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Trois essais sur la monnaie unique de la CEDEAO et les défis associésConde, Lanciné 19 December 2012 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la mondialisation, le projet d'émission d'une monnaie unique en Afrique de l'Ouest, initié par la CEDEAO en 1999, offre aux petites économies de la sous-région de nouvelles opportunités. Le marché unique accroitrait la taille des marchés domestiques, favoriserait les économies d'échelle, simulerait la profitabilité des investissements et l'accroissement du Produit potentiel des économies. La présente Thèse étudie les implications associées à cette évolution monétaire projetée, dans la perspective des pays de la sous-région qui conduisent actuellement une politique monétaire et de change autonome. Les résultats montrent que les économies de la CEDEAO ne sont pas synchrones, notamment par rapport à leur cycle de croissance. L'analyse des mésalignements établit que la non-participation à une union monétaire ne protège pas contre les déséquilibres de change. Une participation de la Gambie, de la Guinée ou de la Sierra-Leone à l'UEMOA aurait été préférable, entre 1994 et 1999. Mais cet avantage se réduit ou disparaît à partir de 2000. Le bien-être mesuré par la croissance du PIB ou par l'IDH n'est pas affecté par la participation à une zone ou à une union monétaire. Toutefois, une telle participation a un effet vigoureux, positif et significatif sur le bien-être mesuré par la consommation par habitant. Globalement, malgré la faible synchronisation des économies, la participation à l'union monétaire en Afrique de l'Ouest est associée à un niveau de mésalignement équivalent ou plus faible que celui de la non-participation, sauf pour le Ghana et le Nigéria. Mais une telle participation pourrait accroître la consommation par habitant. Le projet de monnaie unique de la CEDEAO est donc pertinent pour les économies de la ZMAO.
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Compétitivité, stratégies et performances commerciales : une application à la zone euro / Competitiveness, strategies and export performances : an application to the euro areaChiappini, Raphaël 02 December 2011 (has links)
Cette thèse s’interroge sur les déterminants des divergences de performances commerciales au sein de la zone euro à travers quatre études empiriques. La première revient sur l’impact des spécialisations sur les performances à l’exportation, à l’aide d’une étude dynamique des avantages comparatifs et d’une analyse à parts de marché constantes. La seconde introduit une mesure élargie de la compétitivité structurelle dans la modélisation des équations d’exportation traditionnelles à travers l’étude d’un indicateur composite de compétitivité. La troisième étudie le lien entre investissements directs à l’étranger et performances commerciales dans les pays de la zone euro par le biais de tests de causalité en panel hétérogène et d’équations de gravité. Enfin, la dernière partie de cette thèse revient sur les stratégies d’internationalisation de la production et leurs conséquences sur les performances commerciales des pays à travers l’étude du comportement des constructeurs automobiles européens. Les meilleures performances de l’Allemagne ne proviennent pas uniquement de sa compétitivité-coût. L’innovation accrue de ses produits, ses infrastructures, sa politique visant à diminuer les coûts pour ses entreprises via un accès privilégié au crédit et une politique fiscale avantageuse couplées à l’accroissement de la fragmentation de sa production expliquent sa « surperformance » sur le marché mondial. Au contraire, les entreprises françaises ont souffert de la hausse des coûts salariaux dans le pays mais également du manque d’innovation de leurs produits et de leurs stratégies de délocalisation totale de la production. / This thesis is composed of four empirical studies investigating the determinants of export performance discrepancies in the Euro area. The first study evaluates the impact of specialization on export performances relying on a dynamic study of the comparative advantages and a constant market share analysis. A second chapter introduces a new enlarged measure of competitiveness in the traditional export equations based on the study of a composite competitiveness indicator. The third chapter examines the relationship between foreign direct investment (FDI) and Euro area export performances using both causality tests in a heterogeneous panel and gravity equations. The final part of this thesis discusses the impact of internationalization of production’ strategies on country’s export performances focussing on an analysis of European car manufacturers’ behaviour. The strong German export performance does not only result from its cost competitiveness. The innovation of its products, its infrastructures, its policies aiming at reducing costs for its firms through access to credit and a favourable fiscal policy associated with the increasing fragmentation of its production explain its "over-performance" on the world market. On the contrary, rising labour costs, the lack of product innovation and a strategy of extensive production offshoring hurt the competitiveness of French firms.
