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Les partis politiques en Macédoine d’après 1990 : du monopartisme idéologique au pluralisme politique / Macedonian Political Parties After 1990 : from Ideological Monopartism to Political Multipartism

Kostovska, Tanja 29 March 2011 (has links)
Les partis politiques macédoniens ont été relativement peu étudiés. Les problèmes de la construction du nouvel Etat, à la fois dans un environnement difficile et quant à l’intégration de l’importante minorité albanaise, ont éclipsé ceux du nouveau système politique. L’attention portée à l’ingénierie constitutionnelle y a contribué. Pourtant, les partis sont au cœur de la démocratie pluraliste.En dehors de la problématique commune de la formation des partis politiques dans les transitions post-communistes, le cas macédonien présente des originalités par le rôle des racines historiques pour les partis relevants et l’importance des partis ethniques, qui ont évolué entre la contestation de l’Etat et du nouveau système et l’intégration politique par la participation grandissante au jeu démocratique, y compris au niveau gouvernemental. / Macedonian political parties have been relatively little studied. In Macedonia, political system transformation has been mainly dominated by state building issues, problems related to Albanian minority integration and the process of designing a new constitutional arrangement. Nevertheless, political parties are considered to be key actors in pluralist democracy. Macedonian parties have their own particularities when compared to general models of post-communist party development. The originality of the Macedonian parties thus lies in the importance accorded to historical legacies in party formation, as well as in the role played by ethnic actors in the process of democratization.
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O impacto da crise do socialismo nos partidos comunistas no Brasil

Figueiredo, César Alessandro Sagrillo January 2013 (has links)
Notre thèse a comme objectif fondamental l’étude de l’influence des questions nationales et internationales sur les partis communistes au Brésil et principalement, l’incidence qu’ont eu dans ces partis, la crise du socialisme, la chute du mur de Berlin, la fin de l’Albanie et l’effondrement de l'URSS. Parmi les questions étudiées, il se détache l'équilibre tendu entre les conditions nationales et internationales qui ont suscité l’existence de deux PCs au Brésil, étant tous les deux reconnus internationalement. En raison de cette cassure, nous avons une bifurcation du réflexe de ces modèles internationaux dans le champ de la gauche brésilienne, donnant une caractérisation distincte à propos de la stratégie du socialisme à suivre, à savoir : la réforme ou la révolution. Dans ce processus, nous examinons la période 1985-2006, soit du début de la Nouvelle République au Brésil avec la législation des PCs, jusqu’à la conclusion du manda du président Lula, premier président de gauche élu. Par conséquent, nous analyserons la ligne tactico-stratégique des communistes en concordance, premièrement avec le PMDB ; puis postérieurement, la séparation du PCdoB, de ce front tactique ; s'associant opportunément au PT. Avec la crise du socialisme qui a dévasté l’Europe de l’Est, nous notons pour conséquences, l’impact qu’a eu cette débâcle, plus marquante, pour les troupes du PCB alimentant la construction du PPS ; et, se reflétant, plus en avant, sur la trajectoire distincte que ces deux groupes ont eu au cours de la décennie de 1990 et 2000. Vis-à-vis du PCdoB, il est nécessaire d'examiner comme si la crise du socialisme avait eu lieu dans le parti et par conséquent, le réexamen et l'approfondissement de cette organisation dans la sphère politique nationale, en se détachant des modèles internationaux. Il s'agit d'un travail de reconstitution historique qui, au-delà des sources bibliographiques et des résultats électoraux, utilise principalement la documentation partisane de la période traitée. / A presente tese tem como objetivo fundamental o estudo da influência das questões nacionais e internacionais nos partidos comunistas no Brasil e, principalmente, o impacto que teve nestes partidos a crise do socialismo, a queda do muro de Berlim, o fim da Albânia e o colapso da URSS. Entre as questões estudadas destacam-se o equilíbrio tenso entre os condicionantes nacionais e internacionais que fomentaram a existência de dois PC’s no Brasil, sendo ambos internacionalmente reconhecidos. Em face desta fissura que houve, teremos a bifurcação do reflexo desses modelos internacionais no campo da esquerda brasileira, dando caracterização distinta acerca da própria estratégia de socialismo a ser seguido: se reforma ou revolução. Neste processo examinam-se, especialmente, o período de 1985 a 2006, ou seja, do início da Nova República no Brasil, com a legalização dos PC’s até a conclusão do mandato de Lula, primeiro presidente de esquerda eleito. Para tanto, analisa-se a linha tático-estratégica dos comunistas em consonância, primeiramente com o PMDB; e, posteriormente, a desvinculação do PCdoB, desta frente tática; associando-se oportunamente ao PT. Com a crise do socialismo que assolou o Leste europeu, cumpre destacar, por conseguinte, o impacto que teve este débâcle, mais enfaticamente, nas hostes do PCB fomentando a construção do PPS; e, refletindo, mais adiante, na trajetória distinta que essas duas agremiações tiveram ao longo da década de 90 e 2000. No tocante ao PCdoB, implica examinar como se processou essa crise do socialismo neste partido e, consequentemente, o seu repensar e o aprofundamento desta organização na seara política nacional, desapegando-se dos aludidos modelos internacionais. Trata-se de um trabalho de reconstituição histórica em que, além das fontes bibliográficas e dos resultados eleitorais, faz-se uso, principalmente, da documentação partidária do período tratado. / This thesis aims fundamentally to study the influence of national and international issues in the communist parties in Brazil, and especially the impact caused in these parties by the crisis of socialism, the fall of the Berlin Wall, the end of Albania and the collapse of USSR. Among the studied issues there are included the tense balance between national and international conditions that fostered the existence of two PCs in Brazil, both been internationally recognized. Given this crack that happened, we split the reflex of these international models in the field of Brazilian left, giving distinct characterization about the own strategy of socialism to be followed: if reform or revolution. In this process there are examined, especially the period from 1985 to 2006, ie the beginning of the New Republic in Brazil, with the legalization of PCs until the completion of the mandate of Lula, first leftist president elected. For this, we analyze the strategic-tactical line of the communists in consonance, firstly with PMDB, and then untying with PCdoB, ahead of this tactic; associating to PT. With the crisis of socialism that swept Eastern Europe, are noteworthy, therefore, that the impact had this debacle, most emphatically, in the hosts of PCB encouraging the construction of the PPS, and reflecting further on the path that these two distinct associations had throughout the 90s and 2000. Regarding the PcdoB, it implies the we examine how this crisis of socialism occurred in this party and hence its rethinking and the deepening of this organization in national politics, letting go of the alleged international models. It is a work of historical reconstruction where, in addition to bibliographic sources and election results, it uses mainly the party documentation of the treated period.
