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Wisdom, intuition and ethics /

Curnow, Trevor. January 1900 (has links)
Ph.D.--Philos.--Lancaster University, 1995. / Bibliogr. p. 316-341. Index.
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La philosophie à l'âge de la science : édition commentée d'un livre inachevé de Jules Vuillemin / Philosophy at the age of science : commented edition of an unfinished book of Jules Vuillemin

Thomasette, David 03 December 2015 (has links)
Au milieu des années 1990, Jules Vuillemin (1920-2001) travaillait à la rédaction d'un grand ouvrage, intitulé Être et choix. Éléments de philosophie réaliste, destiné à présenter de façon systématique sa dernière philosophie. L'objectif de notre travail est de rendre compte de celle-ci à partir du texte, resté inachevé, détenu par les Archives Vuillemin (Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie – UMR 7117). Pour y parvenir, nous avons organisé notre étude en deux parties.Dans la première partie, nous proposons une introduction générale au texte de Vuillemin. Celle-ci a à la fois pour but de rendre compte de manière factuelle du manuscrit (versions et datation), et d'en fournir une interprétation d'ensemble. Nous soutenons en particulier que la position philosophique de Vuillemin, que nous qualifions de réalisme sceptique, est indissociable de sa position méta-philosophique, que nous qualifions de pluralisme critique. D'après notre interprétation, ce sont essentiellement les faiblesses de la position intuitionniste qui ont orienté Vuillemin vers le choix du réalisme. Nous le montrons en particulier dans le domaine du monde sensible, de la morale, et des mathématiques, à partir de publications contemporaines à la rédaction de l'ouvrage étudié.Dans la seconde partie, nous présentons une transcription du manuscrit de Vuillemin accompagné d'un commentaire en vis-à-vis. Après l'approche synthétique de l'introduction, la méthode adoptée est ici l'analyse linéaire du texte. Dans le premier chapitre, « Qu'est-ce que la philosophie ? », nous montrons que le pluralisme défendu par Vuillemin est à l'origine d'un changement de méthode le conduisant à adopter une conception anti-fondationnaliste des croyances ontologiques. Dans le deuxième chapitre, « La réalité sensible », nous soutenons que Vuillemin tente de réfuter l'idéalisme d'un point de vue intuitionniste, par un recours à des arguments proches de ceux utilisés par Poincaré dans sa théorie de l'espace représentatif et par Merleau-Ponty dans sa phénoménologie de la perception, mais que cette tentative se solde par un demi-échec. Nous interprétons celui-ci comme un motif supplémentaire ayant motivé Vuillemin à rejeter l'intuitionnisme au profit du réalisme. Enfin, dans le troisième chapitre, « L'institution de l'homme », nous montrons que son enquête sur les signaux naturels de la perception devait logiquement se prolonger en une enquête sur les signes langagiers afin d'introduire la seule catégorie permettant de faire référence aux Idées platoniciennes, que Vuillemin nomme prédication pure. / In the mid-1990s, Jules Vuillemin (1920-2001) was working on a book entitled Être et choix. Éléments de philosophie réaliste, intended to present in systematic form his last philosophy. The aim of our work is to study it from the text, unfinished, held by the Archives Vuillemin (Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie – UMR 7117). To achieve this, we organized our work in two arts. In the first part, we provide a general introduction to the text of Vuillemin. Its objective is to report factually the status of the manuscript (versions, dating), and to provide an overall interpretation of it. We support in particular that the philosophical position of Vuillemin, which we call skeptical realism is linked to his meta-philosophical position, which we call critical pluralism. According to our interpretation, it is mainly the weaknesses of intuitionistic position that guided Vuillemin to choose realism. We show it in particular in the field of the sensible world, morality, and mathematics. In the second part, we present a transcription of Vuillemin's manuscript accompanied by a linear comment. After the synthetic approach of the introduction, the method adopted here is an analysis of the text. In the first chapter, “Qu'est-ce que la philosophie ?”, we show that pluralism defended by Vuillemin produced a change in method leading it to adopt an anti-foundational conception of ontological beliefs. In the second chapter, “La réalité sensible”, we argue that Vuillemin tries to refute idealism from an intuitionistic point of view, using arguments close to those used by Poincaré in his theory of representative space, and Merleau-Ponty in his phenomenology of perception, but this attempt results in a partial failure. We interpret this as another reason that prompted Vuillemin to reject intuitionism in favor of realism. Finally, in the third chapter, “L'institution de l'homme”, we show that the investigation of the natural signals of perception should logically extend to a survey of linguistic signs to introduce the only category to refer to Platonic Ideas, which Vuillemin called pure predication.
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De Brouwer à Barsalou : l'intuitionnisme à l'ère des sciences cognitives

