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Monnaie coeur et monnaies périphériques. Ajustement et soutenabilité des déséquilibres de comptes courants et de stocks de capitaux entre pays à régimes de change différents. Pistes pour la sortie du système de Bretton Woods II / Core and Peripheral Currencies. Adjustment and Sustainability of Global Current Account Imbalances in a context of different Exchange Rate RegimesOptions for the Bretton Woods II system exit.

Carlotti, Jean-Etienne 29 May 2015 (has links)
Le système monétaire international articulé autour d'une monnaie cœur et de monnaies périphériques évoluant dans des régimes de change différents s'avère intrinsèquement instable et a favorisé la hausse des déséquilibres de comptes courants et la crise financière de 2007. La littérature traitant des comportements d'épargne laisse présager d'une reprise de ces déséquilibres et des risques qui en découlent. Afin de rechercher des voies de stabilisation politiquement réalisables, nous avons évalué les taux de change d'équilibre des pays les plus impliqués dans les déséquilibres par une approche positive afin d'obtenir des résultats acceptables par les responsables politiques. Notre travail montre que le taux de change n'a joué qu'un rôle modéré dans le développement des déséquilibres et la littérature montre qu'il n'a joué qu'un faible rôle dans leur ajustement.Par ailleurs, les politiques monétaires accommodantes mises en place suite à la crise économique font peser des risques sur la stabilité financière. Compte tenu de la multiplicité des régimes de change et de la difficulté de prévoir et de maitriser les variations des taux de change, les risques liés aux déséquilibres de comptes courants et à l'instabilité financière nécessitent d'être appréhendés par d'autres voies d'ajustement que celles du taux de change. Nous montrons la faisabilité de zones monétaires permettant l'applicabilité de politiques monétaires appropriées en cas d'asynchronisme des cycles économiques favorisant la mise en place de politiques budgétaires à la fois appropriées pour limiter la reprise de déséquilibres mais également contracycliques. / The International Monetary System built around a core currency, the US dollar and peripheral currencies working in various exchange rate regimes appears inherently unstable and has fostered the rise of global current account imbalances and the financial crisis in 2007. The literature on changes in savings behavior suggests a resumption of these imbalances and associated risks. Their partial adjustment would therefore only be cyclical, resulting from the economic crisis in 2008.In view of looking for politically achievable ways to stabilize imbalances, we evaluated the equilibrium exchange rate of the countries or regions most involved in the imbalances by a positive approach to achieve results acceptable by policymakers. Our work shows that the exchange rate has played a moderate role in the development of imbalances and recent literature suggests that it played only a minor role in their adjustment.Moreover, accommodative monetary policies implemented after the economic crisis constitute risks to financial stability. Given the multiplicity of exchange rate regimes and the difficulty to forecast and manage the changes in exchange rates, risks related to global current account imbalances and financial instability need to be tackled by other channels of adjustment than the exchange rate. Our work therefore concerns, in theory but also pragmatically, options that could both reduce the risk of financial instability and that of the resumption of global current account imbalances. We show the feasibility of monetary zones allowing the implementation of appropriate monetary policies in case of asynchrony of economic and financial cycles. We conclude with the stabilizing ro
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Régimes de change et performances économiques en Afrique Sub-saharienne / Exchange rate regimes and economic performances in Sub-Saharan Africa

Camara, Yaya Seydou 11 December 2014 (has links)
Dans cette thèse de doctorat en sciences économiques, dont le thème est « Régimes de Change et Performances Économiques en Afrique Sub-saharienne », nous avons développé une analyse cherchant à montrer le lien entre le régime de change et les performances économiques des pays en Afrique Sub-Saharienne (ASS). Pour réaliser les analyses comparatives, l’échantillon global, ASS, a d’abord été subdivisé entre les pays de l’union monétaire, dont les pays de la zone CFA (ZCFA), et les pays hors union monétaire ou les pays hors zone CFA (HZCFA), et, il a ensuite été subdivisé entre les pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), les pays de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les pays HZCFA avec les régimes de change fixe et les pays HZCFA avec les régimes de change flexible. Notre analyse se concentre sur les thèmes suivants :1. Les régimes de change et les politiques monétaires en ASS2. La convergence entre la zone UEMOA et la zone CEMAC3. Les régimes de change et les instabilités macroéconomiques en ASS4. Les régimes de change, le TCR et son ajustement en ASS5. Les régimes de change, les instabilités macroéconomiques et la croissance économique en ASS.Les études empiriques que nous avons menées sur ces thèmes ont conduit à des résultats très contrastés et variées selon les sous-échantillons. Les résultats montrent que les régimes de change n’ont pas été bien gérés en ASS et qu’ils y ont été utilisés parfois