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L'enseignement au Cameroun sous le mandat français, 1921-39.Marchand, Claude 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La scolarisation française au Cameroun, 1920-1970Marchand, Claude 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Produire de bonnes semences, perpétuer le lignage : relations de parenté et reproduction de la diversité des sorghos chez les Masa-Bugudum du Cameroun / Producing fertile seeds, perpetuating the lineage : reproducing sorghum diversity through kinship among the Masa-Bugudum of CameroonWencelius, Jean 12 December 2016 (has links)
Ce travail de thèse porte sur l’étude des relations, telles qu’elles sont conçues par les Masa, entre la reproduction des sorghos et celle des humains. Pendant vingt-deux mois des enquêtes ethnographiques ont été menées dans l’Extrême-Nord du Cameroun afin de décrire les processus techniques, cognitifs, sociaux et rituels nécessaires au maintien et à la reproduction des variétés de sorgho d’une année à l’autre et à leur transmission entre générations de cultivateurs. Le sorgho est essentiel à la vie matérielle et sociale des Masa. Plante phare de l’agrosystème, aliment de base, ingrédient rituel, il est aussi un marqueur de l’identité des individus qui font de sa transmission, de père en fils, un symbole de la continuité du patrilignage. Pourtant, lors du décès d’un individu, ses semences deviennent stériles ; elles ne recouvrent leur fertilité que par le biais d’un circuit rituel mobilisant les relations de parenté et d’alliance qui, jadis, avaient permis au défunt de se reproduire. L’analyse de ce rituel, ainsi que des règles d’héritage et des funérailles, met en évidence que la capacité des sorghos à se reproduire procède de celle de leur propriétaire. La capacité génésique des individus, condition nécessaire à la perpétuation du patrilignage, ne peut, cependant, se transmettre en ligne agnatique sans recours aux flux horizontaux de l’alliance. Grâce à une analyse systématique des pratiques agricoles, des connaissances ethnobotaniques de la diversité des sorghos ainsi que des réseaux d’échange de semences, il est apparu que les relations d’alliance sont également centrales à la reproduction interannuelle des sorghos, y compris ceux présentés comme les ‘semences de nos pères. L’ambition de ce travail est de montrer, notamment grâce à l’adoption d’une méthodologie mixte alliant approches qualitatives et quantitatives, que l’étude des conceptions relatives à la reproduction des plantes cultivées apporte un éclairage pertinent à la compréhension de la reproduction des sociétés humaines. / The relations, as conceived of by the Masa, between the reproduction of sorghum and that of humans is the main of focus of this thesis. From 2009 to 2010, twenty-two months of ethnographic fieldwork was carried out in several villages of Far-North Cameroon, mainly in Nuldayna, in order to document the technical, cognitive, social and ritual processes by which farmers maintain and reproduce, both on a yearly basis and from generation to generation, a wide array of sorghum landraces. Sorghum is a keystone of the Masa material and social life. It is by far the main crop, the main staple, a widely used ritual ingredient and, through its transmission across generations, a symbol of social identity and of the patrilineage’s continuity. However, after a man’s death, his sorghum seeds become sterile. Their fertility may only be regained by triggering a ritual circuit involving the kinship relationships that had enabled the deceased to marry. The analysis of this ritual, as well as those related to funerals and inheritance, shows that the sorghum’s reproductive capabilities are dependent on those of its owner. While individuals’ procreative powers are held to be a necessary condition for perpetuating the patrilineage both materially and socially, these powers cannot be transmitted in the male line without involving the horizontal relations of affinity. Moreover, the systematic analyses of agricultural practices, of ethnobotanical knowledge regarding sorghum diversity and of seed exchange networks, reveals that affinity is also essential for the inter-annual reproduction and maintenance of sorghum, including those seeds that are proudly presented as ‘the seeds of our fathers.’ More generally, this work attempts to demonstrate that, using mixed qualitative and quantitative methods, the study of crops and of the indigenous conceptions related to their reproduction can provide important insights into the study of human societies.