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O impacto da crise do socialismo nos partidos comunistas no Brasil

Figueiredo, César Alessandro Sagrillo January 2013 (has links)
Notre thèse a comme objectif fondamental l’étude de l’influence des questions nationales et internationales sur les partis communistes au Brésil et principalement, l’incidence qu’ont eu dans ces partis, la crise du socialisme, la chute du mur de Berlin, la fin de l’Albanie et l’effondrement de l'URSS. Parmi les questions étudiées, il se détache l'équilibre tendu entre les conditions nationales et internationales qui ont suscité l’existence de deux PCs au Brésil, étant tous les deux reconnus internationalement. En raison de cette cassure, nous avons une bifurcation du réflexe de ces modèles internationaux dans le champ de la gauche brésilienne, donnant une caractérisation distincte à propos de la stratégie du socialisme à suivre, à savoir : la réforme ou la révolution. Dans ce processus, nous examinons la période 1985-2006, soit du début de la Nouvelle République au Brésil avec la législation des PCs, jusqu’à la conclusion du manda du président Lula, premier président de gauche élu. Par conséquent, nous analyserons la ligne tactico-stratégique des communistes en concordance, premièrement avec le PMDB ; puis postérieurement, la séparation du PCdoB, de ce front tactique ; s'associant opportunément au PT. Avec la crise du socialisme qui a dévasté l’Europe de l’Est, nous notons pour conséquences, l’impact qu’a eu cette débâcle, plus marquante, pour les troupes du PCB alimentant la construction du PPS ; et, se reflétant, plus en avant, sur la trajectoire distincte que ces deux groupes ont eu au cours de la décennie de 1990 et 2000. Vis-à-vis du PCdoB, il est nécessaire d'examiner comme si la crise du socialisme avait eu lieu dans le parti et par conséquent, le réexamen et l'approfondissement de cette organisation dans la sphère politique nationale, en se détachant des modèles internationaux. Il s'agit d'un travail de reconstitution historique qui, au-delà des sources bibliographiques et des résultats électoraux, utilise principalement la documentation partisane de la période traitée. / A presente tese tem como objetivo fundamental o estudo da influência das questões nacionais e internacionais nos partidos comunistas no Brasil e, principalmente, o impacto que teve nestes partidos a crise do socialismo, a queda do muro de Berlim, o fim da Albânia e o colapso da URSS. Entre as questões estudadas destacam-se o equilíbrio tenso entre os condicionantes nacionais e internacionais que fomentaram a existência de dois PC’s no Brasil, sendo ambos internacionalmente reconhecidos. Em face desta fissura que houve, teremos a bifurcação do reflexo desses modelos internacionais no campo da esquerda brasileira, dando caracterização distinta acerca da própria estratégia de socialismo a ser seguido: se reforma ou revolução. Neste processo examinam-se, especialmente, o período de 1985 a 2006, ou seja, do início da Nova República no Brasil, com a legalização dos PC’s até a conclusão do mandato de Lula, primeiro presidente de esquerda eleito. Para tanto, analisa-se a linha tático-estratégica dos comunistas em consonância, primeiramente com o PMDB; e, posteriormente, a desvinculação do PCdoB, desta frente tática; associando-se oportunamente ao PT. Com a crise do socialismo que assolou o Leste europeu, cumpre destacar, por conseguinte, o impacto que teve este débâcle, mais enfaticamente, nas hostes do PCB fomentando a construção do PPS; e, refletindo, mais adiante, na trajetória distinta que essas duas agremiações tiveram ao longo da década de 90 e 2000. No tocante ao PCdoB, implica examinar como se processou essa crise do socialismo neste partido e, consequentemente, o seu repensar e o aprofundamento desta organização na seara política nacional, desapegando-se dos aludidos modelos internacionais. Trata-se de um trabalho de reconstituição histórica em que, além das fontes bibliográficas e dos resultados eleitorais, faz-se uso, principalmente, da documentação partidária do período tratado. / This thesis aims fundamentally to study the influence of national and international issues in the communist parties in Brazil, and especially the impact caused in these parties by the crisis of socialism, the fall of the Berlin Wall, the end of Albania and the collapse of USSR. Among the studied issues there are included the tense balance between national and international conditions that fostered the existence of two PCs in Brazil, both been internationally recognized. Given this crack that happened, we split the reflex of these international models in the field of Brazilian left, giving distinct characterization about the own strategy of socialism to be followed: if reform or revolution. In this process there are examined, especially the period from 1985 to 2006, ie the beginning of the New Republic in Brazil, with the legalization of PCs until the completion of the mandate of Lula, first leftist president elected. For this, we analyze the strategic-tactical line of the communists in consonance, firstly with PMDB, and then untying with PCdoB, ahead of this tactic; associating to PT. With the crisis of socialism that swept Eastern Europe, are noteworthy, therefore, that the impact had this debacle, most emphatically, in the hosts of PCB encouraging the construction of the PPS, and reflecting further on the path that these two distinct associations had throughout the 90s and 2000. Regarding the PcdoB, it implies the we examine how this crisis of socialism occurred in this party and hence its rethinking and the deepening of this organization in national politics, letting go of the alleged international models. It is a work of historical reconstruction where, in addition to bibliographic sources and election results, it uses mainly the party documentation of the treated period.
