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La problématique du consentement à l'arbitrage multipartite au sein des groupements de sociétésManirabona, Amissi 05 1900 (has links)
L'arbitrage étant une institution basée sur la volonté des parties, le consentement à la
procédure arbitrale multipartite soulève de nombreuses questions relativement à la
manière dont les parties expriment leur intention de faire partie d'une instance unique.
Cette étude vise à déterminer les conditions dans lesquelles l'arbitre peut arriver à
unifier la résolution des litiges qui impliquent les groupements de sociétés.
Le plus naturel des moyens pour aboutir à une procédure multipartite est de prévoir
cette possibilité à travers la convention d'arbitrage. Cela peut notamment provenir de
la signature d'une convention d'arbitrage unique par toutes les parties concernées.
Dans certains cas précis, l'arbitrage multipartite peut également résulter de plusieurs
conventions d'arbitrage spécialement lorsque les parties participent à la réalisation
d'un même ouvrage.
Cependant, il arrive souvent qu'une partie qui n'a pas signé la convention d'arbitrage
soit obligée à participer à l'instance. Même sans y être obligée, une partie non-signataire
de la convention d'arbitrage peut aussi demander de participer à l'arbitrage
pour défendre ses intérêts. Pour pouvoir admettre la participation à la procédure d'un
tiers non-signataire de la convention d'arbitrage, les arbitres ont recours à plusieurs
notions prévues par les droits internes. C'est ainsi que la levée du voile corporatif, la
théorie de la réalité économique et le principe de l'estoppel constituent les meilleurs
outils pour les arbitres d'amener à la procédure, par force ou sur demande, un non-signataire
de la convention d'arbitrage. Enfin, les mécanismes du Code civil servent
efficacement à neutraliser les effets du principe de relativité de la convention
d'arbitrage. Il s'agit notamment de la bonne foi, du mandat, de la stipulation pour
autrui et de la cession. / Arbitration as an institution based on the intention of the parties, the consent on the
multi-party arbitration procedure raises many problems relating to the way in which
the parties express their intention to participate in a unique arbitration forum.
This study aims to determinate the manner in which the arbitrator can join disputes
resolution involving the groups of companies.
The normal way to get a multi-party procedure is to provide it in an arbitration clause.
This can be by signing a single arbitration agreement by all the parties involved. In
certain cases, the multi-party arbitration can also be possible with several arbitration
agreements especially when the parties took part in carrying out ofthe same economic
operation.
However, in other situations, the multi-party arbitration procedure is unrelated to
consent. A non-signatory party can nevertheless be bound by an arbitration agreement
signed by an other party. To allow the participation in the arbitration procedure of a
third party non-signatory of the arbitration agreement, the arbitrators use several
concepts provided chiefly by the national laws. 80, the lifting of the corporate veil,
the doctrine of economic reality and estoppel, are the best tools for the arbitrators to
bring to the arbitration procedure, by force or on request, a non-signatory of the
arbitration agreement. Lastly, the mechanisms of the Civil code are used with
efficiency by arbitrators to neutralize the effects of the relativity principle of the
arbitration agreement. Those mechanisms are in particular the good faith, mandate,
stipulation for another and assignment. / "Mémoire présenté à la Faculté des Études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (LL.M.) option : Droit des affaires". Ce mémoire a été accepté à l'unanimité et classé parmi les 15% des mémoires de la discipline.
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La problématique du consentement à l'arbitrage multipartite au sein des groupements de sociétésManirabona, Amissi Melchiade 05 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des Études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (LL.M.) option : Droit des affaires". Ce mémoire a été accepté à l'unanimité et classé parmi les 15% des mémoires de la discipline. / L'arbitrage étant une institution basée sur la volonté des parties, le consentement à la
procédure arbitrale multipartite soulève de nombreuses questions relativement à la
manière dont les parties expriment leur intention de faire partie d'une instance unique.
