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Le Survenant : la figure du fuyard hors-la-loi dans la littérature québécoise contemporaine en milieu rural

Malafouris, Layla 05 1900 (has links)
Consacré à l’étude de deux romans contemporains, soit La liberté des détours (2015) de Mathieu Blais et Dixie (2013) de William S. Messier, ce mémoire étudie la présence d’une régionalité transformée, voire déconstruite dans l’imaginaire littéraire québécois. Pour ce faire, il examine ces lieux fictifs à la lumière de la reprise de la figure du Survenant, imaginée par Germaine Guèvremont en 1945. Le premier chapitre présente la figure du nomade, des récits historiques au roman de la terre, pour réfléchir sur son évolution. Il explore ensuite la conception novatrice que lui accorde Guèvremont dans Le Survenant au moyen d’une analyse textuelle. Le deuxième chapitre s’attache à la définition de la régionalité, telle qu’elle est définie par Francis Langevin, en fonction des besoins relatifs au corpus primaire de cette étude. Cette approche nous permet d’analyser les filiations en relation avec le topos de l’étranger en milieu rural, et plus précisément la dichotomie entre « habitant » et « étranger » imposée par la littérature terroiriste. La méthode employée pour l’analyse des textes est inspirée des théories de l’intertextualité, de l’hypertextualité et de la narratologie. Finalement, le troisième chapitre examine les thématiques intertextuelles de la liberté et de l’héritage dans les romans contemporains, lesquelles adoptent une esthétique « rurale trash » caractérisée par un refus de l’idéalisation, comme la définit Mathieu Arsenault. De ce fait, le Survenant, idéalisé dans le roman de Guèvremont, se transforme en figure de fuyards hors-la-loi dans La liberté des détours et dans Dixie. / Dedicated to the study of two contemporary novels, La liberté des détours (2015) by Mathieu Blais and Dixie (2013) by William S. Messier, this thesis examines the presence of a transformed, even deconstructed, regionality in Quebec's literary imagination. To do so, it examines these fictitious places in light of the revival of the figure of the Survenant, imagined by Germaine Guèvremont in 1945. The first chapter presents the figure of the nomad, from the tales of history to the rural novel, to reflect on its evolution. It then explores Guèvremont's innovative conception of Le Survenant through textual analysis. The second chapter focuses on Francis Langevin's definition of regionality, based on the needs of the primary corpus of this study. It is a novel way of reflecting on their filiations to the topos of the foreigner in rural areas, and more specifically to the dichotomy between “inhabitant” and “foreigner” imposed by terroirist literature. The method used for the analysis of the texts is inspired by the theories of intextextuality, hypertextuality and narratology. Finally, the third chapter examines the intertextual themes of freedom and heritage in contemporary novels, which adopt a “rural trash” aesthetic characterized by a refusal of idealization, as Mathieu Arsenault defines it. As a result, the Survenant, idealized in Guèvremont's novel, is transformed into the figure of outlaw fugitives in La liberté des détours and Dixie.
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Étude de la «régionalité» littéraire dans Arvida de Samuel Archibald, Atavismes de Raymond Bock et Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier

Tremblay, Stéphanie 08 1900 (has links)
Consacré à deux recueils et à un roman parus en 2011, Arvida de Samuel Archibald, Atavismes de Raymond Bock et Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, le présent mémoire interroge la représentation de territoires régionaux dans la littérature québécoise contemporaine. Il propose que le territoire exploré par ces fictions soit en fin de compte plus imaginaire que réel, d’où l’adoption du concept de « régionalité » emprunté à Francis Langevin. Le premier chapitre présente l’histoire des régionalismes littéraires français et québécois et s’attache à la façon dont le corpus étudié s’en distingue et s’en inspire, entre autres par des allusions intertextuelles. Il procède ensuite à l’analyse des univers intertextuels des fictions associées à la notion de bibliothèque imaginaire. Le second chapitre explore les questions d’héritage, de mémoire et de filiation par l’entremise d’analyses textuelles, lesquelles relèvent des difficultés de transmission et d’appropriation du souvenir. Enfin, le troisième chapitre porte sur les rapports complexes qu’entretient le corpus avec le réalisme littéraire, en mettant en scène des univers à la fois familiers et étranges sur le plan référentiel. En découle une forme de distanciation qui s’accompagne du motif de l’éloignement, tout en empruntant des éléments à l’inquiétante étrangeté freudienne. / Drawing from two collections and one novel published in 2011, Arvida by Samuel Archibald, Atavismes by Raymond Bock, and Il pleuvait des oiseaux by Jocelyne Saucier, this thesis explores the representation of regional territories in contemporary Quebec literature. It proposes that the territories described by these works of fiction are more imagination than reality, as Francis Langevin’s concept of “régionalité” suggests. The first chapter addresses the history of French and Quebecois regionalism, emphasizing how the examined corpus distinguishes itself and draws inspiration, in large part by way of intertextual allusions. This leads to an investigation of the intertextual universes of fictional works associated with the notion of the imaginary library. The second chapter explores questions of heritage, memory and filiation by way of textual analysis, revealing the challenges associated with the transmission and appropriation of memory. Lastly, the third chapter explores the complex relationship between the corpus and literary realism, situating universes both familiar and foreign on the referential plane. Thus results a form of detachment which takes shape as a thematic pattern of remoteness, borrowing Freudian elements of disquieting strangeness.
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Vers une société hyperréelle : représentations des États-Unis dans trois romans canadiens contemporains