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O impacto da crise do socialismo nos partidos comunistas no Brasil

Figueiredo, César Alessandro Sagrillo January 2013 (has links)
Notre thèse a comme objectif fondamental l’étude de l’influence des questions nationales et internationales sur les partis communistes au Brésil et principalement, l’incidence qu’ont eu dans ces partis, la crise du socialisme, la chute du mur de Berlin, la fin de l’Albanie et l’effondrement de l'URSS. Parmi les questions étudiées, il se détache l'équilibre tendu entre les conditions nationales et internationales qui ont suscité l’existence de deux PCs au Brésil, étant tous les deux reconnus internationalement. En raison de cette cassure, nous avons une bifurcation du réflexe de ces modèles internationaux dans le champ de la gauche brésilienne, donnant une caractérisation distincte à propos de la stratégie du socialisme à suivre, à savoir : la réforme ou la révolution. Dans ce processus, nous examinons la période 1985-2006, soit du début de la Nouvelle République au Brésil avec la législation des PCs, jusqu’à la conclusion du manda du président Lula, premier président de gauche élu. Par conséquent, nous analyserons la ligne tactico-stratégique des communistes en concordance, premièrement avec le PMDB ; puis postérieurement, la séparation du PCdoB, de ce front tactique ; s'associant opportunément au PT. Avec la crise du socialisme qui a dévasté l’Europe de l’Est, nous notons pour conséquences, l’impact qu’a eu cette débâcle, plus marquante, pour les troupes du PCB alimentant la construction du PPS ; et, se reflétant, plus en avant, sur la trajectoire distincte que ces deux groupes ont eu au cours de la décennie de 1990 et 2000. Vis-à-vis du PCdoB, il est nécessaire d'examiner comme si la crise du socialisme avait eu lieu dans le parti et par conséquent, le réexamen et l'approfondissement de cette organisation dans la sphère politique nationale, en se détachant des modèles internationaux. Il s'agit d'un travail de reconstitution historique qui, au-delà des sources bibliographiques et des résultats électoraux, utilise principalement la documentation partisane de la période traitée. / A presente tese tem como objetivo fundamental o estudo da influência das questões nacionais e internacionais nos partidos comunistas no Brasil e, principalmente, o impacto que teve nestes partidos a crise do socialismo, a queda do muro de Berlim, o fim da Albânia e o colapso da URSS. Entre as questões estudadas destacam-se o equilíbrio tenso entre os condicionantes nacionais e internacionais que fomentaram a existência de dois PC’s no Brasil, sendo ambos internacionalmente reconhecidos. Em face desta fissura que houve, teremos a bifurcação do reflexo desses modelos internacionais no campo da esquerda brasileira, dando caracterização distinta acerca da própria estratégia de socialismo a ser seguido: se reforma ou revolução. Neste processo examinam-se, especialmente, o período de 1985 a 2006, ou seja, do início da Nova República no Brasil, com a legalização dos PC’s até a conclusão do mandato de Lula, primeiro presidente de esquerda eleito. Para tanto, analisa-se a linha tático-estratégica dos comunistas em consonância, primeiramente com o PMDB; e, posteriormente, a desvinculação do PCdoB, desta frente tática; associando-se oportunamente ao PT. Com a crise do socialismo que assolou o Leste europeu, cumpre destacar, por conseguinte, o impacto que teve este débâcle, mais enfaticamente, nas hostes do PCB fomentando a construção do PPS; e, refletindo, mais adiante, na trajetória distinta que essas duas agremiações tiveram ao longo da década de 90 e 2000. No tocante ao PCdoB, implica examinar como se processou essa crise do socialismo neste partido e, consequentemente, o seu repensar e o aprofundamento desta organização na seara política nacional, desapegando-se dos aludidos modelos internacionais. Trata-se de um trabalho de reconstituição histórica em que, além das fontes bibliográficas e dos resultados eleitorais, faz-se uso, principalmente, da documentação partidária do período tratado. / This thesis aims fundamentally to study the influence of national and international issues in the communist parties in Brazil, and especially the impact caused in these parties by the crisis of socialism, the fall of the Berlin Wall, the end of Albania and the collapse of USSR. Among the studied issues there are included the tense balance between national and international conditions that fostered the existence of two PCs in Brazil, both been internationally recognized. Given this crack that happened, we split the reflex of these international models in the field of Brazilian left, giving distinct characterization about the own strategy of socialism to be followed: if reform or revolution. In this process there are examined, especially the period from 1985 to 2006, ie the beginning of the New Republic in Brazil, with the legalization of PCs until the completion of the mandate of Lula, first leftist president elected. For this, we analyze the strategic-tactical line of the communists in consonance, firstly with PMDB, and then untying with PCdoB, ahead of this tactic; associating to PT. With the crisis of socialism that swept Eastern Europe, are noteworthy, therefore, that the impact had this debacle, most emphatically, in the hosts of PCB encouraging the construction of the PPS, and reflecting further on the path that these two distinct associations had throughout the 90s and 2000. Regarding the PcdoB, it implies the we examine how this crisis of socialism occurred in this party and hence its rethinking and the deepening of this organization in national politics, letting go of the alleged international models. It is a work of historical reconstruction where, in addition to bibliographic sources and election results, it uses mainly the party documentation of the treated period.