Pelland, Jean-Charles January 2008 (has links) (PDF)
L'objectif du présent texte est de tenter de construire un modèle de l'acquisition des concepts mathématiques sans l'aide du langage en s'inspirant des thèses intuitionnistes de L.E.J. Brouwer et en les appliquant à des théories plus modernes de l'acquisition et de la représentation des concepts mathématiques, notamment, la théorie du sens des nombres de Stanislas Dehaene. Pour ce faire, nous initierons le lecteur à la pensée de Brouwer dans les deux premiers chapitres et développerons dans le troisième chapitre une nouvelle analyse de l'Intuition Primordiale de Brouwer dans laquelle il est possible d'identifier chaque élément impliqué dans l'acquisition des concepts mathématiques chez Brouwer et le rôle joué par chacun. Le chapitre quatre exposera la théorie de Dehaene selon laquelle nos capacités mathématiques sont le résultat de deux systèmes cognitifs de base, soit le système de répertoire d'objets et le système de représentation approximative de la numérosité. Nous tenterons ainsi d'améliorer le modèle de l'ontogenèse de Dehaene ainsi que les interprétations de Suzanne Carey, celles-ci soulignant le besoin de faire appel à d'autres systèmes de base incluant un système de représentation de l'ordre linéaire ainsi que le langage. Nous présenterons une hypothèse alternative en remarquant qu'une représentation approximative de la numérosité peut implicitement contenir une forme d'ordre et de relation de successeur capable de justifier une partie de l'apprentissage des listes de numéros chez les enfants. Aussi, nous tenterons d'expliquer le développement de concepts mathématiques plus avancés en nous basant sur la théorie de l'abstraction de Lawrence Barsalou, selon laquelle l'abstraction est une interprétation dynamique faite par des systèmes de symboles perceptuels. Nous pourrons alors expliquer la manière dont le système de répertoire d'objets réussit à développer une composante numérique en venant interpréter les représentations du système approximatif. Nous suggérerons enfin l'hypothèse que les concepts mathématiques puissent être aptes à se développer à mesure que ce système de répertoire d'objets produit des représentations structurées dans lesquelles les numérosités se voient regroupées de manière analogue au développement des nombres par l'IP de Brouwer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intuitionnisme, Abstraction, Concepts mathématiques, Fondements des mathématiques.
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Les fondements naturels du jugement moral : rationalisme et sentimentalisme à l'ère des neurosciences

Gauthier, Élaine 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les fondements naturels du jugement moral et l'objectif principal de ce travail est de faire ressortir l'importance de revoir nos conceptions philosophiques sur ce sujet. C'est en nous appuyant sur deux principaux modèles philosophiques, le sentimentalisme et le rationalisme, que nous identifions les éléments constitutifs du jugement moral. L'étude de ces modèles se réfère aux travaux de David Hume et Emmanuel Kant et permet de souligner que la définition du rôle des émotions et de la raison dans la formation du jugement moral diffère dans chacune de ces conceptions. Ensuite, c'est en nous appuyant sur le modèle intuitionniste social proposé par Jonathan Haidt que nous étudions l'influence humienne sur la conception contemporaine du jugement moral. La problématique soulevée se trouvant essentiellement dans une dichotomie entre les définitions que proposent les modèles sentimentaliste et rationaliste en ce qui a trait aux rôles respectifs des émotions et de la raison, nous tentons d'éclairer le problème en exposant différentes études neuroscientifiques sur la question afin de reconsidérer les définitions présentées. Pour ce faire, nous nous intéressons à la question morale d'un point de vue phylogénique et ontogénique. D'abord, en étudiant les fondements génétiques, les bases neuronales, les fondements émotionnels et les mécanismes fondamentaux, ensuite en étudiant les déterminants sociaux et culturels. Finalement, nous concluons avec l'idée que les théories philosophiques contemporaines peuvent tirer certains bénéfices en considérant les observations scientifiques récentes au sujet des fondements du jugement moral. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jugement moral, sentimentalisme, rationalisme, intuitionnisme social, neurosciences.
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Le rôle de l'intuition en épistémologie morale