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Identités techniques: le travail de la poterie au Cameroun méridionalGosselain, Olivier January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Discours sur la maison et dynamiques identitaires chez les Podokwo, Muktele et Mura (monts Mandara du Cameroun) Une approche à l'ethnicité et au statut socialChetima, Melchisedek 24 April 2018 (has links)
Cette thèse examine les pratiques architecturales et les dynamiques identitaires chez les Podokwo, Muktele et Mura des monts Mandara (Cameroun). Elle s’organise autour de l’hypothèse-cadre selon laquelle la logique pratique et fonctionnelle de la construction, de l’extension et de la transformation d’une maison évolue en tandem avec des considérations d’ordre symbolique, notamment la production des sentiments ethniques (Hodder, 1982) et la quête du prestige social à l’intérieur de la communauté (Duncan, 1982 ; Roux, 1976). En partant de l’approche développée par des auteurs comme Ian Hodder (2012, 2006, 1999, 1982), Daniel Miller (2010, 2007, 2005, 2001, 1987), et Christophey Tilley (2010, 2006, 2004, 2002, 1999), je montre comment la maison, à travers ses multiples usages, devient porteuse de plusieurs appartenances identitaires à un niveau sociétal et individuel (Bromberger, 1980). Pour cela, j’ai porté mon attention, non seulement sur ce que les individus font avec la maison, mais aussi sur la manière dont celle-ci construit à son tour l’identité des individus (Miller, 2001 : 119). J’ai par ailleurs centrée mon analyse autour de quelques évènements clés survenus dans l’histoire des Podokwo, des Muktele et des Mura, en particulier la descente en plaine (1963), l’exode rural et le fonctionnariat (1980) et la transition démocratique (1990). Ces évènements influent sur les pratiques architecturales et sur les discours identitaires qui en sont les corolaires. / This thesis examines the architectural identity dynamics and practices among the Podokwo, Muktele and Mura of the mounts Mandara (Cameroon). It is organized around the assumption that practical and functional logic that guide the construction, the extension and the transformation of house evolves in tandem with symbolic considerations, such as the production of ethnic distinctions (Hodder, 1982) and the quest of social prestige within the community (Duncan, 1982; Roux, 1976). Based on the approach developed by authors like Ian Hodder (2012, 2006, 1999, 1982), Daniel Miller (2010, 2007, 2005, 2001, 1987) and Christophey Tilley (2010, 2006, 2004, 2002, 1999), I argue that the house, through its multi-purpose uses, can become an active agent for the production of identity belonging, both at a societal and individual level (Bromberger, 1980). For this reason, I have focused my attention not only on what people do with the house, but also on how the house that people built, built also people (Miller 2001: 119). I have also focused my analysis on several key moments of the history of Podokwo, Muktele and Mura such as the plain downhill (1963), the rural exodus and civil service (1980) and the democratic transition (1990) that affect the architectural practices and the identity discourses which are its corollaries.
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Etude taxonomique et biogéographique des plantes endémiques d'Afrique centrale atlantique: le cas des Orchidaceae / Taxonomic and biogeographic study of plants endemic to the Atlantic Central Africa: the case of the OrchidaceaeDroissart, Vincent 16 January 2009 (has links)
L’Afrique centrale atlantique (ACA) englobe l’ensemble du domaine bas-guinéen, les îles du Golfe de Guinée et une partie de l’archipel afromontagnard. Plusieurs centres d’endémisme ont été identifiés en son sein et sont généralement considérés comme liés à la présence de refuges forestiers durant les périodes glaciaires. Cependant, l’origine de cet endémisme, sa localisation et les méthodes permettant d’identifier ces centres restent controversées. La localisation de ces zones d’endémisme et des plantes rares qu’elles abritent, est pourtant un prérequis indispensable pour la mise en place de politiques cohérentes de conservation et demeure une priorité pour les organisations privées, institutionnelles ou gouvernementales actives dans la gestion et le maintien durable de la biodiversité.