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Fondations des sciences dans le néocriticisme de Renouvier / Foundations of science in the neocriticism of Renouvier

Amet, Samuel Gaston 19 June 2013 (has links)
Charles Renouvier, philosophe savant, honnête chercheur, se bat contre les mystères et la métaphysique en utilisant la méthode scientifique. Il appuie son néocriticisme sur l’esprit de la science, il voit même dans la critique cet esprit. Il n’omet pas d’étudier les premiers principes des sciences, les notions de phénomène et de loi, les catégories, lois irréductibles au fondement des sciences. Rejetant le noumène, il articule son phénoménisme entre les catégories de relation, d’où découle l’absurdité de l’infini actuel, et de personne, toute chose étant par le biais de représentations. Il use des principes de relativité et de contradiction, propose un classement des sciences, prenant en compte ses principes et posant la critique comme tronc commun des sciences. Ce polytechnicien voit l’objet des mathématiques dans le rapport du multiple à l’un, et le nombre comme un tout d’unités, un nombre discret. Sa loi du nombre lui permet de sortir des antinomies kantiennes, de penser l’indéfini, les nombres négatifs et fractionnaires. Il analyse les concepts élémentaires de la géométrie, il présente les enjeux du calcul des probabilités et se positionne par rapport aux géométries imaginaires, tout cela en vue de débarrasser les mathématiques de toute métaphysique. Il étudie également les sciences physiques, faisant valoir l’hypothèse scientifique dans les sciences expérimentales, il s’interroge sur les notions de matière et de force. Considérant la place de la liberté et de la volonté en l’homme, il y voit une différence spécifique d’avec l’animal. Dans sa philosophie de l’histoire des sciences et des idées, et dans ses ouvrages ultérieurs, l’académicien montre le lien entre croyance et savoir, et il milite pour une religion raisonnée et un progrès moral. / Philosopher - scientist, hobest researcher, Charles Renouvier fights against the mysteries and the metaphysics using the scientific method.He bases his néocriticisme on the spirit of science, that he sees in the critic itself. He does not omit to study the first principles of science : the conxepts of phenomenon, law and category, the latest constituting irreducible rules at the foundation of sciences. Rejecting the noumenon, he articulates his phenomenalism between the categories of relation, from which flows the absurdity of the actual infinity and of person, all things being through representations. He uses the principles of relativity of contradiction, offers a classification of sciences, taking into account his principles and stating the critic at the core of sciences. This ex-student from the Ecole Polytechnique sees the object of mathematics in the connection between multiple and one, and the number as a set of units, consequently being a discrete number. His law of number permits him to get out of the Kantian antinomies, to think out the indefinite, negative and fractionnal numbers. He discusses the basic concepts og geometry. He presents the issues of probability calculations and takes a position on imaginary geometries. All these aim to get rid of any metaphysics in mathematics. He also examines physical sciences. Arguing for scientific hypothesis in experimental siences, he examines the concepts of matter and force. Considering the importance of freedom and will in the man, he sees in that a significant difference from tha animal. In his philosophy of history of science and ideas and in his later works, the Academician shows the relationship between belief and knowledge, and argues for a rational religion and moral progress.
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Les classifications des systèmes philosophiques d'Emmanuel Kant à Jules Vuillemin. Étude architectonique, logique et mathématique.