Berthiaume, Maxime 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la valeur épistémique des intuitions en éthique. Avoir l’intuition que quelque chose est moralement bon ou mauvais justifie-t-il le fait de croire que cette chose est réellement bonne ou mauvaise? Pour répondre à cette question, je tâcherai d’abord d’expliquer ce qu’est une intuition. Ensuite, j’examinerai les deux grandes familles de théories en épistémologies morale : le fondationnalisme et le cohérentisme. Je me pencherai sur le rôle que l’intuition peut jouer dans ces deux grandes familles et je défendrai que les théories fondationnalistes sont préférables aux théories cohérentistes. Je consacrerai donc la majeure partie de ce mémoire à analyser le rôle que l’intuition peut avoir dans les théories fondationnalistes en épistémologie morale. On nomme « intuitionnistes » les théories fondationnalistes en épistémologie morale qui soutiennent que l’intuition permet de saisir des réalités morales indépendantes de nous. Suivant une distinction d’Henry Sidgwick, j’identifierai trois sortes d’intuitionnisme : l’intuitionnisme perceptuel, dogmatique et philosophique. Je m’attarderai principalement à l’examen de la plausibilité de ces trois théories. Finalement, je présenterai la conclusion à laquelle j’en suis venu à la suite de cet examen, soit que l’intuitionnisme philosophique est la forme d’intuitionnisme la plus plausible et qu’elle peut répondre à plusieurs objections souvent adressées à l’intuitionnisme. / This memoir is about the epistemic value of moral intuitions. Does having an intuition that something is morally right or wrong gives us good reasons to believe that the thing we have the intuition about is right or wrong? To answer this question, I’ll start by explaining what an intuition is. Then, I’ll look into the two biggest theories in moral epistemology: foundationalism and coherentism and how intuition can have a role in both of them. I’ll come to the conclusion that foundationalist theories are preferable to coherentist theories. The rest of the memoir will be a discussion of foundationalist theories in moral epistemology in which moral intuitions are what can justify some foundational beliefs. Those theories are called ‘’intuitionist’’. Following a distinction made by 19th century philosopher Henry Sidgwick, I’ll identify three ways in which intuitionism can be defended: perceptual intuitionism, dogmatic intuitionism and philosophical intuitionism. I’ll explain in details what are those theories and see if they are good theories in moral epistemology. Then, I’ll consider some general objections directed toward intuitionism and see if intuitionism can resist those objections. I come to the conclusion that philosophical intuitionism can resist most of the best objections addressed toward it and that it’s a very plausible theory in moral epistemology.
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Les classifications des systèmes philosophiques d'Emmanuel Kant à Jules Vuillemin. Étude architectonique, logique et mathématique.

Mélès, Baptiste 06 December 2011 (has links) (PDF)
À la suite d'Agrippa, maint sceptique a argué de la pluralité des systèmes pour ruiner toute ambition de vérité philosophique : des systèmes contradictoires ne pouvant être vrais simultanément, leurs prétentions respectives s'annulent. L'argument n'a pourtant de valeur que si la pluralité des systèmes est elle-même irrationnelle. Or plusieurs philosophes ont rationalisé la diversité des systèmes philosophiques, suggérant par là que la raison puisse s'approprier sa propre limite ; notamment Kant, dans l'" Histoire de la raison pure " qui conclut la Critique de la raison pure (1781) ; Hegel, dans les Leçons sur l'histoire de la philosophie (1805-1830) ; Victor Cousin, dans Du Vrai, du beau et du bien (1828) et l'Histoire générale de la philosophie (1863) ; Charles Renouvier, dans l'Esquisse d'une classification systématique des doctrines philosophiques (1885-1886) ; et Jules Vuillemin, dans Nécessité ou contingence (1984).Étudier de manière interne chacune de ces entreprises permet de déterminer quels en sont les critères fondamentaux, la forme mathématique générale, et le but philosophique. L'histoire kantienne de la raison pure, injustement dédaignée, repose sur les concepts fondamentaux du criticisme, structure maint chapitre des trois Critiques, et annonce la paix philosophique perpétuelle dont est porteur le criticisme. Les Leçons de Hegel ne sont ni un résumé empirique ni une histoire biaisée de la philosophie : fondées sur la Logique et la Phénoménologie, elles mettent au jour la dialectique interne des systèmes. La classification de Renouvier n'est pas, comme on le dit parfois, a posteriori, mais repose au contraire sur le jeu a priori d'une table des catégories et d'une théorie de la contradiction. Enfin, la classification vuilleminienne des systèmes, qui s'appuie sur une classification des formes de prédication, généralise la classification kantienne. Seule la classification de Victor Cousin s'avère finalement a posteriori.Ancrées dans les concepts fondamentaux de chacune de ces doctrines, ces classifications montrent qu'un système peut construire l'image des autres et de leurs relations aussi rigoureusement qu'il décrit le monde : les relations entre systèmes ne sont pas moins structurales que les systèmes eux-mêmes.
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Les classifications des systèmes philosophiques d'Emmanuel Kant à Jules Vuillemin. Étude architectonique, logique et mathématique.