Cette étude vise à déterminer les conditions dans lesquelles l'arbitre peut arriver à
unifier la résolution des litiges qui impliquent les groupements de sociétés.
Le plus naturel des moyens pour aboutir à une procédure multipartite est de prévoir
cette possibilité à travers la convention d'arbitrage. Cela peut notamment provenir de
la signature d'une convention d'arbitrage unique par toutes les parties concernées.
Dans certains cas précis, l'arbitrage multipartite peut également résulter de plusieurs
conventions d'arbitrage spécialement lorsque les parties participent à la réalisation
d'un même ouvrage.
Cependant, il arrive souvent qu'une partie qui n'a pas signé la convention d'arbitrage
soit obligée à participer à l'instance. Même sans y être obligée, une partie non-signataire
de la convention d'arbitrage peut aussi demander de participer à l'arbitrage
pour défendre ses intérêts. Pour pouvoir admettre la participation à la procédure d'un
tiers non-signataire de la convention d'arbitrage, les arbitres ont recours à plusieurs
notions prévues par les droits internes. C'est ainsi que la levée du voile corporatif, la
théorie de la réalité économique et le principe de l'estoppel constituent les meilleurs
outils pour les arbitres d'amener à la procédure, par force ou sur demande, un non-signataire
de la convention d'arbitrage. Enfin, les mécanismes du Code civil servent
efficacement à neutraliser les effets du principe de relativité de la convention
d'arbitrage. Il s'agit notamment de la bonne foi, du mandat, de la stipulation pour
autrui et de la cession. / Arbitration as an institution based on the intention of the parties, the consent on the
multi-party arbitration procedure raises many problems relating to the way in which
the parties express their intention to participate in a unique arbitration forum.
This study aims to determinate the manner in which the arbitrator can join disputes
resolution involving the groups of companies.
The normal way to get a multi-party procedure is to provide it in an arbitration clause.
This can be by signing a single arbitration agreement by all the parties involved. In
certain cases, the multi-party arbitration can also be possible with several arbitration
agreements especially when the parties took part in carrying out ofthe same economic
operation.
However, in other situations, the multi-party arbitration procedure is unrelated to
consent. A non-signatory party can nevertheless be bound by an arbitration agreement
signed by an other party. To allow the participation in the arbitration procedure of a
third party non-signatory of the arbitration agreement, the arbitrators use several
concepts provided chiefly by the national laws. 80, the lifting of the corporate veil,
the doctrine of economic reality and estoppel, are the best tools for the arbitrators to
bring to the arbitration procedure, by force or on request, a non-signatory of the
arbitration agreement. Lastly, the mechanisms of the Civil code are used with
efficiency by arbitrators to neutralize the effects of the relativity principle of the
arbitration agreement. Those mechanisms are in particular the good faith, mandate,
stipulation for another and assignment.