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"Ni Rome, ni Moscou" : l'itinéraire des militants communistes libertaires de langue française à Montréal pendant l'entre-deux-guerres

Houle-Courcelles, Mathieu 17 February 2021 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval Québec, Canada et Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Paris, France / Cette thèse retrace l’itinéraire collectif d’un groupe de militants communistes libertaires de langue française pendant l’entre-deux-guerres à Montréal rassemblés autour d’Albert Saint-Martin (1865-1947). Figure importante du mouvement ouvrier au Québec, l’itinéraire politique de Saint-Martin est multiforme : on le retrouve associé au Parti socialiste du Canada, à la One Big Union, au Parti socialiste (communiste), à la Ligue des sanstravail, à l’Association révolutionnaire Spartakus, à l’Université ouvrière, à l’Association humanitaire, à la Ligue du Réveil féminin et à de nombreuses coopératives de consommation et de production. Saint-Martin est entouré de camarades provenant de divers horizons politiques. Notre thèse nous a permis d’identifier plus de 300 individus ayant pris part à des activités militantes à ses côtés. À travers l’analyse croisée de leurs parcours individuels, nous cherchons à mieux comprendre les modalités de leur engagement collectif avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, leur représentation de la société idéale et les moyens d’y parvenir, la nature et la diversité de leurs liens de sociabilité, les territoires où se déploient leurs réseaux, la fréquence et les thèmes de leurs réunions de même que les symboles et les rituels qui y sont rattachés. Nous faisons l’hypothèse que celles et ceux qui participent aux activités de ce milieu partagent une même culture révolutionnaire articulée autour des notions de communisme, d’anticapitalisme, d’anticléricalisme et d’internationalisme, débouchant sur une critique des institutions autoritaires : l'État, l’Église catholique, la propriété privée, l’armée, le mariage, etc. Les stratégies d’émancipation individuelle et collective mises de l’avant par ces militants et ces militantes reposent sur l’éducation et l'action directe. C’est cet ensemble de principes théoriques, stratégiques et tactiques que nous regroupons sous le terme de communisme libertaire. / This thesis retraces the collective itinerary of a group of French-speaking libertarian communist militants during the inter-war period in Montreal gathered around Albert Saint-Martin (1865-1947). An important figure in Quebec’s labour movement, Saint-Martin’s political itinerary is multifaceted: he is associated with the Socialist Party of Canada, the One Big Union, the Socialist Party (Communist), the Workers' University, the Spartakus Revolutionary Association, the Humanitarian Association, the Women's Awakening League, the Montreal Unemployed League and various consumers and production cooperatives. Saint-Martin is surrounded by comrades from various political backgrounds. Our thesis allowed us to identify more than 300 individuals who took part in militant activities at his side. Through the cross-analysis of their individual journeys, we seek to better understand the terms of their collective commitment, their representation of the ideal society and the means to achieve it, the nature and diversity of their sociability links, the territories in which their networks are deployed, the frequency and themes of their meetings, as well as the symbols and rituals attached to them. We hypothesize that those who participate in the activities of this milieu share a same revolutionary culture articulated around the notions of communism, anti-capitalism, anticlericalism and internationalism, leading to a critique of authoritarian institutions: the State, the Catholic Church, private property, army, marriage, etc. The strategies of individual and collective emancipation put forward by these activists are based on education and direct action. It is this set of theoretical, strategic and tactical principles that we group together under the term libertarian communism.