Mélès, Baptiste 06 December 2011 (has links)
À la suite d’Agrippa, maint sceptique a argué de la pluralité des systèmes pour ruiner toute ambition de vérité philosophique : des systèmes contradictoires ne pouvant être vrais simultanément, leurs prétentions respectives s’annulent. L’argument n’a pourtant de valeur que si la pluralité des systèmes est elle-même irrationnelle. Or plusieurs philosophes ont rationalisé la diversité des systèmes philosophiques, suggérant par là que la raison puisse s’approprier sa propre limite ; notamment Kant, dans l’« Histoire de la raison pure » qui conclut la Critique de la raison pure (1781) ; Hegel, dans les Leçons sur l’histoire de la philosophie (1805–1830) ; Victor Cousin, dans Du Vrai, du beau et du bien (1828) et l’Histoire générale de la philosophie (1863) ; Charles Renouvier, dans l’Esquisse d’une classification systématique des doctrines philosophiques (1885–1886) ; et Jules Vuillemin, dans Nécessité ou contingence (1984).Étudier de manière interne chacune de ces entreprises permet de déterminer quels en sont les critères fondamentaux, la forme mathématique générale, et le but philosophique. L’histoire kantienne de la raison pure, injustement dédaignée, repose sur les concepts fondamentaux du criticisme, structure maint chapitre des trois Critiques, et annonce la paix philosophique perpétuelle dont est porteur le criticisme. Les Leçons de Hegel ne sont ni un résumé empirique ni une histoire biaisée de la philosophie : fondées sur la Logique et la Phénoménologie, elles mettent au jour la dialectique interne des systèmes. La classification de Renouvier n’est pas, comme on le dit parfois, a posteriori, mais repose au contraire sur le jeu a priori d’une table des catégories et d’une théorie de la contradiction. Enfin, la classification vuilleminienne des systèmes, qui s’appuie sur une classification des formes de prédication, généralise la classification kantienne. Seule la classification de Victor Cousin s’avère finalement a posteriori.Ancrées dans les concepts fondamentaux de chacune de ces doctrines, ces classifications montrent qu’un système peut construire l’image des autres et de leurs relations aussi rigoureusement qu’il décrit le monde : les relations entre systèmes ne sont pas moins structurales que les systèmes eux-mêmes. / Following the example of Agrippa, a lot a sceptics argued that, because of the plurality of philosophical systems, there could be no unique philosophical truth: contradictory systems could not be true at the same time. But this argument presupposes that this plurality is itself irrational. And yet some philosophers took the diversity of philosophical systems as rational, suggesting that reason was able to take possession of its own boundary: Kant, in the “History of pure reason” of the Critique of Pure Reason (1781); Hegel, in the Lessons on the History of Philosophy (1805–1830); Victor Cousin, in his books Du Vrai, du beau et du bien (1828) and the Histoire générale de la philosophie (1863); Charles Renouvier, in the Esquisse d’une classification systématique des doctrines philosophiques (1885–1886); and Jules Vuillemin, in Necessity or Contingency (1984).By examining the internal structure of each of these attempts, we can show their main criteria, their general mathematical form, and their philosophical aim. Kant’s “History of Pure Reason” uses the fundamental concepts of criticism, plays a structuring role in the Critique of Pure Reason, and forecasts the perpetual peace of criticism. Hegel’s Lessons are neither an empirical summary nor a biased history of philosophy: they are grounded on Hegel’s Logic and Phenomenology, and reveal the internal dialectic of systems. Renouvier’s classification is not a posteriori, but combines an a priori table of categories with a theory of contradiction. Finally, Vuillemin’s classification of systems, which is grounded on a classification of elementary sentences, is a generalization of Kant’s classification. Only Victor Cousin’s classification is a posteriori.These classifications find their roots in the fundamental concepts of each of these systems. A philosophical system is thus able to account not only for the world, but also for other systems and for their relationship. The relationship between systems is not less structural than systems themselves are.
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L’intuitionnisme de Huemer : une solution au scepticisme moral?