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La convention d’arbitrage dans le contrat de transport maritime de marchandises : étude comparée des droits français, hellénique et anglais / Arbitration agreement in contracts of carriage of goods by sea : a comparative study of french, greek and english lawPapadatou, Marina 26 May 2014 (has links)
Cette étude porte sur la question de l’efficacité de la convention d’arbitrage à l’égard des opérateurs du transport maritime de marchandises. Dans un premier temps, la question qui se pose est celle de la détermination du droit applicable à l’efficacité de ladite clause. A cet égard, notre attention se concentre sur l’interprétation et l’application des principes propres à l’arbitrage international par la jurisprudence maritime. L’examen des clauses d’arbitrage insérées dans un contrat de transport maritime ne saurait échapper aux spécificités du droit de transport maritime ainsi qu’aux dispositions des conventions maritimes internationales. Par ailleurs, l’approche du sujet par la méthode comparative nous permettra de découvrir, à travers les solutions concrètes finalement retenues dans les trois systèmes juridiques en question, que l’effet juridique de la clause compromissoire est directement lié à l a position contractuelle de ces opérateurs. Parmi les personnes impliquées dans le transport maritime, le destinataire des marchandises nous intéresse plus particulièrement. Ce dernier n’étant pas présent, en effet, au moment de la formation du contrat, les conditions de son engagement par une clause compromissoire insérée, presque toujours « par référence » dans le titre de transport, font l’objet d’un vif débat doctrinal et jurisprudentiel. / This study is primarily focused on the enforceability of arbitration agreements incorporated in contracts of carriage of goods by sea. First, we will cover the important issue of determining the law applicable to these arbitration agreements. Special attention will be given to how courts tend to implement general international arbitration principles to maritime disputes. An arbitration agreement incorporated in acontract of carriage of goods by sea should also be analyzed in light of the specificities of maritime transport law and applicable international shipping conventions. Moreover, the comparative methodology used herein will show that the enforceability of arbitration agreements is closely related to the qualification of the operators involved in the contract. In particular, among the commercial players involved in the carriage of the goods, we sought to examine the legal position of the consignee of the goods. Indeed, since the consignee is absent at the moment of the contract formation, the binding effect there upon of the arbitration agreement, which is generally incorporated “by reference” to the bill of lading, is highly debated by scholars and judges.
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Le règlement des litiges du commerce international par l'arbitrage électronique : une approche sur le droit de l'économie numérique / Resolution of international litigation by the electronic arbitrationEl Shakankiry, Ahmed 16 June 2012 (has links)
L'environnement numérique et les échanges électroniques accélèrent et participent à la mondialisation et à la globalisation de l'économie, et par là multiplient la dimension internationale dans les litiges, tout en générant sans cesse de nouveaux problèmes juridiques. Des modes électroniques de règlement des litiges apparaissent afin de faire face à ce nouveau monde dont l'arbitrage électronique. Ce moyen de règlement, même s'il est techniquement praticable, juridiquement soulève nombre de questions : d'une part, l'arbitrage classique exige de nombreuses conditions de forme et de fond que l'arbitrage électronique par sa nature même ne peut totalement satisfaire ; d'autre part, la procédure arbitrale totalement dématérialisée présente des difficultés biens distinctes. Afin de surmonter ces difficultés, il faut présenter les textes juridiques régissant les procédures arbitrales traditionnelles et les confronter aux procédures arbitrales électroniques. De cette confrontation se dégageront les particularités de l'arbitrage électronique comme mode alternatif de règlement des litiges du commerce international en général, et électronique en particulier. / The digital environment and electronic exchanges contribute and accelerate globalization, and thus multiplies the international dimension in litigation, while constantly generating new legal problems. Electronic arbitration is a form of alternative dispute resolution. Even if it is technically feasible, it raises many legal issues. On the one hand, the classic arbitration requires many forms conditions that the electronic arbitration cannot totally satisfy. On the other hand, the fully dematerialized arbitration presents distinct properties.To overcome these difficulties, we should present the legal texts governing the classic arbitration and compare it with the electronic arbitration procedures. This allows us to identify the features of electronic arbitration as an alternative dispute resolution of the international commercial disputes and especially electronics.