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Trois essais sur la monnaie unique de la CEDEAO et les défis associés / Three Essays on the single currency of ECOWAS and the associated challengesCondé, Lancine 19 December 2012 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation, le projet d’émission d’une monnaie unique en Afrique de l’Ouest, initié par la CEDEAO en 1999, offre aux petites économies de la sous-Région de nouvelles opportunités. Le marché unique accroitrait la taille des marchés domestiques, favoriserait les économies d'échelle, simulerait la profitabilité des investissements et l’accroissement du Produit potentiel des économies. La présente Thèse étudie les implications associées à cette évolution monétaire projetée, dans la perspective des pays de la sous-Région qui conduisent actuellement une politique monétaire et de change autonome. Les résultats montrent que les économies de la CEDEAO ne sont pas synchrones, notamment par rapport à leur cycle de croissance. L’analyse des mésalignements établit que la non-Participation à une union monétaire ne protège pas contre les déséquilibres de change. Une participation de la Gambie, de la Guinée ou de la Sierra-Leone à l’UEMOA aurait été préférable, entre 1994 et 1999. Mais cet avantage se réduit ou disparaît à partir de 2000. Le bien-Être mesuré par la croissance du PIB ou par l’IDH n’est pas affecté par la participation à une zone ou à une union monétaire. Toutefois, une telle participation a un effet vigoureux, positif et significatif sur le bien-Être mesuré par la consommation par habitant. Globalement, malgré la faible synchronisation des économies, la participation à l’union monétaire en Afrique de l’Ouest est associée à un niveau de mésalignement équivalent ou plus faible que celui de la non-Participation, sauf pour le Ghana et le Nigéria. Mais une telle participation pourrait accroître la consommation par habitant. Le projet de monnaie unique de la CEDEAO est donc pertinent pour les économies de la ZMAO. / The context of the globalization suggests that the project of a West African common currency launched by the ECOWAS commission in 1999 is a potential source of opportunities for the small economies of the sub-Region. The common market will increase the scale of their small domestic markets; facilitate the realization of the scale economies; enhance the profitability of the investments and improve the potential product of the economies. Thus, this thesis aims to analyse the effect of that monetary evolution planned for countries following an autonomous monetary and exchange policy in the West African sub-Region. The results show that the economies of the sub-Region are not symmetric, especially because of their growth cycles. The equilibrium exchange rate analyse proves that the non-Participation in the common currency does not shield the West African economies against the exchange rate misalignment for them. Especially a participation of Gambia, Guinea or Sierra-Leone in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) between 1994 and 1999 would have generated a lower exchange rate misalignment for them. But that effect decreases or disappears as for 2000. On another hand, the participation in a common currency or in a monetary area in Sub-Saharian Africa does not affect the welfare measured by growth or HDI. But, both the participation in the monetary area or in the common currency improves the welfare, measured by consumption by head, strongly and significantly. Ultimately the ECOWAS economies are not robustly symmetric. Relative to the misalignment of the exchange rate the non-Participation in the WAEMU is not better, except for Ghana and Nigeria. For all ECOWAS economies, the participation in a common currency or in a monetary area is better for their welfare, measured by the consumption by head. The ECOWAS common currency project is subsequently relevant for monetary union non-Participants economies of the sub-Region.
