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Les Iroquoiens de Droulers/Tsiionhiakwatha et le cristal de quartzMilmore, Tatum 12 1900 (has links)
Parmi la grande quantité de témoins culturels découverts sur le site Droulers/Tsiionhiakwatha (BgFn-1), la pierre taillée et polie forme un assemblage bien modeste. Les Iroquoiens de Droulers ont habité un village semi-permanent daté du Sylvicole supérieur, plus précisément entre l’an 1430 et 1500 ap. J.-C. Ils ont fabriqués des grattoirs, des pointes de flèches, des forets, des polissoirs et des meules à mains, en plus d’outils en quartz hyalin dont la fonction n’est pas bien définie. Parmi les 3595 objets lithiques, nous trouvons 18 outils et 1085 déchets de taille en cristal, ce qui représente près de 30% du total. Le quartz hyalin fut utilisé durant la préhistoire québécoise, mais jamais en aussi grande quantité que sur Droulers. Nous présentons la chaîne opératoire du quartz hyalin, de son extraction à son rejet sur les sites archéologiques. Nous explorons également son utilisation et sa symbolique chez les habitants du village Droulers, une enquête basée sur des données archéologiques et ethnographiques des Amérindiens actuels et de ceux de la période de Contact du nord-est de l’Amérique du nord. / Among the large number of artefacts found on the Droulers/Tsiionhiakwatha Iroquoian village (BgFn-1), the assemblage of stone tools is very small. The Iroquoians at Droulers produced scrapers, arrowheads, drills, whetstones and manos, and also shaped tools with crystal quartz. Among the 3595 lithic objects, we find 18 tools and 1085 pieces of debitage in crystal quartz, which compose over 30% of the total lithic assemblage. Cristal quartz was worked during Québec prehistory, but never to this extent. This thesis is about the chaîne opératoire of crystal quartz and its uses throughout prehistory of Québec and among prehistoric Iroquoians.
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Technologie des tuiliers gallo-romains (Gaules et Germanies) : analyse comparative et régressive des structures de production des matériaux de construction en terre cuite de l'époque contemporaine à l'Antiquité / Technology of the Gallo-Roman tilemakers (Gauls and Germania) : comparative and regressive analysis of the structures of production of ceramic building materials from contemporary time to the AntiquityCharlier, Fabrice 13 January 2011 (has links)
Cette recherche porte sur les techniques de production des matériaux de construction en terre cuiteà l’époque romaine dans les provinces de Gaule et de Germanie. Ces techniques ne nous sontaccessibles directement que par l’archéologie, à la fois par les vestiges mobiliers : les matériauxfabriqués eux-mêmes, et par les vestiges immobiliers : les tuileries qui sont régulièrement mises aujour. Seules les structures de production sont examinées, mais il est souvent fait référence auxmatériaux. L’étude est menée selon deux lignes directrices, l’une horizontale : la chaîne opératoire, l’autreverticale : le temps, du présent vers le passé. Les structures de production sont traitées selon l’ordrede la chaîne opératoire : l’extraction, la préparation de la terre, le façonnage, le séchage et lacuisson. À l’intérieur de chacune de ces cinq phases sont étudiées successivement des structuresd’époque contemporaine (ateliers artisanaux), moderne, médiévale et enfin gallo-romaine. Cettedémarche régressive permet de mettre en évidence les continuités et les ruptures dans lestechniques mises en oeuvre et ainsi de mieux caractériser et comprendre la plus ancienne d’entreelles, celle des tuiliers gallo-romains. Le fonctionnement des structures de production les plusrécentes éclaire celui des structures romaines. Des comparaisons ponctuelles ne sont utilisées quepour tenter d’expliquer certaines caractéristiques originales des structures gallo-romaines. Lesrésultats les plus novateurs ont été obtenus dans l’étude des structures employées dans les phasesde façonnage, de séchage et de cuisson. / This research concerns the techniques of tile and brick-making in Roman time in the provinces ofGaul and Germania. We have only access to these techniques through archaeology. First, there arethe movable vestiges: the objects (tiles and bricks), then there are the real estate vestiges: the tilemakingsites which are regularly uncovered. Only the structures of production are examined here,but it is often made reference to materials. The study is led according to two guidelines. One is horizontal: the “chaîne opératoire”, the other is vertical: Time, from present to past. The structures of production are treated according to the orderof the making process: quarrying, preparing clay, shaping, drying, and firing. Inside each of thesefive phases are successively studied structures of contemporary time (craft production), modern,medieval and finally Gallo-Roman. This regressive approach allows us to bring to light thecontinuities and the breaks in the techniques used and thus, to better characterize and understandthe most ancient of them, the Gallo-Roman tile-makers one. The functioning of the most recentstructures of production sheds light on that of the Roman ones. Punctual comparisons are only usedto try and explain some original characteristics of the Gallo-Roman structures. The most innovativeresults were obtained in the study of the structures used in the phases of shaping, drying and firing.