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«Imagine, c’est le socialisme et personne ne s’en va» : l’intelligentsia littéraire est-allemande et la chute du mur de Berlin

Bellefeuille, Carol-Ann 03 1900 (has links)
En 1989, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la République démocratique allemande (RDA) furent secouées par des mouvements de protestations qui précipitèrent la dissolution de leur régime communiste. Il est souvent admis, dans l’historiographie comme dans la mémoire populaire, que les intellectuels, dont plusieurs écrivains, ont joué un rôle déterminant lors de ces bouleversements. Or, l’analyse de la révolution en Allemagne de l’Est et des prises de position de son intelligentsia littéraire démontre qu’une telle conclusion s’applique mal à cet État : les auteurs phares de la RDA, qui se sont pourtant présentés pendant et après la révolution comme des victimes et des opposants au régime, n’ont jamais partagé les revendications anticommunistes de leurs concitoyens et ont conservé un discours socialiste. Ce mémoire entend expliquer cette réaction particulière des écrivains les mieux établis de l’Allemagne de l’Est – soit Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun et Christoph Hein. En étudiant leurs textes non fictifs et en analysant la relation qu’ils entretenaient avec le régime, la population et l’idéologie promue en RDA, nous démontrerons que ces auteurs avaient développé, avant l’ouverture du mur de Berlin, une stratégie d’action alliant loyauté socialiste et critique de l’autoritarisme, ce qui leur avait permis de cumuler un important capital social et culturel. À l’automne 1989 et lors du processus de réunification allemande, l’intelligentsia littéraire a en fait agi en fonction de cette même stratégie ; celle-ci, toutefois, n’était pas adaptée aux nouvelles conditions sociales. / In 1989, Poland, Hungary, Czechoslovakia and the German Democratic Republic (GDR) were shaken by protest movements that precipitated the dissolution of their communist regimes. It is often accepted in historiography as in the popular memory that intellectuals, amongst whom many writers, played a key role in these revolutionary changes. However, analysis of the revolution in East Germany and of its literary intelligentsia’s stance demonstrates that such a conclusion cannot apply to this state: the leading authors of the GDR, who presented themselves during and after the revolution as opponents and victims of the regime, never shared the anti-communist claims of the citizens, and maintained a socialist discourse. This master’s thesis intends to explain this particular reaction of the most influential East German writers – especially Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun and Christoph Hein. By studying their non-fictional texts and analysing the relationship they had with the regime, the people and the ideology promoted in the GDR, we will demonstrate that these authors had developed, before the opening of the Berlin Wall, a strategy that combined a socialist loyalty and a critic of the authoritarianism, which allowed them to accumulate significant social and cultural capital. In the Fall of 1989 and during the process of German reunification, the literary intelligentsia acted accordingly to that same strategy which, however, was not adapted to the new social conditions.
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Journalisme et influence politique pendant la révolution de 1848 : l’exemple de la Nouvelle gazette rhénane / Journalism and political power during the revolution in 1848 : based on the studies of die Neue Rheinische Zeitung

Mattes, Gudrun 02 March 2015 (has links)
Notre travail a comme objectif d’étudier la fonction de la Nouvelle gazette rhénane pendant la révolution de 1848 en Allemagne. A partir d’un corpus constitué des numéros du journal, y compris les éditions spéciales et les suppléments, notre étude analyse la conception du journal voulue par ses fondateurs, sa réalisation journalistique ainsi que l’évolution de sa ligne politique. Comme outil d’analyse nous nous appuyons sur la notion de l’espace public, notamment de l’espace public bourgeois, conçue par Jürgen Habermas en 1961, mais aussi sur les notions d’un espace public plébéien et d’un espace public prolétarien que la recherche a développées entre-temps. Après avoir étudié l’état de l’espace public en Allemagne, l’évolution du mouvement ouvrier avant et au début de la révolution et les prémices de la Nouvelle gazette rhénane, nous développons l’hypothèse que le journal fut un projet indépendant, explicitement conçu pour l’espace public bourgeois, en parallèle avec le projet de la Ligue des communistes qui, elle, a été créée à l’attention du mouvement ouvrier et pour l’espace public prolétarien naissant. La conception de la Nouvelle gazette rhénane puise ses sources dans les analyses de ses fondateurs, notamment de son rédacteur en chef Karl Marx, notamment en ce qui concerne la situation en Allemagne et en Europe. Suivant ces analyses, le journal a l’exigence de peser sur le cours de la révolution. L’idée de départ est de faire pression sur les parties progressistes de la bourgeoisie. En conséquence sa stratégie est de s’insérer dans le mouvement démocrate afin de pousser les démocrates vers une politique de confrontation avec la monarchie absolue. En s’adaptant au début de son existence aux critères de l’espace public bourgeois, la Nouvelle gazette rhénane correspond aux critères d’excellence de son époque : son travail rédactionnel, son organisation, sa production matérielle et sa distribution sont à la pointe du journalisme politique. Notre étude statistique des articles concernant l’Allemagne et l’étranger montre qu’il s’agit d’un journal prussien qui bénéficie d’un réseau dense de correspondants dans les régions et les Etats d’Allemagne ainsi qu’en Europe. Un accent particulier est porté sur les informations venant des pays européens. Ce fait s’explique par la conception européenne que le journal a de la révolution de 1848.La particularité du journal est à notre sens qu’il a accompagné toutes les modifications de l’espace public pendant la révolution. Sa politique se caractérise par la défense de la révolution et en premier lieu la défense de la liberté de la presse. Confronté à un morcellement et une destruction partielle de l’espace public bourgeois, sa ligne politique évolue d’une critique de la politique des parlements de Francfort et de Berlin vers une ligne de plus en plus insurrectionnelle. Notamment pendant les crises de septembre et de novembre, son influence sur les démocrates est notable sans qu’elle puisse s’imposer entièrement. En réaction à un bilan négatif de la politique du mouvement démocrate, ses rédacteurs quittent leurs fonctions dirigeantes au sein du mouvement au printemps 1849 pour intégrer la fraternité ouvrière (Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung) de Leipzig. Cette décision correspond à une orientation vers l’espace public prolétarien ; le processus de cette réorientation est cependant interrompu par la fin de la révolution et ne pourra pas se concrétiser. / Our work has the objective of studying the function of die Neue Rheinische Zeitung during the German revolution in 1848. Our work is based on a corpus that consists of all the numbers of the journal that comprise of special editions and supplements. Our study analyses the conception of the newspaper as imagined by its founders, its journalistic creation as well as the evolution of its political direction. The basis of our analysis is the notion of public sphere, notably the bourgeois public sphere conceived by Jürgen Habermas in 1961 but also the notions of the plebeian public sphere and the proletarian public sphere. These notions had been developped by the research in the meantime.After having studied the situation of the public sphere in Germany and the evolution of the labour movement that already existed at the start of the revolution and the beginnings of die Neue Rheinische Zeitung, we developped the hypothesis that the journal was an independent project conceived for the bourgeois public sphere in parallel with the project of the Communist League, which was created for the attention of the labour movement and the emerging proletarian public sphere. The conception of the Neue Rheinische Zeitung takes its inspiration from his founders, namely chief contributor Karl Marx and his analyses about the situation in Germany and in Europe. According to his analysis, the newspaper had an impact on the course of the revolution. The first idea behind it is to put the progressive parties under pressure. Consequently, his strategy is to enter the democratic movement in order to push its members towards a political confrontation with the monarchy. At the start of its existence, it adapted itself to the criteria of the bourgeois public sphere and therefore matched the criteria and the political standards of journalism at that time in terms of writing skills, organization, production and distribution. Our statistics of the articles dealing with Germany and other foreign countries show that it is about a Prussian newspaper, which benefited from a wide network of correspondents in the regions and states in Germany as well as Europe. Information coming from European countries is extremely important, certainly because of the European conception which the journal developed of the revolution in 1848. A particular feature of the journal is that it followed all the changes of the public sphere during the revolution. Its politics was characterized by the defence of the revolution ad in the first instance of the Freedom of the Press. Confronted by a splitting up and a partial destruction of the bourgeois public sphere, the political movement started moving from a critic of the Parliaments in Frankfurt and Berlin into a more and more insurrectional direction against the government. During the crises of September and November 1848, its influence on the democrats is notable without being completely imposing. In reaction to the negative results of the democratic political movement, the contributors started quitting the leadership in Rhineland in spring 1849 to integrate die Allgemeine Deutsche Arbeiterverbrüderung of Leipzig. The decision corresponded to a changing direction towards the proletarian public sphere whose progress had been interrupted by the end of the revolution and could not be realized.
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Identité, altérité et sport dans la Roumanie communiste: la star minoritaire comme héros national

Constantin, Pompiliu-Nicolae 19 September 2013 (has links)
Le régime communiste a redéfini le sport, imposant la pratique de cette activité pour la masse. Après la Seconde Guerre mondiale, la politique du régime communiste roumain s’inspire du modèle soviétique. La these evidence la relation entre l’Etat roumain et les stars sportives issues des minorités nationales. On analyse un processus dynamique de transformation identitaire, qui dans un contexte socio-politique communiste favorise l’instrumentalisation du sport. Dans ce sens, le national-communisme cherche à intégrer les sportifs dans un système bien hiérarchisé. En dépit de la massification du sport et de l’implication importante des Roumains, les sportifs issus des minorités obtiennent de bons résultats et ils sont sélectionnés dans les équipes nationales. De cette perspective, le sport ne représente pas seulement un loisir, mais il devient un domaine plus influent du point de vue idéologique. La thèse regarde comment les stars sportives issues des minorités ont une influence dans la société roumaine, mais que l’Etat contrôle la médiatisation et la participation des sportifs dans les compétitions internationales, leurs contrats, et jusqu’à leurs noms. Nous parvenons par cet intermédiaire à expliquer la manière avec laquelle la société réagit aux performances de ces sportifs et avec laquelle le Parti Communiste impose l’image des héros nationaux pour de telles vedettes. Approfondir un tel sujet aide à la reconstruction d’un aspect important de la vie des minorités. <p><p><p>This PhD thesis makes a radiography of a new problem for a society where the presence of minorities is a reality. Before the communism, Romania had an important number of minorities, and their athletes contributed to the development of sport, having a strong identity and local pride. In communism, the stars coming from the minorities (national or ethnical) had another statute. I propose an interdisciplinary study and I utilize concepts from history, sociology, human geography or anthropology. One of the important aspects in my PhD research is to propose a concept built by me, identity doping (fr. Dopage identitaire, rom. Dopaj identitar), represented by a series of actions designed to transform one or more athletes from an ethnic or national minority into a national hero, which means a complex process of identity change. The origin of this joint of words is very simple and means joining the notion of doping, particularly used first by totalitarian systems among athletes, to the term of identity. My methods cover analyses from mass-media, archives, polls and oral history, toidentify problems and images of national heroes who come from national minorities. For example, we assist to a politic of changing names, more than other countries from communist area. The ”name-nationalization” is an essential step for a new identity, more measurable and<p>prominent than interior feelings. The footballer Laszlo Boloni, with a Hungarian origin, is known like Ladislau Boloni, Katalin Szabo is named in communism Ecaterina Szabo or Hans Moser, a handballer with a German origin, is known like Ioan Moser. The internal realities of many countries with a nationalism-communist regime influenced the life of sport stars. In a state like Romania, where the groups of minorities had an important role in sport development, sport stars from this communisties are promoted like national heroes utilizing the mechanism of “identity doping”. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Canadian reds : the Young Communist League of Canada, international communism and the Soviet experience (1917-1939)