Pelchat, Karl-Antoine 08 1900 (has links)
Situé à l’intersection de grands mouvements en philosophie morale, comme la renaissance du réalisme non naturaliste et l’affirmation d’un scepticisme épistémologique moral, ce mémoire se propose d’interroger la fiabilité des intuitions morales à la lumière des récentes découvertes effectuées en neuroscience, psychologie morale et théorie de l’évolution. Ne pouvant recouvrir l’intégralité des conceptions de l’intuition et de la justification morales, ce mémoire se penchera prioritairement sur l’intuitionnisme éthique prôné par Michael Huemer. Solution alléguée au scepticisme épistémologique moral, l’intuitionnisme de Huemer garantit une justification prima facie aux énoncés moraux, une propriété conférée par le principe du conservatisme phénoménal. Profitant aux intuitions morales de tous niveaux de généralité, cette justification prima facie peut toutefois être défaite, comme le supposent les arguments étiologiques proximaux et distaux. Au cours de ce mémoire, je défendrai l’idée qu’une majorité d’intuitions morales, telles que conçues par Huemer, sont effectivement défaites par la voie étiologique. D’une part, je tenterai de montrer que l’hypothèse du double système, bénéficiant désormais d’un vaste soutien empirique, n’est pas compatible avec la conception huemérienne des intuitions morales. En l’occurrence, la « trolleyologie » de Joshua Greene, le « Modèle intuitionniste social » de Jonathan Haidt ainsi que les procédés heuristiques seront mobilisés à des fins argumentaires. D’autre part, je tenterai de montrer que la critique généalogique évolutionnaire de Street jette le doute sur une grande partie des intuitions morales, principalement les intuitions morales substantives (non formelles). Comme le soutient Street, l’incapacité du réaliste à rendre compte de la relation entre les vérités évaluatives postulées et les pressions évolutives constitue une raison convaincante d’abandonner le réalisme moral. Ayant présenté deux types d’arguments étiologiques, l’un psychologique et l’autre évolutionnaire, je conclus que seules les intuitions morales formelles et métadiscursives sont réellement susceptibles d’éviter la charge du sceptique épistémologique. / Located at the intersection of a great many philosophical movements, such as the rebirth of non-naturalist realism and the affirmation of moral epistemological skepticism, this master’s thesis interrogates the reliability of moral intuitions in light of recent advancements in neuroscience, moral psychology and evolutionary theory. While there are various ways to conceive of moral intuition and justification, this thesis will prioritize a version of ethical intuitionism defended by Michael Huemer. Put forward as a solution to moral epistemological skepticism, Huemer’s intuitionism guarantees prima facie justification to moral propositions, a property conferred by the principle of phenomenal conservatism. While intuitions of every level of generality can benefit from such prima facie justification, this very type of justification is susceptible to defeat, as suggested by proximal and distal debunking arguments. Throughout this master’s thesis, I will defend the claim that a majority of moral intuitions, as conceived by Huemer, are effectively defeated by means of debunking arguments. On the one hand, I will try to demonstrate that the dual-process hypothesis, which is widely supported, is not compatible with Huemer’s conception of moral intuitions. In order to substantiate this view, I will draw from Joshua Greene’s “trolleyology”, Jonathan Haidt’s “Social Intuitionist Model” and recent work on moral heuristics. On the other hand, I will attempt to show that Street’s evolutionary debunking argument throws significant doubt on a large portion of moral intuitions, mostly the ones which are substantial (non-formal). As Street purports, the realist’s incapacity to explain the relation between posited evaluative truths and evolutionary pressures constitutes a strong reason to reject moral realism. Having presented two types of debunking arguments, one psychological and the other evolutionary, I conclude that only formal and metadiscursive moral intuitions are really susceptible to avoid the charge of the epistemological sceptic.

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