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L’arbitrage dans les contrats publics colombiens / Arbitration of disputes arising out of public contractsSalcedo Castro, Myriam 21 June 2012 (has links)
Si le droit administratif colombien se fonde sur les mêmes principes que le droit administratif français, l’interdiction de l’arbitrage aux personnes morales de droit public n’a pas été reprise en Colombie. La jurisprudence a admis l’application de l’arbitrage aux contrats publics même en l’absence d’autorisation législative. Le principe de légalité, la continuité du service public et le respect de l’intérêt public fondent le droit des contrats publics. Cependant, celui-ci se développe sous l’égide du droit commun des obligations et des contrats et il partage les aspects essentiels du droit de l’arbitrage : l’autonomie de la volonté et la liberté contractuelle. Si le droit colombien n’impose aucune limite à l’arbitrage des contrats publics depuis 1993 alors que les lois antérieures en fixaient, cette évolution législative peut-elle être interprétée comme l’octroi de compétences équivalentes aux arbitres et au juge administratif ? Le régime du droit commun de l’arbitrage s’adapte-t-il aux besoins du contentieux des contrats publics ? Quelle est la portée de ce changement pour l’arbitrage international des contrats publics ? Au-delà des contradictions apparentes, les principes des contrats publics n’entrent pas en confrontation avec les notions essentielles à l’arbitrage. La compétence des arbitres se limite aux contentieux subjectifs des contrats publics. La jurisprudence forgée en la matière depuis 1964 s’est consolidée au fil du temps, nous permettant d’évaluer l’efficacité et l’effectivité de l’arbitrage des contrats publics. / Even though Colombian and French administrative law are grounded on the same principles, Colombian administrative law did not adopt the stance that public legal bodies are prevented from agreeing arbitration clauses and submitting their disputes to arbitration. Colombian case law has recognized arbitration clauses in relation to disputes arising out of public contracts, even when there is no specific legal authorization to do so. The principle of the rule of law, the continuity of the provision of public services, the public interest and the existence of a specialized administrative jurisdiction, are the foundations of public contract law. Nevertheless, public contract law is implemented under the aegis of contract law and it shares essential aspects of arbitration law: the autonomy of the parties free will and freedom of contract. Since 1993, Colombian law has not imposed any limit on the arbitration of disputes arising out of public contracts, even if former laws did so. Could this legal progress be construed as granting similar jurisdiction to arbitrators and administrative judges? Is general arbitration law suitable for the needs of the settlement of disputes arising out of public contracts? What is the scope of this change for the international arbitration of disputes arising out of public contracts? Despite the apparent contradictions, the essential tenets of public contracts, do not conflict with the key components of arbitration. The jurisdiction of arbitrators is confined to “contentieux subjectifs”. Colombian case law has developed since 1964 and has been consolidated over time, allowing us to evaluate to what extent the arbitration of disputes arising out of public contracts is an effective and efficient tool for public administration.
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La compétence du tribunal arbitral dans l'arbitrage commercialFlores Patiño, Alejandro 02 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M)" / Cette étude vise à définir et à préciser l'étendue ainsi que le contenu de la notion de
compétence du tribunal arbitral dans l'arbitrage commercial.
L'analogie des statuts du juge étatique et de l'arbitre nous permettra d'étendre
l'application de certaines notions propres à la justice étatique, telles que «juridiction»,
«compétence» et «pouvoir», à l'arbitrage commercial. Ainsi, dans la première partie, à
travers l'identification des principaux pouvoirs qu'un tribunal arbitral possède ou peut
posséder, nous aurons à préciser la notion de juridiction arbitrale. L'étude sera axée sur la
détermination du contenu et sur l'identification de la source de chacun des pouvoirs
traités. Par ailleurs, dans la deuxième partie, l'identification des limites desdits pouvoirs
nous permettra de préciser la notion de compétence arbitrale.
L'étude nous permettra de conclure que, sauf exception, telle que le recours à la force, les
pouvoirs d'un juge étatique sont les mêmes que ceux qu'un tribunal arbitral peut
posséder. En fait, ce dernier, grâce à la volonté des parties, pourrait en avoir plus que le
premier. Toutefois, le caractère hybride de l'arbitrage nous amènera à affirmer que, sauf
exception, telle que la justice naturelle, les limites des pouvoirs du juge étatique diffèrent
de celles du tribunal arbitral. / The objective of this study is to define and specify the scope as well as the content of the
concept of arbitral tribunal jurisdiction in commercial arbitration.