<p><p>Cette étude phytogéographique porte sur la famille des Orchidaceae et est basée sur l’analyse de la distribution des taxons endémiques de l’ACA. Elle s’appuie sur un jeu de données original résultant d’un effort d’échantillonnage important au Cameroun et d’un travail d’identification et de localisation de spécimens dans les principaux herbaria européens abritant des collections d’ACA. Durant cette étude, (i) nous avons tout d’abord identifié ces taxons endémiques et documenté leur distribution au travers de plusieurs contributions taxonomiques et floristiques, (ii) nous nous sommes ensuite intéressé aux nouvelles méthodes permettant d’analyser ces données d’herbier de plantes rares et donc pauvrement documentées, testant aussi l’intérêt des Orchidaceae comme marqueurs chorologiques, et finalement, appliquant ces méthodes à notre jeu de données, (iii) nous avons délimité des centres d’endémisme et identifié les territoires phytogéographiques des Orchidaceae en ACA.<p><p>(i) Une révision taxonomique des genres Chamaeangis Schltr. et Stolzia Schltr. a été réalisée respectivement. Sept nouveaux taxons ont été décrits: Angraecum atlanticum Stévart & Droissart, Chamaeangis spiralis Stévart & Droissart, Chamaeangis lecomtei (Finet) Schltr. var. tenuicalcar Stévart & Droissart, Polystachya engogensis Stévart & Droissart, Polystachya reticulata Stévart & Droissart, Stolzia repens (Rolfe) Summerh var. cleistogama Stévart, Droissart & Simo et Stolzia grandiflora P.J.Cribb subsp. lejolyana Stévart, Droissart & Simo. Plusieurs notes taxonomiques, phytogéographiques et écologiques supplémentaires ont également été redigées. Au total, nous avons identifié 203 taxons d’Orchidaceae endémiques d’ACA parmi lesquels 193 sont pris en compte pour l’étude des patrons d’endémisme.<p><p>(ii) Au Cameroun, les patrons de distribution des Orchidaceae et des Rubiaceae endémiques d’ACA ont été étudiés conjointement. Des méthodes de rééchantillonnage des données (raréfaction) ont été appliquées pour calculer des indices de diversité et de similarité. Elles ont permis de corriger les biais liés à la variation de l’effort d’échantillonnage. Un gradient de continentalité a été observé, les parties côtières étant les plus riches en taxons endémiques d’ACA. Contrairement à la région du Mont Cameroun et aux massifs de Kupe/Bakossi qui ont connu une attention particulière des politiques et des scientifiques, la partie côtière du sud Cameroun, presque aussi riche, reste mal inventoriée pour plusieurs familles végétales.<p><p>Cette analyse à l’échelle du Cameroun a également permis de comparer les patrons d’endémisme des Orchidaceae et des Rubiaceae. Les différences observées seraient principalement dues à la présence d’Orchidaceae terrestres dans les végétations basses et les prairies montagnardes de la dorsale camerounaise alors que les Rubiaceae sont généralement peu représentées dans ces habitats. Au sein des habitats forestiers, la concordance entre les patrons d’endémisme des Orchidaceae et des Rubiaceae remet en question l’utilisation des capacités de dispersion des espèces comme critère pour choisir les familles permettant l’identification des refuges forestiers et semble ainsi confirmer la pertinence de l’utilisation des Orchidaceae comme marqueur chorologique.<p><p>La distribution potentielle a été utilisée pour étudier en détail l’écologie, la distribution et le statut de conservation de Diceratostele gabonensis Summerh. une Orchidaceae endémique de la région guinéo-congolaise uniquement connue d’un faible nombre d’échantillons. Cette méthodologie semble appropriée pour compléter nos connaissances sur la distribution des espèces rares et guider les futurs inventaires en Afrique tropicale.<p><p>(iii) En ACA, les Orchidaceae permettent d’identifier plusieurs centres d’endémisme qui coïncident généralement avec ceux identifiés précédemment pour d’autres familles végétales. Ces constats supportent aussi l’utilisation des Orchidaceae comme marqueur chorologique. La délimitation des aires d’endémisme des Orchidaceae a ainsi permis de proposer une nouvelle carte phytogéographique de l’ACA. Les éléments phytogéographiques propres à chacune des dix phytochories décrites ont été identifiés et leurs affinités floristiques discutées. Les résultats phytogéographiques obtenus (a) soutiennent l’existence d’une barrière phytogéographique matérialisée par la rivière Sanaga entre les deux principaux centres et aires d’endémisme de l’ACA, (b) étendent l’archipel afromontagnard situé principalement au Cameroun au plateau de Jos (Nigeria) et (c) montrent l’importance de la chaîne montagneuse morcelée Ngovayang-Mayombe pour la distribution de l’endémisme en