Sandner, Leah 03 1900 (has links)
Le roman de la route est un genre narratif propre à l’Amérique du Nord. Prenant la forme d’un récit de voyage, il met en scène les pérégrinations d’un narrateur sur les autoroutes des États Unis. Au Canada francophone, plus précisément, ce voyage transcontinental prend un nouveau sens. Parfois, il est motivé par la poursuite d’un frère perdu et se transforme avec le temps en quête identitaire : le narrateur, confronté à une culture inconnue, est obligé de faire face à des enjeux d’identité culturelle qui hantent le Canada francophone depuis l’époque coloniale. Au Québec, par exemple, on cite autant le voyage de Jack Waterman dans Volkswagen Blues (1984) de Jacques Poulin que celui de Sal Paradise dans On the Road de Jack Kerouac (1957) en ce qui concerne leur influence sur le genre. Certains auteurs moins connus du genre, cependant, sont des femmes. Leurs récits s’articulent autour d’un voyage identitaire particulier qui prend en compte des facteurs extérieurs à leur situation géoculturelle, tels que leur âge et leur sexe. Ce mémoire analysera les romans « de la route » de trois autrices canadiennes, à savoir De quoi t’ennuies-tu, Éveline ? (1982) de Gabrielle Roy, Soifs (1995) de Marie-Claire Blais et Distantly Related to Freud (2008) d’Ann Charney. Nous examinerons les raisons motivant le voyage aux États-Unis, pourquoi ceux-ci sont choisis comme lieu de destination et ce que les protagonistes des récits espèrent y retrouver. Curieusement, ce qu’ils trouvent tous à leur arrivée au pays est une société envahie par des formes de ce que le théoricien français Jean Baudrillard appelle l’hyperréalité ; c’est-à-dire une société submergée par des « modèles » du réel, ou des simulacres. Ces simulacres réussissent à brouiller la frontière entre le réel et le faux, désorientant complètement le voyageur. Notre mémoire examinera ces formes hyperréelles, leur représentation dans les trois récits comme inhérente à la société étatsunienne et, finalement, leur impact sur la quête identitaire des protagonistes. / The road novel is a narrative genre particular to North America. Taking the form of a travelogue, it depicts the narrator’s wanderings over the highways and byways of the United States. In French-speaking Canada, specifically, the transcontinental voyage of the road novel takes on a special meaning. Sometimes, it is motivated by the pursuit of a lost brother and transforms over time into a pursuit of the self: the narrator, faced with an unknown culture, is obliged to confront issues of cultural identity that have haunted francophone Canada since the colonial era. In Quebec, for instance, Jack Waterman’s journey in Jacques Poulin’s Volkswagen Blues (1984) is cited as frequently as Sal Paradise’s in Jack Kerouac’s On the Road (1957) with regards to their role in influencing the genre. Some lesser known authors of the genre, however, are women. Their stories are centered around a specific identity voyage that considers factors outside of their geocultural situation, such as their age and gender. This thesis analyzes the “road” novels of three Canadian authors, including Gabrielle Roy’s De quoi t’ennuies-tu, Éveline ? (1982), Marie-Claire Blais’ Soifs (1995), and Ann Charney’s Distantly Related to Freud (2008). We examine the reasons for making the journey to the United States, why this country has been chosen as a place of destination, and what the protagonists of these stories hope to find there. Curiously, what they all find upon arrival is a society dominated by forms of what French theorist Jean Baudrillard calls “hyperreality”; that is, a society overwhelmed by “models” of the real, or simulacra. These simulacra blur the lines between the real and the artificial, completely disorientating the traveler. Our thesis explores these hyperreal forms, their representation in the three narratives as being inherent to U.S. society, and, finally, their impact on the protagonists’ quest for identity.

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