comme des moyens de dissimulation des résultats économiques inefficaces et inefficients causés par les mauvaises politiques et décisions économiques. / In this PhD. thesis titled “Exchange Rate Regimes and Economic Performances in Sub-Saharan Africa”, we carried out analysis to show the relationship between the choice of exchange rate regimes and economic performances in Sub-Saharan Africa (SSA). In order to proceed to comparative analysis, first we breakdown the global sample (SSA) into two, which are the monetary union countries or CFA franc zone countries (ZCFA) and the non-monetary union countries or countries outside CFA franc zone (HZCFA), then we breakdown the sample into four subsample, which are the West Africa Economic and Monetary Union (WAEMU) countries, the Central Africa Economic and Monetary Community (CAEMC) countries, the HZCFA countries with fixed exchange rate regimes and the HZCFA countries with flexible exchange rate regimes. Our analysis focuses on the following topics:1. Exchange rate regimes and monetary policies in SSA2. Convergence between WAEMU and CAEMC3. Exchange rate regimes and macroeconomic instabilities in SSA4. Exchange rate regimes, Real exchange rate and its adjustment in SSA5. Exchange rate regimes, macroeconomic instabilities and economic growth in SSAThe empirical results based on topics mentioned above conducted to mixed results depending on our subsamples. Also, they show that the exchange rate regimes have not been well managed in SSA, and that they have been sometimes used as means to hide bad economic results induced by non-effective economic policies and non-effective economic decisions.
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Régimes de change, mésalignements et déséquilibres globaux : enjeux et enseignements pour les pays en développement et les pays développés / Exchange rate regimes, global imbalances and misalignments : issues and lessons for developing countries and developed countries

Gnimassoun, Anoh Kodjê Blaise 24 June 2014 (has links)
Cette thèse a pour objectif d'étudier le lien entre les régimes de change, les mésalignements de change et les déséquilibres globaux. Elle est conduite dans le cadre d'un panel évolutif d'économies allant des pays en développement aux pays développés. Elle couvre trois principaux thèmes. Nous examinons d'abord les mésalignements de change dans la zone CFA et le projet d'union monétaire en Afrique de l'Ouest. Nous étudions ensuite les implications du choix par un pays d'un régime de change sur sa capacité de résilience aux déséquilibres externes. Enfin, nous analysons l'influence des mésalignements de change sur la persistance des déséquilibres globaux, ainsi que les interactions entre les déséquilibres macroéconomiques.Nous montrons que la monnaie ancre (l'euro) joue un rôle prédominant dans l'explication des mésalignements du franc CFA, toute chose égale par ailleurs, y compris les fondamentaux du franc CFA. Sur la base d'une nouvelle méthodologie basée sur la synchronisation des mésalignements que nous proposons, nous mettons en évidence qu'il existe des similarités entre les pays de l'UEMOA, le Ghana, la Gambie et la Sierra Leone dans le cadre d'une union monétaire. En revanche, les cycles ne sont pas suffisamment synchronisés entre ce bloc et le Nigeria qui reste structurellement plus proche des pays de la CEMAC.Concernant les pays d'Afrique subsaharienne, nous montrons que les régimes de change flexibles sont plus efficaces pour limiter déséquilibres externes et pour assurer la soutenabilité externe.Nous montrons que la persistance des déséquilibres de comptes courants est fortement et asymétriquement liés aux mésalignements de change dans les pays développés et que les déséquilibres macroéconomiques interagissent fortement à travers une relation causale. / This thesis aims to study the link between exchange rate regimes, exchange rate misalignments and external imbalances. Our research is conducted in the context of an evolving panel of economies ranging from developing countries to developed countries. Our investigation covers three main themes. We first we examine exchange rate misalignments in the CFA zone and the monetary union project in West Africa. We then we study the implications of the choices made by a country concerning exchange rate regimes with regard to their ability to be resilient to external imbalances in sub-Saharan African countries. Finally, we analyze the influence of exchange rate misalignments on the persistence of global imbalances, as well as the interactions between macroeconomic imbalances.We show that the anchor currency (the euro) plays a predominant role in explaining the CFA franc misalignments, all else being equal, including economics fundamentals of the CFA franc. Relying on a new methodology based on synchronization misalignments that we propose, we highlight that there are some similarities between the WAEMU countries, Ghana, Gambia and Sierra Leone. In contrast, the cycles of misalignments are not sufficiently synchronized between this block and Nigeria, which remains structurally closer to the CAEMC countries.With regard to sub-Saharan Africa, we show that the flexible exchange rate regimes are more effective in limiting external imbalances and to ensure external sustainability.We show that the persistence of current account imbalances is strongly and asymmetrically related to exchange rate misalignments in industrialized countries and that the macroeconomic imbalances strongly interact through a causal relationship.