ACA. Cette chaîne de montagne, qui s’étend le long des côtes de l’océan du sud Cameroun au Congo-Brazzaville et qui correspond à plusieurs refuges forestiers identifiés par de nombreux auteurs, est ici considérée comme une seule aire d’endémisme morcelée./<p>Atlantic central Africa (ACA) covers the Lower Guinean Domain, the four islands of the Gulf of Guinea and a part of the afromontane archipelago. Different centres of endemism have been identified into this area and are usually considered as related to glacial forest refuges. However, the origin of this endemism, the localization of the centres and the methods employed to identify these centres are subject to debate. Yet, the localization of these centres of endemism and the identification of the rare plants they harbor is an essential prerequisite to setting up rational conservation policies, and remains a priority for private, institutional and governmental organizations which are dealing with the sustainable management of biodiversity.<p><p>This phytogeographical study focuses on Orchidaceae and analyses the distribution of the taxa endemic to ACA. We use an original dataset resulting from an important sampling efforts and the identification of specimens coming from all the principal herbaria where collections from ACA are housed. During this study, (i) we first identified the taxa endemic to ACA and documented their distribution through several taxonomic and floristic contributions, (ii) we used and developed new methods allowing to correct for sampling bias associated with the use of rare and poorly documented taxa, testing at the same time the use of Orchidaceae as chorological markers, and finally, applying these methods to our dataset, (iii) we delimited the centres of endemism and identified the phytogeographical territories of Orchidaceae in ACA.<p><p>(i) A taxonomic revision of Chamaeangis Schltr. and Stolzia Schltr. respectively was carried out. Seven new taxa were described: Angraecum atlanticum Stévart & Droissart, Chamaeangis spiralis Stévart & Droissart, Chamaeangis lecomtei (Finet) Schltr. var. tenuicalcar Stévart & Droissart, Polystachya engogensis Stévart & Droissart, Polystachya reticulata Stévart & Droissart, Stolzia repens (Rolfe) Summerh var. cleistogama Stévart, Droissart & Simo and Stolzia grandiflora P.J.Cribb subsp. lejolyana Stévart, Droissart & Simo. Several additional taxonomic, phytogeographical and ecological notes were also published. We finally identified 203 Orchidaceae taxa endemic to ACA, among which 193 were used to study the patterns of endemism.<p><p>(ii) In Cameroon, the distribution patterns of both Orchidaceae and Rubiaceae endemic to ACA were studied. Subsampling methods (rarefaction) were applied to calculate diversity and similarity indices and to correct potential bias associated with heterogeneous sampling intensity. A gradient of continentality was confirmed in Cameroon, the coastal part being the richest in taxa endemic to ACA. The Cameroon Mountain and the Kupe/Bakossi mountain massifs have received a great consideration of politics and scientists. On the contrary, the Southern coastal part of Cameroon, though almost as rich as the Northern part, remains poorly known for several plant families.<p>This analysis also allowed us to compare patterns of endemism of Orchidaceae and Rubiaceae. The differences observed could be mainly due to the terrestrial habit of some Orchidaceae, which are only found in the grasslands of the highest part of the Cameroonian volcanic line where endemic Rubiaceae are rare. Within forest habitats, the concordance between the patterns of endemism of Orchidaceae and Rubiaceae question the widespread use of dispersal ability as a selection criterion for the families used to identify forest refuges. This also confirms the relevance of Orchidaceae as chorological marker.<p><p>Species distribution modelling was used of an in depth study of the ecology, the distribution and the conservation status of Diceratostele gabonensis Summerh. an Orchidaceae endemic to the Guineo-Congolian regional centre of endemism which is only known from very few collections. This method is proved to be appropriate to complete our knowledge on the distribution of rare plant species and to guide the future inventories in tropical Africa.