Pankratova Dyakonova, Daria 12 1900 (has links)
La thèse représente une première tentative de construire un narratif sur la Ligue de la jeunesse communiste du Canada (fondée en 1923) pendant la période de l'entre-deux-guerres, jusqu'ici absente des recherches existantes sur le communisme ou le socialisme canadiens. La thèse porte sur l'évolution des relations entre la Ligue de la jeunesse communiste (LJC), l'Internationale communiste (ou Komintern) et l'Internationale des jeunes communistes, où les communistes soviétiques ont joué un rôle prédominant. Cette recherche met en lumière de nombreux changements mineurs et majeurs dans la politique de la LJC, façonnés par les contextes nationaux et internationaux dans lesquels l’organisation a dû agir. La thèse soutient que malgré un enthousiasme sincère pour la ligne de l'Internationale et l'expérience soviétique, les jeunes communistes canadiens souvent avait de la difficulté d’appliquer les directives de l'Internationale au Canada. Ni le Komintern, ni le mouvement communiste au Canada n'étaient monolithiques. Au contraire, il y a eu de nombreux conflits à trois niveaux: entre le mouvement communiste international et la Ligue; entre la Ligue et le Parti communiste du Canada (PCC); et entre les groupes locaux ou linguistiques de la Ligue et son leadeurship national. La répression de la gauche par l’État dans les années 1920s et 1930s, les problèmes de financement et le nombre de membres dérisoire ont également entravé la mise en œuvre des politiques de l’Internationale. En même temps, le faible niveau de contrôle permettait un certain degré de flexibilité et d’autonomie dans les politiques de la Ligue canadienne. Suivant la position de l’International des jeunes communistes, la jeunesse communiste canadienne a mis un accent particulier sur le militantisme anti-capitaliste et anti-impérialiste, puis anti-fasciste et anti-nazi. Cependant, la Ligue semblait avoir agi de manière indépendante en ce qui concerne les revendications immédiates de la jeunesse canadienne et les politiques culturelles, en particulier pendant la Grande Dépression. La Ligue s'est engagée conjointement avec d'autres organisations de jeunesse pour promouvoir les demandes immédiates des jeunes, même lorsque Moscou n’encourageait pas une telle stratégie. Les initiatives venaient souvent des organisateurs locaux, même si les autorités canadiennes étaient convaincues que Moscou était à l'origine de chaque action de la Ligue. Dans les années 1930 en particulier, la LJC, à travers un réseau d’organisations sociales et culturelles, a eu accès à des jeunes de différentes orientations politiques - la gauche socialiste, le centre-gauche et même les «forces bourgeoises». L’impact et la portée de la LJC ont encore été renforcés par la fait que les sympathisants de l'organisation appartenaient à des milieux sociaux divers et incluaient non seulement des jeunes travailleurs et fermiers, mais aussi les étudiants du secondaire et de l'université, les artistes, les sportifs et les jeunes cols blancs, dont beaucoup appartenaient à des organisations religieuses de jeunesse. Pour ces jeunes, la LJC était le lieu qui fournissait les solutions marxistes à des questions brulantes de l’époque, telles que le chômage des jeunes et l’absence de sécurité sociale, l’injustice sociale ou encore la montée du fascisme et de l’impérialisme au Canada et à l’étranger. / The dissertation represents the first attempt to construct a narrative about the Young Communist League of Canada (founded in 1923) during the inter-war period, so far absent in existing research on Canadian communism or socialism. The thesis focuses on the evolution of the relationship between the Young Communist League (YCL) and the Communist International and Young Communist International where Soviet Communists played a predominant role. It sheds light on numerous minor and major changes of policy shaped by the national and international contexts in which these organisations had to act. The dissertation argues that despite genuine enthusiasm toward the International’s line and the Soviet experience, Young Canadian Communists often found it difficult to implement the International’s directives in Canada. Neither the International nor the communist movement in Canada was monolithic. On the contrary, there appear to have been numerous conflicts on three levels: between the International and the League; between the League and the Communist Party of Canada; and between local or linguistic groups in the League and its national leadership. The state repression of the left during the whole inter-war period, derisory level of funding and membership numbers also impeded the implementation of the International’s policies. At the same time, the International’s weaker levels of control allowed for a certain degree of flexibility and autonomy in the Canadian League’s policies. Following the position of the Young Communist International, the Canadian communist youth placed special emphasis on anti-capitalist and anti-imperialist, and later anti-fascist and anti-Nazi, militancy. However, the League appeared to have acted independently as far as immediate demands of the youth and cultural policies were concerned, especially during the Great Depression era. The League engaged in joint activism with other youth organisations, even when Moscow did not encourage such strategy. The initiatives often came from local grassroots organizers, although Canadian authorities were convinced that Moscow was behind each and every action of the League. In the 1930s in particular the YCL, through a network of social and cultural organisations, gained access to youth of different political orientations – the socialist left, centre-left and even “bourgeois forces.” The YCL’s impact and outreach were further increased by the fact that the organisation’s sympathizers, if not members, belonged to diverse social backgrounds and included not only young workers and farmers but also High School and University students, artists, sportsmen, young white collars, many of them belonging to religious youth groups. For these young people, the YCL was the place that provided Marxist solutions to burning questions of the time such as youth unemployment and absence of welfare, social injustice, growth of fascism and imperialism in Canada and abroad.