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Les incidences des politiques de commerce extérieur et de change sur les échanges commerciaux des pays du Mashrek (Liban, Syrie Jordanie et Egypte) / The impact of foreign trade and exchange policies on commercial exchanges of some Mashreq countries (Lebanon, Syria, Jordan and Egypt)

Al Habbaki, Patricia 06 May 2014 (has links)
En dépit du renforcement de leur ouverture commerciale, le commerce extérieur des pays du Mashrek a presque toujours affiché des chiffres plutôt négatifs. Selon la littérature, l'ouverture commerciale est une des conditions permettant une croissance vigoureuse d'un pays. Néanmoins, la tendance constatée à la lumière des données du commerce de ces pays, traduirait une réalité alarmante. L'ouverture ne s'est pas traduite par une accélération des niveaux des investissements, ni par une création d'emplois. Est-ce que les politiques commerciales et de change menées par les pays du Mashrek sont responsables de cette persistance des déficits commerciaux ? Motivée par l’aggravation remarquable du solde de la balance commerciale libanaise survenue dans le profil global des échanges extérieurs du Liban, la présente recherche examine le comportement dynamique des exportations et importations libanaises en comparaison avec ses pays voisins (la Syrie, l’Egypte et la Jordanie) dans un contexte économique régional et international en mutation, en proposant une analyse empirique des déterminants des flux commerciaux ayant pour objet d’établir dans quelle mesure la politique commerciale et de change seraient responsables des faits stylisés observés. / Despite the strengthening of their commercial openness, the Mashreq countries trade has rather always displayed negative results. According to the literature, opening up trade is one of the conditions leading to any country’s vigorous growth. Nevertheless, the trend found in the light of these countries’ trade data, indicates an alarming reality. The openness was neither translated into accelerated levels of investments nor created new job opportunities. Are the trade and exchange rate policies pursued by the Mashreq countries responsible for this persistence in trade deficits ? Motivated by outstanding worsening deflection of the trade balance in the overall Lebanese external trade profile, the current research examines the dynamic behavior of the Lebanese exports and imports compared to its neighboring countries (Syria, Egypt, and Jordan) in a regional and international changing economic context. An empirical analysis of the trade flows determinants was adopted in order to establish to what extent the trade and Exchange policies would be responsible for the observed stylized facts.
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Du besoin de financement à l'épargne de précaution : l'impact du risque sur les flux de capitaux et la croissance dans les pays émergents

Benhima, Kenza 21 November 2008 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous étudions l'impact du risque de liquidité et de production sur le lien entre flux de capitaux et croissance d'une part, entre politique de change et croissance d'autre part. Ainsi, nous avons pu proposer des explications à certains paradoxes empiriques de la finance internationale : le paradoxe de l'allocation et le paradoxe du régime de change. Plus précisément, ces paradoxes font référence, pour le premier, à la relation "perverse" entre croissance et flux de capitaux ; pour le deuxième, à l'absence de relation stable entre régimes de change et performances économiques. Les deux premiers chapitres sont consacrés au paradoxe des flux de capitaux. Le premier tente d'expliquer comment croissance de la productivité globale des facteurs et sorties de capitaux peuvent être associés de manière endogène. Il peut ainsi s'appliquer aux récents déséquilibres mondiaux et à la croissance parallèle des pays émergents. Le deuxième, quant à lui, applique une démarche comptable, où ce ne sont pas tant les liens de causalité entre flux et croissance qui sont étudiés que leur cohérence dans la dimension inter-pays. Dans les deux cas, la présence de risque non assurable au niveau des firmes, qu'il s'agisse de risque de production ou de risque de liquidité, explique la relation positive entre croissance et sorties de capitaux. Enfin, le troisième chapitre s'intéresse au choix de régime de change et à son impact sur la croissance. C'est le risque de liquidité et l'accès imparfait au crédit qui justifie l'idée que la volatilité peut avoir un impact sur la croissance. Plus particulièrement, ce chapitre établit au niveau théorique et empirique que la dollarisation de la dette conditionne cet impact. Il permet d'expliquer ainsi la faible robustesse des précédentes études empiriques sur la question