<p><p>(iii) In ACA, an analysis of the distribution of endemic Orchidaceae confirmed the presence and location of several centres of endemism previously identified on the basis of other plant families. This result again supports the use of Orchidaceae as a chorological marker. The chorological study of the endemic Orchidaceae allowed us to propose a new phytogeographical map for ACA. Phytogeographical elements for each of the ten phytochoria described were identified and their floristic affinities were also discussed. Our results (a) support the existence of a phytogeographical barrier, materialized by the Sanaga River, between the two main centres and area of endemism of the ACA, (b) extend the limits of the afromontane archipelago to the Jos Plateau in Nigeria and (c) show the importance of the Ngovayang-Mayombe line to explain the distribution of endemism in ACA. This mountainous line, stretching along the ocean coast from Southern Cameroon to Congo-Brazzaville, corresponds to several forest refuges identified by many authors, and is here considered as an unique but discontinuous area of endemism.<p><p><p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Towards the development of a therapeutic theatre in Cameroon: Investigating its practice and reception through a cross-case evaluation / Pour un développement du théâtre thérapeutique au Cameroun: enquête sur sa pratique et sa réception à travers une évaluation de casAnimbom Ngong, Paul 03 March 2014 (has links)
Le théâtre thérapeutique est une espèce de spectacle vivant qui augmente la sensibilité des participants afin qu’ils puissent améliorer leur habileté à exprimer des émotions et des pensées verbales et gestuelles. Comme genre hybride, il fonctionne de la même manière que le théâtre pour le changement social (TPCS) dans lequel la praxis théâtrale est utilisée pour le changement des participants et des communautés ainsi que pour la promotion du bien-être. Cette pratique (le TPCS) est donc utilisée pour le changement social, mental, et surtout émotionnel. Au cours de ces dernières décennies, ces deux pratiques ont été considérées et traitées distinctement. Contrairement à cette perception historique, cette thèse prétend qu’il existe un paradigme dans lequel ces formes se rejoignent. Appelé théâtre thérapeutique, il est beaucoup plus appliqué au Cameroun dans des communautés. Ce cas hypothétique est examiné sous le titre :« Pour un Développement du Théâtre Thérapeutique au Cameroun :enquête sur sa pratique et sa réception à travers une évaluation de cas. » Trois productions du TPCS/théâtre thérapeutique sont donc utilisées :The Boomerang, Ndop et SOS Village Mbalmayo workshops. <p>Le cadre théorique convoqué à cet effet est la sémiologie théâtrale telle que vue et énoncée par André Helbo. Développée de la pragmatique, sa sémiologie théâtrale est basée sur l’émission et la réception d’un message dans le spectacle. À cet égard, il existe des fonctions réciproques d’acteurs et de spectateurs dans l’événement théâtral. Ceci signifie que la distinction entre la production et la réception est tout simplement considérée comme une « distinction pédagogique ». <p>Le langage du théâtre dans sa production et/ou sa réception fonctionne dans un contexte d’expérience sociale partagée. Dans cette perspective, Helbo parle de « codes de spectacle (conventions spécifiquement applicables au spectacle, au genre, à la période historique), de codes généraux (linguistiques, idéologiques/culturels, perceptuels), et de codes mixtes (codes généraux fonctionnant dans un contexte spécifique de spectacle) » .Néanmoins, dans la démarche sémiologique d’Helbo tout comme dans ce travail, le privilège est accordé au dépassement de la division précédemment mentionnée, pour aboutir à ce qu’il nomme « l’énonciation collective » et la « notion d’observateur actant ». <p>Ces concepts dépassent le modèle de la communication linéaire évoqués par Mounin, pour souligner que les participants dans un phénomène théâtral sont impliqués dans le processus de création collective ou de l’énonciation collective sous des normes culturelles spécifiques. Dans ce processus, l’observateur représente une fonction spécifique, l’une des conditions de l’existence de l’énoncé spectaculaire. La notion de l’observateur actant « raffine considérablement l’analyse de l’identification initiée par Brecht », notion qui a été incorporée ou prolongée dans le théâtre thérapeutique de la même manière que le processus de co-création. Ce qui est central dans l’application de la sémiologie théâtrale dans cette thèse, c’est le postulat selon lequel le destinataire d’aujourd’hui deviendra le destinateur de demain.