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Analyse techno-économique des chaînes opératoires lithiques du Témiscouata (Québec), durant le Sylvicole et la période de ContactEid, Patrick 01 1900 (has links)
Cette thèse porte sur l’analyse technologique d’assemblages lithiques provenant du Témiscouata dans le Bas-Saint-Laurent (Québec, Canada) et datés entre le Sylvicole moyen tardif (500 à 1000 apr. J.-C.) et la période de Contact (XVIe et XVIIe siècles apr. J.-C.). Cette région, située dans l’extrémité septentrionale de la haute vallée de la rivière Saint-Jean, possède une importante source de matière première lithique, le chert Touladi, qui a été fortement exploitée à la préhistoire et même durant la période historique par les Premières Nations. Les chaînes opératoires lithiques de cinq sites archéologiques du Témiscouata ont été analysées via l’approche technologique afin d’en reconstituer les schèmes techno-économiques et leur implication dans les modes de vie des chasseurs-cueilleurs nomades de la région.
Les industries lithiques du Témiscouata montrent l’existence de trois chaînes opératoires : la taille de pièces bifaciales, le débitage de nucléus et l’utilisation de pièces esquillées. Quant à l’outillage, il est constitué par des pièces bifaciales et des outils simples sur éclats (outils ad hoc, grattoirs et pièces esquillées). La production des outils sur éclats a été faite sur des supports issus de ces trois chaînes opératoires, mais c’est le processus bifacial qui est cependant à l’origine de la majorité d’entre eux et c’est pourquoi il occupait une place centrale dans ces industries. Les pièces bifaciales combinaient ainsi les rôles d’outils et de « nucléus » fournissant l’essentiel des supports. Les artefacts en chert local ont permis de mieux comprendre comment les technologies étaient organisées pour les besoins à une échelle locale, mais également territoriale alors que les groupes profitaient des carrières de chert Touladi pour se préparer à leurs besoins futurs, anticipés ou non. Quant aux pièces en matériaux exogènes, même si elles comptent pour une part minime des assemblages lithiques, elles ont permis d’entrevoir les stratégies économiques adoptées préalablement à l’occupation du Témiscouata, dans des contextes de rareté en matières premières lithiques de bonne qualité.
Les schèmes techno-économiques mis en œuvre par les communautés de chasseurs-cueilleurs du Témiscouata ont constitué des éléments importants de leur stratégie d’adaptation en leur fournissant l’outillage nécessaire selon les multiples contextes rencontrés au cours de leur cycle annuel de nomadisme. Ils traduisent ainsi des choix révélateurs de leurs modes de vie, de leurs modalités d’occupation des sites et de leur réalité socio-économique. / This thesis presents data and analyses on chipped stone tool techno-economic patterns of nomadic hunters-gatherers at a quarry source area in the Témiscouata region (Québec, Canada) during the latter part of the Middle Woodland (500-1000 AD), the Late Woodland (1000-1550 AD) and also the early historic period (XVIe-XVIIe centuries AD). Located in the hinterland of the Bas-Saint-Laurent region, in the upper St. John river drainage, the Témiscouata region is rich in natural resources, perhaps among the most important is an important chert outcrop. The Touladi chert is present in two main quarries and is also found in pebble form scattered in the vicinity of the surrounding lakes and rivers. We applied a technological analysis, from the technological approach in the French tradition, to five lithic collections with the objective of reconstructing the chaînes opératoires and their economic management patterns (techno-economy).