An analogy between the status of national judge and of arbitrator enables us to expand the
application of certain concepts specifie to national justice, such as "jurisdiction", "authority" and "powers", to commercial arbitration. Thus, in the first part, by identifying
the principal powers an arbitral tribunal has or could have, we specify the concept of
arbitral authority. The study focuses on determining the content and identifying the
source of each of the powers treated. Moreover, in the second part, identifying the limits
of said powers enables us to specify the concept of arbitral jurisdiction.
The study allows us to conclude that, with a few exceptions such as physical imposition,
the powers of a national judge are the same as those of an arbitral tribunal. In fact, the
latter, owing to the intention of the parties, may have more than the former. However, the
hybrid character of arbitration leads us to assert that, with a few exceptions such as
natural justice, the limits of the national judge's powers differ from those of the arbitral
tribunal.
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Le consentement à la convention d'arbitrage commercial international : évolution et développement récents en droit québécois et en droit internationalKost de Sèvres, Nicolette 12 1900 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de LL.M. en droit option droit des affaires" / L'arbitrage évolue parallèlement et en accord au développement du commerce et des
relations internationales s'accompagnant d'un accroissement des différends
commerciaux de plus en plus complexes et spécialisés. En choisissant l'arbitrage, les
parties excluent, de manière consensuelle, la compétence juridictionnelle des tribunaux
étatiques. Ce droit à l'accès aux tribunaux étatiques se retrouve notamment à la Charte
québécoise des droits et libertés de la personne. La validité d'une convention
d'arbitrage dépend donc avant tout de la preuve de son existence et la preuve du
consentement des parties s'y rattachant. La nécessité de l'écrit est donc un moyen de
s'assurer du consentement des parties. La Convention de New York de 1958 énumère
plusieurs de ces principes de forme. Son article 11(2), qui prévoit que la convention
d'arbitrage doit être par écrit, n'est plus adapté aux réalités juridiques et commerciales
d'aujourd'hui ni au développement du commerce électronique. Que peut être considéré
comme un écrit afin de répondre aux exigences de l'article 1I(2)? Abordée par la
CNUDCI, cette problématique quant au formalisme requis dans l'expression de la
volonté des parties à se soumettre à l'arbitrage est d'une importance capitale dans la
mesure des différentes interprétations qui existent à ce sujet tant au niveau du droit
québécois et canadien qu'au niveau du droit international. Une réforme des dispositions
législatives quant au formalisme écrit du consentement à l'arbitrage doit être mise en
place et ce, soit par une réforme des dispositions législatives existantes ou par une mise
à jour officielle de l'interprétation donnée aux dispositions actuelles en vigueur. / Arbitration has evolved in parallel and in accordance with the development of
commerce and of international relations coming along with the rise of commercial
disputes which are becoming increasingly complex and specialised. By choosing
arbitration, the parties consensually exclude the jurisdiction ofState courts. This right to
access State courts is protected namely in the Charter ofHuman Rights and Freedoms.
The validity of an arbitration clause therefore depends above all on the proof of its
existence and of the consent of the parties to that effect. The necessity of the written
form becomes a mean that insures of the consent of the parties. The 1958 New York
Convention enumerates several of those formal requirements. !ts section 11(2), which
states that the arbitration clause has to be in written form, is not adapted to today's legal
and commercial reality nor to the development of electronic commerce. What exactly is
considered as ''written'' in order to respect the requirements of section 1I(2)? As
addressed by UNCITRAL, the issue concerning the formalism required for the
expression of the parties' intent to be subjected to arbitration is of a vital importance.
Numerous interpretations exist in Canadian law as well as in International law. A
reform of the existing legal provisions relating to the consent of arbitration needs to be
implemented, either through a reform of the existing provisions or through an official
process to update the interpretation given to the requirements that are a1ready in place.