<p>À la fin de cette étude, nous montrons (sans chercher une reproduction du modèle occidental), que le théâtre thérapeutique est pratiqué au Cameroun. L’utilisation des techniques théâtrales favorise le bien-être des participants et contribuent au changement à tous les niveaux de la vie. Cette approche est orientée vers la communauté et par conséquent constitue un paradigme thérapeutique à visé communautaire nommé « théâtre communautaire à visé thérapeutique ». Considéré comme tel, ce paradigme peut être utilisé concomitamment dans le cadre de la santé mentale et de la santé communautaire au Cameroun. Dans ce cas, il sert comme une modalité thérapeutique intégrée et établit un lien entre le spectacle vivant, la santé en générale et la santé mentale en particulier. <p><p><p>Therapeutic theatre is an improvisational method of performing arts that heightens participants' sensitivity to improve their ability to communicate feelings and thoughts verbally and by gestures. As a hybrid form, it functions in the same way as theatre for social change (TFSC) wherein theatre praxis is used to change participants or communities and promote wellbeing. TFSC is seen as an articulated intention to use theatre praxis in the service of change (social, mental, and emotional). Tradition has held these practices distinctly for the past decades. This thesis however, contends that despite these historic perceptions, there is a paradigm where these forms, previously viewed as distinctly different, come together in a spectacle that is therapeutic and applied to mental health in hospitals and community settings in Cameroon. This hypothetical case is examined under the general topic: ‘Towards the development of a therapeutic theatre in Cameroon: investigating its practice and reception through a cross-case evaluation.’ This thesis is based on the analysis of three TFSC/therapeutic theatre productions from the same practitioner: The Boomerang, Ndop and SOS Village Mbalmayo workshop productions respectively. <p>The research is inserted under theoretical considerations of theatre semiology and particularly, André Helbo's semiotic concepts. Developed from pragmatics, this method of theatre semiology focuses on the manner in which a message is sent and received. In this respect, there are reciprocal functions of actor and spectator in the theatrical event. From this, semiology is applied to understand the theatrical phenomenon in its entirety: production and reception. This implies, the division between production and reception is viewed as “a pedagogical distinction” only. Privilege in this thesis therefore is given to the surpassing of the aforementioned division to what he terms “enunciating collective” (co-creation process), and the “notion of the observer actant”. <p>These concepts go beyond the linear form of communication in theatre evoked by Mounin to highlight that the participants in a theatrical phenomenon are involved in a collective creation process or enunciating collective under specific cultural norms, and the observer represents a specific function, one of the conditions of existence of the performance utterance (l’énoncé spectaculaire). The notion of the observer actant in effect “refines considerably the analysis of identification initiated by Brecht” and which has been incorporated or prolonged in therapeutic theatre in the same way as the process of co-creation. Vital therefore to the application of theatre semiology in this work is the postulate that the theatrical phenomenon is an act of interaction wherein today’s receiver can be transformed into tomorrow’s sender. <p>At the end of this research, it is proven that without seeking a reproduction of a Western form, "therapeutic theatre" is practised in Cameroon. The utilisation of theatrical techniques fosters participants’ wellbeing and enhance change at all levels. It is community centred thereby constituting a community-based therapeutic paradigm which is named "community-based therapeutic theatre". Understood as such, this paradigm can be used concomitantly in cases of mental and community health in Cameroon. In this case, it serves as an integrated therapeutic modality and bridges the gap that exists in the health domain in general and mental health in particular.<p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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De la pratique rituelle au spectacle vivant: une approche sémio-anthropologique du Nguon et du Ngondo au CamerounMoungande, Ibrahim Aliloulay 04 November 2013 (has links)