The most prominent artifacts found are of course the countless flakes which have been derived from three different chaînes opératoires: the bifacial process, the multidirectional (ad hoc) core reduction, and the use of pièces esquillées. The production of bifacial tools is the most important process in the Témiscouata lithic industries and is the one which produced most of the flakes found on the prehistoric settlements. The tool assemblage is first characterized by the bifacial tools which are primarily manufactured from tabular blocks of chert. As for the flake tools, they are mostly represented by informal (ad hoc) tools (retouched and used flakes), endscrapers and pièces esquillées. Techno-economic patterns of Touladi chert use have demonstrated that most of the flake tools were made on flake blanks derived from the bifacial process, mostly from the early and middle stages of this chaîne opératoire. The bifacial process was also segmented in time and space so that blanks and preforms could be carried throughout the territory to be used as “cores”. The two other production sequences are quite secondary based on the small amount of tools manufactured and they are far less mobile than the bifacial process. Stone tools that are made of exotic materials, even if they represent a small part of the archaeological record, reveal the patterns that prevailed while hunters-gatherers were outside the quarries zone.
The technological analysis provides empirical evidence that hunter-gatherers of the Témiscouata region adopted flexible and simple, yet efficient, techno-economical strategies. These management schemes, which use the bifacial chaîne opératoire as the central element of tool manufacturing, are well adapted to their way of life based on a generalist, seasonal and flexible subsistence economy.
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La pierre polie à l'embouchure de la rivière Sainte-Marguerite : caractérisation pétrographique, technologique et spatiale d’un locus de production de l’Archaïque moyen à supérieurGallo, Tiziana 01 1900 (has links)
No description available.
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Archéologie des métallurgies anciennes du cuivre dans le bassin du Niari, République du CongoNikis, Nicolas 04 September 2018 (has links) (PDF)
Le cuivre occupe une place importante en Afrique centrale tout au long du second millénaire, notamment dans les échanges. Les gisements du bassin du Niari au sud de la République du Congo, mentionnés dès le 16e siècle dans les sources européennes, ont ainsi joué un rôle économique d’envergure. Ils auraient contribué au développement de plusieurs entités politiques de la zone dont, notamment, le royaume Kongo.Les données directes sur la métallurgie primaire du cuivre dans cette zone restaient cependant limitées à cause du laconisme des sources historiques et de l’insuffisance des données archéologiques. Cette thèse avait donc pour but d’identifier, de dater et de caractériser les différentes productions de cuivre que le bassin du Niari a pu connaître, d’en comprendre le contexte technique, mais aussi sociétal et d’appréhender le rôle que ces productions ont pu jouer à l’échelle régionale, dans les échanges et au niveau sociopolitique. L’étude du matériel céramique et métallurgique récolté lors de trois campagnes de fouilles et de prospections a permis d’identifier plusieurs types de productions métallurgiques différentes rattachées à quatre grandes périodes d’activité entre le 9e et le 19e siècle. La diversité des pratiques métallurgiques et des assemblages céramiques associés suggère une occupation de la zone par des groupes distincts au cours du second millénaire. Ces groupes entretiennent des liens avec d’autres entités culturelles et politiques régionales et leurs productions s’insèrent dans des réseaux d’échanges dont les ramifications sont complexes et multiples. Si l’insertion des zones cuprifères dans ces réseaux varie au cours du temps, certains axes de commerce interrégionaux bien documentés au 19e siècle semblent déjà être bien établis au 14e siècle, attestant ainsi l’ancienneté des échanges sur de longues distances à l’ouest de l’Afrique centrale. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The Dispersal of Gold : Material and Figural Traits of the Gold Foil Figures from Västra Vång / Att skingra guldLöfving, Axel January 2020 (has links)