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Engagement politique et reconstruction identitaire: les Juifs communistes à Bruxelles au lendemain de la Seconde guerre mondiale, 1944-1963

Bozzini, Arnaud 07 February 2012 (has links)
Alors que le silence s’était fait grand au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le judéocide a été depuis trois décennies investi par la recherche historique. Le constat est toutefois bien différent pour la période de la reconstruction des collectivités juives après 1945 qui demeure en grande partie absente de l’historiographie contemporaine. Or, le séisme que constitue le judéocide incite à analyser les divers processus qui se mettent en place et qui visent à terme à la reconstruction de la collectivité juive de Belgique. Cette thèse doctorale cherche donc à éclairer ce processus de retour à la normale. L’objectif est plus spécifiquement d’interroger la période de la reconstruction sous l'angle de l'engagement politique. C’est une histoire socio-politique et une histoire culturelle du politique de la reconstruction de la collectivité juive à Bruxelles que cette analyse propose. L'approche ainsi adoptée identifie tant les enjeux majeurs auxquels la collectivité juive fait face après la Libération que les réponses spécifiques qu'apporte l'activisme politique durant une décennie-charnière dans l'histoire des Juifs de Belgique. Dans cette réflexion sur l'investissement politique comme moteur de reconstruction, l’analyse se porte plus spécifiquement sur la participation à ce processus du milieu juif progressiste et communiste bruxellois. En appréhendant la présence et l’action spécifique des Juifs communiste dans la reconstruction à Bruxelles, cette recherche met en lumière la manière dont l'engagement politique dans ses applications concrètes peut être un facteur de revalorisation et de reconstruction de soi et de sa collectivité. A cette fin, cette étude s’articule principalement autour des archives du mouvement des Juifs communistes bruxellois, Solidarité Juive (documents administratifs et presse yiddish), de celles ses animateurs ainsi que des archives d'un certains nombres d'instances du PCB. Ces sources ainsi revisitées situent cette recherche au confluent de quatre pôles historiographiques que cette étude aliment :l’histoire des Juifs en Belgique et le judéocide, le parcours des militants juifs communistes en Belgique, l’histoire du communisme en Belgique et enfin celui des processus mémoriels.<p><p>Après une introduction et un aperçu chronologique, cette thèse s’articule autour de six chapitres. Le premier, intitulé "Une collectivité en reconstruction", esquisse une typologie socio-politique qui cerne les débats qui animent la "rue juive" au lendemain de la Seconde Guerre. Ce chapitre offre donc un tableau circonstancié des lignes de force du processus de réinsertion qui constituent le fil rouge de notre propos. Les chapitres suivants étudient plus en détail l'engagement social, mémoriel, culturel et politique des Juifs communistes à Bruxelles et leur impact effectif sur le processus de reconstruction. Le deuxième chapitre, "L'ancrage social de la mouvance judéo-communiste", illustre et analyse l'action sociale et l’implication des militants juifs communistes au sein du maillage institutionnel juif bruxellois. L'intérêt pour le devenir de la jeunesse juive est central dans ce processus. "Entre nécessité et enjeu politique :l’avenir de l’enfance juive", le chapitre 3 s'intéresse autant à la politique menée et ses applications concrètes qu'à la pédagogie qui sous-tend de manière éclairante cette démarche. L’'inscription de ces militants dans la reconstruction à travers son implication dans la promotion d'une culture yiddish populaire et sécularisée d'une part et la valorisation de la mémoire de la Résistance juive et du combat antifasciste d'autre part, deux objets (et agents) implicites mais fondamentaux de la reconstruction constituent les chapitres 4 et 5. A travers ces deux volets, cette recherche met également en lumière le processus de constitution d'une image de soi à revaloriser après les années de persécution. Le chapitre 6, "L'idéologie à l'épreuve de la reconstruction", analyse l'évolution des rapports et des tensions entre les militants juifs et le PCB. Ce portrait collectif du militantisme juif communiste à Bruxelles après 1945 met en évidence la nature même de cet engagement. Ce chapitre s'attache à décrire l'impact de cette relation et de sa détérioration sur le processus de reconstruction. Le propos illustre la tentative des militants juifs de réaliser la synthèse entre une allégeance indéfectible à une utopie politique et aux structures qui l’incarnent, et un attachement revendiqué à une identité spécifique.<p>Enfin, avant de conclure, cette recherche s’intéresse à l'investissement de ce militantisme juif et communiste dans une phase avancée du processus de reconstruction et de redéploiement de la collectivité juive bruxelloise autour des centres communautaires. A travers la redéfinition du paysage juif à la fin des années 1950, l'épilogue propose une réflexion sur la nature de l'identité juive et communiste d'après-guerre. Ce groupe élabore une réponse évolutive qui tente la conciliation entre des aspirations diverses. Cette dynamique centrale de la réintégration sociétale met en exergue l’impact d’un engagement politique radical, égalitaire, universaliste. Agissant comme un révélateur des tensions socio-politiques de la Belgique d'après-guerre, cet engagement politique – ce qui est propre à tout groupe minoritaire – s'avère un vecteur de reconstruction mais également d'émancipation. Il crée les conditions d'une certaine audace et offre un marchepied idéal au processus d'intégration. Créant les conditions de l'émancipation, il engendre l'explosion des possibles. Le paradoxe est néanmoins que, ce faisant, le PCB favorise la dissonance entre un cadre politique rigidement inadapté aux utopies et aux rêves qu'il avait pu susciter, et le processus d'émancipation qu’il alimente et qui libère, enfin, les "enfants du ghetto".<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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