Cette étude est une réflexion sur le phénomène de création en matière d’oralité. Elle vise non seulement à étudier la mise en spectacle du Nguon et du Ngondo mais aussi et surtout, à vérifier la pertinence des outils d’analyse sémiologique appliqués à ces deux pratiques rituelles. Dans cette perspective, la grille d’interprétation que propose Anne Ubersfeld ,soutenue par André Helbo et Patrice Pavis ,nous a été d’une importance heuristique considérable.<p>S’appuyant sur le fait que le corpus de ce travail est constitué de deux rites appartenant à deux régions diamétralement opposées du Cameroun et que chacun d’eux procède d’un style particulier, le besoin de recourir à l’approche comparatiste de temps à autre s’est fait sentir. Fort de ce constat, la sémiologie du spectacle vivant qui sert de support méthodologique et théorique est complétée par l’approche comparatiste. Approche qui ne vise pas à assimiler le Nguon et le Ngondo, mais à mettre en évidence les spécificités de chaque rite grâce à la mise en rapport de l’un avec l’autre. <p>Les résultats auxquels nous sommes parvenu montrent que ces deux pratiques rituelles sont des performances au sens Schechnerien du terme. Chacune d’elles ayant une certaine spécificité. <p>Le Nguon est à coup sûr une suite d’évènements représentés devant un public par des acteurs en un temps déterminé dont l’imitation et la dénégation en constituent l’essence. Dans cette perspective, il se rapprocherait plus d’une représentation théâtrale. Contrairement au Nguon, le Ngondo est une suite de performances où gestes (minutieusement orchestrés, chorégraphiés), objets et certaines activités ludiques constituent un vocabulaire dont la syntaxe déroule un sens. Dans cette perspective, chaque esprit forge ses propres refuges, ses stratégies, ses fétiches pour affronter cette pratique rituelle où certains référentiels du théâtre tels que la frontalité, la dénégation, etc. paraissent estompés ou abolis pour céder place aux terrains d’action, d’expérimentation et de transformation. Ainsi, chaque moment du Ngondo est une performance accomplie. Fort de ce constat, le Ngondo a le caractère d’un festival où performances, musiques et danses rivalisent d’adresse avec des réminiscences mythiques et mystiques. <p>Afin de les démocratiser davantage et assurer leur exploitation optimale, nous avons pensé à la création des espaces culturels dans ces régions du Cameroun à partir du modèle que nous proposons dans ce travail. La multiplicité de ces espaces dans toutes les régions de notre pays et sur le continent africain et pourquoi pas dans le monde entier faciliterait le travail d’un collectif de chercheurs venus des quatre coins de la planète pour se réunir autour du concept de la « Négroscénologie », que chaque membre doit entériner et de promouvoir où qu’il soit.<p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Evaluation des perturbations de l'oléoduc Tchad-Cameroun sur les assemblages de termitesAkama, Pierre 20 December 2012 (has links)
Les perturbations sont des événements séparés dans le temps qui modifient une population, un écosystème ou un paysage, en changent la structure, le milieu physique et le fonctionnement. Ces événements font partie intégrante de la dynamique des écosystèmes, mais les hommes en ont changé le régime par l’agriculture, les travaux de génie civil, etc. Elles sont devenues une menace pour la biodiversité. C’est ainsi qu’une étude a été menée pour évaluer l’influence du projet de pipeline Tchad-Cameroun sur les assemblages de termites, cinq ans après son achèvement.<p>Les recherches ont été menées dans les écosystèmes de savane et de forêts camerounaises via deux méthodes d’échantillonnage. La méthode des transects belts d’Eggleton et Jones (2000) a permis de collecter 99 espèces de termites (36 transects dans 4 écosystèmes) ;en complément à celle-ci, la méthode quantitative des carottages de Wood et Sands (1978) a permis de récolter 70 espèces de termites (480 carottes). La différence de richesse spécifique résulte du sous échantillonnage par la méthode des carottages parce que certains habitats susceptibles d’abriter des termites ne sont pas explorés.<p>Les résultats obtenus montrent que l’infrastructure a perturbé sensiblement les paramètres texturaux, la densité apparente, les propriétés hydriques et la matière organique du sol. Il a diminué la richesse spécifique globale des termites, et essentiellement celle des humivores. Il a augmenté la densité des termites du groupe II et diminué celle des termites du groupe IV mais la densité globale des termites n’a pas été modifiée. En fait, les milieux témoins que nous avons échantillonnés étaient déjà moyennement dégradés avant la pose de l’oléoduc.