Gold Foil Figures or guldgubbar (henceforth GFFs) are precious metal artefacts from the Scandinavian Late Iron Age. This master's essay offers a new approach to GFFs. As opposed to the established understanding of GFFs as representational images with real or mythic referents, belonging to an aristocratic milieu, this essay instead attends to GFFs in terms of their material and Figural traits. The material for this study consists if 42 GFFs from the find site of Västra Vång, Blekinge, Sweden. A comprehensive presentation of this artefact material is a secondary aim of this essay. With the aid of a neomaterialist theoretical apparatus that draws heavily on the work of Gilles Deleuze, Félix Guattari, and Wilhelm Worringer, the 42 GFFs undergo two separate analyses. In the first, the material traits expressed in the sequence of GFF production and deposition is studied in terms of a chaîne opératoire. In the second, I attend to the non-significatory expressive qualities of form and expression, or Figural traits, belonging to these 42 GFFs within the wider artistic milieu of Animal Style Ornamentation. I conclude that GFFs were as a rule artefacts made for purposes of immediate disposal, not display, as a mode of dispersing gold. Västra Vång’s GFFs offer several indications that handling between the cutting operation and deposition was minimal, such as the fresh, unworn edges. The thin, brittle foils are ill suited to display. Approaching the designs on these artefacts as various sets of Figural traits being expressed allows me to contextualise the GFFs within the wider artistic milieu of Animal Style Ornamentation. New territorial rhythms can be established only as certain elements are freed from a settled state, and made to act together with new elements, in new terrains. GFFs bring about new territorial rhythms of form and expression to gold matter, gold made to circulate as it becomes deterritorialised from a monetary function within the Roman economy. A flow of gold is extended as gold is brought to Scandinavia from continental economies. The influx of this flow of gold is not contained to an élite social stratum. Individuals in possession of minute amounts of gold returned to Scandinavia, having acquired gold as payment for involvement in military operations on the continent. This ownership of gold may have hindered their harmonious reintegration into a society based on other economic principles. The GFFs emerge as a vector of dispersing gold. The artistic expression of Figural traits is equally energised by movements of de- and reterritorialisation. Understanding that the Figural traits expressed on the GFFs from Västra Vång are part of a wider artistic milieu of Animal Style Ornamentation, alongside other systematised expressions making up parts of a collective assemblage of enunciation, makes their appearance on artefacts that were deposited immediately upon their manufacture easier to grasp. The particular procedures of miniaturisation allowed for an acceleration of the expression of variation in the conjunction of a flow of artistic expression onto a flow of gold matter. The dispersive handling of gold must be traced to both the material premises and the expressive artistic ones. Gold is not chosen because it is precious, or because of what it connotes, but because it is available, because the artisan smith is attendant to its traits as a metal matter.
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Étude des rites et des objets sacrés : les trois trésors sacrés de la monarchie japonaise : une analyse par la théorisation de Lars Fogelin et Michael Brian SchifferGiroux, Bastien 04 1900 (has links)
L’empereur japonais Naruhito est le descendant de la plus vieille lignée monarchique au monde. Encore aujourd’hui, la monarchie constitutionnelle japonaise est célébrée de manière à ce qu’on puisse y observer des rituels traditionnels vieux de 1300 ans. À travers les âges, la monarchie nippone aura grandement évolué en fonction des courants de pensée qui auront intégré les coutumes japonaises, mais l’essentiel des rituels tels qu’ils étaient pratiqués originellement est toujours observable de nos jours. Les plus importants rituels mis en œuvre par l’institution impériale sont au nombre de trois : le Senso, le Sokui rei et le Daijō-sai. Lors de ces trois rituels, on organise respectivement la nomination de l’empereur, son intronisation et sa communion avec Amaterasu-Ô-mikami, l’instance divine de la plus haute importance selon le shintoïsme, une religion japonaise ancestrale. Pendant ces rituels, trois trésors sacrés sont primordiaux puisqu’ils sont notamment consubstantiels à la position de l’empereur. En effet, selon la mythologie japonaise, ces trois objets sacrés, une épée, un miroir et un joyau, auraient été remis par Amaterasu-Ô-mikami à son descendant en des temps immémoriaux, au moment où celui-ci recevait l’ordre de régner sur terre comme empereur. Au moment de l’ordonnance, le miroir sacré, en tant que corps théophanique, aurait remplacé Amaterasu-Ô-mikami, corps par lequel seul l’empereur pourrait communier avec la déesse. L’empereur devra léguer les trois Trésors à son descendant afin que celui-ci puisse à son tour accéder au mandat céleste détenu par le miroir. Ainsi, depuis l’écriture de la mythologie en 712, l’institution impériale japonaise, les trois Trésors sacrés et Amaterasu-Ô-mikami sont indissociables.