Mélès, Baptiste 06 December 2011 (has links)
À la suite d’Agrippa, maint sceptique a argué de la pluralité des systèmes pour ruiner toute ambition de vérité philosophique : des systèmes contradictoires ne pouvant être vrais simultanément, leurs prétentions respectives s’annulent. L’argument n’a pourtant de valeur que si la pluralité des systèmes est elle-même irrationnelle. Or plusieurs philosophes ont rationalisé la diversité des systèmes philosophiques, suggérant par là que la raison puisse s’approprier sa propre limite ; notamment Kant, dans l’« Histoire de la raison pure » qui conclut la Critique de la raison pure (1781) ; Hegel, dans les Leçons sur l’histoire de la philosophie (1805–1830) ; Victor Cousin, dans Du Vrai, du beau et du bien (1828) et l’Histoire générale de la philosophie (1863) ; Charles Renouvier, dans l’Esquisse d’une classification systématique des doctrines philosophiques (1885–1886) ; et Jules Vuillemin, dans Nécessité ou contingence (1984).Étudier de manière interne chacune de ces entreprises permet de déterminer quels en sont les critères fondamentaux, la forme mathématique générale, et le but philosophique. L’histoire kantienne de la raison pure, injustement dédaignée, repose sur les concepts fondamentaux du criticisme, structure maint chapitre des trois Critiques, et annonce la paix philosophique perpétuelle dont est porteur le criticisme. Les Leçons de Hegel ne sont ni un résumé empirique ni une histoire biaisée de la philosophie : fondées sur la Logique et la Phénoménologie, elles mettent au jour la dialectique interne des systèmes. La classification de Renouvier n’est pas, comme on le dit parfois, a posteriori, mais repose au contraire sur le jeu a priori d’une table des catégories et d’une théorie de la contradiction. Enfin, la classification vuilleminienne des systèmes, qui s’appuie sur une classification des formes de prédication, généralise la classification kantienne. Seule la classification de Victor Cousin s’avère finalement a posteriori.Ancrées dans les concepts fondamentaux de chacune de ces doctrines, ces classifications montrent qu’un système peut construire l’image des autres et de leurs relations aussi rigoureusement qu’il décrit le monde : les relations entre systèmes ne sont pas moins structurales que les systèmes eux-mêmes. / Following the example of Agrippa, a lot a sceptics argued that, because of the plurality of philosophical systems, there could be no unique philosophical truth: contradictory systems could not be true at the same time. But this argument presupposes that this plurality is itself irrational. And yet some philosophers took the diversity of philosophical systems as rational, suggesting that reason was able to take possession of its own boundary: Kant, in the “History of pure reason” of the Critique of Pure Reason (1781); Hegel, in the Lessons on the History of Philosophy (1805–1830); Victor Cousin, in his books Du Vrai, du beau et du bien (1828) and the Histoire générale de la philosophie (1863); Charles Renouvier, in the Esquisse d’une classification systématique des doctrines philosophiques (1885–1886); and Jules Vuillemin, in Necessity or Contingency (1984).By examining the internal structure of each of these attempts, we can show their main criteria, their general mathematical form, and their philosophical aim. Kant’s “History of Pure Reason” uses the fundamental concepts of criticism, plays a structuring role in the Critique of Pure Reason, and forecasts the perpetual peace of criticism. Hegel’s Lessons are neither an empirical summary nor a biased history of philosophy: they are grounded on Hegel’s Logic and Phenomenology, and reveal the internal dialectic of systems. Renouvier’s classification is not a posteriori, but combines an a priori table of categories with a theory of contradiction. Finally, Vuillemin’s classification of systems, which is grounded on a classification of elementary sentences, is a generalization of Kant’s classification. Only Victor Cousin’s classification is a posteriori.These classifications find their roots in the fundamental concepts of each of these systems. A philosophical system is thus able to account not only for the world, but also for other systems and for their relationship. The relationship between systems is not less structural than systems themselves are.
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Les classifications des systèmes philosophiques d'Emmanuel Kant à Jules Vuillemin. Étude architectonique, logique et mathématique.

Mélès, Baptiste 06 December 2011 (has links) (PDF)
À la suite d'Agrippa, maint sceptique a argué de la pluralité des systèmes pour ruiner toute ambition de vérité philosophique : des systèmes contradictoires ne pouvant être vrais simultanément, leurs prétentions respectives s'annulent. L'argument n'a pourtant de valeur que si la pluralité des systèmes est elle-même irrationnelle. Or plusieurs philosophes ont rationalisé la diversité des systèmes philosophiques, suggérant par là que la raison puisse s'approprier sa propre limite ; notamment Kant, dans l'" Histoire de la raison pure " qui conclut la Critique de la raison pure (1781) ; Hegel, dans les Leçons sur l'histoire de la philosophie (1805-1830) ; Victor Cousin, dans Du Vrai, du beau et du bien (1828) et l'Histoire générale de la philosophie (1863) ; Charles Renouvier, dans l'Esquisse d'une classification systématique des doctrines philosophiques (1885-1886) ; et Jules Vuillemin, dans Nécessité ou contingence (1984).Étudier de manière interne chacune de ces entreprises permet de déterminer quels en sont les critères fondamentaux, la forme mathématique générale, et le but philosophique. L'histoire kantienne de la raison pure, injustement dédaignée, repose sur les concepts fondamentaux du criticisme, structure maint chapitre des trois Critiques, et annonce la paix philosophique perpétuelle dont est porteur le criticisme. Les Leçons de Hegel ne sont ni un résumé empirique ni une histoire biaisée de la philosophie : fondées sur la Logique et la Phénoménologie, elles mettent au jour la dialectique interne des systèmes. La classification de Renouvier n'est pas, comme on le dit parfois, a posteriori, mais repose au contraire sur le jeu a priori d'une table des catégories et d'une théorie de la contradiction. Enfin, la classification vuilleminienne des systèmes, qui s'appuie sur une classification des formes de prédication, généralise la classification kantienne. Seule la classification de Victor Cousin s'avère finalement a posteriori.Ancrées dans les concepts fondamentaux de chacune de ces doctrines, ces classifications montrent qu'un système peut construire l'image des autres et de leurs relations aussi rigoureusement qu'il décrit le monde : les relations entre systèmes ne sont pas moins structurales que les systèmes eux-mêmes.

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