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Taux de change et régimes de change en Afrique Sub-saharienne (ASS) : les enseignements de l'expérience de a zone franc CFA. / Exchange rates and Exchange rate regimes in Sub-Saharan Africa : lessons from the CFA zone

Coulibaly, Issiaka 08 November 2013 (has links)
Au début des années 2000, les pays africains se sont engagés dans des projets d'unions monétaires régionales dans le but de créer une monnaie unique pour tout le continent à l'horizon 2028. L'objectif de cette thèse est d'analyser le bien-fondé d'une telle stratégie, à partir notamment des enseignements qui peuvent être tirés de l'expérience des pays de la zone CFA. Plus précisément, nous analysons les conséquences du choix de ces pays consistant à ancrer leurs monnaies communes à une monnaie extérieure et nous cherchons à savoir s'il est souhaitable ou pas de transposer l'expérience de ces pays à d'autres régions en Afrique.Dans une première partie, nous revisitons les critères d'optimalité des zones CFA et ZMAO en nous intéressant à la dynamique des taux de change réels. Nous mettons en évidence des similarités intéressantes entre les pays de l'UEMOA, le Ghana, la Gambie et la Sierra Léone d'une part et entre le Nigéria et la CEMAC d'autre part, indiquant que ces deux groupes de pays pourraient chacun partager une monnaie commune. Nous suggérons également que les critères d'optimalité de la théorie des zones monétaires optimales ne sont pas forcément pertinents. Ainsi, nous montrons, qu'à défaut d'être optimale, la zone CFA, en facilitant les équilibres interne et externe comparativement à d'autres pays d'Afrique Sub-saharienne (ASS), est une zone monétaire soutenable.Dans une seconde partie, nous nous intéressons aux implications économiques du régime de change des pays de la zone CFA qui s'apparente à ce que nous avons appelé un « double ancrage » (c'est-à-dire appartenance à une union monétaire et ancrage de la monnaie commune). Nous montrons que l'appréciation réelle du franc CFA au cours de la dernière décennie s'explique par l'ancrage à un euro qui s'est continuellement apprécié depuis 2001. Elle a conduit à réduire les gains de compétitivité réalisés à la suite de la dévaluation de 1994 et à accroitre les effets négatifs de l'appréciation du taux de change sur la croissance de ces pays. Enfin, en analysant les différences de performances économiques entre les différents régimes de change en vigueur dans l'ASS, nous avançons l'idée selon laquelle un régime d'union monétaire sans ancrage à une monnaie externe pourrait être une meilleure option pour ces pays. / Since the early 2000s, African countries are engaged in regional monetary unions' projects in order to create a single currency for this continent in 2028. The aim of this PhD thesis is to analyze the relevance of such a strategy upon the lessons learned from the experience of the CFA zone countries. Specifically, we analyze the consequences of the choice of those countries to anchor their common currencies to a foreign currency and we look to see whether it is desirable or not to replicate the experience of the CFA zone in other African regions.In a first part, we revisit the arguments about optimum currency areas of the CFA and the WAMZ zones, by studying real exchange rate dynamics. We find interesting similarities between WAEMU and Ghana, Gambia and Sierra Leone as well as between Nigeria and CAEMC, indicating that each of these groups of countries could share its common currency. We also argue that the arguments about optimum currency areas have proved to be less than relevant. Thus we show that, if not optimal, the CFA zone, by facilitating internal and external balances compared to other countries in Sub-Saharan Africa (SSA), is a sustainable monetary area.In a second part, we focus on the economic implications of the exchange rate regime of the CFA countries which consists in what we have called a "double anchoring" (i.e. a monetary union in which the common currency is anchored to a foreign one). We show that the real appreciation of the CFA franc, in the last decade, is due to its peg to the euro that has continuously appreciated since 2001. This appreciation has led to reduced competitiveness gains achieved with the 1994 devaluation and to increase the negative effects of exchange rate's appreciation on economic growth. Finally, analyzing the differences in economic performances between the exchange rate regimes adopted in SSA, we suggest that a monetary union without an external anchor currency could be a better regime for these countries.
