Thèses (M.A.)--Université de Sherbrooke (Canada), 2003. / Titre de l'écran-titre (visionné le 20 juin 2006). Publié aussi en version papier.

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Le moulin à laine d'Ulverton, dans les Cantons-de-l'Est, fut construit au milieu du XIXe siècle, aux abords de la rivière du même nom, à proximité de la ville ferroviaire de Richmond. Nous examinons les activités économiques liées à cette entreprise rurale et, plus particulièrement, les rapports commerciaux établis par le propriétaire avec les cultivateurs des environs. Plusieurs catégories de sources sont mises à contribution : cartes et recensements. Par contre, ce sont surtout les traces de la comptabilité qui permettent de comprendre au mieux les multiples ramifications économiques de ce moulin au sein de la société locale. La production scientifique au Québec a fait peu de cas, jusqu'à maintenant, de l'industrie lainière et de la dynamique unissant les entreprises du milieu rural aux populations avoisinantes. Or, cette étude de cas indique des rapports quotidiens de nature commerciale avec les locaux et montre toute la diversité des biens manufacturés au moulin, de la production et de l'artisanat locale, et du marché.

L'un des éléments importants dans la vie de la bourgeoisie du XIXe siècle est certainement l'accès à un vaste réseau social. Celui de Charles Carroll Colby est très large et très diversifié. Ce réseau devient un outil de mobilité sociale au même titre que la richesse ou le contrôle des instruments de développement économique. Il importe donc d'en montrer l'étendue, de comprendre comment ce réseau s'est construit et comment il a changé au fil du temps. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, dans le contexte d'industrialisation des Cantons de l'Est, du Canada et d'ailleurs dans le monde, Charles Carroll Colby a bâti son réseau en commençant par son entourage immédiat. Avec ces solides fondations, il a réussi, malgré plusieurs embuches [i.e. embûches], à étendre son réseau dans les sphères politiques et économiques du pays et du monde. Les débuts de Colby comme l'un des seuls avocats de la région lui ont ouvert la porte vers une carrière politique qui lui a permis de connaitre [i.e. connaître] la crème de la bourgeoisie canadienne. À terme, il a pu s'associer à certains d'entre eux pour devenir un homme d'affaires bien en vue.

« L'étude que nous présentons ici porte donc sur l'architecture de cent quatre-vingt (180) églises protestantes. Dans ces conditions, il ne saurait être question d'étudier minutieusement chaque édifice. Nous tenterons plutôt de dégager de l'ensemble des caractéristiques qui permettent une compréhension claire de cette architecture protestante et fassent ressortir les articulations importantes qui pourraient servir de point de départ à d'autres études. Pour arriver à ce résultat, il nous a fallu trouver une méthode d'analyse qui considère cette architecture en soi et dans sa relation avec l'histoire et l'art de l'époque. Dans un premier temps, nous proposons un survol du sujet de notre travail en regard du contexte qu'il découpe. Nous présentons donc d'abord de brèves considérations sur le lieu de cette architecture : la région des Cantons de l'Est et des Bois-Francs. Un aperçu historique ainsi que quelques jalons sur le contexte religieux permettant de situer cette architecture dans une époque. Finalement, un exposé identifie les dénominations protestantes et leurs principales croyances. Les considérations sur le contexte religieux et les différentes dénominations nous ont semblé nécessaires puisque ces aspects sont généralement moins connus. Le texte reste néanmoins sommaire car notre but n'est que de replacer dans un contexte l'architecture des églises protestantes sur laquelle porte ce travail. La principale partie du texte est consacrée à l'étude des églises elles-mêmes. Après avoir présenté le corpus dans son ensemble, nous divisons l'analyse proprement dite en deux grands volets. Le premier propose une analyse formelle où nous regroupons les édifices selon les caractéristiques de leur élévation (essentiellement la façade) puis selon l'emploi qu'ils font de divers éléments architecturaux (matériaux, tours, clochers...). En terminant, nous verrons les formes qui génèrent un espace (choeurs, transepts) en faisant l'étude des plans. Dans le second volet, nous reconsidérons les édifices selon leur valeur intrinsèque, les mettant en relation avec les courants stylistiques qui ont marqué l'architecture du XIXe siècle au Québec. De brèves considérations sur les artisans qui ont oeuvré à la construction de ces églises termineront l'analyse de cette architecture protestante. La conclusion nous permettra de faire une synthèse des résultats obtenus, mettant en relation les aspects formels, les styles architecturaux et les dénominations, afin de cerner ce qu'on pourrait appeler les "caractéristiques de l'architecture protestante dans la région des Cantons de l'Est et des Bois-Francs". »--Pages 4-6

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

Le mouvement adventiste débuta aux États-Unis dans les années 1830. Ce mouvement millénariste pénétra vigoureusement la région des Cantons de l’Est du Québec, vers la même époque, et y permit, par la suite, l’implantation de trois groupes adventistes. En se basant sur les concepts typologiques de H. Richard Niebuhr, tels que présentés dans son ouvrage The Social Sources of Denominationalism. L’auteur cherche à identifier quels étaient les facteurs sociaux et religieux qui facilitèrent l’implantation et l’institutionnalisation, dans les Cantons de l’Est, de trois dénominations adventistes : l’Église adventiste évangélique (Evangelical Second Advent Church). l’Église chrétienne adventiste (Advent Christian Church) et l’Église adventiste du septième jour (Seventh-day Adventist Church).Au moyen d’une cueillette de données dans les journaux régionaux et religieux de l’époque, ainsi que dans les recensements canadiens du milieu du XIXe siècle, l’auteur établit un ensemble de facteurs contextuels, facteurs à la fois sociaux et religieux, qui facilitèrent cette implantation. L’auteur en conclut que le contexte social et religieux des Cantons de l’Est s’harmonisait avec les caractéristiques sociales et religieuses de l’adventisme pour permettre l’implantation de ce mouvement. De plus, l’auteur démontre que, dès son implantation dans la région, l’adventisme commença un processus d’institutionnalisation. A la fois sectaire et informel, lors de son introduction dans les Cantons de l’Est, l’adventisme évolua vers l’idéaltype "Eglise", pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. Les différents groupes adventistes se dotèrent progressivement de structures organisationnelles locales et régionales qui permirent leur établissement dans les Cantons de l’Est.

Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

No description available.