Les trois Trésors sacrés de la monarchie japonaise et l’histoire qui s’y rattache sont utilisés dans ce travail afin d’analyser une théorisation développée par Brian Schiffer et Lars Fogelin en 2015. Selon ces auteurs, les objets peuvent être perçus comme détenteurs d’agentivité par certaines personnes, du moment qu’on puisse démontrer que les objets sont passés par des rites de passage au long de leur histoire de vie. / Japanese Emperor Naruhito is the descendant of the oldest monarchical lineage in the world. Even today, the Japanese constitutional monarchy is celebrated in such a way that traditional rituals dating back 1,300 years ago can be observed. Through the ages, the Japanese monarchy has greatly evolved through different schools of thought that have integrated Japanese customs, but, essentially, rituals as they were practiced originally are still practiced today. Among the rituals of the imperial institution, three are crucial: the Senso, the Sokui rei and the Daijō-sai. These three rituals deal respectively with the nomination of the emperor, his enthronement and his communion with Amaterasu-Ô-mikami, the divine authority of the highest importance according to Shintoism, the ancestral Japanese religion. During these rituals, three sacred treasures are primordial since they are consubstantial to the position of the emperor. Indeed, according to Japanese mythology, these three sacred objects, a sword, a mirror and a jewel were given by Amaterasu-Ô-mikami to his grandchild during immemorial times when he received the order to reign over Japan as the emperor. At the time of the ordinance, the sacred mirror would have been a substitute for Amaterasu-Ô-mikami as the theophanic body through which the emperor alone could commune with the goddess. In time, the emperor is required to bequeath the three Treasures to his descendant so that he can in turn access the celestial mandate detained by the sacred mirror. Thus, since the writing of mythology in 712, the Japanese imperial institution, the three Sacred Treasures and Amaterasu-Ô-mikami are interrelated.
The Three Sacred Treasures of the Japanese monarchy and the related history are analyzed through a theory developed by Brian Schiffer and Lars Fogelin in 2015. According to the authors, objects can be perceived as holders of agency as long as it can be demonstrated that they have gone through rites of passage throughout their life history.
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Une tradition technologique régionale de l’industrie de pierre polie dans la vallée de l’Outaouais au cours de l’Archaïque supérieurLapensée-Paquette, Manuel 04 1900 (has links)
La séquence culturelle régionale de l’Archaïque supérieur et terminal de la vallée de
l’Outaouais n’est pas complétée, mais les variations stylistiques, technologiques et
fonctionnelles des artéfacts sur le plan régional et local facilitent le découpage culturel. La
reconstruction de la chaîne opératoire des haches, des herminettes et des gouges en pierre
polie des sites Muldoon et Lamoureux, deux sites du sud-est ontarien, pourrait permettre de
déceler une tradition technologique régionale à cheval entre l’Archaïque laurentien,
l’Archaïque post-laurentien et d’autres courants des Grands Lacs. L’analyse des haches, des
herminettes et des gouges des sites Muldoon et Lamoureux démontre l’utilisation massive
de l’amphibolite. La moitié distale de ces outils est surtout polie et finement abrasée et la
moitié proximale souvent éclatée, mais parfois abrasée. Ces éléments technologiques et
l’industrie de pierre taillée démontrent des ressemblances et des différences avec les sites
laurentiens de la région, et certains sites post-laurentiens du Québec et de l’Ontario
méridional. Le matériel en pierre polie des sites Muldoon et Lamoureux démontre des liens
technologiques vers l’Ouest tout en gardant un contact avec la sphère d’interaction postlaurentienne.
La vallée de l’Outaouais semble alors prendre une place indépendante dans
l’Archaïque supérieur, certaines continuités technologiques s’observent entre l’Archaïque
laurentien et l’Archaïque post-laurentien. / The Late and Terminal Archaic cultural sequence of the Ottawa Valley region is not
well defined. Definition of cultural boundaries should be based on stylistic, technological
and functional variations, on a regional and local scale. The “chaîne opératoire”
reconstruction of ground stone celts and gouges from the Muldoon and Lamoureux sites
could lead to the recognition of a regional technological tradition linked to the Laurentian
Archaic, the Post-Laurentian Archaic (Narrow Point) and other cultural trends from the
Great Lakes. The analysis of celts and gouges from Muldoon and Lamoureux show a
massive use of amphibolite. The distal half of these tools is mostly finely abraded and
polished. The proximal half is frequently broken off, but sometimes abraded. These
technological traits prove to have some resemblances and differences with Laurentian sites
in the Ottawa Valley and some Post-laurentian sites in southern Quebec and Ontario. The
ground stone material from these sites shows several links towards the west while
participating in the Post-Laurentian Archaic interaction sphere. The Ottawa valley seems
therefore to take an independent place in the Late Archaic, as technologic continuities are
seen between Laurentian and Post-Laurentian assemblages.