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Prix du pétrole et performances macroéconomiques dans les pays exportateurs de pétrole : trois essais empiriques / Oil price and macroeconomic performances in oil exporting countries : three empirical tests

Hemidet, Mohamed El Hadi 08 March 2016 (has links)
L’objectif de la thèse est d’étudier le lien entre le prix du pétrole et les performances macroéconomiques dans les pays exportateurs de pétrole. En adoptant une perspective d’économétrie appliquée, nous recourons à plusieurs techniques récentes de l’économétrie des données de panel. Pour cela trois thèmes sont envisagés. Nous identifions d’abord les fondamentaux de la croissance économique dans ces pays exportateurs de pétrole. En tenant compte du caractère dynamique de la croissance, nos résultats mettent en avant le rôle clé de la rente pétrolière dans l’explication de la croissance économique de ces pays. L’étude des interactions met en évidence qu’à court terme, un choc pétrolier positif améliore le compte courant et bénéficie à la croissance économique mais entraîne aussi une appréciation du taux de change dans les pays exportateurs de pétrole. Pour ce qui concerne les interactions hors prix du pétrole, celles-ci sont limitées. Nous montrons ensuite que les fondamentaux du taux de change effectif réel des pays exportateurs de pétrole reposent principalement sur les termes de l’échange, la productivité relative et les dépenses publiques. L’examen des mésalignements de change montre l’existence d’une forte hétérogénéité entre les pays étudiés. Nous montrons que le régime de change fixe est plus approprié pour diminuer l’ampleur des mésalignements dans les pays exportateurs de pétrole. / The aim of the thesis is to study the link between oil prices and macroeconomic performances in oil exporting countries. Adopting an applied econometrics approach, we use recent techniques of panel data econometrics. For this, three themes are envisaged. We identify first the main determinants of economic growth of these countries. Considering the dynamic nature of growth, our results highlight the key role of the oil rent in explaining economic growth in these countries. The study of macroeconomic interactions highlights that, in the short term, a positive oil price shock improves the current account and boosts economic growth but also leads to an appreciation of the exchange rate in oil exporting countries. Regarding the interaction between macroeconomic variables excluding oil prices, we find that they are relatively weak. We then show that the fundamentals of the real effective exchange rates in oil exporting countries are mainly the terms of trade, the relative productivity and government expenditures. The study of exchange rate misalignments shows the existence of a strong heterogeneity among the countries studied. However, our investigations highlight the key role of exchange rate regimes in explaining the magnitude of these exchange rates misalignments. In particular, we show that the fixed exchange rate regime is more appropriate to reduce the magnitude of the exchange rate misalignments in oil-exporting countries.
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Essays on Monetary Policy in an Oil Exporting Economy / Essais sur la politique monétaire dans une économie exportatrice de pétrole

Benkhodja, Mohamed Tahar 25 May 2012 (has links)
Cette thèse de doctorat aborde le rôle de la politique dans une économie exportatrice de pétrole sous forme de trois essais. Chaque essai tente d'apporter des réponses à une problématique liée à la réponse de la politique monétaire face aux chocs externes, en particulier le choc pétrolier. A ce titre, nous construisons trois modèles dynamique et stochastique d'équilibre général (DSGE) multisectoriels que nous calibrons et estimons sur des pays producteurs de pétrole. Dans le premier essai, nous montrons que le syndrome hollandais sous ses deux effets, dépense et ressource, semble avoir lieu dans une économie exportatrice de pétrole seulement lorsque les salaires sont flexibles et les prix rigides dans le cas d'un régime de change fixe. En d'autre terme, les simulations montrent que le syndrome hollandais est évité si les prix sont rigides et les salaires sont flexibles lorsque les autorités monétaires adoptent une règle de ciblage d'inflation ; les prix et les salaires sont rigides, quelque soit l'objectif de la Banque centrale dans les deux cas : aubaine et boom. Nous montrons également, en comparant les sources de fluctuation qui conduisent au syndrome hollandais que la hausse de gisement pétrolier (boom) conduit à une plus forte désindustrialisation de l'économie comparé à l'aubaine. Enfin, le régime de change flexible semble améliorer le bien être des ménages. Dans le deuxième essai , nous comparons trois règles de politique monétaire (ciblage d'inflation, ciblage de taux de change et ciblage de l'inflation sous jacente) face à quatre chocs externes (prix du pétrole, taux de change, terme de l'échange et taux d'intérêt international) subis par un pays exportateur de pétrole. Pour ce faire, nous construisons un modèle DSGE à deux secteurs (pétrolier et non-pétrolier) estimé sur des données trimestrielles de l'économie algérienne en utilisant