régionales et le nationalisme camerounais 1945-1961Mokam, David 16 May 2006 (has links) (PDF)
De 1945 à 1961, le Cameroun connut l'existence de plusieurs types d'associations régionales dont les objectifs globaux avaient trait à la sauvegarde de la tradition, à la promotion de la solidarité, de la fraternité et du développement. Dans le Cameroun sous administration britannique, elles fonctionnèrent très librement, contrairement à celles du Cameroun français qui vécurent pratiquement sous surveillance de l'administration coloniale. Apolitiques à leur création, ces associations régionales furent politisées par le biais des effets de la partition du Cameroun à la fin de la première guerre mondiale, de la volonté de certains Camerounais à trouver du soutien pour leurs partis politiques et pour leurs candidatures aux élections et de la volonté de déstabilisation des autorités coloniales françaises. Par conséquent, leur action politique se déploya dans plusieurs directions: expression des doléances régionales, soutien et opposition aux partis politiques et à l'administration coloniale, présentation et soutien des candidats aux élections, revendication de l'indépendance et de la réunification du Cameroun ou opposition à celles-ci. L'action politique nationaliste des associations régionales, très forte et engagée au départ, baissa en intensité au fur et à mesure de l'avancement du processus devant conduire à l'indépendance et à la réunification. Aux derniers stades du mouvement, les plus décisifs, les associations régionales brillèrent par leur absence ou par leur inertie. L'indépendance et la réunification furent obtenues pratiquement sans elles. Leur action nationaliste fut limitée par leur incapacité à concilier durablement l'attachement régional et le nationalisme, leur division à tous les niveaux, les manœuvres déstabilisatrices de l'administration coloniale, le statut international du Cameroun et la concurrence des autres acteurs de la scène politique.
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Exploitation élaeïcole au Cameroun : épuisement d'un modèle de développement inefficace et ses conséquences socio-économiquesEkobena Iya, Fabienne Elodie 09 1900 (has links) (PDF)
Le but de ce travail est de montrer que le Cameroun, pays de 19 millions d'habitants, situé au-dessus du 45e parallèle en Afrique centrale et conscient du potentiel que représente sa filière élaeïcole, a décidé de la redynamiser. Mais cette filière déficitaire et pratiquement privatisée reste handicapée par des problèmes de productivité et manque de compétitivité. Les difficultés sont attribuables en partie à des stratégies de développement défaillantes et essoufflées toujours appliquées à travers divers programmes. Ces programmes ont tous pour objectif d'augmenter les surfaces des palmeraies à huile pour accroître la production du pays et la rendre compétitive. Cependant, redynamiser un secteur en déficit tout en suivant un modèle limité n'est pas sans entraîner des conséquences socio-économiques sur le pays et surtout sur le milieu rural, premier producteur d'huile de palme depuis des générations. Ce qui nous mène à nous demander, en quoi la poursuite d'un modèle de développement contraignant affecte-t-il la filière élaeïcole camerounaise à long terme, et quelles sont ses incidences sur la société? Le travail suivant se divise ainsi en trois parties pour répondre à cette question. La première partie, qui analyse les effets d'un modèle de développement inefficace et extraverti sur la filière privatisée, tend à montrer que ceux-ci découlent d'une économie de traite qui influe sur les actions de l'État. Des actions interventionnistes et inefficaces qui ont mené à l'épuisement du modèle et à la déstructuration de la filière élaeïcole. Elles tendent ainsi à être corrigées par les réformes de la Banque mondiale qui ont également pour objectif de relancer la filière de l'huile de palme camerounaise. Ces réformes, qui sont appliquées par l'État et le secteur privé dans la seconde partie, mettent l'accent sur les mécanismes de l'agriculture commerciale. Mais ces derniers sont pénalisés par des contraintes institutionnelles et financières et celles liées à l'accès au marché. D'autre part, si les actions publiques restent mitigées pour profiter des retombées, celles du privé, en revanche, malgré leur insuffisance, génèrent des retombées aux agro-industries. Quant aux petits producteurs, comme nous le verrons dans la troisième partie, leurs revenus restent faibles même s'ils permettent de mener une vie décente dans quelques régions. De plus, concurrencés à l'intérieur par les importations asiatiques, ils doivent également faire face aux effets provoqués par les accords internationaux et subir, avec les populations villageoises marginalisées, des effets sociaux et environnementaux, à l'origine des conflits écosociaux.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cameroun, huile de palme, modèle de développement, conséquences socioéconomiques, Banque mondiale.