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Taux de change et régimes de change en Afrique Sub-saharienne (ASS) : les enseignements de l'expérience de a zone franc CFA. / Exchange rates and Exchange rate regimes in Sub-Saharan Africa : lessons from the CFA zoneCoulibaly, Issiaka 08 November 2013 (has links)
Au début des années 2000, les pays africains se sont engagés dans des projets d'unions monétaires régionales dans le but de créer une monnaie unique pour tout le continent à l'horizon 2028. L'objectif de cette thèse est d'analyser le bien-fondé d'une telle stratégie, à partir notamment des enseignements qui peuvent être tirés de l'expérience des pays de la zone CFA. Plus précisément, nous analysons les conséquences du choix de ces pays consistant à ancrer leurs monnaies communes à une monnaie extérieure et nous cherchons à savoir s'il est souhaitable ou pas de transposer l'expérience de ces pays à d'autres régions en Afrique.Dans une première partie, nous revisitons les critères d'optimalité des zones CFA et ZMAO en nous intéressant à la dynamique des taux de change réels. Nous mettons en évidence des similarités intéressantes entre les pays de l'UEMOA, le Ghana, la Gambie et la Sierra Léone d'une part et entre le Nigéria et la CEMAC d'autre part, indiquant que ces deux groupes de pays pourraient chacun partager une monnaie commune. Nous suggérons également que les critères d'optimalité de la théorie des zones monétaires optimales ne sont pas forcément pertinents. Ainsi, nous montrons, qu'à défaut d'être optimale, la zone CFA, en facilitant les équilibres interne et externe comparativement à d'autres pays d'Afrique Sub-saharienne (ASS), est une zone monétaire soutenable.Dans une seconde partie, nous nous intéressons aux implications économiques du régime de change des pays de la zone CFA qui s'apparente à ce que nous avons appelé un « double ancrage » (c'est-à-dire appartenance à une union monétaire et ancrage de la monnaie commune). Nous montrons que l'appréciation réelle du franc CFA au cours de la dernière décennie s'explique par l'ancrage à un euro qui s'est continuellement apprécié depuis 2001. Elle a conduit à réduire les gains de compétitivité réalisés à la suite de la dévaluation de 1994 et à accroitre les effets négatifs de l'appréciation du taux de change sur la croissance de ces pays. Enfin, en analysant les différences de performances économiques entre les différents régimes de change en vigueur dans l'ASS, nous avançons l'idée selon laquelle un régime d'union monétaire sans ancrage à une monnaie externe pourrait être une meilleure option pour ces pays. / Since the early 2000s, African countries are engaged in regional monetary unions' projects in order to create a single currency for this continent in 2028. The aim of this PhD thesis is to analyze the relevance of such a strategy upon the lessons learned from the experience of the CFA zone countries. Specifically, we analyze the consequences of the choice of those countries to anchor their common currencies to a foreign currency and we look to see whether it is desirable or not to replicate the experience of the CFA zone in other African regions.In a first part, we revisit the arguments about optimum currency areas of the CFA and the WAMZ zones, by studying real exchange rate dynamics. We find interesting similarities between WAEMU and Ghana, Gambia and Sierra Leone as well as between Nigeria and CAEMC, indicating that each of these groups of countries could share its common currency. We also argue that the arguments about optimum currency areas have proved to be less than relevant. Thus we show that, if not optimal, the CFA zone, by facilitating internal and external balances compared to other countries in Sub-Saharan Africa (SSA), is a sustainable monetary area.In a second part, we focus on the economic implications of the exchange rate regime of the CFA countries which consists in what we have called a "double anchoring" (i.e. a monetary union in which the common currency is anchored to a foreign one). We show that the real appreciation of the CFA franc, in the last decade, is due to its peg to the euro that has continuously appreciated since 2001. This appreciation has led to reduced competitiveness gains achieved with the 1994 devaluation and to increase the negative effects of exchange rate's appreciation on economic growth. Finally, analyzing the differences in economic performances between the exchange rate regimes adopted in SSA, we suggest that a monetary union without an external anchor currency could be a better regime for these countries.
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