l'approche bayésienne. Les résultats montrent que, globalement, la réponse des variables macroéconomiques du modèle, est similaire sous les trois règles de politique monétaire. Notre principal résultat est la dépréciation du Dollar américain et la hausse du prix du pétrole constituent la principale source de fluctuation cyclique de l'économie algérienne. Aussi, et comme prédit par la théorie, la dépréciation du dollar américain a significativement contribué à la détérioration des termes de l'échange et du compte courant. Dans ce cas, la Banque centrale peut adopter une politique de dévaluation pour éviter les effets de ces chocs. Dans le troisième essai, nous considérons un échantillon de 16 pays exportateurs de pétrole que nous divisons en deux sous échantillons afin de comparer l'occurrence du syndrome hollandais dans deux principales catégories : les pays fortement dépendants du pétrole et les pays faiblement dépendants du pétrole. Nos principaux résultats montrent que six parmi huit pays fortement dépendants subissent les effets du syndrome hollandais. Dans l'autre sous échantillons, seul un pays sur huit subit le syndrome hollandais sous ses effets dépenses et ressources. Toutefois, concernant la règle de politique monétaire à adopter face au syndrome hollandais, les résultats obtenus ne sont pas tous identiques dans tous les pays. Il semblerait que, l'adoption d'une politique monétaire appropriée dépend essentiellement des caractéristiques structurelles de chaque pays. / The aim of this thesis is to analyze the impact of external shocks on oil exporting economies and the role of monetary policy in this context. It consists of three essays. In the first essay, we build a Multi-sector Dynamic Stochastic General Equilibrium (DSGE) model to investigate the impact of both windfall (an increase in oil price) and boom (an increase in oil resource) on an oil exporting economy. Our model is built to see if the two oil shocks (windfall and boom) generate, in the same proportion, a Dutch Disease effect. Our main findings show that the Dutch disease effect under its two main mechanisms, namely spending effect and resource-movement effect, occurs only in the case of flexible wages and sticky prices, when exchange rate is fixed. We also compare the source of fluctuations that leads to a strong effect in term of de-industrialization. We conclude that the windfall leads to a stronger effect than a boom. Finally, the choice of flexible exchange rate regime helps to improve welfare.In the second essay, we estimate, by using the Bayesian approach, a DSGE model for Algerian economy investigating the dynamic effect of four external shocks (oil price, real exchange rate, international interest rate and foreign inflation), and examining the appropriate monetary policy rule. Our main findings show that, over the period 1990Q1-2010Q4, core inflation target is the best monetary rule to stabilize both output and inflation. In the third essay, we investigate the impact of the recent increase of oil price on a small open oil exporting economy. For this, we estimate a Dynamic, Stochastic, General equilibrium (DSGE) model for some oil producing countries using the Bayesian approach. We consider, in this essay, a sample of 16 oil exporting countries (Algeria, Argentina, Ecuador, Gabon, Indonesia, Kuwait, Libya, Malaysia, Mexico, Nigeria, Oman, Russia, Saudi Arabia, United Arab Emirates, and Venezuela) over the period from 1980 to 2010, except for Russia where our sample begins in 1992. In order to distinguish between high-dependent and low-dependent countries, we use two indicators : the ratio of fuel exports to total merchandise exports and the ratio of oil exports to GDP. We estimate the median for each ratio on our 16 studied countries. Countries above (below) the median are considered as high (low) oil dependent economies. We verify if the first group is more sensitive to the Dutch disease effect. We also assess the role of monetary policy. Our main findings show that in the first sample, namely high oil dependant economies, 6 countries are affected by the Dutch disease (decrease in the manufacturing production). Low oil dependant countries, are less affected by the fluctuation of oil price. Indeed, only one country has suffered a Dutch disease effect after the shock. Nevertheless, Regarding the appropriate monetary policy rule, we find that both inflation targeting and exchange rate rules may be effective to contain the size of the Dutch disease effect. Our results suggest that in Algeria and Saudi Arabia, inflation targeting offers better performances. We observe the opposite in Gabon, Kuwait, Oman, and Venezuela. Such results are consistent with economic theory. Indeed, we see that in more open economies and smaller countries (in terms of economic size), the exchange rate rule is preferable to inflation rule. Venezuela seems an exception. Such country does not fulfill the traditional criteria favoring the choice of the exchange rule. In fact, this exception is only apparent. First, if we consider the volatility, we see that Venezuela is among the most volatile economy. Second, Venezuela suffers from a fiscal dominance effect: both inflation rate and fiscal deficit are the highest relative to other studied countries.