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D'une Église missionnaire à une Église africaine nationale : l'observatoire du grand séminaire d'Otélé, 1949-1968 /Mbili, Armand Alain, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire contemporaine--Grenoble 2, 2008. / En appendice, choix de documents. Bibliogr. p. 345-355.
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(Dis)continuités des identités et imaginaires en francophonie littéraire : étude comparée des nouvelles de Sévérin Cécile Abéga et de François MauriacMedouane Ndafang, Edith Bertine 20 December 2013 (has links) (PDF)
Produites dans une période de questionnement sur l'identité de l'homme et de l'écrivain, les nouvelles littéraires de François Mauriac et de Sévérin Cécile Abéga présentent un imaginaire tantôt symétrique, tantôt non, mais éclairant du rapport entre l'écrivain, son espace et son identité. Le sujet, "(Dis)continuités des identités et imaginaires en francophonie littéraire : étude comparée des nouvelles de Sévérin Cécile Abéga et de François Mauriac " pose le problème des modes de transfiguration des identités et de l'imaginaire dans la nouvelle littéraire francophone. L'hypothèse en est qu'en francophonie littéraire, la pluralité des lieux culturels se reflète dans la diversité d'un genre et implique une certaine cohérence. Cette étude interroge la représentation du cadre spatial et des personnages, les systèmes de valeurs de la société et du genre dans deux postures différentes. Les sujets de cette étude la destine à la critique des imaginaires, et cette approche est enrichie par d'autres lectures comparatistes. Ainsi, on constate que les périodes pendant lesquelles l'écrivain se trouve à la rencontre de tensions historiques,idéologiques et littéraires latentes sont celles où l'imagination créatrice de la nouvelle est réelle. On peut aussi établir que l'espace de la nouvelle est essentiellement celui des auteurs, mais qu'il s'agit d'un espace de désenchantement. Cet univers de déconstruction de l'être implique un univers idéal, un ailleurs qui est chez Mauriac en Dieu et chez Abéga est dans la justice sociale. Les personnages, empêtrés dans cet univers en épousent les valeurs,ce qui entraîne irrémédiablement leur chute. La seule planche de salut est l'humilité,l'ouverture vers le savoir nouveau (le modernisme par exemple) sans reniement de son ancrage identitaire. Abéga comme Mauriac sont donc pour une mixité décomplexée.
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Message chrétien et visage de l'homme chez les Basa, Bantie du Sud CamerounEpea, Simon. January 1982 (has links)
Thesis (Doctoral)--Université de Strasbourg II, 1978. / Includes bibliographical references (p. 275-282).
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Quest for self-esteem : state, Islam, and Mundang ethnicity in northern Cameroon /Schilder, Kees. January 1900 (has links)
Th. Ph. D.--Cultural anthropology departement--University of Leiden. / Bibliogr. p. 261-277. Glossaire.
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Le français parlé au Cameroun : une analyse de quatre marqueurs discursifs (là, par exemple, ékyé et wèé) / The French language spoken in Cameroon : an analysis of four discourse markers (là, par exemple, ékyé et wèé)Simeu, Simplice 18 March 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet la description et l’analyse des marqueurs discursifs (MD) là, par exemple, ékyé et wèé en français parlé au Cameroun, variété de français régional qui s’inscrit dans le français parlé en Afrique subsaharienne. Elle propose une analyse centrée sur les échanges discursifs et prend en compte la pragmatique afin de montrer que la communication repose sur l’intersubjectivité langagière qu’on peut analyser au moyen de traces linguistiques comme les MD. Pour étudier ces phénomènes pragmatiques au demeurant très peu étudiés en français parlé au Cameroun, la recherche s’est organisée principalement autour des notions de flux discursif, d’implicite social et d’interaction afin de comprendre la structuration informationnelle et le contexte situationnel qui motivent l’apparition des MD là, par exemple, ékyé et wèé dans l’organisation du discours, tant dans la production que dans la réception. Le corpus se compose d’échanges radiophoniques d’une part et d’échanges internet d’autre part. La thèse est composée en deux parties. La première rend compte des aspects théoriques, même si nous l’illustrons parfois avec des extraits de notre corpus. La seconde est consacrée à l’analyse systématique des données (le fonctionnement des quatre MD là, par exemple, ékyé et wèé dans les discours radiophoniques et dans les écrits tirés d’internet). Cette analyse a permis de conclure à la difficulté de définir exactement ce qu’est un MD, et de relever l’existence de terminologies concurrentes, tant les théories qui décrivent et expliquent le fonctionnement des MD sont hétérogènes. Nous proposons une définition opérationnelle des MD pour l’analyse de notre corpus et nous plaidons pour une prise en compte des phénomènes oraux et liés à l’interaction dans les études sur le français régional en Afrique. / This thesis sets out to describe and to analyse the discourse markers (DMs) là, par exemple, ékyé and wèé in Cameroon French, a regional variety of French that is spoken in Subsharan Africa. It is a pragmatic study of oral discourses that highlights how communication is based on speech inter-subjectivity such as DMs, which constitute linguistic traces. In order to study these uninvestigated pragmatic phenomena in Cameroon spoken French, three notions were of prime necessity, namely: discursive continuity, social implicity and interaction. These notions help to shed light on the informational structure and on the situational context of the DMs là, par exemple, ékyé and wèé in discourse organization as well as in its production or in its reception. The data of this study was got from two sources: on the one hand, radio programmes, and on the other hand, scripts collected from the internet. The study comprises two parts: Part one focuses on the theoretical concerns, alongside some illustrations of excerpts from the data. The second part provides a systematic analysis of the data (the functioning of the four DMs là, par exemple, ékyé and wèé in radio programmes and in internet scripts). This analysis enabled the confirmation that not only is it difficult to clearly define what a DM is but that there are also several competing terms and explanations, as theories regarding studies on DMs are heterogeneous. We propose an operational definition of DMs for the analysis of the data and suggest that studies on regional French spoken in Africa should take into account oral phenomena related to interaction.
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« Le grand chef doit être comme le grand tas d’ordures » : gestion des déchets et relations de pouvoir dans les villes de Garoua et Maroua (Cameroun) / « The Great Chief Must Be Like The Great Trash Pile » : waste Management And Power Relations in The Cities of Garoua and Maroua (Cameroon)Guitard, Emilie 02 December 2014 (has links)
Dans les villes moyennes de Garoua et Maroua, au Nord et à l’Extrême Nord du Cameroun, on dit des « chefs », soit des détenteurs de l’autorité à l’échelle d’une famille, d’un quartier, de la cité ou autrefois d’un royaume, qu’ils doivent être « comme des grands tas d’ordures ». Ce proverbe situe ainsi les relations de pouvoir et l’exercice de l’autorité dans un rapport particulier avec la gestion des déchets : le chef doit se montrer patient et hiératique comme un grand dépotoir, lorsqu’il reçoit toutes les insultes et les plaintes de ses sujets comme autant d’immondices ; mais, selon un registre ésotérique développé par les religions locales puis repris dans le cadre musulman, on attend aussi qu’il fasse preuve de la même puissance, magique notamment, que celle dégagée par une grande et ancienne accumulation de déchets. Les conceptions locales des excrétions corporelles, des objets déchus et des restes des activités du quotidien font en effet du contrôle et de la manipulation des déchets un élément majeur d’une « gouvernementalité » (Foucault) particulière. Celle-ci s’opère via des « techniques du corps » et des « techniques de soi » spécifiques autour du détachement entre soi, ses déchets corporels et ses possessions matérielles. L’analyse généalogique des discours et des pratiques de gestion individuelles et institutionnelles des déchets depuis la fondation des deux villes au XVIIIe siècle jusqu’au début du XXIe siècle, marqué par la privatisation de ce service public, permet alors de saisir comment les tas d’ordures dans ce contexte peuvent être considérés comme de véritables « dispositifs de pouvoir » et le contrôle des immondices comme un instrument puissant de gouvernement de soi et des autres. / In the middle-size cities of Garoua and Maroua in Northern Cameroon, it is said that “chiefs”, those having authority over a family, a town quarter, a city or, formally, a kingdom, should be « like great trash piles ». This proverb thus posits a privileged link between authority and the exercise of power, and the management of waste: a chief should adopt a patient and hieratic attitude towards the insults and complaints he receives from his subjects like so much filth; but also, in keeping with an esoteric understanding developed by local religions and taken up within an Islamic framework, he is expected to exhibit the magical and other powers that are held to arise from large and ancient heaps of rubbish. In the light of local conceptions relating to bodily excreta, refuse and the residues of daily activities, the control and handling of rubbish appears as an essential component of a distinctive “governmentality” (Foucault). The latter operates though specific “techniques of the body” and “techniques of the self” aimed at disentangling oneself from one’s bodily and material waste products. A genealogical analysis of the discourses and practices of individual and institutional waste management, since the founding of these two cities in the 18th century to the privatisation of this public service at the beginning of the 21st century, shows how, in this context, trash piles act as veritable “devices” of power, and the control of filth as a powerful instrument for governing the self and others.
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