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Le déni de justice économique dans l'arbitrage international. L'effet négatif du principe de compétence-compétence / The denial of justice under its economical aspect in the international arbitration law. The negative effect of the principle of "compétence-compétence"Clavel, Julie 12 December 2011 (has links)
L’accès à la justice est un droit fondamental et général, conçu comme nécessaire à l’état de droit. Cette dette de justice repose sur l’État qui doit assurer l’accès effectif, et donc matériel, à la justice à tout justiciable. Dans cette perspective, l’arbitrage international, justice privée, fait naître un conflit de juridictions. Si la justice arbitrale doit être préservée, ce n’est qu’à la condition qu’elle soit effective. Or, l’aspect négatif du principe de compétence-compétence crée en droit français une situation de déni de justice économique dans l’hypothèse d’impécuniosité d’un litigant (i.e. partie faible). Cette partie ne peut recourir à l’arbitrage faute de moyens financiers suffisants et les juridictions étatiques refusent leur saisine. Dès lors, cet effet négatif doit être écarté. L’État français sera responsable du déni de justice lorsqu’il est internationalement compétent. En ce cas, le juge étatique est invité à constater l’inapplicabilité de la convention d’arbitrage et sa caducité. Néanmoins, afin de préserver la volonté contractuelle exprimée dans la convention d’arbitrage, il est possible de se fonder sur l’obligation de collaboration qui lie les litigants afin de mettre en oeuvre la responsabilité de la partie forte. Le recours à la responsabilité contractuelle permet ainsi d’assurer tant l’accès à la justice que le respect de la convention d’arbitrage d’une part, et d’autre part, de sanctionner une partie invoquant de manière abusive son impécuniosité. / The access to justice is fundamental and general. It is conceived as necessary for the rule of law. This debt of justice fall on the State that must ensure the effective and material access for all litigants. In this perspective, the international arbitration, a private justice, arise potential conflict of jurisdictions. If the arbitral justice must be preserved, it is only if it is effective. But the negative aspect of the principle of “compétence-compétence” in French law creates a situation of denial of economical justice in the case of an impecunious litigant (i.e. weaker part). The part can neather resorts to arbitration, for lack of sufficient funds, and to state courts, that refuse to jugde the litigation. Therefore, this negative effect must be rejected. The French jurisdiction will be responsible for the denial of justice when it is competent in judging international litigation. In this case, the contract can be void and can not be applied. However, in order to preserve the contractual intent expressed in the arbitration agreement, it is possible to rely on the duty of collaboration between the litigants in order to implement the responsibility of the stronger part. The use of contractual liability thus ensures, at one hand, the access to justice with respect to the arbitration agreement, and on the other hand, that the invoker’s part is sanctioned if it raised improperly the impecuniosity state.
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Le principe du contradictoire, cause de contrôle étatique des sentences arbitrales internationales / The adversarial principle, case for state control of international arbitral awardsMouallem, Ziad 14 September 2018 (has links)
Le principe du contradictoire post-arbitral en matière d’arbitrage international est établi dans la majorité des systèmes juridiques. Toutefois, les décisions des juges étatiques montrent que l’adhésion générale à ce concept masque d’importantes différences concernant sa portée et son application. Cette thèse ne vise point à établir une description théorique du contenu du principe, elle propose une analyse qualitative, dont l’objectif essentiel est la vérification de son individualité, et non le fait qu’il est une simple application du principe civiliste classique. Loin de constater l’adoption définitive d’un concept arbitral autonome, la solution retenue démontre l’opportunité et, donc, le besoin de sa légitimation, ayant un impact direct sur la circulation des sentences arbitrales internationales. En fin de compte, hors de tout encadrement statique, il y a lieu de détecter, à travers la progression de l’étude, une évolution logique et une activité d’apurement au niveau du droit comparé. Cette évolution, d’un principe classique vers un concept arbitral international, à lecture contractuelle et non-statutaire, contenant une règle d’égalité, puis vers un outil technique en état de disparition, ne peut que dévoiler la période d’agonie