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Essays on exchange rate policies and monetary integration / Essais sur les politiques de change et l’intégration monétaire

Sangare, Ibrahima 14 December 2015 (has links)
Cette thèse étudie le choix des régimes de change dans des contextes économiques particuliers. La première partie (Chapitres 1 et 2) considère le cas des petits pays dont les dettes sont libellées en monnaies étrangères et celui d’une région constituée de tels petits pays lorsqu’il existe une similitude dans la composition des paniers définissant leurs taux de change effectifs. La deuxième partie de la thèse (Chapitres 3 et 4) se penche sur la considération des différents régimes de change dans le contexte monétaire de trappe à liquidité comparativement à un environnement monétaire traditionnel. En se basant sur une modélisation théorique de type DSGE, l’économétrie bayésienne et des données de panel, la thèse utilise principalement l’analyse des fonctions de réponses, de bien-être et de désalignements monétaires comme critères de comparaison de plusieurs régimes monétaires alternatifs. Les principaux enseignements de cette thèse se résument ainsi. Le change flexible semble être le meilleur régime pour des petites économies ouvertes comme ceux de l’Asie du Sud-Est. Au niveau régional, il est montré le ciblage effectif conduit à une stabilité des taux de change bilatéraux de la région, une sorte de fixité des taux de change qui ressemblerait à une zone monétaire de facto. Dans le contexte monétaire de trappe à liquidité, on trouve que,contrairement à la croyance commune lors la crise de la zone euro, l’union monétaire est plus performante que des politiques nationales de change flexible. Seule une intervention sur le taux de change nominal pourrait permettre au régime de change indépendant de dominer l’union monétaire. A travers une analyse théorique et empirique de l’effet de la trappe à liquidité sur l’ampleur des désalignements monétaires, il est aussi montré que la contrainte ZLB tend à réduire le désalignement monétaire dans une union monétaire comparativement aux politiques nationales de flottement.Cela plaide en faveur du renforcement de l’intégration monétaire au sein d’une union durant la période de trappe à liquidité. / This thesis investigates the choice of exchange rate regimes in specific economic contexts. The first part of this work (Chapters 1 and 2) considers the case of small open economies with foreign-currency denominated debt and that of a region where there is a similarity among trade-weighted currency baskets of countries. The second part of the thesis (Chapters 3 and 4) focuses on the study of exchange rate regimes and monetary integration in a liquidity trap environment relative to “tranquil” times. Based on dynamic stochastic general equilibrium (DSGE) models and Bayesian and Panel data econometrics, the thesis mainly uses the analyses of impulse responses, welfare and currency misalignments as comparison criteria among alternative currency regimes.The key lessons from this work are summarized as follows. For small open economies heavily in debted in foreign currency, like those of Southeast Asia, the flexible exchange is the best regime, followed by intermediate and fixed exchange rate regimes. At the regional level, it is shown that the exchange rate targeting regime leads to a stability of intra-regional bilateral exchange rates, which is a sort of fixity of exchange rates similar to a “de facto currency area”. In the context of a liquidity trap, we find that, contrary to common belief during the Euro area crisis, the currency union welfare dominates the independent floating regime. Only a central bank intervention in the form of a managed float policy could allow the independent floating to outperform the monetary union.Through both the empirical and theoretical analyses of the liquidity trap effects on currency misalignments, it is shown that the ZLB constraint tends to reduce currency misalignments compared with the independent floating policy. This suggests a reinforcement of the monetary integration within a monetary union during the liquidity trap
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Essays on Exchange Rate Regimes and Fiscal Policy / Essais sur les régimes du taux de change et la politique budgétaire

Sow, Moussé Ndoye 02 July 2015 (has links)