<p>L’étude de l’évolution de la litière de Milicia excelsa en litter bags a permis de montrer que ni le l’infrastructure ni la variabilité des écosystèmes n’exercent un effet sur la vitesse de décomposition de cette litière ;en revanche, la dimension de la maille, autorisant ou non le passage des termites, a montré que ceux-ci interviennent pour environ 20 % dans la perte de masse de la litière.<p>L’apport expérimental d’infusions à base de Chromolaena odorata et d’Alchornea cordifolia a sensiblement abaissé le rapport C/N du sol mais n’a eu qu’un effet très limité sur les assemblages de termites.<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les forêts matures de terre ferme du sud-est CamerounKouob Bégné, Serge 26 March 2009 (has links)
La structuration spatiale de la diversité floristique constitue un outil de base pour la gestion durable des forêts tropicales. La complexité des forêts tropicales s’accommode mal des généralisations et des extrapolations qui aboutissent le plus souvent à des résultats imprévisibles. La présente étude a pour but (1) d’identifier les groupements végétaux des forêts matures de terre ferme de la RBD et partitionner la variance floristique ;(2) de comparer les forêts matures de terre ferme de la RBD à d’autres forêts tropicales sur la base de la diversité, de la structure et de la dominance des taxons; (3) d’évaluer la structuration spatiale de la diversité dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei de la RBD; (4) d’évaluer l’influence des densités de Raphia regalis sur la diversité des forêts matures de terre ferme de la RBD; (5) de déterminer le statut phytogéographique des forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun ;(6) de Comparer les différents types forestiers de forêts matures de terre ferme du sud-est Cameroun sur la base de la diversité et de la structure. La Réserve de Biosphère du Dja (RBD) ainsi que le massif forestier Ngoyla Mintom font partie sont faiblement perturbés par les activités anthropiques et font partie de l’initiative de conservation transfrontalière TRIDOM. La variance floristique dans la RBD est principalement expliquée par les distances géographiques, l’indice de continentalité et la topographie. La part de variance floristique non expliquée est élevée et due aux facteurs stochastiques et à l’hétérogénéité environnementale non détectée. La diversité locale dans les forêts matures de terre ferme de la RBD est élevée, bien que n’atteignant pas les degrés extrêmes observés dans certaines forêts tropicales d’Asie et d’Amérique du Sud. La diversité de différenciation est faible et positivement corrélée aux distances géographiques. Quelques taxons sont dominants tandis que le nombre d’espèces rares est élevé. Dans les forêts à Gilbertiodendron dewevrei, les strates arborescentes sont moins diversifiées que celles des forêts hétérogènes aussi bien à l’échelle locale qu’à celle du site. A surface égales, les strates herbacées des forêts monodominantes sont aussi diversifiées que celles des forêts hétérogènes. La diversité de différenciation est négativement corrélée à l’amplitude de la monodominance et aux distances géographiques même en absence des effectifs de Gilbertiodendron dewevrei. Raphia regalis influence négativement les densités dans les strates arborescentes, contribuant ainsi à une diversité locale artificiellement élevée. Les forêts à Coula edulis du sud-est Cameroun correspondent à la continuité de la partie continentale du bas-guinéen. Le district congolais du Dja suit les contours de la rivière dont il porte le nom. Les types forestiers matures de terre ferme du sud-est Cameroun diffèrent aussi bien du point de vu de leur structure que de leurs diversités à différentes échelles. Toute intervention doit tenir compte des spécificités de chacune d’entre elles. Les taux élevés d’espèces rares et la faible diversité des forêts à Gilbertiodendron dewevrei, l’isolement relatif des forêts à Coula edulis du district congolais du Dja, les faibles densités d’espèces arborescentes dans les forêts à Raphia regalis et le statut conservatoire de l’espèce dominante, la diversité élevée des forêts mixtes à l’échelle du sud-est Cameroun et du bassin du Congo. / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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