dans laquelle se place le concept en cause. Cet aboutissement ne contribue pas seulement à souligner les errements conceptuels préjudiciables en jurisprudence comparée, il concourt également à marquer l’un des traits les plus émancipatoires du processus arbitral international. Dans cette optique, une telle conjoncture participerait à l’accélération de la privatisation de la justice arbitrale internationale. / The post-arbitral adversarial principle in international arbitration is established in most legal systems. However, decisions of state judges show that general support for this concept masks significant differences in terms of its scope and application. This thesis does not aim to outline a theoretical description of the principle’s content ; it provides a qualitative analysis, the main objective of which is to ascertain its individuality, and not the fact that it is a mere application of the classic civil principle. Far from establishing the definitive adoption of an autonomous arbitral concept, the solution demonstrates the appropriateness and, therefore, the need for its legitimation, and has a direct impact on the movement of international arbitral awards. Ultimately, beyond any static framework, through the progress of the study, a logical development and regularisation activity with respect to comparative law should be detected. This development, from a classical principle to an international arbitration concept, to a contractual and non-statutory reading, containing a rule of equality, and thereafter to a technical tool which is disappearing, can only reveal the death throes in which the concept in question finds itself in. This outcome not only serves to highlight the detrimental conceptual errors in comparative case law, it also helps to mark one of the most emancipatory features of the international arbitration process. In this respect, such a situation would contribute to the accelerated privatisation of international arbitration proceedings.
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La compétence du tribunal arbitral dans l'arbitrage commercialFlores Patiño, Alejandro 02 1900 (has links)
Cette étude vise à définir et à préciser l'étendue ainsi que le contenu de la notion de
compétence du tribunal arbitral dans l'arbitrage commercial.
L'analogie des statuts du juge étatique et de l'arbitre nous permettra d'étendre
l'application de certaines notions propres à la justice étatique, telles que «juridiction»,
«compétence» et «pouvoir», à l'arbitrage commercial. Ainsi, dans la première partie, à
travers l'identification des principaux pouvoirs qu'un tribunal arbitral possède ou peut
posséder, nous aurons à préciser la notion de juridiction arbitrale. L'étude sera axée sur la
détermination du contenu et sur l'identification de la source de chacun des pouvoirs
traités. Par ailleurs, dans la deuxième partie, l'identification des limites desdits pouvoirs
nous permettra de préciser la notion de compétence arbitrale.
L'étude nous permettra de conclure que, sauf exception, telle que le recours à la force, les
pouvoirs d'un juge étatique sont les mêmes que ceux qu'un tribunal arbitral peut
posséder. En fait, ce dernier, grâce à la volonté des parties, pourrait en avoir plus que le
premier. Toutefois, le caractère hybride de l'arbitrage nous amènera à affirmer que, sauf
exception, telle que la justice naturelle, les limites des pouvoirs du juge étatique diffèrent
de celles du tribunal arbitral. / The objective of this study is to define and specify the scope as well as the content of the
concept of arbitral tribunal jurisdiction in commercial arbitration.
An analogy between the status of national judge and of arbitrator enables us to expand the
application of certain concepts specifie to national justice, such as "jurisdiction", "authority" and "powers", to commercial arbitration. Thus, in the first part, by identifying
the principal powers an arbitral tribunal has or could have, we specify the concept of
arbitral authority. The study focuses on determining the content and identifying the
source of each of the powers treated. Moreover, in the second part, identifying the limits
of said powers enables us to specify the concept of arbitral jurisdiction.
The study allows us to conclude that, with a few exceptions such as physical imposition,
the powers of a national judge are the same as those of an arbitral tribunal. In fact, the
latter, owing to the intention of the parties, may have more than the former. However, the
hybrid character of arbitration leads us to assert that, with a few exceptions such as
natural justice, the limits of the national judge's powers differ from those of the arbitral
tribunal. / "Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (L.L.M)"
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