Cette thèse s’intéresse d’une part aux effets macroéconomiques des régimes de change, et d’autre part, aux récentes évolutions sur la politique budgétaire et la décentralisation. La partie I met essentiellement l’accent sur l’interaction entre les régimes de change (RC) et la politique budgétaire, monétaire et fiscale. Tout d’abord, nous mettons en évidence que les RC peuvent avoir un effet stabilisateur sur la politique budgétaire (chapitre 1). Cependant, cet effet stabilisateur des RC n’est pas automatique mais dépendrait plutôt des conséquences d’une politique budgétaire laxiste. Le chapitre 2 s’intéresse quant à lui à la causalité entre RC et crises (bancaire/financière, de change et de dette) et remet en cause la vision bipolaire qui prétendait que les RC intermédiaires sont plus vulnérables aux crises que les solutions en coin (RC fixes/flexibles). Il ressort de notre analyse que les fondamentaux macroéconomiques (la volatilité du crédit au secteur privé, le financement du déficit, et le ratio dette sur PIB) jouent un rôle considérable. Le chapitre 3 met en évidence un lien entre les RC et la politique fiscale. Les pays à RC fixes montrent une plus grande dépendance aux recettes domestiques –telles que la TVA-, comparativement aux pays en change intermédiaires/flexibles pour compenser les pertes de recettes de seigneuriage (effet de substitution). De plus, ces pays avec RC fixes collectent plus de recettes domestiques en compensation de la perte de recettes douanières, suite à la libéralisation commerciale (effet de compétitivité). Dans les trois derniers chapitres (partie II), nous mettons le focus sur la politique budgétaire et les effets de la décentralisation. Le chapitre 4 révèle une relation non-linéaire entre la politique budgétaire et le cycle économique, qui dépend du niveau de la dette publique. Lorsque celle-ci dépasse un certain seuil (87%), la politique budgétaire perd toute propriété contra-cyclique. Nous montrons par ailleurs que l’effet disciplinaire ex-ante des règles budgétaires aide à restaurer la contra-cyclicité de la politique budgétaire. A travers le chapitre 5, nous montrons que la décentralisation budgétaire, dans un cadre politico-institutionnel sein et dépourvu de corruption, améliore l’offre de biens et services publics. Le chapitre 6 conclut que la décentralisation impacte positivement le solde structurel. Cependant une asymétrie entre la décentralisation des dépenses et celle des recettes accroit la dépendance des gouvernements locaux vis-à-vis du gouvernement central en termes de transferts, et amoindrirait considérablement à l’effet positif de la décentralisation. / This thesis explored, in two parts, the macroeconomic impacts of exchange rate regimes (ERR), as well as the recent developments in fiscal policy and fiscal decentralization. Part I has reconsidered the role of ERR and its interplay with fiscal, monetary and tax policy. The first result that emerges (Chapter 1) is that fixed ERR can serve as a credible policy tool for stabilizing fiscal policy. However, this stabilizing effect is conditional upon the inter-temporal distribution of the costs of loose fiscal policy. In assessing the linkage between ERR and crises (banking/financial, currency and debt), Chapter 2 evidenced that the bipolar view is no longer valid, and that, crisis proneness rather depends on the macroeconomic fundamentals (the volatility of private sector credit, the deficit-financing mechanism, and the debt-to-GDP ratio). In Chapter 3, we unveiled a strong relationship between ERR and tax policy. Countries with pegged regimes have greater reliance on domestic taxation -such as the VAT- to make up for the loss of seigniorage revenue (substitution effect). Moreover, peggers tend to collect more VAT revenue to offset the shortfall in cross border taxes following the trade liberalization reform (competitiveness effect). Part II discussed the cyclical response of fiscal policy in high debt periods, and focused on fiscal decentralization issues. In Chapter 4, we showed that the reaction of fiscal policy to the business cycle is non-linear and conditional to the level of public debt. When the debt-to-GDP ratio goes beyond a certain threshold (87%), fiscal policy loses its counter-cyclical properties. Further, we highlighted that carefully-designed fiscal rules help maintaining counter-cyclicality through an ex ante disciplinary effect. Chapters 5 and 6 analyzed the impact of fiscal decentralization on the efficiency of public service delivery and fiscal policy performance, respectively. Chapter 5 revealed that a sufficient level of expenditure decentralization, coupled with revenue decentralization, improves the efficiency of public service delivery. However, the political and institutional environment is critical for reaping decentralization-led benefits. Lastly, Chapter 6 concluded that fiscal decentralization has destabilizing effect by reducing the counter-cyclicality of fiscal policy. In addition, we found that decentralization strengthens the structural fiscal balance; however, vertical fiscal imbalances reduce the benefits of decentralization. It is therefore critical to limit asymmetries between expenditure and revenue decentralization, so as to reduce the transfer-dependency of local governments to the central level, and thus prevent decentralization from weakening the fiscal stance at the general government level.

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