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Breaking and Making Bodies and Pots : Material and Ritual Practices in Sweden in the Third Millennium BCLarsson, Åsa Maria January 2009 (has links)
In South Sweden the third millennium BC is characterised by coastal settlements of marine hunter-gatherers known as the Pitted Ware culture, and inland settlements of the Battle Axe culture. This thesis outlines the history of research of the Middle Neolithic B in general and that of the pottery and burial practices in particular. Material culture must be understood as the result of both conscious preferences and embodied practices: technology can be deliberately cultural just as style can be un-selfconscious routine. Anthropological and ethnoarchaeological research into craft and the transmission of learning in traditional societies shows how archaeologists must take into consideration the interdependence of mind and body when interpreting style, technology and change in prehistory. The pottery crafts of the Pitted Ware and Battle Axe cultures were not just fundamentally different technologically, but even more so in the attitudes toward authority, tradition, variation and the social role of the potter in the community. The Battle Axe beakers represent a wholly new chaîne opératoire, probably introduced by a small group of relocated Beaker potters at the beginning of the period. The different attitudes toward living bodies is highlighted further in the attitudes toward the dead bodies. In the mortuary ritual the Battle Axe culture was intent upon the creation and control of a perfect body which acted as a representative of the idealised notion of what it was to belong to the community. This focus upon completeness, continuation and control is echoed in the making of beakers using the ground up remains of old vessels as temper. In contrast, the Pitted Ware culture people broke the bodies of the dead by defleshing, removal of body parts, cremation, sorting, dispersal and/or reburial of the bones on the settlements. The individuality of the living body was destroyed leaving the durable but depersonalised bones to be returned to the joint collective of the ancestors. Just as the bodies were fragmented so were the pots, sherds and bases being deposited in large quantities on the settlements and occasionally in graves. Some of the pots were also tempered with burnt and crushed bones. At the end of the Middle Neolithic the material and human remains show evidence of a growing effort to find a common ground in the two societies through sharing certain mortuary rituals and making beakers with a mix of both traditions, stylistically and technologically.
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Une tradition technologique régionale de l’industrie de pierre polie dans la vallée de l’Outaouais au cours de l’Archaïque supérieurLapensée-Paquette, Manuel 04 1900 (has links)
La séquence culturelle régionale de l’Archaïque supérieur et terminal de la vallée de
l’Outaouais n’est pas complétée, mais les variations stylistiques, technologiques et
fonctionnelles des artéfacts sur le plan régional et local facilitent le découpage culturel. La
reconstruction de la chaîne opératoire des haches, des herminettes et des gouges en pierre
polie des sites Muldoon et Lamoureux, deux sites du sud-est ontarien, pourrait permettre de
déceler une tradition technologique régionale à cheval entre l’Archaïque laurentien,
l’Archaïque post-laurentien et d’autres courants des Grands Lacs. L’analyse des haches, des
herminettes et des gouges des sites Muldoon et Lamoureux démontre l’utilisation massive
de l’amphibolite. La moitié distale de ces outils est surtout polie et finement abrasée et la
moitié proximale souvent éclatée, mais parfois abrasée. Ces éléments technologiques et
l’industrie de pierre taillée démontrent des ressemblances et des différences avec les sites
laurentiens de la région, et certains sites post-laurentiens du Québec et de l’Ontario
méridional. Le matériel en pierre polie des sites Muldoon et Lamoureux démontre des liens
technologiques vers l’Ouest tout en gardant un contact avec la sphère d’interaction postlaurentienne.
La vallée de l’Outaouais semble alors prendre une place indépendante dans
l’Archaïque supérieur, certaines continuités technologiques s’observent entre l’Archaïque
laurentien et l’Archaïque post-laurentien. / The Late and Terminal Archaic cultural sequence of the Ottawa Valley region is not
well defined. Definition of cultural boundaries should be based on stylistic, technological
and functional variations, on a regional and local scale. The “chaîne opératoire”
reconstruction of ground stone celts and gouges from the Muldoon and Lamoureux sites
could lead to the recognition of a regional technological tradition linked to the Laurentian
Archaic, the Post-Laurentian Archaic (Narrow Point) and other cultural trends from the
Great Lakes. The analysis of celts and gouges from Muldoon and Lamoureux show a
massive use of amphibolite. The distal half of these tools is mostly finely abraded and
polished. The proximal half is frequently broken off, but sometimes abraded. These
technological traits prove to have some resemblances and differences with Laurentian sites
in the Ottawa Valley and some Post-laurentian sites in southern Quebec and Ontario. The
ground stone material from these sites shows several links towards the west while
participating in the Post-Laurentian Archaic interaction sphere. The Ottawa valley seems
therefore to take an independent place in the Late Archaic, as technologic continuities are
seen between Laurentian and Post-Laurentian assemblages.
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